Orange souhaiterait-elle se reconvertir en fabricant de vêtements ? Après les bottes Orange Power Wellies présentées il y a un an, la filiale anglaise de l'opérateur vient en effet de présenter des t-shirts permettant de recharger un appareil mobile.

À l'esthétique encore plus discutable que celle des Power Wellies (heureusement il ne s'agit que de prototypes...), ces t-shirts n'utilisent pas l'énergie de vos pas pour recharger votre téléphone, mais celle... du bruit ambiant. C'est la large portion blanche sur l'avant du t-shirt qui effectue ce travail. Il s'agit d'un film piézoélectrique qui converti le pression sonore en énergie électrique, utilisée pour recharger une batterie intégrée au t-shirt, qui pourra ensuite être utilisé pour recharger un appareil mobile.

Il ne faudra toutefois pas attendre de miracles d'un tel système : Orange indique qu'il faut deux jours dans un environnement à 80 dB pour produire l'énergie nécessaire à une recharge de smartphone. Sachant que 80 dB correspond à un niveau de bruit se situant quelque part entre celui d'un aspirateur et celui d'une tondeuse à gazon, la quantité d'énergie produite dans un environnement plus réaliste risque d'être très faible : à 60 dB, soit le bruit ambiant dans un endroit pas particulièrement silencieux, la pression sonore est environ 100 fois plus faible qu'à 80 dB, et il serait donc logique que la production électrique soit elle aussi au moins 100 fois moindre...

Les députés européens ont voté en fin de semaine dernière une nouvelle relative concernant les droits des consommateurs. Bonne nouvelle, elle fait évoluer divers points en faveur du consommateur lors d'achats sur Internet.

Tout d'abord, cette nouvelle directive augmente le délai de rétractation pour l'acheteur. De sept jours aujourd'hui, il va passer à quatorze jours, bien entendu toujours comptés à partir du jour de réception de sa commande par l'acheteur. Le vendeur aura pour sa part un délai de quatorze jours également pour procéder au remboursement. Les frais de retour resteront par contre à priori à la charge de l'acheteur, à condition que le vendeur en ait informé le client avant la vente et ait fourni une estimation de ces frais. Notez que ce droit de rétractation s'appliquera aux ventes classiques, mais aussi aux ventes aux enchères, dès lors que le vendeur est professionnel, alors qu'il n'y a actuellement pas de délai légal de rétractation pour ce type de ventes.

La directive s'attaque aussi à une pratique à laquelle vous avez probablement déjà eu affaire si vous faites régulièrement vos achats par Internet : les options précochées. De nombreux sites marchands ont effectivement la mauvaise habitude de précocher certaines options, comme la garantie étendue, et l'acheteur peu attentif risque fort d'oublier de les désactiver. Avec la nouvelle législation, ces pratiques ne seront plus autorisées, seuls les produits explicitement sélectionnés par le client pourront être inclus dans la commande.

Enfin, l'Union Européenne va imposer aux vendeurs de biens dématérialisés (musique, films...) de fournir des informations précises sur la compatibilité avec le matériel de lecture et sur les conditions d'utilisation éventuellement imposées par des DRM. Un droit de rétractation s'appliquera aussi à ce type de ventes, mais il prendra fin dès lors que le téléchargement aura été initié.

Il faudra par contre encore patienter un peu, puisque ces nouvelles règles devront d'abord être transcrites dans les législations des différents pays européens avant d'entrer en vigueur.

Outre ses nouvelles références de tablettes, Archos a présenté deux autres produits sous Android, le 35 Home Connect et le 35 Smart Home Phone, une radio portative et un téléphone... fixe.

Le 35 Home Connect fonctionne sous Android 2.2. Doté d'un écran 3.5" et d'une paire d'enceintes, il permet de lire de la musique, des vidéos ou des photos, soit en les stockant dans sa mémoire (4 Go en interne et slot micro-SD), soit via le réseau, en Wi-Fi. Son processeur Omap 3630 à 1 GHZ et sa puce 3D devraient également permettre de faire tourner quelques jeux, mais l'ergonomie sera limitée par l'écran tactile résistif. Enfin, une caméra en façade permettra d'utiliser le Home Connect pour passer des appels vidéo. Avec un prix de 139€, le tarif n'est pas contre pas aussi agressif que celui des nouvelles tablettes...

