Ceux qui fréquentent les salons informatique tels que l'E3, le CeBit ou le Computex ont sans doute l'habitude de voir des hôtesses aux formes avantageuses assurer la présentation et la promotion des produits. Il est vrai que faire fonctionner les hormones du geek de base est une méthode qui a fait ses preuves ! Ce qui est moins courant, c'est de retrouver ces mêmes hôtesses dans les publicités officielles de ces produits pour le grand public...

Sur ce point, Asus a fait très fort avec sa dernière pub TV pour l'EEE PC, largement inspirée des pubs Duracell, mais avec des lapin(e)s beaucoup plus sexy...

De quoi nous faire regretter la future disparition de la publicité sur le service public audiovisuel français...

Il y a un peu plus de six mois, Psystar créait l'événement en lançant une gamme d'ordinateurs fonctionnant sous Mac OS X, en violant ouvertement le contrat de licence du système d'exploitation d'Apple. Leur but avoué était de faire modifier le dit contrat de licence, les fondateurs de la société estimant que la clause interdisant l'installation sur une machine non Apple était une entorse à la libre concurrence et aux lois antitrust. Aujourd'hui, Psystar fait encore parler d'elle, avec de nouvelles machines...

Reprenant le gros des caractéristiques de l'ancienne gamme, les nouvelles machines proposent une option intéressante : le graveur de disques Blu-Ray, disques qu'Apple refuse obstinément de supporter nativement sur ses machines. Psystar fait ainsi un joli pied de nez à Apple, en proposant désormais des machines à la fois plus complètes et plus puissantes que celles d'Apple, tout en restant à des tarifs raisonnables. Psystar démontre également sa détermination à aller jusqu'au bout dans les procédures qui l'opposent à Apple.

Rappelons qu'Apple a - sans surprise - attaqué Psystar en justice il y a quelques temps et que, loin de se dégonfler, Psystar a répondu par une attaque à l'encontre d'Apple, en déposant une plainte pour concurrence déloyale et abus de position dominante. On sait également depuis quelques semaines que les deux entreprises ont mis temporairement fin à ces poursuites mutuelles, en se lançant dans un processus de médiation à l'amiable. Si ce processus pouvait au départ laisser supposer un dégonflement du côté de Psystar, ces nouvelles machines prouvent le contraire, et nous sommes désormais curieux de voir le résultat de celle ci !

Microsoft a profité de la PDC (Professional Developers Conference) qui se tient en ce moment à Los Angeles pour effectuer la première démonstration public de Windows 7, qui succédera à Windows Vista dans quelques mois.

Alors que Vista était un changement radical par rapport à XP, avec des modifications majeures dans les couches profondes du système et de gros changements graphiques, Windows 7 s'annonce dans la continuité. Pas de révolution donc, mais des changements effectués en poussant un peu plus en avant les concepts introduits dans Windows Vista. Cette stratégie aura un double avantage : d'abord, la compatibilité devrait être bien meilleure que d'habitude. En effet, en l'absence d'évolution majeure du noyau et des API, les applications compatibles Vista n'auront aucune raison de ne pas fonctionner sous Windows 7. Ensuite, en se contentant d'améliorer la base actuelle plutôt que de repartir d'une feuille blanche, Microsoft dispose de plus de temps à consacrer à l'optimisation et à l'ajout de nouvelles fonctionnalités.

Le changement le plus visible concerne la barre des tâches. Alors que celle-ci était quasiment inchangée depuis Windows 95, elle proposera dans Windows 7 une nouvelle présentation : au revoir les actuels boutons reprenant le titre des fenêtres, et bonjour les grosses icônes façon Dock de Mac OS X. Un clic sur une icône donnera accès à un aperçu des fenêtres correspondantes, et les icônes pourront être réorganisées à souhait (là encore, un air de déjà vu à Cupertino...). Les gadgets pourront pour leur part être placés n'importe où sur l'écran (qui a dit Dashboard ?) et les bibliothèques font leur apparition pour regrouper dans des dossiers (que certains appelleraient Dossiers intelligents)

D'un point de vu plus fonctionnel, c'est essentiellement la partie réseau qui devrait s'améliorer, suite à un constat simple : les réseaux domestiques sont de plus en plus courant. On devrais donc avoir droit à un nouvel outil de gestion des réseaux Wi-Fi (outil qui devrait également être proposé sous Vista avec le SP2) et la possibilité de définir des profils réseaux, afin de simplifier le passage d'un réseau à un autre pour un ordinateur portable.

