Les annonces en provenance de Google ne manquent pas ces jours-ci. En plus d'Android 2.3 et de son nouveau smartphone, le Nexus S, Google a enfin présenté Chrome OS, son système d'exploitation pour netbooks, annoncé il y a près d'un an et demi.

Comme promis, il s'agit d'un système très léger, conçu pour démarrer en quelques secondes et bâti sur le navigateur Internet Chrome. Il reprend toutefois toutes les fonctionnalités essentielles à un OS d'aujourd'hui : gestion multi-utilisateur, sécurité renforcée, applications tierces (qui du coup sont toutes des applications web), etc... Bien que reposant sur le web, cet OS pourra fonctionner en mode hors connexion, grâce à un système de cache, qui se synchronise dès que l'ordinateur est connecté. La synchronisation peut également se faire avec un ordinateur classique, ce qui devrait faciliter la migration.

Par la même occasion, Google a lancé le Chrome Web Store, une boutique en ligne dédiée aux applications, extensions et thèmes pour Chrome, aussi bien dans sa version OS que dans sa version simple navigateur. L'occasion de jeter un premier coup d'œil aux applications proposées, comme par exemple le client de messagerie instantané eBuddy ou l'éditeur d'images Aviary's Image Editor :

Ce système sera disponible au milieu de l'année prochaine, et les premiers netbooks à en être équipé devraient être proposés par Samsung et Acer.

Après le relatif échec du Nexus One, le premier smartphone de Google, on aurait pu s'attendre à ce que Google se concentre sur le développement de l'OS, sans retenter l'expérience de la vente de matériel. Mais le géant de la recherche n'est pas du genre à rester sur un échec : voici venu le Nexus S, successeur du Nexus One.

Présenté en même temps qu'Android 2.3, ce nouveau smartphone embarquera bien entendu la dernière version du système. Fabriqué par Samsung, et non plus par HTC, il intègre bien entendu tous les raffinement du secteur, histoire de tirer pleinement parti des nouvelles API du système (il faut garder à l'esprit que le Nexus se veut une démonstration des capacités d'Android) : lecteur NFC (RFID), accéléromètres, gyroscope double caméra (5MP au dos, 0.3MP en façade), 3G+, Wi-Fi 802.11n, Bluetooth, écran AMOLED 4" 800x480, etc...

Côté processeur, il sera doté du Samsung Hummingbird à 1 GHz, qui embarque un cœur ARM Cortex A8 et un GPU PowerVR SGX. Une solution qui est donc très proche du Qualcomm Snapdragon qui équipait le Nexus One.

Il sera disponible aux USA à partir du 16 décembre, pour 529$ nu ou 199$ avec un abonnement chez T-Mobile. Il arrivera quelques jours plus tard en Europe, où il fera une première escale en Angleterre avant de gagner le continent. Google jugeant le modèle de commercialisation du Nexus One (initialement vendu uniquement sur un site Internet dédié) comme responsable des faibles ventes, le Nexus S sera vendu directement par les opérateurs, via leurs moyens habituels (boutiques, site web...).

Google a publié la version 2.3 d'Android (nom de code Gingerbread), très attendue pour sa nouvelle interface utilisateur, qui pose les bases d'Android 3.0, dont Google souhaiterait que les fabricants de téléphones mobiles conservent l'interface par défaut plutôt que de développer leur propre surcouche, afin d'apporter un peu de cohérence au parc de smartphones Android, actuellement très hétéroclite.

Cette nouvelle interface se veut plus lisible, grâce à un contraste renforcé, mais aussi plus maniable, avec par exemple un clavier virtuel s'approchant un peu plus de celui de l'iPhone pour la saisie des caractères accentués (pop-up) et des majuscules (multi-touch pour la touche majuscule).

D'un point de vue plus technique, cette version 2.3 apporte le support du protocole SIP, ce qui devrait ravir notamment les utilisateurs de la Freephonie, mais risque de ne pas faire les affaires des opérateurs mobiles, un nouveau gestionnaire de téléchargement, le support des caméras multiples, des améliorations de performances au niveau de la machine virtuelle et de l'API 3D OpenGL ES, de nouvelles API audio, de nouvelles API natives, le support d'un plus grand nombre de capteurs (accéléromètres, gyroscopes...), une nouvelle couche Bluetooth et, bien entendu, le support des vidéos WebM, un format conçu par Google pour les vidéos HTML5.