Plus original, le 35 Smart Phone Home est un smartphone d'entrée de gamme sous Android 2.2, lui aussi doté d'un écran tactile résistif de 3.5". Il se distingue des autres smartphones Android par le fait qu'il utilise uniquement une liaison sans-fil DECT, et non pas une connexion cellulaire. Il ne pourra donc être utilisé qu'avec une ligne fixe. Comme le Home Connect, il est doté d'une webcam pour les appels vidéo, et il est fourni avec deux bases, l'une assurant uniquement la recharge, et l'autre faisant office de base DECT. Il sera proposé pour 149€, ce qui fait tout de même cher pour un téléphone fixe, même s'il peut aussi faire office de baladeur.

Après avoir popularisé le concept du netbook avec son Eee PC en 2008, puis celui de la tablette-netbook avec son Eee Pad Transformer en 2011, Asus s'apprêterait désormais à lancer un nouveau concept : Android sur "grand" écran.

Le taïwanais préparerait en effet un ordinateur portable 13" bâti autour d'un SoC ARM, probablement le Tegra 3 d'nVidia, et fonctionnant sous Android, comme les tablettes de la gamme Eee Pad. Si une telle machine souffrira forcément de la concurrence des portables Windows d'entrée de gamme, dont l'OS est bien mieux adapté à ce type d'usage, surtout si Asus n'opte pas pour un écran tactile, elle pourrait quand même connaitre un certain succès grâce à son tarif très agressif : elle pourrait être proposée pour moins de 300$ !

D'autres constructeurs seraient également sur les rang pour se lancer sur ce marché, notamment Samsung, Acer et Toshiba (qui avait été l'un des premiers à lancer un ordinateur portable sous Android, avec l'AC100, dont les ventes n'ont jamais décollé). Reste à voir si Android sera vraiment à l'aise dans de telles conditions, l'OS n'étant pour l'instant pas vraiment prévu pour les possibilités offertes par des écrans relativement grands.

Le PCI-SIG, le consortium à l'origine des normes PCI et PCI-Express, à annoncé plancher sur une version externe de la future norme PCI-Express 3.0, qui viendrait donc en concurrence avec le Thunderbolt qu'Intel et Apple ont présenté il y a quelques mois.

Alors que le Thunderbolt véhicule "seulement" quatre lignes PCI-Express 1.0, soit un débit brut de 10 Gbit/s en full-duplex, le PCI-SIG promet d'offrir la bande passante du PCI-Express 3.0, toujours sur quatre lignes, soit un débit brut de 40 Gbit/s en full-duplex. C'est quatre fois mieux que le Thunderbolt, mais ce dernier dispose par contre de deux canaux. Si le second est actuellement dédié au DisplayPort, il n'est pas impossible qu'il soit un jour récupéré pour véhiculer quatre lignes PCI-Express supplémentaires, ou pour faire passer deux lignes PCI-Express 2.0.

Outre ses performances accrues, l'interface PCI-Express externe du PCI-SIG pourrait faire la différence sur le coût. En effet, alors que Thunderbolt nécessite de coûteux câbles actifs (Seagate évoque 40$ de coût de revient pour un câble...), le PCI-Express externe devrait se contenter de câbles passifs . Les contrôleurs devraient également être moins chers grâce à la politique de licence très ouverte du PCI-SIG, alors qu'Intel s'est réservé l'exclusivité sur la production de contrôleurs Thunderbolt.

Il faudra par contre attendre encore un peu avant de voir cette nouvelle interface arriver, puisqu'elle ne devrait pas voir le jour avant juin 2013.

Alors qu'Oracle lui réclame plus de 6 milliards de dollars en l'accusant d'avoir violé plusieurs de ses brevets dans Android, Google se bat pour réduire au maximum le dédommagement. Dans ce cadre, l'éditeur d'Android vient de remporter une première victoire...

En effet, sur les vingt-et-une violations du brevet n°6192476 dénoncées par Oracle dans sa plainte, l'autorité américaine d'enregistrement des brevets en a invalidé dix-sept après réexamen du brevet, au motif qu'il existe des preuves d'existence de travaux similaires antérieurs au dépôt du brevet.

Si ces invalidations ne blanchissent pas complètement Google, et n'empêcheront pas Oracle de maintenir sa plainte, puisque six autres brevets sont concernés, elles pourraient toutefois obliger ce dernier à revoir fortement à la baisse l’indemnisation demandée.

Archos et sa filiale low-cost Arnova viennent de présenter trois nouveaux modèles de tablettes tactiles de 7" à 10", avec des tarifs particulièrement agressifs, l'entrée de gamme démarrant à seulement 99€ chez Aranova !

