Actualités du mois de septembre 2008
Maintenant que Google a mis un pied dans le marché de la téléphonie mobile, le géant de l'Internet tente de mettre au point quelques concepts, et, bien entendu, de les breveter pour en garder l'exclusivité ou revendre à prix d'or des licences d'exploitation.
Dans ce domaine, une demande assez surprenante a été déposé par Google en mars 2007 : un brevet sur la convergence fixe-mobile, et plus précisément sur les terminaux capables de basculer d'un type de réseau à un autre, en fonction de ce qui est disponible. Par exemple, le réseau cellulaire à la campagne et le réseau Wi-Fi à la maison.
Un air de déjà vu ? Eh oui, c'est ce que proposent déjà certains opérateurs depuis bien avant mars 2007... En France, c'est par exemple le cas pour Orange avec son offre Unik, de Neuf/SFR avec son offre Twin, ou encore de Free avec son offre Freephonie, compatible avec tous les autres opérateurs mobiles, pour peu qu'on possède un terminal adapté.
Heureusement, le brevet de Google va un peu plus loin que ça, puisqu'il propose même de s'affranchir de la dépendance vis à vis de l'opérateur : en plus de choisir la technologie réseau la mieux adaptée au moment de l'appel, le terminal sera également capable de négocier automatiquement avec les différents opérateurs pour choisir le mieux adapté. Par exemple, en heure creuse, il pourrait privilégier un opérateur offrant une tarification en fonction de l'heure, tandis qu'en heure pleine, il privilégiera un opérateur au tarif fixe.
Reste à voir si Google envisage d'exploiter commercialement ces concepts. Le premier point pourrait rapidement être implémenté dans Android, mais pour le second, on peut en douter, puisque les opérateurs risquent de lui réserver un accueil assez froid, pour ne pas dire carrément glacial, puisqu'il va à l'encontre de la politique actuelle de bon nombre d'opérateurs, qui cherchent plutôt à s'assurer que le client ne puisse surtout pas aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte.
Posté par Matt le 30/09/2008 à 13h28
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Source : ZDNet
Depuis des années, les sociétés d'édition audiovisuelles se sont lancés dans une lutte sans merci contre le piratage. Plutôt que de remettre en question leur modèle économique pour s'adapter aux nouveaux modes de consommation apportés par Internet et pouvoir ainsi lutter à armes égales contre le piratage, nos chères majors préfèrent rester fidèles à elle même et faire du lobbying partout où c'est possible pour tenter de verrouiller au maximum le réseau mondial...
Après les pressions sur les constructeurs d'ordinateurs pour le bridage des fonctions d'enregistrement audio, après le flop de la vente de musique DRMisée, après les pression sur les politiques et sur les fournisseurs d'accès, voici venu l'ère du lobby Arts+Labs. Les majors sont partis d'un constat simple (pour ne pas dire simpliste...) : plutôt que de chercher à proposer des offres plus attractives, pourquoi n'agirions pas directement sur le cœur du réseau pour que ce dernier favorise tout seul nos offres ? Ca fait peur, non ? Et pourtant, c'est exactement ce qui se prépare avec ce lobby, qui réunit les majors (Viacom, NBC, Universal et la Ligue des Auteurs d'Amérique) et les fabricants d'équipements de cœur de réseau (Cisco et AT&T), le tout saupoudré bien entendu par une petite dose de Microsoft, qui n'est jamais bien loin quand il s'agit d'essayer de décider de ce qui est bon pour le consommateur sans lui demander son avis...
Sous couvert d'une lutte contre le spam, les virus et les attaques de hacker, ce lobby propose tout simplement de laisser les industriels décider de la façon dont sera répartie la bande passante des différents équipements réseau. Il leur sera ainsi possible de privilégier leurs propres sites par rapport aux sites concurrents où ne respectant pas les droits d'auteur, de brider les possibilités des artistes se produisant directement sur Internet sans passer par une major (ben oui, tant qu'à faire, faisons d'une pierre deux coups, éliminons aussi tous ces petits artistes qui n'apportent par leur obole à nos actionnaires...) et tout un tas d'autres joyeusetés, qui pourraient bien transformer le gros de notre Internet en un vaste supermarché virtuel entièrement contrôlé par les industriels... Que du bonheur, non ?
