Actualités du mois d'avril 2008
Apple a renouvellé aujourd'hui sa gamme d'ordinateurs de bureau tout intégrés, les fameux iMac. L'occasion pour le constructeur à la pomme de proposer en avant première la nouvelle plateforme Montevina d'Intel, qui sera la base de la gamme Centrino 2.
Apple propose désormais quatre modèles d'iMac : deux modèles 20" à 2.4 et 2.66 GHz et deux modèles 24" à 2.8 et 3.06 GHz. Les nouveaux modèles embarquent tous un processeur Penryn sur FSB 1066 (Montevina oblige) doté de 6 Mo de cache et accompagné de 2 Go de RAM PC2-800, à l'exception du modèle d'entrée de gamme qui se limite à 1 Go. Les capacités de disques dur s'échelonnent de 250 à 500 Go de série, avec possibilité de doubler l'espace en option. Les trois premiers modèles conservent les cartes graphiques des anciens modèles (ATI Radeon HD 2400 XT sur le 20" d'entrée de gamme, HD 2600 Pro sur le gros
20" et sur le petit
24"), tandis que le nouveau modèle haut de gamme se dote d'une GeForce 8800M GS accompagnée de 512 Mo de RAM (quantité assez surprenante pour une 8800GS...), nettement plus puissante que la 2600 Pro, mais qui risque tout de même d'être bien à la peine en 1920x1200 dans les jeux vidéo... Cette carte est également proposée en option sur le premier 24", mais pas sur les 20", dont la résolution de 1680x1050 serait pourtant mieux adaptée à la puissance de la carte. Enfin, l'intégralité de la gamme est désormais équipée d'un graveur DVD Superdrive 8x.
Cerise sur le gâteau pour les clients européens : comme lors des précédents renouvellement de gamme, les prix en euros sont revus nettement à la baisse pour mieux respecter le taux de change euros/dollars. Le premier prix baisse donc de 200€ pour passer sous la barre des 1000€, tandis que le modèle le plus haut de gamme voit son prix diminuer de 300€.
La plateforme Montevina et le Centrino 2 seront officiellement lancés par Intel fin mai ou début juin.
MàJ 28/04/2008@23:57 : selon Electronista, ces nouveaux iMac seraient en fait basés sur une plateforme Santa Rosa overclockée et non pas une plateforme Montevina.
Posté par Matt le 28/04/2008 à 23h39
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Après l'achat de MySQL et de Innotek, Sun continue ses courses, en se payant Montalvo, une start-up américaine qui planche sur la réalisation d'un CPU multi-core x86 à basse consommation. Le constructeur avait déjà fait un pas vers le x86 il y a quelques années, en introduisant petit à petit les processeurs Intel et AMD dans sa gamme, et ce rachat marque encore un peu plus clairement cette évolution.
Il reste maintenant à voir ce que Sun compte faire de son acquisition. Plusieurs hypothèses sont envisageables. Tout d'abord, si les performances sont correctes, Sun pourrait continuer le développement de ces processeur et les utiliser dans ses machines, en remplacant les Xeon et les Opteron. Le processeur de Montalvo utilise toutefois une architecture assez particulière, qui semble ne pas le destiner particulièrement au marché des serveurs : afin de réduire la consommation au repos, il embarque plusieurs types de cores. Certains sont complexes et destinés à développer une grande puissance de calcul, d'autres bien plus simples sont là pour exécuter les tâches de fond en consommant un minimum d'énergie.
La seconde hypothèse est liée à l'achat récent d'Innotek, l'éditeur de VirtualBox, un logiciel de virtualisation x86. Dans le cadre de la virtualisation, des CPU multi-cores asymétriques pourraient en effet avoir un grand intérêt : permettre à l'hyperviseur de tourner sur un core dédié (sur un core simple, l'hyperviseur ne nécessitant pas une grande puissance de calcul) pour impacter le moins possibles les systèmes invités.
Enfin, dernière possibilité, Sun pourrait abandonner le processeur x86 de Montalvo et exploiter les compétences de ses ingénieurs pour développer une nouvelle génération de processeurs UltraSPARC bénéficiant d'une efficacité accrue, ce qui ne serait pas un mal, tant les processeurs SPARC sont malmenés actuellement par une concurrence les dominants quasiment sur tous les points (IBM Power, Intel Xeon, AMD Opteron...).
