Comme nous l'évoquions cet été, le succès d'Android profite fortement à HTC, le constructeur taïwanais dont les smartphones Android sont régulièrement considérés comme des références du secteur. Les chiffres des troisième et quatrième trimestres 2010 devraient confirmer cette tendance.

En effet, selon les estimations de différents fournisseurs de composants pour smartphones, les ventes d'HTC devraient atteindre 7 à 8 millions d'unités au 3ème trimestre (contre 5.9 millions au 2ème) et pourrait friser les 10 millions au 4ème trimestre. De quoi permettre au taïwanais d'aller talonner Apple dans la course à la seconde place des fabricants de smartphone, puisque les ventes d'Apple sont pour leur part estimées à une grosse douzaine de millions au 3ème trimestre et une petite douzaine au 4ème trimestre.

RIM resterait pour sa part en tête, en augmentant son avance par rapport à Apple, mais en perdant un peu de terrain sur HTC.

Oracle n'en fini plus de sa boulimie, qui est en train d'en faire un des plus grands géants de l'informatique. Ainsi, après avoir racheté pas moins de 65 entreprises en cinq ans (plus que Google !), l'éditeur ne compterait pas s'arrêter là, et chercherait de quoi se nourrir du côté des concepteur de processeurs.

C'est en effet ce qu'à annoncé de façon on ne peut plus claire Larry Ellison, CEO du groupe, à l'occasion de l'OpenWorld 2010 : "Vous allez nous voir acheter des concepteurs de puces. Nous désirons posséder une plus grande part de la propriété intellectuelle utilisée dans les puces informatiques". Notez au passage que Larry Ellison a bien employé un pluriel, manifestant donc son intention de ne pas se contenter d'une seule acquisition...

Reste à voir qui seront les cibles d'Oracle. La première qui vient à l'esprit des analystes est bien entendu AMD, qui est dans les moyens d'Oracle, et qui équipe déjà une partie des serveurs de Sun, récemment racheté par Oracle. Toutefois, le gros de la valeur d'AMD provient de ses activités grand public, qui n'en font pas vraiment le meilleur choix pour Oracle, concentré sur le marché des entreprises.

Un choix plus logique serait de racheter la division processeurs de Fujitsu, qui travaille sur les processeurs SPARC, qu'on retrouve également dans les machines de Sun. Oracle pourrait également se tourner vers un concepteur de puces basées sur l'architecture ARM, dont on évoque de plus en plus souvent l'arrivée sur le marché des serveurs, d'autant que ces puces dotées de cœurs peu puissants, mais compacts et peu gourmands en énergie pourraient être particulièrement adaptées à des serveurs de base de données.

Enfin, certains évoquent un rachat d'nVidia, dont les GPU sont de plus en plus utilisés dans le marché du calcul hautes performances (HPC). Mais tout comme pour AMD, la très importante part du marché grand public dans le chiffre d'affaire d'nVidia pourrait refroidir Oracle.

Au milieu de sa large gamme de smartphone, l'opérateur mobile américain AT&T propose un modèle qui se démarque des autres par sa connectivité, le Genus, premier smartphone à pouvoir communiquer directement avec un satellite, sans passer par une antenne relais.

Doté d'un design façon Blackberry, avec son écran 2.6" en mode paysage et son clavier 38 touches, le Genus fonctionne sous Windows Mobile 6.5, et propose donc toutes les fonctions d'un vrai smartphone : navigation Internet (Internt Explorer), mails, SMS et calendriers (Outlook), lecteur multimédia, etc... Il ne dispose que de 100 Mo de mémoire intégrée, mais elle est extensible via carte micro SD. Comme tout smartphone qui se respecte, il embarque également une caméra (QVGA), le Bluetooth, le WiFi et une puce GPS.

Malgré sa connectivité satellitaire, il est de dimensions raisonnables, avec moins de 12cm de haut, 6.5cm de large, et une épaisseur comprise entre 16.25 et 19.25mm seulement. Un grand pas en avant par rapport aux téléphones satellites classiques, souvent limités à la téléphonie et aux SMS, et qui sont généralement dotés d'énormes antennes, les rendant inutilisables au quotidien.