Et bien sûr, pour parvenir à ses fins, ce lobby mange à tous les râteliers en se dotant de deux directeurs : le premier est un membre haut placé du parti démocrate depuis un quart de siècle, tandis que le second est tout aussi bien placé, mais du côté républicain, puisqu'il n'est autre que le responsable de campagne de Deubeuliou et de McCain... Ben oui, à deux mois d'une élection présidentielle encore relativement imprévisible, ça serait ballot de parier sur le mauvais camp... Côté français, le petit Nicolas devrait profiter de l'aubaine pour mettre en place les filtrages dont il rêve depuis son élection (mais là aussi, c'est juste pour la bonne cause hein, c'est pas pour s'assurer que personne ne copie illégalement le dernier album de Carla...).
En temps qu'utilisateur d'Internet, on ne peut bien sûr que souhaiter qu'Arts+Labs ne parvienne pas à ses fins, en espérant que les majors comprennent enfin qu'ils sont de plus en plus à côté de la plaque dans un marché de la musique qui n'a plus rien à voir avec ce qu'il était il y a dix ans : l'offre est de plus en plus large, alors que le consommateur a de plus en plus d'autres postes de dépense, réduisant forcément son budget musique. L'avenir est donc sans doute plutôt aux offres de masse pour le grand public qui veut pouvoir disposer d'un large catalogue sans être freiné par le prix (1€, c'est cher pour un titre qu'on n'écoutera parfois qu'une fois), comme les offres illimitées que proposent quelques rares prestataires, tandis que le marché du CD se recentrera sur les passionnés, ceux qui ne se contenteront jamais d'un fichier MP3, qui ont besoin du toucher de la boîte, du graphisme de la pochette... Quand les majors auront compris celà, elle se réconcilieront sans doute avec l'internaute moyen, qui serait sans doute prêt à dépenser plus pour un abonnement illimité que ce qu'il dépense aujourd'hui pour des achats occasionnels. Espérons que quand ils les comprendront, il ne sera pas déjà trop tard...
Posté par Matt le 29/09/2008 à 23h58
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Source : Numerama
Voilà déjà plus d'un an que Logitech a sorti sa souris MX Air, un modèle d'un nouveau genre doté de gyroscopes permettant de l'utiliser sans la poser sur une surface plane. En l'absence de concurrence, cette souris est toujours proposée à un tarif prohibitif, supérieur à 100€. Ce prix pourrait enfin baisser avec l'arrivée de la Hyration MotionSense Air Mouse de Movea.
Pour un prix de seulement
100$, cette souris sans-fil à 2.4 GHz est dotée d'un capteur laser classique pour l'utilisation sur un bureau, de boutons programmables et d'une molette, comme toute souris qui se respecte. Mais surtout, elle embarque également deux gyroscopes et trois accéléromètres, qui lui permettront de mesurer des mouvements aériens
avec un maximum de précision, et une latence extrêmement faible, d'à peine 20 ms.
Si son design est beaucoup moins réussi et moins futuriste que celui de la MX Air, cette souris dispose tout de même d'un argument de poids grâce à son prix relativement raisonnable, ce qui devrait obliger Logitech à diminuer le prix de la MX Air, et donc, à terme, on pourrait observer la généralisation de tels systèmes dans des souris bien plus abordables.
Posté par Matt le 25/09/2008 à 12h59
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Source : Gizmodo
Ces dernières années, Microsoft a été plus d'une fois dans le collimateur de la justice, quasiment toujours pour la même raison : on lui reproche d'abuser de sa position dominante dans le secteur des systèmes d'exploitations pour imposer ses technologies propriétaires dans d'autres secteurs, comme par exemple les navigateurs web ou les lecteurs multimédia. Avec Windows Seven, Microsoft compte bien mettre un terme à ces critiques.
En effet, l'éditeur à confirmé cette semaine que certains des logiciels livrés avec Windows ne le seront plus avec la prochaine mouture du système. A la place, il seront disponibles gratuitement au téléchargement sur le site web de Microsoft. Les logiciels concernés pour l'instant sont au nombre de quatre : Windows Live Messenger (déjà retiré de Windows Vista), Windows Mail, Windows Photo Gallery et Windows Movie Maker. Voilà donc une bonne nouvelle pour ceux qui n'utilisaient pas ces logiciels, et qui pourront donc désormais s'en passer, mais aussi et surtout, pour les éditeurs de solutions alternatives, qui devraient désormais avoir plus de facilités à négocier la préinstallation de leurs produits sur les machines des grands constructeurs. On pourrait par exemple envisager des machines livrées avec le client mail Mozilla Thunderbird et le gestionnaire de photos Picasa de Google, deux logiciels réputés bien plus performants que leurs équivalents chez Microsoft.
