Depuis son annonce, l'EEE PC, l'ultra portable a très bas prix d'Asus a fait beaucoup parler de lui. Et à en juger par la faible disponibilité dans les magasins le commercialisant, l'EEE est un véritable succès commercial, dont Asus compte bien profiter dans les années à venir. Ainsi, alors que le constructeur annonçait hier son ambition d'augmenter son chiffre d'affaires de 50% en 2008, il a présenté aujourd'hui quelques projets dans la lignée de l'EEE PC, qui devraient l'aider à tenir cet objectif.

Ce sont pas moins de trois nouveaux modèles qui devraient compléter la gamme : l'E-DT, l'E-Monitor et l'E-TV. Contrairement à l'EEE PC, ces trois machines ne seront pas destinés à la mobilité, mais à un usage à la maison ou comme borne d'accès dans un lieu public.

L'E-DT sera une machine de bureau embarquant un processeur Intel Celeron, comme l'EEE PC et vendue encore moins cher : moins de 200$, mais sans écran. Il sera présenté officiellement à Hanovre lors du prochain CeBIT, dans un peu plus d'un mois, pour une commercialisation au printemps 2008.

Plus cher (500$), l'E-Monitor sera une machine intégrée dans un écran LCD d'une vingtaine de pouces. Prévu pour l'automne 2008, il sera basé sur la toute nouvelle plateforme Intel Shelton, qui embarquera un processeur simple coeur très basse consommation (3.5W) à 1.6 GHz gravé en 45nm, le Diamondville, un chipset Intel 945GSE avec puce graphique intégrée et gérant la mémoire DDR2 et le WiFi g, mais aussi un support de stockage de type SSD, comme sur l'EEE actuel. Cette plateforme sera également utilisée sur une seconde génération d'E-DT, mais aussi probablement pour de nouveaux EEE PC, puisque la consommation plus faible que celle de l'actuel Celeron devrait permettre un gain important en autonomie.

Enfin, l'E-TV reprendra le principe de l'E-Monitor, mais en étant cette fois intégré à un téléviseur LCD 42" au lieu du moniteur LCD de 20". Le prix exacte de cette machine n'est pas annoncé, mais Asus précise qu'il ne devrait pas dépasser de plus de 200$ le prix d'un téléviseur LCD équivalent. L'E-TV sera lancé en même temps que l'E-Monitor, à la rentrée 2008.

Il ne reste plus qu'à voir si ces machines profiteront du même succès que l'EEE PC. En effet, même si elles gardent le même avantage d'un point de vue tarifaire, elles ne bénéficieront pas de la mobilité, qui est l'un des principaux arguments de l'EEE PC.

Celà faisait bientôt an que Free n'avait pas fait de véritable mise à jour de son modem ADSL, la Freebox, proposé en version 5 (ou Freebox HD) depuis avril 2006. Le fournisseur d'accès se devait donc de faire évoluer son modem, et c'est chose faite avec l'arrivée de nouveaux blocs d'alimentation pour les deux boîtiers de la box, les Freeplugs.

C'est tout ? Non ! Derrière cette évolution assez surprenante en tant que telle se cache une véritable nouvelle fonctionnalité pour la Freebox : ces nouveaux blocs d'alimentation intègrent des transmetteurs CPL qui permettront aux deux boîtiers de communiquer ensemble sans passer par le Wi-Fi ou par un câble réseau RJ-45 dédié. Une belle évolution qui ravira les plus réticents à l'utilisation du Wi-Fi où ceux dont le logement et les équipements ne sont pas adaptés à une transmission Wi-Fi.

Du côté des tarifs, cette nouvelle fonctionnalité sera comme d'habitude offerte à tous les nouveaux abonnés, tandis que les abonnés actuels pourront prochainement commander les adaptateurs Freeplug depuis leur console de gestion.

• Lire le communiqué de presse de Free

Hier, nous mettions à jour notre guide d'achat, en embarquant un peu en avance les nouveaux processeur Intel Core 2 Duo basés sur l'architecture Penryn. Celle-ci n'a en effet été lancée officiellement qu'aujourd'hui, et maintenant que le NDA est levé, les premiers tests officiels commencent à apparaitre.