Quoiqu'il en soit, avec ce second rachat par un grand constructeur d'une entreprises travaillant sur les CPU basse consommation (après P.A. Semi racheté par Apple la semaine dernier), il devient indéniable que les grands noms de l'informatique on bien pris conscience de l'importance des économies d'énergie dans le secteur de l'informatique.
Posté par Matt le 28/04/2008 à 20h37
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Source : Tom's Hardware
Depuis sa création il y a plus de trente ans, la firme à la pomme a toujours utilisé des processeurs clients
dans ses machines : Motorola, IBM, Intel... Ceci pourrait bien changer à l'avenir, après l'acquisition cette semaine par Apple de la société P.A. Semi, dont le principal produit est le PWRficient, un processeur Power PC basse consommation.
Apple n'a pour le moment donné que très peu d'informations sur ces intentions et sur les produits qui découleront de ce rachat, mais nulle doute que cet investissement de près de 300 millions de dollars ne s'est pas fait après mûre réflexion, et avec un déjà quelques idées de produits.
Apple a tout de même déjà prévenu les clients actuels de P.A. Semi que le processeur PWRficient ne serait plus maintenu au catalogue. Ce processeur dual core 64 bits aurait pourtant pu être utilisé dans les portables Apple, et en particulier le MacBook Air, vu ses caractéristiques particulièrement alléchantes : dual core 64 bits cadencé à 2 GHz et intégrant deux contrôleurs mémoire, un contrôleur PCI-Express, un contrôleur réseau 10 Gigabit Ethernet, il ne consomme qu'une dizaine de watts, pour des performances similaires à celles du Power PC G5 qui équipait les derniers Power Mac. Mais Intel verrait sans doute cela d'un mauvais oeuil, et proposer des machines Intel et des machines Power PC ne simplifierait pas vraiment la tâche des développeurs, qui sont de plus en plus nombreux à ne développer que pour les processeurs Intel.
En fait, le secret de ce rachat pourrait résider dans les compétences de P.A. Semi : les processeurs P.A. Semi sont particulièrement douées sur le plan du rapport performances/consommation, et le fondateur de l'entreprise s'est illustré par le passé dans le secteur des processeurs ARM, une famille de processeurs destinés aux applications mobiles (téléphones, PDA...), et qu'Apple utilise déjà dans ses iPhone. Par le biais de ce rachat, Apple pourrait donc produire son propre processeur ARM, adapté spécifiquement à ces besoins, ce qui pourrait permettre de réduire le coût de production des appareils mobiles Apple, tout en augmentant leur autonomie et en donnant à Apple une plus grande indépendance vis à vis de ses fournisseurs.
Dernière hypothèse, Apple pourrait réutiliser la puce PWRficient pour des produits autres que les ordinateurs, comme par exemple l'Apple TV, ou encore des nouveaux produits, comme un netbook (type EEE PC), ou même une console de jeux, comme l'ont déjà laissé entendre certaines rumeurs par le passé.
Il ne reste plus qu'à attendre une annonce officielle d'Apple pour savoir quels seront les premiers produits à profiter de cette acquisition.
Posté par Matt le 26/04/2008 à 16h13
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Source : Macbidouille
Incapable de lutter avec AMD et Intel sur le plan de la performance, le constructeur Via se concentre depuis des années sur un marché de niche : les processeurs basse consommation. Le constructeur se devait donc de réagir face à l'arrivée de l'Atom d'Intel, qui marche sur les plates bandes du Via C7, en l'écrasant totalement sur le plan des performances. C'est chose faite avec l'Isaiah, dont les performances semblent plutôt prometteuses.
Constitué d'un unique coeur cadencé à 1.6 GHz, l'Isaiah serait en effet 25% plus performant que l'Atom à 1.6 GHz sur les calculs entiers et un peu plus performant sur les flottants. Le modeste C7 est pour sa part totalement lâchée, en étant 3 fois plus lent que son successeurs sur les entiers et deux fois plus lent sur les flottants à fréquence égale, alors que la version embarquée dans les netbook est généralement cadencée à 1.2 GHz et non pas 1.6 GHz.