Cette version risque par contre de ne pas arriver tout de suite chez les utilisateurs, puisque bon nombre de constructeurs sont encore en pleine phase de mise à jour de la version 2.1 à la version 2.3. Le rythme des mises à jour devrait toutefois se ralentir à l'avenir, comme l'avait annoncé Google il y a quelques temps, ce qui devrait permettre aux constructeurs de suivre plus facilement.

Les technologies de téléphonie mobile de 4ème génération, qui promettent le très haut débit mobile, commencent à pointer le bout de leurs nez, et la question de la mise en place et de la régulation des réseaux 4G commence donc à se poser.

Le ministre de l'Économie Numérique a ainsi annoncé que la première étape de l'évolution vers la 4G aurait lieu début 2011, avec le lancement en janvier/février de l'appel d'offre pour l'attribution des licences 4G, qui aura lieu durant l'été. Une attribution qui devrait apporter environ 2 milliards d'euros dans les caisses de l'état, en provenance de quatre opérateurs qui auront droit à une licence : deux "gros" (Orange et SFR ?), qui se verront attribuer 10 MHz et deux "petits" (Bouygues et Free ?) qui se contenteront de 5 MHz.

L'ARCEP n'étant pas satisfaite de la couverture 3G française, les engagements des opérateurs bénéficiant de la licence 4G devraient être plus forts qu'à l'époque de l'attribution des licences 3G. On parle notamment d'un engagement à couvrir 99% de la population française d'ici à 2015 pour au moins deux des opérateurs. On peut supposer qu'il s'agit logiquement des deux titulaires de tranches de 10 MHz, tant pour des raisons financières, les gros opérateurs ayant plus de moyens pour déployer un large réseau, que pour des raisons techniques, puisqu'une plage de fréquence plus large facilite la construction du réseau, en offrant plus de souplesse dans le choix des fréquences de chaque station.

Alternative Mobile, représentant des opérateurs virtuels demande aussi à ce que le passage à la 4G soit l'occasion de la mise en place d'un nouveau mode de fonctionnement des opérateurs virtuels. Appelé "Full MVNO", ce mode de fonctionnement consiste à attribuer aux opérateurs virtuels un identifiant national et des plages de numéros, comme pour un opérateur classique, mais aussi et surtout à leur permettre de construire leur propre cœur de réseau et donc de ne louer les réseaux des "vrais" opérateurs que sur la partie terminale, via un accord de roaming similaire à ceux qui permettent par exemple à un abonné Orange d'emprunter le réseau Deutsche Telekom en Allemagne. Il s'agit en quelque sorte, l'équivalent en téléphonie mobile du dégroupage total pratiqué sur les lignes fixes.

Pour mettre fin une bonne fois pour toute au débat sur l'origine du nom "Firefox", que certains considèrent faussement comme un renard, la fondation Mozilla vient d'adopter deux adorables petites boules de poiles : deux petites femelles panda roux âgées de 4 mois.

Hébergées aux zoo de Knoxville, elles sont les stars du site Firefox Live, où vous pouvez les voir évoluer 24h/24 grâce à quatre caméras disséminées dans leur environnement (ainsi que deux autres caméras dédiées aux parents). En plus de promouvoir le navigateur Firefox et de lever toute ambiguïté sur l'origine de son nom, Mozilla veux par cette opération sensibiliser les internautes à la fragilité de la nature, tout en contribuant à la protection d'une espèce en voie d'extinction (m'enfin z'auraient dû prendre un couple mixte pour ça ^^).

Les internautes seront également appelés à contribuer à l'opération, par divers moyens :

• participation aux décisions (actuellement, trouver un nom aux deux p'tites bêtes),
• attribution de cadeaux aux deux pandas, par le biais des téléchargements de Firefox 4 beta (chaque fois que le compteur de téléchargements atteindra un multiple de 100 000, les deux animaux recevront un cadeau, le prochain étant un équipement de "gym"),
• donation au zoo de Knoxville en faveur de la protection du panda roux.