Même s'ils laissent une certaine impression de déjà vu, ces changements laissent globalement une bonne impression. On sent en effet que Microsoft fait de gros efforts pour améliorer Windows et mettre fin à l'hémorragie vers Mac OS X, ce qui devrait permettre de créer une émulation plus forte entre Apple et Microsoft. On pourrait donc avoir droit dans les prochains temps à d'importants progrès, aussi bien du côté Windows que du côté Mac OS X, avec le prometteur et très attendu Snow Leopard (Mac OS X 10.6), pour lequel Apple part sur une stratégie relativement différente, totalement axée sur l'optimisation plutôt que sur les fonctionnalités ou l'interface, et qui conduira notamment à l'abandon du support de la plateforme PowerPC.

Le mois derniers, les utilisateurs et les développeurs iPhone ont lancé deux pétitions. La première pour réclamer une option permettant de désactiver l'auto-correction, et la seconde pour demander un assouplissement des règles de NDA sur les applications iPhone. Dans les deux cas la communauté a obtenu gain de cause. Ceci à donc donné des idées aux utilisateurs de Mac, face à l'arrivée des nouveaux modèles de Macbook...

En effet, depuis leur présentation il y a une semaine par Apple, la communauté Mac grogne fort, beaucoup étant particulièrement déçus par deux points concernant les nouvelles machines : la disparition du port Firewire 400 et l'obligation d'opter pour une dalle brillante. Prenant exemple sur leurs camarades utilisateurs d'iPhone, les utilisateurs de Mac ont donc lancé deux pétitions, réclamant le retour du port FW400 et de l'option écran mat.

La première regroupe déjà plus de 12000 signataires, tandis que la seconde ne compte près de 5000. Même s'il sera sans doute plus difficile de faire plier Apple sur ces points, il est permis d'espérer, donc si vous vous sentez concernés par ces défauts, n'hésitez pas à rejoindre les pétitionnaires !

• Pétition pour le retour du port Firewire 400
• Pétition pour le retour des écrans mats

Dépassé depuis quelques temps par Logitech sur le plan de l'innovation dans le secteur des souris, Microsoft a riposté il y a peu avec une nouvelle technologie de capteur optique à objectif grand angle, baptisée Blue Trak. Cette nouvelle technologie nous promet un suivi de mouvement encore plus précis, en particulier sur les surfaces difficiles. J'ai eu l'occasion de tester pour le compte de notre partenaire NDFR l'une des premières souris utilisant ce nouveau capteur, l'Explorer Mini Mouse.

Extrait :

Après avoir été le premier à commercialiser une souris optique pour le grand public, avant de se faire griller la politesse par Logitech sur le lancement de la technologie optique à base de laser, Microsoft reprend le flambeau de l'innovation, avec une nouvelle technologie de souris optique : la technologie BlueTrack. Au premier abord, on pourrait croire à une régression, puisque cette technologie revient à une bonne vieille LED, de couleur bleue, mais la grosse évolution ne se situe en fait pas au niveau de la source de lumière, mais plutôt au niveau du capteur, qui se dote d'un objectif grand angle. Selon le constructeur, ce nouveau capteur permet – comme d'habitude – un suivi plus précis des mouvements de la souris, en particulier sur les surfaces difficiles. C'est ce que nous allons vérifier sur la souris Explorer Mini Mouse, l'un des deux premiers modèles à être dotés de ce nouveau capteur.

• Lire le test de la Microsoft Explorer Mini Mouse
• Acheter la Microsoft Explorer Mini Mouse

En effet, en plus d'être un comparateur de prix, TestSeek est avant tout un annuaire de tests, repris de plusieurs centaines de sources, dont une cinquantaine de sources francophones. Ainsi, pour chaque produit, vous aurez accès à une liste de tests dans différentes langues et à une note moyenne calculée par TestSeek. En complément de cette notation attribuée par les professionnels, le site permet de déposer un commentaire et de noter le produit sur différents critères, mais aussi bien évidement de consulter les commentaires et notes d'autres utilisateurs, ainsi qu'une note moyenne calculée par TestSeek.

• Visiter TestSeek

Peu de temps après la sortie de l'iPhone, les hackers de son OS avaient découvert une fonctionnalité cachée qui a fait couler beaucoup d'encre et dont Apple a fini par reconnaitre l'existence : le Kill Switch, qui permet à la pomme de désactiver à distance une application et d'empêcher son utilisation.