Les deux logiciels les plus attaqués par la justice resteront par contre au programme, et on peut donc s'attendre à voir également des versions N
de Windows Seven, n'incluant pas Windows Media Player.
Posté par Matt le 24/09/2008 à 23h44
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Source : ZDNet
Jusqu'à présent, les Macbook d'Apple ont toujours été équipés de puces graphiques intégrées Intel, les GMA. Selon les dernières rumeurs, celà pourrait changer avec la prochaine génération de Macbook, qui pourrait être équipe de puces nVidia.
En effet, malgré les récents problèmes de fiabilité des GeForce Mobile, Apple aurait choisi de faire confiance à la firme au caméléon, en embarquant des chipsets nVidia MCP7A-U, qui intègrent une GeForce 9 Mobile. En plus d'une partie 3D plus puissante que celle des IGP Intel, la puce de nVIdia a l'avantage d'être plus poussée au niveau des capacités de traitement vidéo (PureVideo) et de proposer une sortie HDMI, tout en ayant une consommation électrique très réduite. Peut-être un premier pas avant l'arrivée tant attendue du Blu-Ray sur Mac ?
Si cette information se confirmait, ce serait donc une bonne nouvelle pour les acheteurs de Macbook, qui pourront enfin exploiter un minimum d'applications 3D, tout en gagnant en autonomie pour la lecture de vidéos. Aux dernières nouvelles, les nouveaux Macbook pourraient être présentés par Apple dès le 14 octobre prochain.
Posté par Matt le 23/09/2008 à 22h49
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Source : PC Inpact
Alors que les constructeurs de mémoires flash rencontrent régulièrement des difficultés pour écouler leurs excédents de production, les obligeant parfois à vendre à perte, Sandisk propose une idée originale : remplacer les CD audio par des cartes mémoire pré-enregistrées.
Baptisé slotMusic, ce système a été mis au point en partenariat avec les majors de la musique et devrait être commercialisé très prochainement dans la grande distribution aux États-Unis. Les cartes slotMusic sont en fait de simples cartes micro SD, sur lesquelles des albums seront pré-enregistrés au format MP3 (jusqu'à 320 kbits/s) sans DRM.
On peut toutefois s'interroger sur le succès d'un tel support. Tout d'abord, même si les prix des mémoires flash ont fortement baissé, une carte micro SD reste bien plus chère à fabriquer qu'un CD. Ensuite, du fait de l'utilisation du MP3, la qualité sera forcément moins bonne qu'avec un CD (on se demande bien pourquoi Sandisk ne profite pas de la grande capacité des carts micro SD pour fournir les albums dans un format de compression sans pertes...). Enfin, ce format va se retrouver coincé entre les offres de téléchargement de musique et les offres sur CD, plus chères mais plus riches (pochette...), et risque donc d'avoir du mal à se faire sa place.
Ajoutez à ça les inconnues sur le durée de rétention des données dans une mémoire flash, et l'on peut d'ores et déjà craindre le flop pour Sandisk, à moins que le prix de vente soit particulièrement intéressant que les baladeurs MP3 capables de lire ces cartes mémoire se généralisent, ce qui est peu probable tant qu'Apple restera ultra-majoritaire sur ce marché : proposer des iPod compatibles slotMusic entrerait en concurrence avec l'iTunes Music Store...
Posté par Matt le 22/09/2008 à 22h43
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Source : Engadget
En janvier, nous vous parlions d'une idée originale de International Data Security : héberger des datacenter dans d'anciens cargos en cale sèche, pour profiter de l'eau de mer pour le refroidissement. Si elle pouvait paraître farfelue au premier abord, cette idée semble intéresser le géant de l'Internet...
Google étudierait en effet la possibilité d'installer des datacenter dans des bateaux, mais en poussant le concept encore plus loin qu'IDS : plutôt que de stocker
les navires en cale sèche, le moteur de recherche envisagerait carrément de les laisser voguer à quelques kilomètres des côtes.