La liaison satellite transite par TerraStar-1, le plus gros satellite de télécommunications au monde, mis en orbite il y a un an par Ariane 5. Les tarifs, bien qu'élevés dans l'absolu, sont plutôt raisonnables pour un téléphone satellite, avec 65cts par minute de communication, 40cts par SMS et 5$ par Mo de données, en plus de l'option satellite facturée 25$ par mois. Pour éviter que l'utilisateur subisse en permanence ces coûts élevés, le Genus a le bon goût d'intégrer aussi une puce 3G. Ainsi, il ne fonctionnera sur satellite que dans les zones non couverte en 3G, qui sont assez nombreuses aux USA.

TerraStar-1 ne couvrant que le territoire américain, il y a par contre relativement peu de chances de voir le Genus débarquer par chez nous dans un avenir proche. Il pourrait pourtant se révéler utile pour certains abonnés français, notamment dans les massifs montagneux, où la couverture est encore loin d'être complète.

Disponible depuis quelques semaines, la Dell Streak a été plutôt bien accueillie par le critique, même si elle souffre de son prix élevé (550$ sans abonnement) et de sa position un peu bancale, à mi-chemin entre les smartphones et les véritables tablettes.

Ce second point pourrait toutefois disparaitre rapidement. En effet, le texan ne compte pas s'arrêter à l'actuel modèle 5" et a déjà dans ses cartons un modèle 7". Ses caractéristiques n'ont pas encore été publiées, mais cette nouvelle tablette 7" fonctionnera bien entendu sous Android, comme la version 5". Elle devrait être disponible dans les mois à venir.

Reste donc à voir si Dell la proposera à un tarif compétitif, et si elle sera déclinée dans une version sans 3G, pour alléger la facture et faire sa place sur ce marché naissant. Le rumeurs évoquent également un modèle 10", mais celui-ci n'a pas été confirmé par le constructeur.

AMD a lancé aujourd'hui six nouveaux processeurs à deux, trois, quatre ou six cœurs, qui viennent compléter ses gammes Athlon II et Phenom II : le Phenom II X6 1075T, le Phenom II X4 970 Black Edition, le Phenom II X2 560 Black Edition, l'Athlon I IX4 645, l'Athlon II X3 450 et l'Athlon II X2 265.

Puce la plus performante de la nouvelle fournée, le Phenom II X6 1075T vient s'intercaler entre les deux X6 existants, le 1055T à 2.8 GHz et le 1090T à 3.2 GHz. Il fonctionne donc à une fréquence de 3 GHz (3.5 GHz en mode turbo), et embarque la même quantité de cache que ses deux frères : 128 Ko de L1 et 512 Ko de L2 par cœur, en plus de 6 Mo de L3 partagés entre tous les cœurs.

Successeur du Phenom II X4 965, le X4 970 gagne 100 MHz (3.5 GHz) et embarque lui aussi 128 Ko de L1 et 512 Ko de L2 par cœur et 6 Mo de L3 partagés. Comme tous les processeurs Black Edition, son coefficient multiplicateur est débloqué. Le Phenom II X2 560 reprend les mêmes caractéristiques, en dehors de la fréquence (3.3 MHz), et du nombre de cœurs, limité à deux.

Côté Athlon II, les deux nouveaux modèles X4 et X3 sont cadencés respectivement à 3.1 GHz et 3.2 GHz et embarquent 64 Ko de L1 et 512 Ko de L2 par cœur. Le modèle X2 se contentant de deux cœurs, il a le droit en contrepartie à une fréquence plus élevée (3.3 GHz) et à deux fois plus de mémoire cache L2 par cœur (1 Mo).

Testés par nos confrère de chez Tom's Hardware, ces nouveaux processeurs se révèlent sans véritable surprise : les petits gains de fréquence ne permettent pas à AMD de revenir dans la course aux performances, qui reste largement dominés par Intel. Mais ces petits gains, associés à des tarifs qui restent contenus, permettent à AMD de se maintenir sur le plan du rapport performances prix, en attendant la prochaine génération incluant la technologie Fusion, qui pourrait permettre à AMD de reprendre la tête.

Alors qu'AMD s'apprête enfin à répondre à l'Atom avec son architecture Ontario, Intel aurait déjà dans ses cartons une révision majeure de son architecture Atom, même si elle ne serait prévue que pour 2013.

Elle sera gravée en 22nm et devrait permettre à Intel de maintenir de bonnes performances face à Ontario, qui est particulièrement prometteuse et devrait permettre aux netbooks de bénéficier de performances encore jamais vu. En arrivant seulement en 2013, elle risque toutefois de laisser le temps à AMD de faire sa place sur ce marché, ce qui n'est bien entendu pas dans les plans d'Intel, et pourrait donc pousser le fondeur à avancer la sortie de sa nouvelle architecture à 2012.