Sony vient de présenter un nouveau modèle de TV dans sa gamme Bravia, avec une petite originalité : cette TV intègre dans son pied une console de jeu PlayStation. Inutile de rêver toutefois, il ne s'agit que d'une bonne vieille PlayStation 2 de onze en d'âge et non de l'actuelle PlayStation 3.

Il faut dire que la KDL22PX300 (c'est son nom) est vendue moins de 250€, soit moins cher que la PlayStation 3. Elle est dotée d'une dalle 22" HD 720p (1366x768), de 4 ports HDMI, 1 entrée YUV, 2 sorties audio optiques, 3 ports USB, 2 ports Ethernet, 1 entrée peritel, 1 entrée VGA, 1 sortie casque et bien entendu 2 ports manettes PS2 (une manette DualShock 2 est livrée avec).

C'est la deuxième fois que Sony lance une PlayStation à écran intégrée, après la PSOne commercialisée en 2000. La comparaison s'arrête toutefois là, puisque la PSOne se contentait d'un écran LCD de 5", destiné à une utilisation nomade (mais pas vraiment mobile, puisqu'elle n'intégrait pas de batterie).

À ce train là, la PS3 sera intégrée en 2020 dans une TV de 40 ou 50" !

Le problème de la neutralité d'Internet est de plus en plus souvent évoqué ces derniers temps : avec la croissance du réseau et la consolidation progressive des fournisseurs d'accès et leur tendance à devenir de plus en plus souvent des fournisseurs de contenus, comment garantir que ces fournisseurs de font pas en sorte de privilégier leurs propres contenus, voir de complètement bloquer les contenus concurrents ?

Ce genre de pratiques sont défendues par certains, le plus souvent dans le cadre de la lutte contre le piratage, tandis que d'autres s'y opposent, considérant que seule l'autorité judiciaire devrait être autorisée à bloquer l'accès à certains contenus.

La FCC (Federal Communications Commission), équivalent américain de l'ARCEP, a pris position de façon claire sur ce dossier : elle s'oppose formellement à toute forme de filtrage des contenus ou restriction de certains services par les opérateurs Internet, qui devraient donc se contenter de fournir le tuyau, sans le moindre contrôle sur son contenu. Une position qui va donc à l'encontre des pratiques de certains fournisseurs d'accès, comme par exemple les opérateurs 3G, qui bloquent certains protocoles sur leurs réseaux.

Par contre, la FCC a aussi une position qui sera sans doute bien moins populaire sur un autre dossier : l'engorgement du réseau mondial. En effet, pour limiter cet engorgement, la FCC suggère deux mesures, déjà appliquées dans certains pays, mais auxquels nous avons heureusement échappés en France : faire payer les connexions Internet en fonction du débit et limiter le volume de données mensuel...

Notons tout de même que dans les deux cas, il ne s'agit que d'une prise de position, et non pas d'une nouvelle réglementation, et donc, les opérateurs américains n'ont pour l'instant aucune obligation de les prendre à compte. À plus forte raison, ces prises de positions devraient avoir peu d'influence sur les offres Internet en dehors des USA, la FCC n'ayant aucune autorité dans le reste du monde.

Dans le monde des volants haut de gamme pour jeux vidéo, trois marques sont principalement présentes : Logitech, Thrustmaster et Fannatec. Si les deux premières sont clairement les plus connues et celles qui vendent les plus gros volumes, le dernier se distingue par ses produits très haut de gamme et plus polyvalents. C'est encore le cas du petit dernier de la marque, le Porsche 911 GT2 Wheel.

Comme son nom l'indique, il est la réplique du volant de la Porsche 911 GT2. Très haut de gamme, il se distingue de la concurrence par sa large compatibilité, puisqu'il est l'un des très rares volants à pouvoir fonctionner à la fois sur PC, PlayStation 3 et Xbox 360, alors que ses principaux concurrents font généralement l'impasse sur la console de Microsoft.

Mais cette large compatibilité n'est, et de loin, pas son seul argument, comme le montre son impressionnante liste de fonctionnalités :

• 3 moteurs de retour de force à transmission par courroie,
• revêtement en Alcantara,
• volant de 300mm,
• larges palettes de changement de vitesse en aluminium,
• force réglable à la volée,
• débattement réglable à la volée, de 90° à 900°,
• courbe de réponse du volant réglable à la volée,
• zone morte réglable à la volée,
• réglage de la force de rappel à la volée,
• sauvegarde de 5 profils de configuration dans le volant,
• mode drift, pour des mouvements plus rapides,
• boutons rétro-éclairés en fonction de la plateforme (ABXY sur Xbox 360, XO□Δ sur PS2, 1234 sur PC),
• connexion sans fil à la Xbox 360, par USB à la PS3 et aux PC.