Cette solution pose tout de même deux difficultés importantes : tout d'abord, l'alimentation électrique, ensuite, le transfert des données. Google aurait d'ores et déjà trouvé une réponse à la première problématique, en produisant une partie de l'énergie électrique grâce à la force des vagues, une solution d'autant plus facile à mettre en place que l'utilisation de l'eau de mer pour le refroidissement permettra une baisse sensible de la consommation des machines. Mais pour la connexion réseau, la problématique risque d'être plus complexe...
De plus, en ces périodes d'ouragan, on peut s'interroger sur la fiabilité d'une telle solution, surtout pour un service comme Google, qui se doit d'avoir un temps de disponibilité proche de 100%. En effet, même bien attaché, un bateau en pleine mer sera forcément fortement secoué à la moindre tempête, est il risque d'être difficile d'assurer la continuité du service dans une telle situation.
En tout cas, si Google parvenait à mettre en production une telle installation, ce sera une belle démonstration de compétence technique, et un bon point pour l'image de Google, qui gagnera quelques points écolos
.
Posté par Matt le 17/09/2008 à 21h36
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Source : PCWorld.fr
Lorsque Apple a racheté P.A. Semi, un fabricant de puces Power PC, mais disposant aussi de compétences dans le secteur des puces ARM, beaucoup se sont demandés ce qui pouvait bien se cacher derrière ce rachat... Un retour au puce Power PC dans les Mac ? Le développement d'une puce maison pour l'iPhone ? Un nouveau co-processeur pour les Mac, qui permettrait d'empêcher l'installation d'OS X sur n'importe quel PC ? La réponse a peut-être été donnée involontairement pas un ancien employé de P.A. Semi, qui a désormais rejoint les équipes d'Apple...
C'est sur LinkedIn qu'il a lâché l'information, peut-être involontairement. En effet, en renseignant son poste actuel dans son profil, il a donné des informations détaillées... Très détaillées même. On apprend en effet que son titre actuel est Senior Manager Chip CPU Architect
, et que son travail consiste à gérer l'équipe CPU ARM pour l'iPhone (Manage ARM CPU Architecture team for iPhone
)... Si cette information est correcte, il y a donc de bonnes chances qu'Apple abandonne Samsung pour la fourniture du CPU de son prochain iPhone, préférant utiliser un CPU maison, qui permettrait probablement des optimisations plus poussées, mais aussi une meilleure maitrise de la plateforme matérielle, peut-être pour se protéger plus facilement des hackers, qui sont de plus en plus rapides à contourner les protections mises en place sur l'iPhone...
Posté par Matt le 16/09/2008 à 23h11
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Source : Presence PC
Alors que le Wi-Fi N à 300 Mbits/s commence petit à petit à s'imposer comme équipement de série sur les nouvelles générations de portables, l'IEEE planche déjà sur son successeur, une nouvelle norme Wi-Fi qui devrait offrir des débits de l'ordre du gigabit/s.
Pour parvenir à ce résultat, ce super Wi-Fi
utilisera comme le Wi-Fi N deux bandes de fréquences différentes : une bande à 6 GHz qui permettra d'assurer un débit correct avec une portée équivalente à celle des normes Wi-Fi actuelle, et une seconde bande à 60 GHz (oui oui, 60 !), qui prendra en charge des débits plus élevés, mais avec une portée fortement réduite.
La rétro compatibilité avec les normes actuelles sera bien évidement assurée, donc cette nouvelle norme devrait également utiliser des bandes à 2.4 GHz et 5 GHz, les fréquences actuellement utilisées par le Wi-Fi.
Avec de tel débits, le Wi-Fi atteindre peut-être enfin le confort de l'Ethernet dans quasiment toutes les situations, même si ce dernier conservera toujours l'avantage pour les gros transferts de fichier, grâce à l'arrivée du 10 gigabits/s, qui devrait commencer à être intégré dans les cartes mères grand public dès l'année prochaine.
L'utilisation de ces nouvelles bandes de fréquence risque également de donner matière à protester aux détracteurs du Wi-Fi, car avec des fréquences de 60 GHz, on s'approche grandement du domaine de l'infra-rouge, dont la plage de fréquence débute aux environs de 400 GHz.