D'après les conditions d'utilisation du service Android Market destiné aux téléphones embarquant Android, Google aurait mis au point une solution similaire dans son OS pour téléphones mobiles. Si l'intention est louable pour protéger les utilisateurs des applications malveillantes, on pourra toutefois regrette le fait que cette fonctionnalité ne soit pas désactivable. En effet, l'un des arguments forts de Google par rapport à l'iPhone était que son OS ne serait pas verrouillé, et laisserait le contrôle total à l'utilisateur, alors que finalement, on se retrouve avec des fonctionnalités VoIP bridées, le mode modem interdit, et donc, désormais, la possibilité pour Google d'interdire certaines applications...

On notera tout de même que, contrairement à Apple, Google a joué la transparence et n'a pas attendu que quelqu'un découvre cette fonction. De plus, elle est un peu plus justifiée sur l'Android Market que sur l'App Store, puisque Google n'effectue pas de vérification des application distribuées, augmentant donc le risque de tomber sur un logiciel malveillant. Enfin, Google a eu le bon goût de préciser qu'en cas de désactivation forcée d'une application payante, les acheteurs seraient remboursés.

Les ventes de Windows Vista étant particulièrement mauvaises, Microsoft a d'ores et déjà baissé les bras, et prépare le successeur de Vista, avec l'objectif de le commercialiser assez rapidement pour que l'érosion des ventes de Windows n'ait pas trop de conséquences sur les parts de marché futures du système de Microsoft.

Connu jusqu'à présent sous le nom de code Se7ven, cette nouvelle mouture a été baptisée en début de semaine par les services marketing de Microsoft. Après Windows XP et Windows Vista, nous auront donc droit à... Windows 7. Tout simplement ! On pourrait penser que le service marketing ne s'est pas particulièrement foulé, mais en y réfléchissant mieux, ce nom peut laisser espérer un peu plus d'humilité de la part de Microsoft. En effet, pour beaucoup, l'échec de Vista serait dû à un marketing bien trop agressif, annonçant une révolution, là où finalement Vista n'est en apparence qu'une évolution, Microsoft n'ayant pas poussé assez loin ses nouveaux concepts.

Le signe d'un renouveau chez Microsoft ? Après l'annonce récente d'une plus grande modularité, on est en droit de l'espérer. Les premières pré-versions devraient arriver sous peu, et on devrait donc pouvoir commencer à juger des progrès et/ou des régressions apportés par cette nouvelle version.

Attendus depuis longtemps par la communauté Apple, les nouveaux modèles d'ordinateurs portables de la pomme sont arrivés. Le renouvellement concerne les Macbook, Macbook Pro et Macbook Air, tant sur le plan technique que sur le plan du design.

Dotés d'un nouveau châssis taillés dans un bloc d'aluminium pour une plus grande solidité, les Macbook Pro arborent désormais un design plus proche de celui de l'iMac, avec une bordure noire autour de l'écran et une dalle brillante. Le chipset Intel est remplacé par un tout nouvel IGP nVidia 9400M, gérant la mémoire DDR3. En plus de celui-ci, le nouveau Macbook Pro embarque toujours un GPU dédié, le 9600M GT d'nVidia accompagné de 256 ou 512 Mo de mémoire dédié. En basculant entre le 9600M GT et le 9400M, l'autonomie de la machine pourra passer de 4h à 5h. Il se dote également d'un trackpad de nouvelle génération : multi-touch quatre points avec une surface en verre, ce trackpad fait également office de bouton, permettant de se passer d'un bouton dédié, et donc d'augmenter la surface du pad.

Au niveau de la connectique, on perd l'ExpressCard 54 au profit d'un ExpressCard 34, le Firewire 400 disparait, mais le Firewire 800 est conservé et on passe de trois ports USB à deux. Les entrées/sorties audio jack 3.5mm sont bien entendue conservée, tout comme le port réseau RJ-45. La sortie vidéo passe pour sa part du mini-DVI au mini-DisplayPort, un nouveau connecteur développé pour Apple. L'indicateur de niveau de batterie devient plus accessible (sur le côté gauche de la machine), tandis que le disque dur sera facilement remplaçable, comme sur les actuels Macbook. En option, on pourra choisir un SSD dès la commande (pour un prix de l'ordre de 500€, variant en fonction du disque dur d'origine).