Souvent parmi les premiers sites à publier des tests des nouveaux processeurs, Matbe ne déroge pas à la règle avec déjà un test complet des trois C2D Penryn (E8200, E8400 et E8500). Les résultats de ces tests montrent encore une fois le savoir faire et la maitrise dont fait preuve Intel depuis le lancement de l'architecture Core. En effet, alors que les changements de finesse de gravure sont parfois assez chaotiques chez d'autres fondeurs, les obligeant à lancer d'abord les nouvelles finesses sur des modèles d'entrée de gamme, les nouveaux C2D 45nm offrent des performances supérieures à leurs ainés de même fréquence (merci les 2 Mo de cache supplémentaire et le SSE4), montent plus haut en fréquence (3.16 GHz en fréquence commerciale, mais notre confrère a atteint sans difficultés les 4 GHz, avec un maximum à 4.4 GHz) et consomment nettement moins (environ 20W de gagnés en charge et 10W au repos par rapport à la génération précédente pour les modèles à 3 GHz !).

Extrait :

Après le premier Penryn quad core, le QX9650, voici les premiers processeurs Intel dual core gravés en 45 nanomètres et issus de l'architecture Penryn. Au programme 3 fréquences utilisant un FSB1333 : 3.16 GHz (E8500), 3 GHz (E8400) et 2.66 GHz (E8200 et E8190), la réapparition des demi-coefficients multiplicateurs et une taille de cache de second niveau commune : 6 Mo. Vendus au même prix que les Core 2 Duo E6x50 FSB1333, ils s'annoncent prometteurs. Et en pratique ? La réponse dans notre article.

Intel signe donc là une nouvelle révision sans compromis, proposée à des prix inférieurs à ceux de la génération précédente (notre partenaire Materiel.net propose le E8400 à 180€ contre 240€ pour le E6850 de même fréquence), consommant moins... Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'absence de concurrence semble leur profiter pour l'instant.

Bien entendu, ces processeurs seront également déclinés prochainement en version 3 Mo de cache (E7xxx), pour remplacer les Core 2 Duo E4xxx, tandis que les versions encore plus allégées en cache devraient arriver un peu plus tard pour remplacer les Pentium E.

• Lire le test des Core 2 Duo Penryn chez Matbe
• Acheter le Core 2 Duo E8200 (2.66 GHz / 6 Mo / FSB 1333)
• Acheter le Core 2 Duo E8400 (3 GHz / 6 Mo / FSB 1333)
• Acheter le Core 2 Duo E8500 (3.16 GHz / 6 Mo / FSB 1333)

Notre guide d'achat vient d'être mis à jour.

Quasiment toutes les configurations voient leur mémoire doubler, les processeurs quad core font leur apparition sur les configurations à 1300 et 1800€ et le Penryn commence à pointer le bout de son nez.

Apple n'a présenté son Macbook Air que depuis quelques jours, mais déjà il fait beaucoup parler de lui sur Internet. Et malgré sa petite taille, on découvre au fil des jours quelques un de ses secrets, qui gomment petit à petit certains de ses défauts. Voici donc un premier point sur ce que nous avons pu apprendre depuis l'annonce.

Tout d'abord, commençons par les mauvaises nouvelles : il n'y a pas de trappe pour accéder à la batterie. Le remplacement de celle-ci devra donc se faire en atelier, et les utilisateurs les plus nomades, qui ne peuvent pas se contenter des 5h d'autonomie du Macbook Air devront se tourner vers d'autres machines ou espérer l'arrivée prochaine de batteries externes compatibles avec le MBA.

L'unique port USB révèle quand à lui un atout intéressant : plutôt que d'offrir une puissance d'alimentation de 2.5W comme un port USB classique, il offre une puissance de 5.5W. Grâce à cette puissance augmentée, vous pourrez utiliser un micro-hub USB sans alimentation pour obtenir deux ports USB tous deux capables de fournir 2.5W. Ainsi, même les disques durs 2.5" USB les plus gourmands pourront être utilisés sans alimentation complémentaire, et il devrait même être possible d'utiliser simultanément un disque dur et l'adaptateur Ethernet.

Certains reprochent également au Macbook Air son absence de lecteur DVD, qui pourrait rendre impossible la réinstallation du système sans l'achat d'un lecteur USB externe. Là encore, Apple a pensé à tout et a révélé que le logiciel permettant de partager le lecteur DVD d'un autre Mac ou d'un PC via le réseau permettra également au firmware EFI du MBA d'accéder à ces lecteurs partagés pour booter dessus. Bien entendu, il faudra disposer d'une seconde machine équipée d'un lecteur DVD, mais comme le MBA n'est clairement pas destiné à faire office d'ordinateur principal, rares devraient être les utilisateurs dont le MBA est la seule machine. Simple et efficace.