En attendant, le fondeur prévoit aussi une révision de l'architecture actuelle, qui devrait arriver en 2011. Baptisée Cedarview, elle ne devrait pas améliorer significativement les performances, mais le passage à une gravure 32mm devrait réduire la consommation et le coût de fabrication.

Depuis de nombreuses années, les processeurs d'entrée de gamme sortent souvent des mêmes chaînes de fabrication que les processeurs haut de gamme, mais certaines de leurs fonctions, bien présentes physiquement dans la puce, sont désactivées. Intel vient de lancer l'expérimentation d'un service permettant de lever ces limitations.

Baptisé Intel Upgrade Service, ce service est pour l'instant réservé aux possesseurs d'un ordinateur Gateway SX2841-09e doté d'un processeur Intel Pentium G6951. Il fonctionne sur le même principe que les DLC des jeux vidéos : l'utilisateur achètera un code (vendu environ 50$) à saisir dans un logiciel installé sur sa machine. Un petit reboot, et hop, le Pentium G6951 devient un Core i3, grâce à un supplément de cache et à l'activation de l'hyperthreading.

Si l'expérience s'avère concluante, il y a fort à parier qu'Intel proposera de telles possibilités sur bon nombre de ses processeurs d'entrée de gamme. À moins que des petits malins trouvent un moyen de débrider ces processeurs avec un code généré, ce qui pourrait dissuader Intel de généraliser la procédure.

Depuis son lancement il y a un peu plus de sept ans, la plateforme de distributions de jeux dématérialisés Steam a réussi à convaincre plus de 25 millions de joueurs et des dizaines d'éditeurs de jeux, pour un total de plus de 1100 titres. Après une diversification des plateformes initiée en début d'année avec le portage sous Mac OS X, Valve commence désormais, en partenariat avec AMD, une diversification des contenus proposés.

En effet, depuis cette semaine, Steam n'est plus seulement une plateforme de distribution de jeux : désormais, les utilisateurs de Steam pourront également suivre automatiquement les mises à jours des drivers Catalyst des cartes graphiques AMD, sans avoir à passer par le site du constructeur.

Une diversification plutôt logique, puisque se sont souvent les joueurs qui ont le plus besoin de maintenir à jour leurs drivers graphiques. Reste à voir si Valve profitera de l'occasion pour sauter le pas de façon plus marquée, en se lançant dans la distribution de logiciels n'ayant plus grand chose à voir avec le jeu vidéo.

Au milieu des études qui critiquent vertement les jeux vidéos, en les accusant tour à tour de causer dépression, obésité, violence, voir les trois à la fois, une étude américaine de l'université de Rochester vient pour sa part prêter quelques vertus aux jeux vidéo, et en particulier les jeux vidéo d'action.

En effet, dans cette étude, Daphné Bavelier, Alexandre Pouget et C. Shawn Green, trois chercheurs (dont deux français :) ) spécialistes des effets cognitifs des jeux vidéo, montrent que les jeux d'actions peuvent constituer un excellent entrainement pour le cerveau, en lui apprenant à prendre plus rapidement les bonnes décisions. Un entrainement qui peut ensuite profiter au delà de la simple progression dans le jeu, puisque les impacts positifs ont aussi été relevés dans des situations de la vie courante.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont commencé par entrainer deux groupes de "cobayes" âgés de 18 à 25 ans et qui n'avaient pas l'habitude de jouer à des jeux vidéos. Le premier groupe a joué pendant 50h à des jeux d'action rapides (Call of Duty 2 et Unreal Tournament), tandis que le second à passé le même temps devant un jeu plus lent, Les Sims 2. Après cet entrainement, les cobayes ont été exposés à différentes situations qu'ils devaient analyser pour répondre à une question.

Le groupe s'étant entrainé sur des jeux d'action rapides a répondu aux questions en moyenne 25% plus vite, et avec le même taux de bonnes réponses. Et Daphné Bavelier de conclure "Les joueurs de jeux d'actions prennent plus de bonnes décisions par unité de temps. Si vous êtes chirurgien ou au milieu d'un champ de bataille, ceci peut faire toute la différence.".