Si ces résultats se confirment en pratique, l'Isaiah pourrait donc être un sérieux concurrent à l'Atom. Il faudra toutefois pour celà que Via parvienne à proposer une plateforme complète à prix attractif et à la consommation mesurée. Pour ce faire, Via a choisi nVidia pour le développement d'un chipset à puce graphique intégrée, ce qui devrait lui conférer des performances graphiques honorables, mais peu laisser flotter quelques craintes sur la consommation, les chipsets nVidia n'étant pas réputés pour leur sobriété...
Posté par Matt le 24/04/2008 à 13h40
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Source : EEE PC News
Alors que la concurrence des SSD se fait de plus en plus menaçante, Western Digital a présenté aujourd'hui un nouveau modèle de disque dur SATA 3.5" haute performances, les VelociRaptor qui vise à remplacer le Raptor, dont les performances ont été un peu mises à mal par la concurrence ces derniers mois.
En effet, si le Raptor reste encore aujourd'hui, et de loin, le disque SATA 3.5" offrant les meilleurs temps d'accès du marché, il est largement dominé sur le plan des débits par les disques récents à haute densité. Les 90 Mo/s qu'atteignait le dernier Raptor en pointe font ainsi pâle figure à côté des 110 Mo/s d'un Samsung F1 ou d'un Seagate 7200.11. Western Digital se devait donc de réagir pour récupérer la palme, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ont réussi avec ce VelociRaptor.
Au premier coup d'oeuil, on comprend immédiatement que ce petit nouveau est tout sauf un disque conventionnel. Il se démarque en effet visuellement, en raison de son châssis très particulier : au format 3.5", il est en fait constitué d'un imposant radiateur, qui engloble un disque dur 2.5". Mais pourquoi donc un format 2.5" ? Ces disques ne sont pourtant pas particulièrement réputés pour leurs performances, les débits étant limités par le périmètre réduit des pistes. Toutefois, ce format réduit ne pénalise pas trop les débits, grâce à la densité importante (150 Go/plateau) et à la vitesse de rotation élevée (10 000 tours/minute), et permet d'atteindre des temps d'accès encore plus réduits, en diminuant la distance à parcourir par les têtes. Ainsi, les premiers tests font état de débits frisant les 120 Mo/s en périphérie et dépassant les 80 Mo/s en milieu de disque, et des temps d'accès qui passent sous la barre des 7ms en lecture (6.9ms, contre 8.0 pour le Raptor et 12 à 15ms sur la plupart des disques 3.5" 7200 RPM).
Mais en fait, en plus de ces performances de premier plan, ce format réduit permet surtout à ce VelociRaptor d'afficher des résultats tout a fait exceptionnels là où on ne l'attendait pas du tout : le bruit et la consommation. En effet, les plateaux étant plus petits, le moteur nécessite moins d'énergie pour les mettre en mouvement, tandis que les déplacements plus courts de la tête permettent de sauver encore un peu d'énergie lors des utilisations intensives. Ainsi, selon les premiers tests effectués par StorageReview, le VelociRaptor consommerait 4.2W au repos et 6.9W en activité. Des valeurs énormes pour un disque 2.5", mais très en dessous de la moyenne des disques 3.5" : 3.8W/7.6W pour un Western Digital Caviar Green Power (tournant pourtant à seulement 5400 RPM !), 8.0/11.8W pour un Raptor et presque 15W en charge pour un Hitachi 7K1000 ! Au niveau du bruit, au repos il se situe entre les 5400 RPM et les 7200 RPM, ce qui est une belle performance compte tenu de la vitesse de rotation bien plus élevée.
Attention tout de même pour ceux qui rêveraient de démonter la partie 2.5" pour l'intégrer à un ordinateur portable : alors qu'un disque 2.5" classique mesure 9.5mm d'épaisseur (éventuellement 12.5mm pour les modèles 3 plateaux, peu de portables acceptant ce type de disques), le VelociRaptor atteint les 15mm. De plus, sa consommation est incompatible avec un tel usage, les baies 2.5" des portables étant très insuffisamment ventilées. Plus gênant, ce disque sera incompatible avec toutes les baies proposant des connecteurs SATA fixes (par exemple les racks sans tiroirs ou les baies à disque dur des Mac Pro d'Apple). En effet, la conception de ce disque fait que les connecteurs SATA ne sont pas à l'emplacement standard.