Enfin, un petit point sur l'écologie. Comme nous vous l'annoncions dans notre première actu sur le Macbook Air, celui-ci a obtenu une médaille d'argent de l'EPEAT grâce à sa conception écologiquement responsable. En plus de cela, Apple annonce sur son site que le MBA est à l'heure actuelle le Mac consommant le moins d'électricité, ce qui n'est pas dur à croire vu l'autonomie annoncée de 5h avec une batterie de 37 Wh, contre 6h avec une batterie de 55 Wh pour un Macbook classique, déjà peu gourmand. Mais le symbole le plus marquant de ce pas en avant d'Apple en matière d'écologie, c'est à Greenpeace que nous le devons. En effet, l'association parfois très virulente à l'égard d'Apple a cette fois-ci reconnu les efforts réalisés. Le groupe écologiste a ainsi déclaré dans un communique de presse qu'Apple est désormais le constructeur qui a mis la barre la plus haute en termes d'écologie, allant au delà des normes actuelles en supprimant le PVC et les retardateurs d'inflammations, en plus de la suppression des métaux lourds imposées par la norme RoHS

En plus de renouveler ses gammes Core 2 Quad, Core 2 Duo et Pentium E avec sa nouvelle architecture Penryn, le fondeur Intel renouvelle en ce début d'année son entrée de gamme, avec le lancement du Celeron E1200, marquant le passage à au moins deux cœurs sur l'intégralité de la gamme.

Basé sur l'architecture Conroe et cadencé à 1.6 GHz, ce Celeron E1200 ne se distingue du Pentium E2140 que par sa quantité de mémoire cache, qui passe de 1 Mo à 512 Ko. Avec si peu de cache, il risque de ne pas être très à l'aise dans les applications multimédia, mais devrait par contre offrir un grand confort d'utilisation en bureautique. Reste à voir si Intel s'est enfin décidé à incorporer sa technologie d'économie d'énergie (Speedstep) dans ses Celeron, les processeurs des machines bureautiques fonctionnant souvent à faible régime.

Toutefois, proposé à 53$, il risque de souffrir de la concurrence du Pentium E2140, vendu à peine plus cher et embarquant le double de mémoire cache, surtout si ce Celeron n'intègre pas le Speedstep, qui est bien présent dans le Pentium E2140.

Depuis le remplacement des iBook et Powerbook par les Macbook et Macbook Pro, certains reprochaient à Apple de ne pas avoir sorti d'ultra portable haut de gamme en remplacement du Powerbook 12". Deux ans après, le constructeur répond enfin à leurs attentes avec le Macbook Air, un ultra portable grand format (13.3"), qui donne une véritable leçon d'intégration aux autres constructeurs d'ultra portables.

C'est en effet une belle prouesse qu'à réussi Apple en concevant cette machine aux lignes toujours aussi épurées et à la minceur impressionnante : elle varie de 4 à 19mm seulement. Les parties les plus épaisses de ce nouveau Macbook sont donc plus fines que les parties les plus fines du Vaio TZ de Sony, qui était l'une des références dans le domaines des ultra portables. Mais le plus impressionnant c'est que cette cure de minceur s'est faite sans trop de sacrifices sur les performances et l'autonomie. Ainsi, le Macbook Air embarque un processeur Intel Core 2 Duo à 1.6 GHz (et 1.8 GHz en option, à comparer aux modestes 1.33 GHz des Vaio les plus haut de gamme...), 2 Go de mémoire DDR2 et un disque dur de 80 Go (malheureusement au format 1.8", donc peu performant, mais un SSD de 64 Go est disponible en option), tandis que la batterie pourra faire fonctionner le tout pendant 5h. L'écran de 13.3" à dalle brillante dispose d'un rétroéclairage à LED, consommant moins et plus uniforme, tout comme le clavier qui hérite du rétroéclairage des Macbook Pro, mais avec le format de touche des Macbook. Le webcam intégrée au dessus de l'écran est toujours de la partie, tout comme le récepteur infrarouge pour l'Apple Remote (vendue en option). Enfin, le trackpad offre une surface supérieure à celle des autres Macbook, et celui-ci se dote de fonctionnalités multi-touch similaires à celles de l'écran tactile de l'iPhone. L'ensemble prend place dans une coque entièrement réalisée en aluminium, comme sur les Macbook Pro, et ne pèse que 1.36kg, soit 1kg de moins que le Macbook 13.3".