Posté par Matt le 16/09/2008 à 11h47
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Si Microsoft bénéficie encore d'une position de force dans le secteur des navigateurs Internet de bureau, et un retard technologique relativement acceptable, le géant de Redmond est conscient d'avoir pris un retard énorme sur ses concurrents et ne s'en cache pas. Ainsi, Microsoft nous promet une mise à jour prochaine de son navigateur mobile pour le remettre à niveau.
Pour parvenir à supporter l'affichage complet des pages web, les développeurs de Internet Explorer Mobile ont choisi de ne pas partir du moteur existant, mais plutôt de partir d'une version de bureau d'Internet Explorer et d'en porter le moteur de rendu vers la plateforme mobile. Et c'est là que le bât blesse : alors qu'Internet Explorer 8 est déjà en phase de beta test depuis quelques temps, ce n'est pas lui qui servira de base, ni même Internet Explorer 7, mais bien... Internet Explorer 6 !
Eh oui, vous avez bien lu : c'est avec un navigateur sorti il y a sept ans sur les machines de bureau, mais qui était à l'époque déjà en retard sur sa concurrence, que Microsoft compte rattraper son retard sur les plateformes mobiles... Il parait que le ridicule ne tue pas et que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, mais tout de même, il y a des limites...
A défaut d'afficher correctement les pages web, IE6 Mobile aura tout de même l'avantage de supporter le Flash, contrairement au Safari Mobile d'Apple, mais aussi de permettre de basculer facilement entre la version standard et la version mobile d'une page web.
IE6 mobile devrait arriver avant la fin de l'année, et sera donc proposé en mise à jour aux possesseurs de Windows Mobile 6, puisque Windows Mobile 7 n'est attendu que pour l'année prochaine.
Posté par Matt le 12/09/2008 à 23h58
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Source : businessMOBILE
Notre guide d'achat vient d'être mis à jour.
Le dollar étant sensiblement remonté (+13% depuis notre dernière mise à jour), les baisses de prix ont été moins importantes que d'habitude, et les configurations changent donc relativement peu, en dehors des cartes graphiques, ce secteur étant encore très secoué par la série Radeon 4000 d'ATI, qui a provoqué une chute très sensible des pris dans toutes les gammes.
Posté par Matt le 10/09/2008 à 23h35
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L'Apple Special Event s'est ouvert il y a un peu plus d'une heure. Une fois n'est pas coutume, les surprises sont peu nombreuses, les principales nouveautés ayant été leakées
depuis plus d'une semaine. De plus, comme le laissait supposer les invitations et le nom du Special Event, les nouveautés concernent uniquement les produits audio d'Apple (iPod et iPhone).
Commençons par l'iPod qui change le moins : l'iPod Classic. Le modèle de 80 Go passez à 120 Go et atteint désormais 36h d'autonomie, sans changement de design et toujours au prix de 249€, tandis que le modèle 160 Go est rayé des tablettes. Le déclin des iPod à disques durs est de plus en plus sensible, et cette quasi absence de renouvellement peut laisser supposer qu'il s'agira de l'un des derniers modèles de la gamme. D'ici quelques temps les mémoires flash devraient en effet être suffisamment abordables pour remplacer définitivement les disques durs.
Vient ensuite le très attendu iPod Nano de 4ème génération, parfaitement conforme aux photos qui circulaient depuis le mois d'août sur Internet. Une telle fuite chez Apple est suffisamment rare pour être signalée. Décliné en 9 couleurs (dont le rouge dans le cadre du programme (product)RED, avec reversement d'une partie des bénéfices pour la recherche contre le SIDA), le nouveau Nano revient à un design allongé, comme les iPod Mini et les deux premières générations de Nano, tout en gardant un écran de 2", qui pourra être regardé en basculant l'iPod, qui se dote d'un accéléromètre pour l'occasion. Contrairement à ses prédécesseurs à forme allongée, le Nano 4G est tout en rondeur, avec un profil ovale et est particulièrement fin, malgré une capacité encore accrue : 8 Go pour 149€ et 16 Go pour 199€. L'autonomie atteint pour sa part les 24h en audio et 6 fois moins en vidéo. L'accéléromètre utilisé pour la bascule de l'écran pourra également servir à activer la lecture aléatoire en secouant l'iPod.
