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Test du MacBook Santa Rosa

Introduction

Il y a deux ans, Apple lançait une nouvelle gamme d’ordinateurs portables, les MacBook, qui marquaient un grand changement dans l’histoire du constructeur : les Mac sont depuis animés par des processeurs Intel, identiques à ceux présent dans les PC.

Apple MacBook Santa Rosa

Il y a quelques semaines, Apple a lancé une nouvelle version de MacOS X, baptisée Leopard, et renouvelait par la même occasion ses MacBook en passant à la plateforme Intel Santa Rosa.

L’occasion pour nous de passer au MacBook et de comparer ce PC portable pas comme les autres à ses concurrents PC et à ses prédécesseurs Mac à base de processeurs IBM PowerPC G4.

Présentation

La gamme MacBook

La gamme MacBook comporte actuellement trois modèles :

  • MacBook à 1049€ : châssis blanc, processeur Intel Core 2 Duo à 2 GHz, 1 Go de DDR2-5300, disque dur de 80 Go à 5400 RPM, combo lecteur DVD/graveur CD, puce graphique Intel GMA X3100, webcam intégrée, écran 13.3" 1280x800,
  • MacBook à 1249€ : idem que modèle à 1049€, mais processeur à 2.2 GHz, disque dur de 120 Go et graveur DVD,
  • MacBook à 1449€ : idem que modèle à 1249€, mais châssis noir et disque dur de 160 Go.

Ils sont tous basés sur la plateforme Intel Santa Rosa. En option, la mémoire peut-être augmentée à 2 ou 4 Go (+140€ ou +810€) et le disque dur peut monter jusqu’à 250 Go, mais toujours en 5400 RPM (+280€ à +140€ selon la capacité du disque d’origine).

Notre choix s’est porté vers le modèle de base, le plus intéressant : compte tenu du prix des options, il vaut mieux modifier le MacBook soi même... Par exemple, en se basant sur les prix de Materiel.net, un MacBook de base boosté à 4 Go de RAM et 250 Go de disque dur coûtera seulement 1345€ (sans compter la revente des pièces d’origine), contre 2139€ chez Apple... Le seul intérêt à passer au modèle à 1249€ est finalement le graveur DVD, plus compliqué à remplacer que le disque dur ou la RAM, tandis que le modèle à 1449€ est franchement surfacturé : 200€ de plus pour un changement de couleur et un disque dur de 160 Go, alors qu’équiper un MacBook à 1249€ d’un disque dur de 160 Go vous coûtera moins de 80€, même via les options Apple.

Packaging

Le MacBook est livré dans un emballage de petite taille, surtout comparé au gros carton qui emballait les Powerbook et iBook en leur temps. Une petite économie pour Apple, qu'on ne peut qu'approuver, puisque l'emballage devient ainsi plus écologique.

Apple MacBook : l'emballage

Dans le carton, on trouve :

  • le MacBook bien sûr,
  • l'adaptateur secteur,
  • une rallonge pour l'adaptateur secteur,
  • une télécommande infrarouge Apple Remote pour le pilotage de Front Row,
  • une lingette pour nettoyer l'écran,
  • les DVD de réinstallation du système,
  • les manuels,
  • deux autocollants Apple.

MacBook : Apple Remote

L'Apple Remote, livrée avec tous les MacBook

Design

Dès la sortie du carton, le MacBook de distingue nettement des PC portables par son design : bordures et coins arrondis, coque lisse, sans aspérité, sans trous, sans étiquette... Rien ne dépasse de la coque, à l’exception des quatre petits pieds antidérapants en caoutchouc.

MacBook : dessus MacBook : dessous

On retrouve bien entendu également les petits détails habituels des Mac : la pomme translucide sur le dessus, qui s'illumine quand le rétroéclairage de l'écran est actif, la diode d'activité blanche, le trackpad à un seul bouton, etc... On remarquera également l’absence totale de connectique à l’arrière de la machine, tous les ports étant regroupés sur le côté, bien plus accessible. Les constructeurs de PC feraient bien de s’en inspirer...