Pour arriver à un tel niveau d'intégration, Apple à gagné de la place partout où c'était possible, allant jusqu'à commander à Intel une version exclusive du Core 2 Duo, au packaging revu pour réduire les dimensions de 60%. Le graveur superdrive n'a pas non plus résisté au régime et est désormais proposé en version USB externe pour 99$ de plus, tandis qu'un logiciel permettra de partager le lecteur DVD d'un Mac ou d'un PC en réseau et de le faire fonctionner comme un lecteur local sur le Macbook Air. Enfin, Apple a dû faire deux concessions qui risquent d'en rebuter plus d'un : tout d'abord, au niveau de l'évolutivité, aucun composant n'étant remplacable, pas même la batterie, ensuite au niveau de la connectique qui est particulièrement limitée. Un seul port USB, une sortie audio, une sortie micro-DVI (livré avec adaptateurs vers DVI et VGA) et c'est tout ! Exit le Firewire et le RJ-45, le réseau passera obligatoirement par le Wi-Fi 802.11n ou le Bluetooth.

Enfin, Apple souligne également le caractère écologique de son Macbook Air : packaging réduit de 50% (alors que celui des Macbook n'étant déjà pas bien encombrant), utilisation de matériaux recyclables, conception permettant un démontage facile en fin de vie, etc... Le Macbook Air est d'ailleurs déjà référencé sur le site de l'Eletronic Product Environmental Assessment Tool avec une médaille d'argent..

Ce petit bijou peut-être commandé dès aujourd'hui sur l'Apple Store, mais les livraisons ne commenceront que dans deux semaines. Les tarifs vont de 1700€ (processeur à 1.6 GHz et disque dur de 64 Go) à 2870€ (processeur à 1.8 GHz et SSD de 64 Go), et vous pourrez commander en option un Superdrive USB à 89€, un adaptateur Ethernet USB à 29€ ou encore l'Apple Remote à 19€.

• Présentation du Macbook Air sur le site d'Apple France
• Vidéo de présentation (en anglais) : [320x200, 640x400, 848x528

Avec la baisse de consommation de processeur et la progression de l'efficacité des systèmes de refroidissement pour cartes graphiques, refroidir efficacement un PC n'est aujourd'hui plus vraiment un problème, même pour les utilisateurs aux oreilles délicates. Il en est par contre tout autrement du côté des serveurs, et en particulier dans les datacenter où la climatisation est aujourd'hui indispensable, et entraine une hausse croissante des coûts en énergie. IDS (International Data Security), une entreprise californienne propose toutefois une solution plutôt originale pour réduire les coûts de refroidissement : le watercooling océanique.

L'entreprise s'est en effet lancé dans la constitution d'une véritable flotte de datacenter embarqués sur d'anciens cargos désormais inutilisables pour la navigation. Placés en cales sêches, les cargos sont réaménagés par IDS pour accueillir datacenter, bureaux, salles de réunion, service de restauration, et même tout le nécessaire pour l'hébergement de personnes. L'intérêt de ce concept est à chercher au niveau du système d'air conditionné : celui-ci utilise l'eau de mer dans son circuit de refroidissement, ce qui permet selon IDS de réduire de 30 à 40% les besoins en énergie du système. Grâce à la machinerie des cargos et à la grande capacité de leurs réservoirs de carburants, IDS annonce également une capacité à fonctionner durant un mois sans alimentation extérieure.

Ce concept est donc doublement écologique, d'abord par le recyclage de vieux rafiots, ensuite grâce aux économies d'énergie engendrées par l'utilisation de l'eau de mer. Reste à voir si IDS arrivera à commercialiser son offre avec succès, ce qui n'est pas forcément garanti, les entreprises risquant d'être un peu frileuse à l'idée d'héberger leurs données dans un bateau en cale sêche. IDS montre tout de même l'exemple, puisque ses propres locaux seront installés dans le premier bateau, qui devrait être basé à San Francisco d'ici quelques mois.

Il y a quelques mois, Asus lançait l'EEE PC, savant mélange d'ordinateur portable et de PDA, vendu à un prix défiant toute concurrence pour un ultra-portable. Vu le succès commercial de l'EEE PC, les autres constructeurs ne pouvaient pas laisser Asus seul sur ce marché, et ripostent désormais avec des produits de format similaire. Après Belinea et son s.book, c'est au tour d'Everex de se lancer, avec son CloudBook.