Cette petite merveille sera disponible dès le mois de mai, pour un prix de 300$ en version 300 Go (seule version annoncée pour le moment). De quoi patienter en attendant la baisse de prix des SSD.
Posté par Matt le 21/04/2008 à 22h31
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Source : Presence PC
Pour beaucoup, il est impensable de voir une machine non Apple tournant sous Mac OS. Les plus anciens se souviendront pourtant de la fameuse époque des clones officiels, qui avait permis de 1995 à 1997 de trouver sur le marché des machines à base de processeurs PowerPC et fonctionnant sous Mac OS, mais produites par différents constructeurs (Motorola, Umax, Power Computing...). Après plus de dix ans sans clone, le constructeur américain Psystar tente aujourd'hui de relancer cette dynamique, en lancant la première machine non Apple livrée avec un OS X Intel pré installé. Le tout sans le moindre accord de la firme à la pomme...
Baptisé d'abord Open Mac, puis renommé Open Computer, la machine de Psystar a de sérieux atouts face aux Macs officiels. En effet, alors que le premier prix chez Apple est à plus de 600$ (Mac Mini) pour une machine dotée d'un Core 2 Duo 1.83 GHz, d'un Go de mémoire et d'un asthmatique disque dur 2.5" 5400 RPM de 80 Go, Psystar propose pour seulement 550$ une machine à base de Core 2 Duo 2.2 GHz, dotée de 2 Go de RAM et accompagnée d'un disque dur 3.5" 7200 RPM de 250 Go, le tout monté dans une mini-tour évolutive, contrairement au Mac Mini... En option, la machine peut être dotée d'un C2D 2.66 GHz, d'un disque de 400 Go et d'une 8600 GT, pour un prix qui grimpe alors à environ 900$. De quoi ravir certains fans de Mac qui attendent depuis des années l'arrivée d'une mini-tour grand publique dans la gamme d'Apple...
Le constructeur propose également une machine plus haut de gamme, l'OpenPro Computer, qui propose à partir de 1000$ un boîtier de plus grande dimension (Antec P180), des processeurs plus puissants (du C2D 2.6 GHz au C2Q), des cartes graphiques plus performantes (8800 GT), des disques durs plus rapides (Raptor) et une quantité de RAM pouvant aller jusqu'à 8 Go.
Magnifique, non ? Mais malheureusement, il y a un petit détail qui gâche ce tableau idyllique : aussi alléchante soit-elle, l'offre de Psystar est pour l'instant parfaitement illégale. En effet, pour proposer Mac OS X sur ses machines, le constructeur s'appuie sur les travaux du OSx86 Project, dont le but est de faire fonctionner au mieux OS X sur un PC non Apple (Hackintosh), mais en total désaccord avec la licence d'utilisation du système Apple, qui interdit explicitement son utilisation sur une machine tierce. Apple n'a pas encore réagit officiellement à cette annonce, mais il y a fort à parier que les avocats interviennent rapidement pour faire stopper la vente de ces machines. Mais en attendant, Psystar aura tout de même le mérite de mettre un peu de pression à Apple et de leur montrer qu'il peut y avoir une demande pour ce type de machines, aujourd'hui absentes du catalogue Mac. Espérons que celà donnera quelques bonnes idées à Steve...
MàJ : au fil des heures et des enquêtes des journalistes, cette offre ressemble de plus en plus à une arnaque... Entreprise qui a déjà changé 3 fois d'adresse depuis le début de la semaine, inconnue des autorités locales...
Posté par Matt le 16/04/2008 à 00h07
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Source : PC World
Notre confrère NDFR.net vient de publier un test de la webcam Hibou d'h2i Technologies. De fabrication française, elle se dote d'un capteur de très bonne facture, mais est vendue à un prix relativement élevé, de l'ordre de 80€.
Extrait :
Après le test de la webcam Microsoft LifeCam VX-7000 il y a quelques mois, voici venu notre second test de webcam. Il s'agit cette fois d'un produit issu d'un petit constructeur français (cocorrico !) encore méconnu : la Hibou de h2i technologies.