Les prix restent inchangés, avec deux configurations en 15" :

• Core 2 Duo 2.4 GHz, 2 Go de mémoire, 256 Mo de mémoire vidéo et 250 Go d'espace disque pour 1799€.
• Core 2 Duo 2.53 GHz, 4 Go de mémoire, 512 Mo de mémoire vidéo et 320 Go d'espace disque pour 2249€.

Au niveau du Macbook Air, le design ne change pas, mais il se dotera lui aussi du nouveau chipset nVidia 9400M, ce qui devrait multiplier par cinq les performances 3D de la machine. Le processeur de la version haut de gamme gagne quelques MHz (1.86 GHz au lieu de 1.8 GHz) et la capacité de stockage est revue à la hausse : 120 Go en disque dur ou 128 Go en SSD.

Côté Macbook, le modèle d'entrée de gamme n'évolue quasiment pas (le combo lecteur DVD graveur CD est simplement remplacé par un graveur DVD), et voit donc son prix diminuer de 50€, à 949€. Les Macbook à 1199€ et 1499€ (au lieu de 1399€ précédemment, alors que le prix en dollars n'a pas changé) évoluent pour leur part fortement, mais pas toujours en bien... Pour les points positifs, on notera le design, identique à celui des nouveaux Macbook Pro, y compris pour la dalle LCD à rétroéclairage LED, le trackpad et la sortie vidéo. Sur le modèle haut de gamme, même le rétroéclairage du clavier sera de la partie. On retrouve encore une fois le nouveau chipset nVidia, qui est donc utilisé sur l'intégralité des nouveaux modèles. Pour les plus exigeants, l'option SSD sera également proposée sur cette machine. Par contre, le processeur de la version à 1199€ perd 400 MHz dans l'opération, ce qui n'est pas rien, compte tenu du prix de vente inchangé !

Enfin, pour accompagner les sorties DisplayPort de ces nouvelles machines, Apple renouvelle enfin sa gamme d'écrans, qui se composera d'un unique modèle haut de gamme de 24" a rétroéclairage LED, doté d'enceintes, d'une webcam intégrée et d'une entrée DisplayPort. Il offrira également une sortie MagSafe, permettant de recharger le portable, ce qui en fera le compagnon idéal des nouveaux portables. Il sera disponible prochainement, au prix de 849€.

Au final, cette mise à jour risque de laisser un sentiment assez mitigé : en cette période de crise, Apple semble aller à contre courant, en proposant de produits plus élitistes, alors que beaucoup s'attendaient au contraire à des baisses sensibles de prix. C'est particulièrement flagrant sur les Macbook, sur lesquels Apple a préféré intégrer des fonctionnalités des Macbook Pro et augmenter le prix ou diminuer les performances plutôt que de baisser les prix...

Pour finir, une petit touche d'humour... Voici ce qu'affichait l'Apple Store juste après sa réouverture :

Probablement un petit bug du au caractère ç, le slogan normal étant Parfaitement conçu..

MàJ 15/10/2008 @ 11:03 : Quelques infos supplémentaires, en provenance de Macbidouille :

• côté son, on a désormais droit à une caisson de basses intégré et la prise casque est compatible avec les écouteurs-micro pour iPhone, dont le bouton de commande pourra contrôler iTunes,
• le switch entre le 9400M et le 9600M n'est pas transparent : il faut le demander via l'économiseur d'énergie, puis fermer et réouvrir la session.

Actu originale : 2008-10-14 @ 20:07

Après un été difficile, la croissance est de retour (les économistes aimeraient pouvoir en dire autant !). Ainsi, en septembre, vous avez été 1.5x plus nombreux à visiter Infobidouille qu'en juillet. Le mois d'octobre est dans la même veine et devrait donc marquer le retour de l'équilibre financier.

Comme promis, les publicités vont donc être supprimée petit à petit. Dans un premier temps, honneur aux visiteurs les plus fidèles : pour les membres, les pubs les plus intrusives (slide-in et pubs contextuelles) sont supprimées totalement, et les pub Google sont supprimées au delà de la 5ème page vue, à l'exception de la pub verticale à gauche du menu. Pour les autres, les pubs intrusives disparaitront au bout de la 5ème page vue, et les pubs Google disparaitront à la dixième page vue.

Bien entendu, si la situation actuelle venait à perdurer, cette mesure serait élargie petit à petit.