Tout comme le s.book, le CloudBook se base sur la plateforme Nanobook présentée par Via lors du Computex en juin 2007. Il embarque donc un écran 7" 800x480, un processeur Via C-7 à 1.2 GHz, un disque dur de 30 Go (probablement au format 1.8"), 512 Mo de mémoire DDR2, un module réseau WiFi 802.11g et RJ-45 10/100M, un lecteur de cartes 4 en 1 et une sortie DVI. Il se distingue par contre du s.book par son écran un peu plus centré, Everex ayant choisi de ne pas utiliser le module optionnel situé sur la droite de l'écran. Le système d'exploitation choisi par le constructeur est gOS, une distribution Linux construite autour des outils Google.

Pour rappel, l'EEE embarque pour sa part un processeur Intel Celeron M 630 MHz, un support SSD de 4 Go (bien moins de capacité donc, mais avec probablement en contrepartie une plus grande réactivité et une résistance aux chocs accrue) et une sortie VGA pour l'écran externe (moins moderne, mais beaucoup plus universelle). L'EEE dispose aussi en théorie d'une autonomie moindre (3h30 contre 5h pour le CloudBook), mais il faut garder à l'esprit que les méthodes de mesure varient beaucoup d'un constructeur à l'autre, ce qui peut donner des résultats très différentes de ceux observés en pratique. Enfin, le CloudBook occupe un peu plus de surface (23x17.1 cm contre 22.6x16cm), mais gagne en épaisseur (2.9cm contre 3.3cm).

Proposé au même prix que l'EEE, il constitue donc une sérieuse alternative pour ceux qui ont besoin d'espace disque, surtout si l'autonomie annoncée se confirme en pratique. Il reste également à voir si le C7 saura faire le poids face au Celeron M, ce qui est loin d'être assurée, malgré une fréquence doublée. Enfin, il faudra suivre de près l'aspect communautaire, l'EEE PC disposant déjà d'une communauté très active d'utilisateurs (par exemple via le site BlogEEE en France), allant jusqu'à modifier leur machine pour y intégrer un écran tactile ou un module GPS.

Alors qu'Intel lançait il y a seulement deux jours la nouvelle révision de son architecture phare, le Core 2. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Apple a réagit très rapidement, puisque le constructeur à la pomme propose déjà des configurations embarquant deux Xeon Harpertown basés sur cette nouvelle révision.

Destinés avant tout aux professionnels nécessitant une grande puissance de calcul, ces nouveaux Mac Pro embarquent donc tout ce qu'il se fait de mieux dans le monde Mac : deux Xeon Harpertown cadencés jusqu'à 3.2 GHz (en FSB 1600) pour un total de 8 coeurs et 24 Mo de cache L2 (il est toutefois possible en option de se contenter d'un seul processeur), 2 Go (seulement ?) de DDR2-800 MHz au format FB-DIMM (Full Buffered DIMM, plus performant que le classique DIMM), extensible à 32 Go, SuperDrive 16x DL, disque dur SATA 3 Gbits/s (SAS en option)... Seule la carte graphique fait un peu pâle figure, puisque le Mac Pro se contente par défaut d'une petit ATI Radeon HD 2600 XT (mais vous pourrez en rajouter 3 en option, ou passer à des cartes nVidia telles que la 8800 GT ou encore la monstrueuse Quadro FX5600 et ses 1.5 Go de mémoire dédiée...). Bref, une configuration de rêve...

Mais ce rêve à un prix : 2499€ pour la version de base ! Ce prix pourra diminuer de 450€ en n'optant que pour un processeur, mais décollera très rapidement si vous optez pour toutes les options : processeurs à 3.2 GHz pour 1430€, 32 Go de RAM pour 8130€ (!!!), 2550€ pour la Quadro FX, 580€ pour remplacer le disque SATA de 320 Go par un disque SAS de même capacité (supplément auquel il faudra ajouter les 720€ de la carte RAID SAS, puis 720€ par disque de 300 Go supplémentaire), 90€ pour un second graveur de DVD ou encore pas loin de 1000€ pour une carte Fiber Channel quatre ports et quelques centaines d'euros pour les différentes options logicielles (OS X Server, Aperture...). Bref, la note crèvera tous les plafonds, à 19 210€ la machine toutes options. Vous m'en mettrez deux !