MacBook & Powerbook 12" MacBook & Powerbook 12" : avant MacBook & Powerbook 12" : connectique MacBook & Powerbook 12" : arrière

Le MacBook face au Powerbook 12"

Le MacBook se distingue aussi par sa minceur (seulement 2.75cm), aussi bien par rapport à un PC que par rapport à un Powerbook G4 12" ou un iBook G4 et par l’absence de bouton pour l’ouverture de l’écran. Les habituels crochets permettant de maintenir l’écran ont ici été remplacés par un système magnétique, totalement invisible.

Une fois l'écran ouvert, c'est probablement le clavier qui attirera le premier votre attention. En effet, pour ses MacBook, Apple a conçu un nouveau clavier, aujourd'hui également repris sur les machines de bureau. Les touches sont plates et fines, espacées de 1 ou 2 mm par rapport à leurs voisines. Le clavier est également légèrement enfoncé dans la coque, ce qui évitera que les touches ne marquent l’écran.

MacBook : le clavier

En haut de l'écran, un petit carré noir trahit la présent de la webcam iSight intégrée au MacBook. Le point noir à gauche est le micro, celui à droit est la diode d'activité de la caméra.

MacBook : iSight

L'iSight du MacBook

Seul gros défaut esthétique, en face avant : le petit rond noir correspondant au récepteur infrarouge de la télécommande Apple Remote, qui dénature un peu la coque immaculée.

Configuration

En plus du C2D 2 GHz, du Go de RAM et des 80 Go de disque dur, le MacBook embarque un combo lecteur DVD (8x) et graveur CD (24x/16x/24x), une grande batterie de 55 Wh, bien plus volumineuse que celle du Powerbook, un chargeur MagSafe 60W, une puce graphique intégrée Intel GMA X3100 avec 144 Mo de mémoire partagée, une webcam iSight intégrée au dessus de l’écran, un contrôleur réseau Gigabit Ethernet, un contrôleur WiFi 802.11n, un contrôleur Bluetooth 2.0+EDR et une paire d’enceintes stéréo.

La connectique comprend un connecteur d’alimentation MagSafe, un port Ethernet RJ-45, un port mini-DVI pour brancher un écran externe (VGA, DVI, S-Vidéo ou vidéo composite via divers adaptateurs), deux ports USB2, un port Firewire 400, une sortie casque et une entrée micro.

Offre logicielle

En plus de Mac OS X Leopard, le MacBook est livré avec la suite multimédia iLife’08 (iTunes, QuickTime, iPhoto, iMovie, GarageBand, iWeb et iDVD) et des versions d’évaluation de iWork’08, la suite bureautique d’Apple (Pages, Numbers et Keynote) et de Microsoft Office 2004.

L’OS embarque bien évidement aussi un navigateur Web (Safari 3), un lecteur de courrier électronique et de flux RSS (Mail), un agenda (iCal), un firewall, un logiciel de lecture de DVD vidéo et toute une série d’utilitaires plus ou moins utiles.

Bref, une offre logicielle relativement complète, on regrettera juste l’absence d’une suite bureautique en version illimitée.

Ergonomie

L’ergonomie a toujours été le point fort d’Apple. Ce MacBook ne déroge bien entendu pas à la règle. Le clavier est exceptionnellement confortable, les repose poignets sont larges et ne chauffent pas (contrairement à ceux du Powerbook), même en usage intensif (la ventilation se fait par contre entendre...), le trackpad et son bouton sont surdimensionnés, les réglages de l’écran et du son sont directement accessibles au clavier, les connectiques sont bien placées pour être faciles d’accès pendant l’utilisation et le connecteur d’alimentation MagSafe est une idée très pratique : il suffit d’approcher la fiche de la prise pour que le système magnétique effectue le branchement (et inversement, la fiche se débranche très facilement – parfois même un peu trop –, en particulier lorsqu’on se prend les pieds dans le câble, évitant de faire tomber la machine).

MagSafe en action

Le trackpad offre un grand nombre de manipulations possibles : glissement d’un doigt pour déplacer le pointeur, glissement de deux doigts pour faire défiler dans n’importe quelle direction, ctrl+glissement de deux doigts pour effectuer un zoom sur l’écran, tape à un doigt pour un clic gauche, tape à deux doigts pour un clic droit (nouveauté des MacBook par rapport aux Powerbook, même si ces derniers disposent désormais aussi de cette fonction, mais uniquement sous Leopard).