Les chercheurs se sont également attachés à expliquer pourquoi les jeux peuvent avoir cet effet. Il faut pour celà se pencher sur le fonctionnement de notre cerveau : il est en fait une "simple" machine à calculer des probabilités. Toutes nos actions résultent de ces "calculs", effectués à partir des données d'entrée collectées par nos cinq sens. La pratique régulière de jeux d'actions rapides aiderait le cerveau à devenir plus efficace dans la collecte des stimuli visuels et auditifs, ce qui permet d'affiner plus rapidement les calcules de probabilité, et donc d'arriver plus rapidement à une décision.

À quand les jeux vidéos au programme des grandes écoles ?

Pionnier du mini-PC il y a quelques années, Shuttle a depuis perdu beaucoup de sa popularité en raison d'une politique tarifaire parfois un peu trop élitiste et de la chute de la popularité des mini-PC classiques. Avec sa nouvelle gamme XS35, le constructeur pourrait toutefois se réconcilier avec les amateurs de petits PC.

Sous ce nom se cache en effet un barebone nettop aux caractéristiques plutôt intéressantes. Dans un boîtier de seulement 38mm de largeur pour 25.2cm de profondeur et 16.2cm de hauteur, soit à peine plus que la taille d'un lecteur optique 5.25" externe, le XS35 embarque une plateforme Intel Atom Pinetrail dotée d'un processeur Atom D510 (dual core), d'un chipset Intel NM10 et d'une puce graphique Intel GMA3150. Une déclinaison GT propose en plus une puce nVidia ION et ses 512 Mo de GDDR3. Le tout fonctionne de façon entièrement passive, ce qui fait du XS35 un barebone pouvant servir de base à une machine parfaitement silencieuse.

Pour en faire un ordinateur complet, il faudra ajouter un disque dur 2.5", un ou deux barrettes de mémoire au format So-DIMM, et, éventuellement, un lecteur optique 5.25" slim. La version de base devrait être vendue 179€ HT, et la version GT pour 59€ de plus.

Pour les moins bricoleurs, Shuttle propose également sur son site une petite dizaine de configuration vendues avec 2 Go de RAM pré-installée, un disque dur d'une capacité de 160 à 500 Go. Cinq de ces configurations comportent également un graveur de DVD, et six sont livrées avec un système préinstallé (Windows 7 pour la plupart, mais aussi openSUSE Linux). Ces machines clés en main sont proposées à partir de 399€ HT.

Depuis quelques temps, la guerre des millions de pixels s'est calmée dans le secteur des appareils photo numériques grand public, qui stagnent désormais aux alentours de la douzaine de millions de pixels, les constructeurs ayant compris que monter plus haut risque de dégrader la qualité. Il fallait donc trouver un nouveau cheval de bataille, et c'est chose faite : l'amplitude de l'objectif !

En effet, alors que Panasonic vient de renouveler sa gamme de bridges avec des optiques 24x, après être resté sur du 18x pendant trois ans, Canon en remet une couche. Et une grosse couche même ! Le constructeur nippon vient en effet de présenter son nouveau bridge haut de gamme, le PowerShot SX30 IS, qui bat tous les records d'amplitude de zoom, puisqu'il atteint 35x ! Quasiment le double des précédents bridges de la marque, qui ne faisaient "que" 20x.

En équivalent 24x36, ce bridge couvre une plage allant de 24mm à 840mm. Il conserve donc un grand angle très ouvert, malgré son zoom puissant, mais il n'est pas contre pas des plus lumineux (f/2.7-5.8). L'objectif dispose bien entendu d'un stabilisateur optique, absolument indispensable avec un tel zoom. Le capteur est un 1/2.3", une taille classique pour les bridges, et offre une résolution de 14.1MP avec une sensibilité de 80 à 1600 ISO. En vidéo, il faudra par contre se contenter du 720p, alors que certains modèles concurrents enregistrent désormais en 1080p. Enfin, comme les précédents modèles Canon et les nouveaux Panasonic, le SX30 embarque un écran orientable, qui permettra de viser dans (presque) toutes les positions.

Il sera commercialisé en octobre au tarif de 450€. Il faudra alors vérifier si Canon a été capable de produire un objectif permettant une bonne qualité d'image, même au zoom maximum, ce qui n'est pas chose facile avec une telle amplitude.

Alors que Logitech annonçait il y a quelques jours avoir dépassé la barre des 100 millions de souris sans-fil, c'est du côté des claviers qu'il faut chercher les nouveautés de la rentrée, avec le lancement du Wireless Illuminated Keyboard K800, une évolution sans-fil du très populaire Illuminated Keyboard.