Du côté de l'iPod Touch, pas de révolution, mais une maturation. La nouvelle version reprend le design bombé de l'iPhone 3G, mais en plus fin et en conservant le dos chromé. Elle se dote enfin d'un bouton de réglage du volume et de hauts parleurs, comme sur l'iPhone. Comme pour l'iPod Classic, sont autonomie atteint désormais 36h en audio et 6h en vidéo. Il est proposé à 219€ en version 8 GO, 289€ en 16 Go et 379€ en 32 Go, ce qui représente donc une importante baisse de prix qui devrait permettre de booster les ventes.
Apple a également dévoilé deux nouveaux jeux d'écouteurs, enfin dotés d'une commande de volume et d'un bouton lecture/pause sur le fil. Ils seront déclinés en une version standard à une trentaine d'euros et une version intra-auriculaire à deux voies pour environ 80€.
Au niveau logiciel, Apple a présenté la version 8 d'iTunes, qui devrait être disponible au téléchargement dans les heures à venir. On y trouvera une nouvelle présentation des albums par vignettes, ainsi que le Genius
, un module qui analysera votre bibliothèque pour générer automatiquement des playlists en relation avec le titre que vous êtes en train d'écouter.
Cette fonction sera également présent dans le firmware 2.1 pour les iPhone et iPod Touch, qui sera disponible vendredi. Ce sera la seule nouveauté du firmware 2.1, qui se contente en dehors de ça de quelques corrections de bugs, de performances améliorées et d'une meilleure gestion des économies d'énergie.
Enfin, au niveau des services en ligne, la seule nouveauté sera les émissions et séries TV en HD, au prix de 2.99€, contre 1.99€ pour les versions SD.
L'événement se termine donc sur un bilan assez mitigé : la mise à jour des iPod Nano et Touch est intéressante, mais sans surprise, tandis que le firmware 2.1 semble clairement ne pas répondre aux attentes de nombreux utilisateurs de l'iPhone (toujours pas de copier-coller, ni de navigation GPS automobile...).
Pour finir, voici quelques chiffres cités lors de la keynote :
- 160 millions d'iPod vendus,
- 73.4% du marché du baladeur (marché US probablement), contre 2.6% pour Microsoft,
- Plus de 5000 accessoires disponibles,
- 65 millions de clients sur l'iTunes Store, ce qui en fait le numéro un de la vente de musique tous supports confondus,
- le store propose 8.5 millions de chansons, 125 000 podcasts, 30 000 émissions et séries TV, 2600 films et plus de 3000 applications pour iPhone et iPod Touch
- 90% des voitures vendues aux États-Unis sont dotées d'une connectivité iPod
Posté par Matt le 09/09/2008 à 20h49
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Source : Engadget
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'avec son EEE, Asus a provoqué une petite révolution dans le monde des ordinateurs portables : fini la course à la puissance ! C'est aujourd'hui quasiment l'inverse qui se produit, puisque certains fabricants sont prêts à sacrifier le peu de puissance qu'il reste aux netbooks au profit de l'autonomie ou du prix. A ce petit jeu, le constructeur HiVision fait très fort...
Le constructeur compte en effet lancer le mois prochain un netbook à seulement 99$, le NB0700. Bien entendu, à ce prix là, il ne faudra pas en attendre beaucoup, et la configuration matérielle est encore plus minimaliste que celle des premiers Netbook :
- Écran 7" 800x480
- Processeur MIPS 400 MHz (d'une puissance probablement proche de celle d'un CPU de PDA...)
- 64 Mo de RAM
- 1 Go d'espace de stockage
- Réseau Wi-Fi et Ethernet
- lecteur de cartes mémoire
Avec une telle configuration, le système d'exploitation est bien entendu Linux, puisque Windows ne fonctionne pas sur processeurs MIPS et nécessite un peu plus de puissance. Le système d'exploitation sera accompagné d'une suite logicielle elle aussi minimaliste (forcément, vue la capacité de stockage) : Firefox pour le web, AbiWord pour la bureautique, un lecteur de PDF et un lecteur multimédia...
Malheureusement, le constructeur n'a par contre pas communiqué sur le type de batterie et l'autonomie de l'appareil, deux informations qui ont pourtant une grande importance : malgré son prix très faible, le NB0700 ne trouvera probablement son public que si ses performances faméliques sont compensées par une autonomie très supérieure à la moyenne.