MacBook : les options du trackpad / trackpad settings

Les options du trackpad

L’écran n'est par contre pas des plus agréable à l’usage. La dalle brillante permet un renforcement artificiel du contraste, mais les reflets sont souvent gênants. Le rétroéclairage est très lumineux, bien plus que sur le Powerbook, permettant de masquer un peu les reflets, mais la fatigue visuelle est alors plus importante.

Il subsiste tout de même quelques défauts : l’arrête des repose poignets est par exemple un peu trop nette et pourra provoquer quelques douleurs en cas d’utilisation très prolongée, et on aurait apprécié une touche permettant d’activer ou désactiver rapidement le WiFi.

Sous Windows, l’ergonomie est toutefois légèrement en retrait. D’abord, parce qu’Apple n’a pas prévu de solution pour émuler le clic droit à partir de l’unique bouton du trackpad, ensuite, parce qu’il manque certaines touches utiles sur le clavier (Suppr. et cie) et parce que les possibilités de réglage sont plus réduites, avec par exemple l’impossibilité de désactiver le clic par tape sur le trackpad. Enfin, parce qu’Apple n’a prévu aucun utilitaire permettant d’accéder au contenu de la partition Mac depuis Windows. Peu pratique pour les échanges de fichier entre les deux systèmes. Il faudra donc se tourner vers une solution tierce, comme par exemple MacDrive, de Mediafour.

Les raccourcis clavier pour le réglage de la luminosité et du volume sont par contre bien supportés, tout comme les raccourcis de contrôle de la lecture, qui fonctionnent même sous Windows Media Player.

Mac OS X 10.5 "Leopard"

Bien qu’il y ait matière à le faire, nous n’allons pas écrire 15 pages sur Leopard, mais simplement lister les nouveautés qui nous semblent les plus intéressantes :

  • Spaces, le gestionnaire de bureaux virtuels avec l’ergonomie à la Apple : simple, intuitif, automatisable et efficace,

Mac OS X : Spaces

Affichage simultané de tous les bureaux

  • Quick Look, pour visualiser très rapidement quasiment tous les types de fichiers directement depuis le Finder,

Mac OS X : Quick Look

Quick Look

  • Safari 3, plus rapide et plus ergonomique, en particulier au niveau de la gestion des onglets,
  • Front Row 2.0, l’interface Media Center d’Apple, enfin utilisable sans l’Apple Remote,
  • Time Machine, l’utilitaire de sauvegarde automatisée,
  • Bootcamp, désormais en version finale, mais qui souffre malheureusement encore de quelques problèmes mineurs.

La stabilité est bien entendu toujours eu rendez-vous avec cette nouvelle version (nous n’avons bloqué le système que deux fois lors de nos tests, à chaque fois en utilisant Parallels Desktop dans une version qui n’est pas complètement compatible avec Leopard) et la compatibilité avec les anciens logiciels est au rendez-vous, qu’ils aient été prévus pour Mac Intel ou pour Mac PowerPC.

Pour de plus amples informations sur Leopard, nous vous invitons à lire l’article de Macbidouille ou encore l’article très pointu (mais en anglais) d’Ars Technica.

Évolutivité

Alors que sur les PC portables évolutifs on a généralement au moins trois trappes au dos de la machines (une pour la batterie, une pour le disque dur et une pour la mémoire), la seule trappe au dos du MacBook correspond à la batterie, et on pourrait donc penser que rien n’a été fait pour simplifier l’évolutivité. En réalité, c'est tout le contraire, il est particulièrement facile de changer certains composants du MacBook.

Il suffit en effet de retirer la batterie du MacBook puis un cache fixé par trois petites vis cruciformes pour accéder aux deux barrettes de mémoire et les remplacer. Le retrait de ce cache dévoile également une languette en plastique souple. En tirant dessus, c’est le disque dur qui s’extraira du châssis. Le remplacer est donc enfantin.