Le pédalier ClubSport qui l'accompagne en option est de la même veine :

• structure en aluminium,
• écartement des pédales réglable,
• hauteur des pédales réglable,
• force des ressorts réglable pour l'accélérateur et l'embrayage,
• retour de force sur la pédale de frein,
• capteurs magnétiques pour l'accélérateur et l'embrayage,
• capteur de pression pour le frein.

Il est également compatible avec différents accessoires proposés par Fanatec :

• pédalier ClubSport (200€),
• leviers de vitesse séquentiel et 6+1 (50€ les deux)
• pédalier ClubSport (200€),
• kit couleur pour le pédalier ClubSport (36€),
• kit entretien/réglage pour le pédalier ClubSport (46€),
• palettes en carbone (40€),
• support réglable pour table (40€),
• pied (120€),
• cockpit (1200€ !!!),
• dongle sans-fil pour PC et PS3 (30€),
• pédalier de base (50€).

Il est disponible à la vente sur le site de Fannatec et proposé en deux version : une version standard à 250€, incluant uniquement le volant et une version "ClubSport Edition" à 500€, contenant en plus le pédalier ClubSport, les deux leviers de vitesse (un séquentiel et un 6+1 vitesses) et les palettes en carbone.

Avis aux amateurs, j'ai un G25 à vendre :-)

Lorsque Microsoft avait présenté sa première Xbox, elle avait fait sensation. Non pas à cause de ses performances, qui ne sortaient pas du lot, mais plutôt à cause de son architecture, puisqu'elle était quasiment un PC...

Elle embarquait en effet un processeur x86 (Celeron 733 MHz) et une puce graphique nVidia NV2A directement dérivé des puces GeForce pour PC. Pour la Xbox 360, Microsoft avait gardé une puce graphique proche de celle des PC, avec le ATI Xenos, intermédiaire entre les R520 (Radeon X1000) et R600 (Radeon HD 2000), mais s'était par contre tourner vers un processeur bien différent, avec le Xenon, un PowerPC triple-cœur à 3.2 GHz spécifiquement conçu par IBM pour la console de Microsoft.

La prochaine génération de Xbox pourrait retrouver un processeur x86. En effet, les premières rumeurs évoquent l'utilisation d'un processeur AMD de la génération Fusion 2, qui devrait débarquer sur PC en 2012. Il serait couplé à une puce graphique provenant également d'AMD, et dérivée des actuelles Radeon HD 6000.

Si ces rumeurs se confirment, la prochaine Xbox pourraient être le jackpot pour AMD.

Comme nous l'évoquions il y a plusieurs mois, les abonnements Internet triple play n'auront bientôt plus droit à la TVA réduite à 5.5% sur la moitié du montant de l'abonnement.

Une décision de notre gouvernement dans le cadre de la loi finance 2011, qui devrait entrer en application le 1er janvier 2011. La plupart des opérateur ont annoncé qu'ils n'absorberaient pas cette hausse, et la répercuteraient sur les factures des abonnés. Orange est le premier à officialiser cette hausse, alors que la loi finance n'a pas encore été votée.

Une note explicative est en effet lisible sur l'espace client du site de l'opérateur :

La nouvelle Loi de Finances met fin à l’avantage fiscal dont bénéficiaient les offres des opérateurs internet et mobile contenant des "services de télévision mis à la disposition du public sur un réseau de communications électroniques". Ces offres vont passer d’un taux de TVA réduit, pour moitié à 5,5% et pour moitié à 19,6%, à un taux de TVA plein à 19,6%.

La note précise également que la hausse de tarifs sera d'au maximum 3€, et qu'elle s'appliquera à partir du 1er février 2011, y compris pour les anciens abonnés, qui seront notifiés de la hausse par courrier ou par e-mail en fin d'année.

Maintenant qu'Orange a fait le premier pas, les autres opérateurs devraient prochainement faire part de leurs nouveaux tarifs.