Nous avons donc testé ce nouveau modèle, en le comparant au précédent haut de gamme sans-fil de la marque, le diNovo for Notebooks, que nous avions testé il y a un peu plus d'un an..

• Lire le test du Logitech diNovo Wireless Illuminated Keyboard K800
• Acheter un clavier Logitech K800

Sur le marché de la téléphonie, la tendance est depuis quelques années clairement orientée vers les smartphones, qui contaminent même l'entrée de gamme, constituée de téléphones offrant de plus en plus de fonctionnalités... Dans ce contexte, le John's Phone fait un peu figure d'extra-terrestre...

En effet, celui-ci ne propose qu'une seule fonction : téléphoner. C'est tout, rien d'autre. Son écran minimaliste situé sur sa tranche supérieure ne permet que d'afficher le numéro composé, et son énorme clavier ne contient qu'un pavé numérique, qui ne servira qu'à composer des numéros, prendre la ligne et raccrocher.

Et n'imaginez surtout pas qu'il cache un écran tactile sur son autre face, comme pourrait le laisser croire le stylet visible sur la photo. Il ne s'agit en fait pas d'un stylet, mais bien d'un véritable stylo, qui servira à remplir le répertoire du téléphone : un simple petit carnet de papier qui se glisse dans une fente prévue à cet effet sur le côté de l'appareil !

Le John's Phone est vendu 70€ sans abonnement et sans verrouillage SIM.

Alors que les premiers smartphones basés sur une architecture Cortex A9 double cœur devraient arriver sur le marché en fin d'année, ARM prépare déjà la relève, avec le Cortex A15. Objectif : cinq fois plus de puissance !

Pour parvenir à ce résultat, la gravure va passer à 28nm, ce qui permettra non seulement d'augmenter la fréquence de fonctionnement, qui atteindra jusqu'à 2.5 GHz (contre 1 GHz pour l'A9), mais aussi de doubler le nombre de cœurs. Des déclinaisons à un seul et à deux cœurs seront également proposées pour les appareils privilégiant l'autonomie par rapport aux performances, tandis que l'architecture modulaire permettra la réalisation de puce hautes performances embarquant jusqu'à seize cœurs !

Cette nouvelle architecture supportera également les extensions du jeu d'instruction ARMv7 présentées il y a quelques temps, ce qui lui permettra donc de se faire une place sur le marché des serveurs, grâce au support de la virtualisation et de jusqu'à 1 To de RAM.

Il faudra par contre attendre 2012 pour voir les premiers Cortex A15 arriver sur le marché, ce qui laisse donc encore le champ libre pour quelques temps au Cortex A9.

En cette période de rentrée, l'actualité du marché des tablettes reste chargée, avec encore l'annonce de nouveaux modèles. Cette fois ci, c'est au taiwanais Hannspree de présenter son appareil.

Annoncée pour novembre, il s'agit d'une tablette 10.1" (1024x600, capacitif et multitouch) sous Android 2.2. Comme l'Interpad E-Noa présentée il y a quelques semaines, elle embarquera une plateforme nVidia Tegra 2, basée sur une architecture ARM Cortex A9 double cœur à 1 GHz. Le stockage sera confié à 16 Go de mémoire flash, extensible via micro-SD.

Elle disposera d'une sortie HDMI, d'un port mini-USB, d'un accéléromètre, d'un capteur de luminosité, d'un micro, d'un haut-parleur intégré et se connectera sans-fil en Wi-Fi (b, g et n) et Bluetooth 2.1 EDR. Un peu plus épaisse que les tablettes 10" d'Interpad et Archos (13.9mm contre respectivement 12.5mm et 12mm), elle sera aussi nettement plus lourde (790g contre 660g et 480g). Espérons que cet embonpoint provienne de la batterie !

Elle devrait être disponible à partir du mois de novembre, pour 400€. Selon le décompte de notre confrère PC INpact, cette annonce porte à 18 le nombre de constructeurs ayant annoncé une tablette fonctionnant sous Android.

Très en vogue dans les appareils mobiles (smartphones, tablettes, baladeurs...), les processeur ARM vont progressivement passer de la génération Cortex A8 à la génération Cortex A9. L'occasion pour les fabricants de processeurs de se mettre à jour en lançant de nouvelles plateformes mobiles.