LaCie s'est imposé depuis quelques années comme l'un des leaders du stockage sur disque dur externe, qu'ils soient connectés en USB, en Firewire ou via réseau (NAS). Profitant de l'arrivée des premiers disques durs de 1.5 To, le constructeur français a mis à jour sa gamme de NAS, tout d'abord avec un 4big à quatre disques, et maintenant avec un 5big embarquant pas moins de cinq disques.

Je vous dispense de faire le calcul : derrière ce rond bleu se cachent 7.5 To d'espace de stockage ! Oui oui, vous avez bien lu. L'unité sera connectable à votre réseau via une interface Gigabit Ethernet, au travers de laquelle le 5big devrait assurer un débit de près de 35 Mo/s en lecture. Selon vos besoins, vous pourrez configurer le NAS en différents mode RAID, qui influeront bien entendu sur la capacité disponible : 6 To en RAID5, 4.5 To en RAID5+Spare ou en RAID6, 3 To en RAID10 (avec 4 disques), ou 7.5 To en RAID0. Cette dernière configuration est bien sûre déconseillée si les données stockées sur le NAS sont critiques...

Si cette capacité venait à ne plus suffire, le 5big Network peut également accueillir un disque supplémentaire en USB 2.0 et trois autres en e-SATA, ce qui permettrait donc une impressionnante capacité de 13.5 To.

Pour ceux qui rêveraient déjà d'en poser un sous leur bureau pour y stocker leurs DivX, le prix risque par contre d'être dissuasif : de 900$ avec cinq disques de 500 Go à 1900$ avec cinq disques de 1.5 To. Une tarification qui le réservera donc aux professionnels ayant réellement besoin de tels capacités.

La rumeur courrait depuis de longues semaines, et c'est désormais officiel : Apple dévoilera sa nouvelle gamme d'ordinateurs portables le 14 octobre prochain. Apple a en effet envoyé aujourd'hui des invitations on ne peut plus claires, sur lesquelles on peut voir le capot supérieur d'un Macbook Pro et le slogan The spotlight turns to notebooks (que l'on pourrait traduire par Un coup de projecteur sur les portables).

Il reste donc moins d'une semaine pour spéculer sur les éventuelles nouveautés. Selon les rumeurs, on aurait droit à :

• un chipset à puce graphique intégrée nVidia MCP7A-U à la place du chipset Intel 965 et du GMA X3100 sur les Macbook : cet IGP offrirait de meilleures performances tout en consommant moins,
• le Macbook Pro hériterait du clavier et du trackpad du Macbook Air,
• le design du Macbook Pro serait plus proche de celui de l'iMac (bordure d'écran noire),
• le Macbook pourrait bénéficier d'une baisse de prix relativement sensible,
• la coque en aluminium du Macbook Pro devrait être réalisée grâce à un nouveau processus de fabrication, permettant de la tailler dans un bloc d'aluminium, ce qui la rendrait plus solide.

Nous vous tiendrons bien entendu au courant mardi soir, dès que les nouveaux modèles auront été annoncés.

AMD a annoncé hier un changement majeur dans sa stratégie, et même une petite révolution, bien plus marquante que le rachat d'ATI il y quelques années : AMD va cesser la fabrication de puces !

En effet, profitant des volontés de diversification économique d'Abu Dhabi (Émirats Arabes Unis), AMD c'est séparé en deux entités. On aura désormais d'un côté AMD, concepteur de CPU et de GPU, et de l'autre, TFC (The Foundry Company), qui, à l'instar de TSMC et UMC, ne s'occupera que de la fabrication des puces, dans les usines anciennement possédées par AMD. Dans un premier temps, TFC fabriquera les puces AMD, mais à terme, TFC prendra également en charge d'autres clients, tandis qu'AMD pourra éventuellement faire appel à d'autres fondeurs.

L'intérêt de cette scission est essentiellement économique. Dans un premier temps, ce sont pas moins de 2.1 milliards de dollars qui ont été injectés dans les comptes d'AMD, permettant d'éponger une partie des lourdes dettes (5 milliards de dollars à fin 2007). Ces 2.1 milliards correspondent à 1.2 milliards payés par TFC, 1 milliards payés par ATIC (Advanced Technology Investment Company) et Mubadala, deux sociétés contrôlées par le gouvernement d'Abu Dhabi pour l'achat des usines AMD et la prise de participation dans le capital d'AMD (Mubadala détiendra alors près de 20% du capital d'AMD, contre moins de 10% aujourd'hui).