La gamme Xserve profite elle aussi de ces nouveaux processeurs, mais limités à 3 GHz, pour des prix frisant l'indécence : de 3000 à 30 000€ selon les options ! Rappelons tout de même qu'il s'agit là de matériel professionnel destinés à des entreprises dont les besoins justifient largement de tels tarifs.

Quelques informations et captures d'écran ont filtré récemment au sujet de Windows Mobile 7, la prochaine évolution majeure de l'OS Microsoft pour PDA et smartphones. Au vu de ces premières captures, le moins que l'on puisse dire est que ce nouveau Windows s'annonce révolutionnaire... pour un Windows... Microsoft semble en effet s'être largement inspiré du fonctionnement de l'iPhone d'Apple.

Comme son concurrent, ce nouveau Windows Mobile est donc conçu pour exploiter au mieux les capacités des écrans tactiles, et en particuliers, des écrans tactiles multi-touche, comme ceux qui équipent l'iPhone et les derniers smartphones d'HTC. Si ce mode de fonctionnement n'est pas totalement nouveau, même sous Windows, car largement décliné depuis l'arrivée de l'iPhone (notamment l'interface Touch Flo d'HTC, qui s'en rapproche grandement), ce sera donc la première fois que ce fonctionnement sera intégré au sein de l'OS et de sa suite logicielle. Un grand pas en avant pour l'ergonomie des smartphones Windows, qui étaient difficilement utilisable sans stylet.

On devrait donc retrouver dans ce nouveau Windows Mobile les possibilités de défilement par glissement du doigt sur l'écran, l'orientation automatique de l'écran en fonction de la position de l'appareil, un clavier tactile aux touches plus larges, pour se passer de stylet, un navigateur web au rendu proche de celui d'un navigateur de bureau, mais aussi un vrai traitement de texte bien plus complet que dans les éditions précédentes de Windows Mobile.

Bien entendu, le système embarquera une logiciel de cartographie (probablement basé sur Live Search Maps, dont on peut espérer qu'il sera compatible avec les GPS, de plus en plus souvent intégrés aux smartphones et PDA.

Enfin, en plus du contrôle tactile, Microsoft devrait implémenter un système de contrôle par détection de mouvement. Un petit coup à droite pour passer au titre suivant dans Windows Media Player, un coup à gauche pour revenir au titre précédent... Original !

Il ne reste plus qu'à attendre 2009 pour voir comment cet OS sera intégré par les constructeurs de téléphones, mais aussi quelle sera la réaction de la concurrence, en particulier Apple et Google.

Le 7 janvier prochain s'ouvrira l'édition 2008 du CES de Las Vegas (Computer Electronics Show). Il devrait être l'occasion pour Microsoft et Toshiba d'annoncer une union qui ne surprendra qu'à moitié, l'américain et le nippon unissant leur forces contre un concurrent commune Sony.

Principal promoteur du HD-DVD, Toshiba voit probablement d'un mauvais œil la Playstation 3 de Sony, qui démocratise petit à petit le Blu-Ray au détriment du HD-DVD (leader de la HD avant le lancement de la PS3, le HD-DVD est désormais devancé par le BR), et comme il se trouve que la principale concurrente de la PS3 est la Xbox 360 de Microsoft, cette alliance est relativement logique pour Toshiba, tandis qu'elle permettra peut-être à Microsoft de repositionner sa Xbox sur le marché japonais, peu ouvert aux constructeurs étrangers. Bref, un accord prévisible, mais par des moyens qui pourraient faire du bruit.

En effet, du côté de Toshiba, cette union pourrait se concrétiser par le lancement d'une platine de salon capable de lire les films HD-DVD bien entendu, mais aussi, et c'est là la vraie surprise, les jeux Xbox ! En clair, une console Microsoft avec lecteur HD-DVD, mais qui serait vendu sous la marque Toshiba, qui attirera probablement bien plus les consommateurs japonnais que Microsoft.

Du côté de Microsoft, c'est la manœuvre inverse qui devrait se produire, avec le lancement d'une nouvelle version de la Xbox 360 intégrant directement un lecteur HD-DVD, alors que celui-ci n'est pour l'instant proposé qu'en option et sous forme externe. Il y a donc fort à parier pour que les deux produits soit quasiment identiques d'un point de vue matériel, avec simplement quelques différences de branding et de packaging pour une meilleur emprise sur le marché nippon sans pour autant abandonner le nom de Microsoft sur les autres marchés.