Avec sa plateforme Orion, Samsung compte bien s'attaquer au haut de gamme A9, la plateforme Tegra 2 d'nVidia. Gravé en 45nm, Orion embarquera deux cœurs Cortex A9 à 1 GHz (soit une puissance brute 2.5 fois supérieure à celle des Cortex A8 1 GHz mono-cœur qui équipent les smartphones et tablettes haut de gamme d'aujourd'hui), 1 Mo de cache L2, un décodeur vidéo 1080p et une GPU qui serait cinq fois plus puissant que celui des solutions actuelles de Samsung. Un gain de puissance qui pourra servir à exploiter des jeux aux graphismes encore plus réalistes, mais aussi de gérer jusqu'à trois écrans, dont un connecté en HDMI 1.3a. Côté stockage, il gérera le SATA, l'eMMC, la moviNAND et acceptera la RAM LPDDR2 et DDR3.

Les premiers exemplaires seront livrés aux clients de Samsung dès la fin de l'année, pour leur permettre de tester leurs produits basés sur Orion. La production en volume sera pour sa part lancé au premier semestre 2011, donc les premiers produits animés par cette nouvelle puce devraient arriver sur le marché dans le courant de l'été prochain.

Ces derniers mois dernières années, nVidia a été beaucoup critiqué pour avoir pris une très mauvaise habitude : sortir une "nouvelle" gamme de processeurs graphiques composée en grande partie de processeurs issus de l'ancienne gamme, à peine modifiés, et renommés pour être intégrés dans une nouvelle gamme. Malheureusement, AMD pourrait prendre exemple sur nVidia...

En effet, si du temps d'ATI, ces pratiques étaient relativement rares, et ne concernaient que l'entrée de gamme, avec un renommage qui "translatait" une puce milieu de gamme vers le bas de gamme de la génération suivante (par exemple, les Mobility 5165 et 5145 sont des Mobility 4670 et 4570), la génération 6000 des Radeon pourrait être le théâtre d'un renommage façon nVidia, avec maintien de la position dans la gamme.

En effet, selon certaines rumeurs, la future Radeon HD 6770 de milieu de gamme ne serait autre que l'actuelle Radeon HD 5770. Pour laisser de la place à ce modèle, les cartes qui étaient attendues sous les référence 6870 et 6850 seraient finalement baptisées 6970 et 6870, tandis que la déclinaison bi-GPU deviendra une 6990 au lieu d'être une 6970.

Ces nouvelles dénominations ne sont heureusement qu'à l'état de rumeurs pour l'instant, et on peut donc encore espérer que les démons du marketing épargnent la gamme Radeon 6000.

Lorsque Sony a mis au point les SPE du processeur Cell destiné à sa PlayStation 3, le nippon a collaboré avec IBM et Toshiba, ce qui donne le droit à ces derniers de réaliser leurs propres produits à base de SPE. C'est ainsi qu'est né il y a quelques années le SpursEngine de Toshiba, qu'on retrouve en quatre exemplaires sur la HPVC1111 de Leadtek.

Constituée de quatre SPE (alors que la puce Cell contient huit SPE et un cœur PowerPC), le SpursEngine est une puce principalement dédiée au traitement vidéo, et en particulier l'encodage et le décodage full HD en H.264 et en MPEG-2, mais qui peut également être utilisée dans n'importe quel domaine nécessitant une grande puissance de calcul. En en embarquant quatre, la WinFast HPVC1111 devrait donc être particulièrement à l'aise en encodage vidéo, même si la puissance des quatre puces ne pourra malheureusement pas être utilisée pour un seul encodage : la carte n'exprimera toute sa puissance qu'en encodant quatre flux en parallèle.

Au format PCI-Express 4x, la HPVC1111 ne pourra toutefois pas être installée dans n'importe quel ordinateur doté d'un tel port, vu sa largeur hors du commun. Elle se destine en fait plutôt à des clusters d'encodage vidéo. Elle est livrée avec un SDK pour Windows et Linux permettant de développer toutes sortes d'applications HPC exploitant cette puissance. Elle peut également être exploitée sans programmation dans TMPGEnc, grâce à un plug-in permettant la prise en charge du SpursEngine.

Cinq ans après Intel et AMD, Via, le petit Poucet du marché des processeurs x86, s'apprête enfin à lancer une déclinaison dual-core de son processeur Nano, et prévoit même déjà une version quad-core pour fin 2011.

Lancé début 2008, le VIA Nano est un processeur basse consommation, VIA s'étant depuis longtemps concentré sur cette niche de marché, en n'étant pas capable de rivaliser avec Intel et AMD sur les performances. Gravées en 40nm (contre 65nm actuellement), les déclinaisons double cœur embarqueront 2 Mo de mémoire cache L2 et fonctionnera à des fréquences pouvant aller jusqu'à 2 GHz. Ils seront couplés en 2011 avec le chipset VN11, qui disposera d'une partie graphique DirectX 11.