MacBook : remplacement de la RAMMacBook : remplacement de la RAM
MacBook : remplacement du disque durMacBook : remplacement du disque dur

Démontage du disque dur et de la RAM

Comme nous l’expliquions dans la présentation de la gamme, cette simplicité de manipulation rend d’ailleurs le prix des options et des modèles supérieurs bien difficiles à avaler...

Performances

Le seul autre Mac dont nous disposons étant un "vieux" Powerbook G4 12" 1.5 GHz de fin 2005, la comparaison des performances est inutile, le MacBook ne jouant plus du tout dans la même catégorie face à un G4 déjà dépassé il y a deux ans. Nous avons donc décidé d’effectuer une comparaison avec des PC sous Windows, en utilisant notre batterie de benchmarks habituelle.

La batterie de test a été passée deux fois, une fois en mode performance (processeur à pleine fréquence), une fois en mode autonomie (fréquence processeur réduite à 800 MHz en FSB 400). Les résultats ont été comparés avec ceux obtenus avec un mini-PC Acer L100 (référence) et avec un PC portable Toshiba Tecra A8 aux caractéristiques proches de celles du MacBook (C2D à 2 GHz, 1 Go de mémoire, disque dur 5400 RPM de 100 Go, solution graphique intégrée Intel GMA 950, écran 1280x800).

MacBook : performances

En mode performances, le MacBook de prend la tête dans quasiment tous les tests. En particulier, il se démarque du Tecra dans les tests 3D, Intel ayant visiblement amélioré grandement la partie graphique dans sa plateforme Santa Rosa (le GMA X3100 supporte d'ailleurs désormais le Shader Model 3.0, contrairement aux anciens GMA), et dans les tests mémoire, là aussi grâce à Santa Rosa qui revoit à la hausse les fréquences du FSB et de la mémoire (FSB 800 et DDR2 667 contre FSB 667 et DDR2 533). Le Macbook s'est par contre révélé bien plus bruyant que le Tecra dans ces tests sollicitant fortement la machine.

En mode autonomie, c’est tout l’inverse qui se produit : le Tecra repasse très nettement devant le MacBook ! Ces résultats peuvent sembler surprenants, mais ils sont encore une fois à mettre sur le compte de la plateforme Santa Rosa. En effet, jusqu’à présent, en mode économie, les C2D ne faisaient que réduire leur coefficient multiplicateur à 6, ce qui, donnait 1 GHz avec le FSB 667 du Tecra A8. Sur la plateforme Santa Rosa, le coefficient multiplicateur minimal est toujours 6, ce qui donnerait une fréquence de 1.2 GHz avec le FSB 800, mais Intel a mis en place un nouveau mode économie avec un coefficient 8, mais un FSB 400. Dans ce mode, le C2D du MacBook tourne donc à seulement 800 MHz, ce qui explique ses performances inférieures à celle du Tecra. Mais il faut bien garder à l’esprit que ces performances en retrait le sont au profit de l’autonomie.

Autonomie

L’autonomie, justement. Parlons-en ! C’était notre plus grande crainte en passant du Powerbook au MacBook : perdre en autonomie. A l’époque des G4, les Mac portables étaient en effet réputés pour leur autonomie très supérieure à la moyenne, et le passage a du matériel PC pouvait faire craindre une régression, d'autant que les Core 2 Duo sont réputés plus gourmands que les Pentium M de l'époque. Nous avons toutefois été très rapidement rassurés, d’abord par une mesure informelle, puis par une mesure au wattmètre. La mesure informelle a consisté à rédiger un article sous Pages, WiFi activé, luminosité au minimum et avec le profil "autonomie". Après 1h de travail, la batterie affichait encore 85% de charge et 5h30 d’autonomie restante. Bien mieux que ce que nous obtenions avec le Powerbook. Il faut dire qu’Apple n’a pas vraiment lésiné sur la batterie, qui offre 20% de capacité supplémentaire (4400 mAh sur le Powerbook contre 5400 sur le MacBook, en 10.8V dans les deux cas).