Dans un second temps, AMD économisera sur la fabrication, en n'ayant pas à prendre à sa charge la construction et la mise à jour des usines, tandis que TFC aura plus de facilités à amortir ces investissements, en étalant les coûts sur un plus grand nombre de clients. La Fab 36 de Dresden devrait d'ailleurs être agrandie prochainement, tandis que TFC compte reprendre à son compte le projet de nouvelle usine dans l'État de New York.

Enfin, il est important de noter qu'AMD ne perd pas totalement le contrôle de la fabrication : au sein de TFC, dont AMD détiendra près de 45% du capital, le pouvoir de décision sera réparti à 50% entre AMD et ATIC, et AMD disposera d'un contrat préférentiel pour la production de ces puces. C'est d'ailleurs l'actuel vice-président de la branche fabrication d'AMD qui deviendra le CEO de TFC, tandis qu'Hector Ruiz, CEO démissionnaire d'AMD siègera au conseil d'administration de TFC.

Il ne reste maintenant plus qu'à attendre que cette transaction soit validée par les autorités américaines, en espérant que celà se ferra sans problème, car cette scission devrait enfin permettre à AMD de ressortir la tête de l'eau.

La vie sociale du geek ne tient parfois qu'à un fil... Il lui suffit d'un retour de soirée un peu arrosée, lui laissant juste assez de lucidité pour se connecter à sa boîte mail et envoyer un mail un peu trop franc pour perdre un ou deux amis. Et les amis, pour le geek, ça court pas les rues. Heureusement, Super Google arrive à la rescousse !

Se souvenant de quelques mails qu'il n'aurait jamais du envoyer, un ingénieur de la firme de Mountain View a en effet développé une extension pour Gmail, baptisée Mail Goggles, qui devrait vous éviter ce genre de mésaventures. Le principe est extrêmement simple : quand vous envoyez un mail, une fenêtre de confirmation apparait, vous demandant d'effectuer une dizaine d'opérations arithmétiques en un temps limité. L'extension est même configurable, par exemple pour définir les plages horaires de vos beuveries soirées entre amis, afin qu'elle ne vous gêne pas en pleine journée (bien sûr, si vous en avez aussi besoin en journée, vous pouvez l'activer en permanence... mais à ce stade la perte de vos amis ne devrait pas être votre principale préoccupation...).

Aussi surprenant que ça paraisse, cette extension est parfaitement officielle et financée par Google : les employés du moteur de recherche on le droit d'utiliser 20% de leur temps de travail pour développer des projets personnels, et c'est dans ce cadre que Mail Goggles a été réalisé. L'extension peut dès à présent être installée. Pour ce faire, basculez votre compte Gmail en anglais, puis rendez-vous dans l'onglet Labs des paramètres et sélectionnez Mail Goggles. Une fois activée, vous pouvez rebasculer Gmail dans la langue de votre choix.

J'en connais qui vont s'empresser de l'installer :-)

Attention : si vous avez l'habitude de vous entraîner à Dr. Kawashima au retour de vos soirées, Mail Goggles risque de ne rien pouvoir faire pour vous...

Il y a un peu plus d'un an, certains possesseurs de Mac Pro se sont plaints à cause d'odeurs nauséabondes émanant de leurs Mac. Apple n'avait pas communiqué sur le sujet à l'époque, mais échangeait quand même la machine de ceux qui en faisaient la demande. Cette affaire a refait surface la semaine dernière, suite à une analyse révélant la présence de différents composés toxiques dans ces vapeurs, notamment du benzène.

Cette fois, Apple se devait de sortir de son silence, qui devenait particulièrement inquiétant. C'est désormais chose faite avec une première déclaration du porte-parole d'Apple sur le sujet, visant avant tout à rassurer les consommateurs : We have not found anything that supports this claim, but continue to investigate it for the customer. (Nous n'avons rien trouvé qui confirme cette hypothèse, mais continuons d'enquêter à ce sujet dans l'intérêt du consommateur.).

Les vapeurs des Mac Pro puant seraient donc finalement exempts de ces composés toxiques, mais on aimerait quand même qu'Apple communique plus clairement sur le sujet, par exemple en révélant les résultats exacts de leurs analyse, et surtout, la nature réelle des produits responsables de ces odeurs. Selon nos confrères de Macbidouille, cette odeur pourrait en fait émaner de la pâte thermique utilisée sur les Xeon des Mac Pro.