Avec leur TDP de 20W, ces processeurs devraient par contre sortir un peu de la niche basse consommation dans laquelle VIA s'était fortement ancrée, ce qui pourrait les mettre en difficultés par rapport aux processeurs Atom double-cœur et aux futurs Bobcat d'AMD.

Si vous vous intéressez au montage vidéo sur PC, vous vous êtes sûrement déjà demandé quelle est la meilleure configuration pour travailler confortablement. C'est la question à laquelle répond Dustin Sklavos sur NotebookReview. Un article d'autant plus intéressant qu'il ne se contente pas de donner une liste de composants, mais se concentre plutôt sur la façon de les choisir.

• Build the Ultimate Video Editing PC (en anglais),
• Traduction Google

Apple a tenu ce soir une conférence de presse axée sur ses produits multimédia. La pomme y a présenté un renouvellement de sa gamme d'iPod, un nouvel Apple TV, iTunes 10 et des nouveaux services.

Première nouveauté, largement annoncée par la rumeur : l'iPod Touch de 4ème génération. Comme d'habitude, il reprend les principales nouveautés de l'iPhone lancé au début de l'été. On retrouve ainsi l'écran Retina (960x640), le processeur A4, la caméra en façade pour FaceTime, un gyroscope... Il embarque également une caméra arrière, mais celle-ci est bien moins performante que celle de l'iPhone 4, puisqu'elle est limitée à une résolution de 960x720, tant en vidéo qu'en photo. L'absence de composants pour le réseau cellulaire permet un design plus fin, avec seulement 7.2mm d'épaisseur avec une face arrière en acier poli. La capacité va de 8 à 64 Go pour un prix allant de 239 à 419€.

L'iPod Shuffle bénéficie pour sa part d'un nouveau design, se rapprochant de celui de l'avant dernière génération, ce qui devrait faire plaisir à pas mal de monde : on retrouve les boutons de contrôle, ce qui permet de l'utiliser avec n'importe quels écouteurs, et non plus seulement avec ceux dotés d'une télécommande adaptée. Il conserve son clip de fixation mais perd par contre la moitié de sa capacité, puisqu'il n'embarque plus que 2 Go de mémoire. Décliné en cinq couleurs, il est facturé 59€.

Le changement le plus radical concerne l'iPod Nano. En effet, celui-ci est désormais de forme carrée, avec un clip de fixation, comme l'iPod Shuffle, dont il reprend la forme, en un peu plus grand (37.5x40.9x8.8mm pour le Nano contre 29x31.6x8.7mm pour le Shuffle), ce qui lui permet d'accueillir un dock connector. Sa face avant est quasi entièrement recouverte par un écran tactile multi-touch de 1.54" (240x240), qui repousse les trois boutons restants (marche/veille et deux boutons de volume) sur la tranche supérieure. Il embarque 8 à 16 Go de mémoire flash et fonctionne sous une version allégée d'iOS 4. Proposé en sept couleurs, son prix va de 169 à 209€.

Du côté de l'Apple T, le changement est plutôt radical également. La nouvelle version est beaucoup plus petite (9.9x9.9x2.3cm, avec son alimentation intégrée) et de couleur noir. Il se connecte à la TV uniquement en HDMI et au réseau via Ethernet ou Wi-Fi et ne consomme plus que 6W grâce à son processeur A4, qui remplace le bon vieux processeur Intel de l'ancien modèle. Cette nouvelle version ne comporte plus de disque dur, le nouveau mot d'ordre d'Apple étant le streaming, soit depuis un autre appareil local (même un iPad ou un iPhone, à partir d'iOS 4.2), soit depuis l'iTunes Store. Le nouvel Apple TV est vendu 119€ avec sa télécommande.

Pour accompagner le nouvel Apple TV, Apple lance un service de VOD. Contrairement au service qui permettait jusqu'à présent d'acheter films et séries via iTunes, ce nouveau service, accessible directement depuis l'Apple TV, se concentre sur la location, avec des tarifs qui sont du coup inférieures. Les films seront proposées en SD à partir de 2.99€ (3.99€ pour les nouveautés) et en HD 720p à partir de 3.99€ (4.99€ pour les nouveautés).