Posté par Matt le 08/09/2008 à 23h46
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Source : Matbe
Depuis son lancement, l'iPhone 3G fait beaucoup parler de lui, et une communauté de plus en plus large s'active autour de lui. Afin de vous faire suivre l'évolution de la plateforme iPhone sans pour autant inonder Infobidouille avec des billets sur l'iPhone, qui ne s'adressent pas à la majorité de ses visiteurs, j'ai donc décidé d'ouvrir Pimp My iPhone, un blog entièrement dédié à l'iPhone, qui vient en complément de mon Blog d'infobidouilleur.
Si vous vous intéressez à l'iPhone, je vous invite donc à vous y rendre dès maintenant. Pour les autres, pas de panique : je continuerais à poster les informations les plus importantes sur Infobidouille, afin de vous permettre de suivre d'un oeil les évolutions de la communauté iPhone.
Posté par Matt le 05/09/2008 à 19h07
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Depuis le lancement de l'iPhone 3G en France, de plus en plus d'utilisateurs se plaignent des débits trop faibles en 3G : alors qu'en théorie, la norme HSDPA utilisée par l'iPhone 3G devrait offrir des débits compris entre 1.8 Mbits/s et 7.2 Mbits/s, beaucoup peinent à dépasser les 300 kbits/s en pratique. A tel point que certains ont commencé à se demander si Orange n'aurait pas bridé son réseau 3G...
L'opérateur a finalement avoué les faits : considérant que l'accès Internet sur téléphone mobile reste une utilisation limitée à des applications peu gourmandes, Orange limite à 384 Kbits/s les utilisateurs de téléphones 3G, afin de conserver de la bande passante pour les utilisateurs de modems 3G, qui eux ne sont pas bridés, et peuvent donc bénéficier de connexions jusqu'à 7.2 Mbits/s. Mais face à la grogne des clients iPhone, Orange a décidé de faire un geste
: après avoir annoncé ce matin une hausse des débits jusqu'à 1 Mbits/s pour les utilisateurs d'iPhone, l'opérateur a finalement annoncé ce soir que le débit passera à 1.8 Mbits/s à partir du 15 septembre 2008.
Une bonne nouvelle donc pour les utilisateurs d'iPhone, mais aussi pour les utilisateurs de clones
, qui devraient également bénéficier de ce nouveau débit, qui est le strict minimum pour qu'Orange ne puisse pas être accusé de publicité mensongère, puisqu'il s'agit du débit minimal de la 3G+
. L'opérateur promet également de consolider son réseau, afin de pouvoir supprimer ces bridages à moyen terme.
Rappellons également qu'Orange a procédé il y a peu au doublement des quotas de ses forfaits data illimités, quotas au delà desquels le débit est normalement limité encore plus... Bientôt un vrai accès Internet illimité
sur téléphone mobile ?
MàJ 03/09/2008 @ 21:37 : Orange a annoncé aujourd'hui que les possesseurs d'iPhone 3G abonnés à une formule iPhone pourront bénéficier d'un débit totalement débridé, pouvant atteindre 3.6 Mbits/s à la campagne et 7.2 Mbits/s dans les grandes villes. Dans le même temps, les titulaires d'autres formules et devraient voir leur débit passer à 1.8 Mbits/s au lieu des 384 kbits/s. Ces nouvelles mesures devraient être appliquées à partir de la fin du mois de septembre.
MàJ 05/09/2008 @ 10:44 : Notre confrère Macbidouille signale que le débridage est désormais effectif pour certains abonnés, qui parviennent désormais à dépasser les 2 Mbits/s. Pour ma part, j'ai atteint 1.4 Mbits/s sur le Speedtest de Macbidouille, donc je confirme que le débridage est effectif.
Actualité originale : 26/08/2008 @20:08
Posté par Matt le 05/09/2008 à 10h44
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Source : iPhon.fr
La rumeur courrait depuis des mois, voir des années... Mais c'est désormais officiel : le géant des services Internet va lancer son propre navigateur web, baptisé Chrome. Et tout comme Android, le système d'exploitation mobile de Google, Chrome sera intégralement sous licence open source.