MacBook : batterie / batteryMacBook : jauge de la batterie

La batterie et sa jauge de charge

Pour la mesure au wattmètre, nous avons branché l’adaptateur secteur au wattmètre et retiré la batterie (afin d’être sûr que le wattmètre mesure bien la consommation de la machine seule, sans recharge de la batterie). Les mesures ont toutes été effectuées WiFi désactivé et avec un rétroéclairage moyen, sauf mention contraire.

Nous avons effectué des mesures sous Windows (min et max pendant la batterie de tests de performances) pour comparer au Tecra A8 et dans différentes situations sous MacOS pour comparer au Powerbook.

MacBook : consommation sous Windows XP

Consommation sous Windows XP

MacBook : consommation sous Mac OS X

Consommation sous Mac OS X

On remarque déjà que le MacBook consomme moins que les deux autres machines dans quasiment toutes les situations, ce qui ne laisse aucun doute sur l’autonomie, surtout avec une batterie de capacité supérieure.

Ces consommations sont les consommations à la prise, donc comprenant les pertes au niveau de l’alimentation. Pour estimer ces pertes, nous avons vidé la batterie, puis branché le portable à son alimentation secteur et lancé un test en pleine charge pour maximiser la consommation (recharge de la batterie + ordinateur en charge). En comparant alors la consommation avec la puissance de sortie annoncée pour le bloc secteur, nous pouvons déduire le rendement de l’alimentation, qui est de 90% aussi bien sur le Powerbook que sur le MacBook.

A partir de ce rendement et des caractéristiques des batteries, on peut en déduire l’autonomie dans les différentes situations testées.

MacBook : autonomie sous Windows XP

Autonomie sous Windows XP

MacBook : autonomie sous Mac OS X

Autonomie sous Mac OS X

Les résultats sont tout simplement impressionnants. Sous Mac OS, le MacBook atomise le Powerbook dans toutes les situations, sauf en utilisation très intensive sous BOINC, mais il est important de noter que dans ce cas, le MacBook calcule les paquets beaucoup plus rapidement. En fait, même en forçant le CPU à rester en fréquence minimale, les résultats sous BOINC avancent plus vite sur le MacBook que sur le Powerbook à pleine vitesse, et le MacBook consomme alors moins que le Powerbook.

Sous Windows par contre, l'autonomie est bien plus faible, Mac OS poussant sans doute l'économie d'énergie bien plus loin, mais elle reste bien supérieure à celle du Tecra A8, doté d'une capacité de batterie identique à celle du Powerbook.

Conclusion

Alors que nous étions dans le doute vis-à-vis des MacBook, ce dernier nous a réellement séduits. Performances de haut niveau, autonomie excellente, design, écran lumineux et de bonne qualité, il ne lui manque finalement pas grand-chose pour être LE portable du moment.

En fait, ce qui manque le plus sur ce MacBook, c’est une carte graphique dédiée, car même si le GMA X3100 ne s’en sort pas trop mal dans les jeux un peu anciens, il en est tout autrement sur les derniers hits. On regrettera aussi la mesquinerie d’Apple qui n’installe toujours pas de graveur DVD sur le modèle d’entrée de gamme, et on aurait pu espérer une taille et un poids légèrement plus réduits pour un 13" (32.5x22.7x2.75cm pour 2.27 kg).

Mais tout ceci aurait eu une répercussion sur le prix final, et il faut reconnaître que pour à peine plus de 1000€, ce MacBook représente un excellent choix. C’est certes un peu plus cher que certains PC portables à peu près équivalents, mais pour ce prix, avec le Macbook vous aurez droit à une machine robuste, aux performances équilibrées et dont la qualité de finition et l’autonomie sont plutôt au dessus de la moyenne des PC à moins de 1000€.

Enfin, la compatibilité avec Windows ravira les plus réfractaires à MacOS X, même s’ils risquent très vite de laisser leur Windows prendre la poussière dans un coin du disque dur tant MacOS est agréable à utiliser.

Les plus

  • performances,
  • autonomie,
  • design et finition,
  • évolutivité,
  • silence d'utilisation en faible charge,
  • prix du modèle de base.

Les moins

  • bruyant à pleine charge,
  • pas de graveur DVD,
  • dalle brillante,
  • quelques défauts d'ergonomie sous Windows,
  • tarifs des modèles supérieurs et des options.