Enfin, iTunes passe à la version 10, avec pour l'occasion un changement d'icône, le CD de l'icône d'iTunes étant désormais considéré comme un peu trop archaïque. La principale nouveauté de cette version est l'intégration d'un réseau social, baptisé Ping, axé sur la musique. Il permettra de suivre l'actualité de vos artistes préférés, de partager vos goûts musicaux avec vos amis. Ping arrivera également sur les appareils iOS via une mise à jour prochaine d'iOS.

Archos frappe fort cette semaine sur le marché des appareils mobiles, en dévoilant sa nouvelle génération de lecteurs multimédia, constituée de cinq nouvelles "Internet Tablet", allant de 2.8 à 10.1" et qui seront vendues entre 100 et 300€.

La plus petite, l'Archos 28 IT se contente comme son nom l'indique d'un écran 2.8" (c'est peu pour un produit qualifié de "tablet"...) d'une définition de 320x240. Elle fonctionne sous Android 2.2 et embarque un processeur Cortex A8 800 MHz, une puce graphique 3D OpenGL ES 2.0, un décodeur vidéo (limité au SD) 4 à 8 Go de mémoire flash, le WiFi b/g/n, un port USB host, des accéléromètres et un micro. Le tout dans un boîtier de 100x54x9mm et un poids de seulement 68 grammes. Elle sera vendue à partir de 100€ en version 4 Go.

L'Archos 32 IT reprend les mêmes caractéristiques, avec un écran de 3.2" 400x240, 8 Go de mémoire flash, une caméra VGA, un décodeur vidéo 720p, une sortie vidéo Composite (via un câble optionnel) le Bluetooth 2.1 et une autonomie légèrement améliorée, pour des dimensions à peine augmentées : 105x55x9mm et 72g. Elle coûtera 50€ de plus.

L'Archos 43 IT aura pour sa part droit à un écran 4.3" 854x480, 8 à 16 Go de mémoire, un slot micro-SD, un Cortex A8 1 GHz, une caméra 2MP capable d'enregistrer la vidéo en 720p, une sortie mini-HDMI et un haut-parleur intégré. Les dimensions augmentent en conséquence, avec 135x65x9mm pour 130g. Comptez encore 50€ de plus.

L'archos 70 IT passe vraiment à la taille supérieure, avec son écran 7" 800x480. Elle se contente de 8 Go de mémoire, mais peut embarquer en plus un disque dur de 250 Go. La caméra 2MP cède sa place à une caméra 0.3MP en façade et la tablette gagne en autonomie, mais aussi en encombrement : 201x114x10mm et 300g pour le modèle de base, 201x114x14mm et 400g pour le modèle à disque dur. Elle sera vendue 250€ sans disque dur, 300€ avec.

Enfin, le plus gros modèle, l'Archos 101 IT, se voit doté d'un écran 10.1" 1024x600 et de 8 à 16 Go de mémoire (exit l'option disque dur). Elle prend donc logiquement encore un peu d'embonpoint, avec 270x150x12mm et 480g. Elle vous sera facturée à partir de 300€.

Une gamme très complète donc, et plutôt intéressante sur le papier. Elle souffre par contre d'un défaut un peu gênant : comme sur la gamme précédente, le système Android personnalisé par Archos ne comporte pas certaines applications Google de base (Maps, Gmail...) et surtout, il ne permet pas l'accès à l'Android Market et ses 100 000 applications. Les utilisateurs devront se contenter de l'App Lib, la boutique applicative d'Archos, limitée à "seulement" 5 000 titres.

Alors que la rumeur court depuis quelques semaines de l'arrivée d'un iPad 7" chez Apple un peu avant Noël, ViewSonic pourrait prendre la pomme de vitesse, avec le ViewPad qui sera présentée lors de l'IFA 2010, qui se tiendra du 3 au 8 septembre prochain à Berlin.

Dotée d'un écran 7" tactile multitouch 800x480, cette tablette arbore un design proche de celui de l'iPad, mais avec quatre boutons tactiles sur le bord de l'écran et un châssis visiblement un peu moins fin. Fonctionnant sous Android 2.2 (Froyo), elle supportera Flash 10.1. Elle disposera d'une connectivité 3G, WiFi et Bluetooth et permettra l'envoi de SMS et de MMS et le passage d'appels vocaux. Elle embarque également deux caméras 3MP, une puce GPS, des accéléromètres, un port USN et un slot micro-SD.

Elle sera vendue 450€, mais sa date de commercialisation n'est pas encore connue.