Google a publié en ce début de semaine quelques détails techniques et fonctionnels sur son navigateur, via une méthode assez originale : la société à distribué une bande dessinée de 38 pages expliquant la genèse de Chrome. On y apprend notamment que le navigateur sera basé sur le WebKit d'Apple, déjà utilisé dans Safari, sera bien entendu multi-plateformes (Windows, Mac OS, Linux), sera tout particulièrement optimisé pour l'exécution rapide du Javascript grâce à un nouveau moteur de traitement (un point particulièrement important pour Google, dont la plupart des services Web sont réalisés en Ajax, et utilisent donc massivement le Javascript), proposera une barre d'adresse intelligente, à la manière de celle de Firefox 3, etc... Rien de vraiment révolutionnaire, mais plutôt un regroupement de tout ce qui se fait de mieux actuellement en matière de navigation web.
La bande dessinée explique aussi ce qui sera probablement un gros atout pour Chrome en termes de compatibilité et de qualité du rendu : à peine compilée, chaque nouvelle version du navigateur est testée sur des dizaines de milliers de pages extraites de l'index de Google, et les problèmes sont immédiatement remontés aux équipes de développement. Ce sont ainsi plusieurs millions de de pages qui passent à la moulinette des tests automatiques chaque semaine, ce qui permet de détecter les bugs bien plus rapidement qu'avec une phase de beta test classique.
La première beta pour Windows de Chrome est attendue pour aujourd'hui, tandis que les versions Mac et Linux devraient suivre rapidement. Il ne restera plus qu'à voir si Chrome arrivera à se faire sa place aux côtés de Internet Explorer 7, le leader décadent, Firefox 3, le valeureux outsider et Safari 3, le petit nouveau
qui monte, qui monte... et qui pourra lui aussi profiter des améliorations de rendues de Chrome, puisqu'ils partageront le même moteur.
Posté par Matt le 03/09/2008 à 00h36
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Source : Macbidouille
Un mois après le lancement de l'iPhone 3G, Apple publiait un premier bilan de l'App Store, la boutique logicielle en ligne qui accompagne les iPhone et iPod Touch dotés du firmware 2. Les chiffres annonçaient avait de quoi susciter les convoitises, et démontraient - s'il était encore nécessaire de le faire - la réussite de ce concept : en un mois, ce ne sont pas moins de 60 millions d'applications qui ont été téléchargées, pour un chiffre d'affaire de 30 millions de dollars, dont 30% pour Apple.
Et forcément, quand un concept fonctionne bien, la concurrence s'inspire, surtout dans un marché aussi concurrentiel que celui de la téléphonie mobile... C'est ainsi que nous apprenons aujourd'hui que deux gros concurrents d'Apple devraient se doter de solutions similaires à l'App Store.
D'abord, du côté de Google : les heureux possesseurs d'un des futures téléphones utilisant le système d'exploitation open source Android développé par Google auront accès à l'Android Market, une plateforme de téléchargement qui devrait centraliser toutes les applications pour la plateforme Android et qui a été officialisée le 29 août dernier. Google devrait toutefois pousser le concept moins loin qu'Apple, puisque l'Android Market n'imposera pas de critères aussi stricts pour l'acceptation des applications, tandis qu'il devrait également être possible d'installer des applications sans passer par l'Android Market.
Même si ce n'est pas encore officiel, une plateforme de téléchargement d'applications devrait également être mise en place par Microsoft, conjoitement au lancement de Windows Mobile 7. C'est en tout cas ce que laisse supposer une offre d'emploi publiée aujourd'hui sur le site de Microsoft (mais rapidement retirée...). En effet, l'éditeur de Redmond serait à la recherche d'un Senior Product Manager
pour le produit Skymarket
, dont le rôle est on ne peut plus clair : conduire le lancement de la V1 de la boutique logicielle pour Windows Mobile
. Comme pour la boutique de Google, on peut toutefois supposer que Skymarket sera moins strict que l'App Store, et qu'il sera toujours possible d'installer des applications par d'autres moyens, comme c'est le cas aujourd'hui.
C'est désormais une évidence : la bataille des boutiques logicielles jouera un rôle important dans la guerre des systèmes d'exploitation pour téléphones portables, car c'est bel et bien la valeur ajoutée par les applications tierces qui pourrait faire la différence, tant les fonctionnalités offertes par les systèmes de base son proches. A ce petit jeu, Apple a pour l'instant une longueur d'avance, mais ses deux principaux concurrents pourraient combler leur retard, en profitant de l'avantage que pourrait leur conférer une plateforme moins fermée.