D'une taille de 7", cette tablette offre une résolution de 800x480, 4 Go d'espace de stockage, heureusement extensible par micro-SD, un port USB host, le Wi-Fi et le Wi-Fi G, le tout dans un boîtier de 193.3x120x12.6mm pour 340 grammes. Elle est capable de décoder des vidéos H.264 720p à 30 fps jusqu'à 5 Mbit/s et des vidéo MPEG-4 et Realvideo 720p à 30 fps jusqu'à 2.5 Mbits/s. Il faudra par contre se contenter d'un vieillissant Android 2.2 Froyo, de la boutique Archos AppsLib à la place de l'Android Market et d'un écran tactile résistif.

Côté Archos, ce sont deux nouvelles tablettes qui sont annoncées, avec des caractéristiques particulièrement alléchantes. Baptisées Archos 80 G9 et Archos 101 G101, elles disposent respectivement d'un écran 8" 1024x768 et d'un écran 10" 1280x800. Animées par un processeur ARM Cortex A9 double cœur à 1.5 GHz de chez Texas Instruments (OMAP4), elles embarquent pas moins de 250 Go de stockage, sur disque dur (+4 Go de flash pour le système), ce qui permettra de les gaver de fichiers multimédias, d'autant plus qu'elles sont toutes les deux capables de décoder des vidéos 1080p. Archos proposera également des versions sans disque dur, avec 16 Go de flash.

Côté logiciel, c'est Android 3.1 qui sera de la partie, et cette fois, l'Android Market sera bien présent, ce qui est une première sur un produit Archos. Le modèle 8" sera vendu 280€, et il faudra débourser 70€ de plus pour passer à 10", ce qui reste un prix très inférieur à ceux de la concurrence. En option (+50€), elles pourront être dotées d'une clé 3G prenant place dans un slot au dos de la tablette.

Depuis quelques mois, l'une des problématiques les plus évoquées concernant l'évolution du réseau mondial et le la neutralité du net, c'est-à-dire la garantie que les opérateurs réseau ne font pas en sorte de privilégier certains services, par exemple en bridant artificiellement les performances de services concurrents. Aux Pays-Bas, ce problème est désormais réglé par la loi, qui impose la neutralité.

Voici donc une bonne nouvelle pour les internautes néerlandais, qui sont les premiers en Europe à bénéficier d'une telle garantie légale, et les seconds au monde, le Chili ayant lui aussi légiféré en ce sens l'année dernière. La décision de voter une telle loi aux Pays-Bas provient du ministre des affaires économiques et de l'agriculture, Maxime Verhagen, après que plusieurs opérateurs mobiles néerlandais aient été rappelés à l'ordre par la Commission Européenne pour avoir surfacturé certains services, dont la voix sur IP (tiens donc... comme nos opérateurs français...).

Espérons que cette décision néerlandaise donnera de bonnes idées aux autres pays européens, voir aux instances communautaires. En France, le débat sur la neutralité du net a déjà eu lieu une première fois, et s'est soldé par le rejet d'une proposition de loi émanant du Parti Socialiste. Le sujet devrait être à nouveau discuté cet automne, avec le dépôt d'une nouvelle proposition de loi par la députée UMP Laure de la Raudière. Peut-être que la majorité prendra un peu plus en compte une proposition émanant de ses propres rang...

Tilera, une start up américaine spécialisée dans les processeurs, vient de lancer son produit phare, le Tile GX3100, un processeur embarquant pas moins de 100 cœurs à 1.5 GHz et ne consommant que 48W. De quoi faire de l'ombre aux futurs Xeon Sandy Bridge d'Intel ?

À en croire Tilera, la réponse est oui, puisque le constructeur annonce que son processeur offre un rapport performances/watt dix fois plus élevé que celui de la prochaine puce pour serveurs d'Intel. Pour parvenir à placer tous ces cœurs au sein d'une même puce, Tilera a développé une organisation "en carreau", ou chaque cœur communique avec ses quatre voisins les plus proches via des bus haut débit. La puce intègre également 32 Mo de mémoire cache L3, quatre contrôleurs mémoire DDR2, un contrôleur PCI-Express (2 liaisons 8x et une liaison 4x), deux contrôleurs réseau Gigabit Ethernet et diverses autres I/O.

Les cœurs sont bien évidemment 64 bits, et exécutent un jeu d'instruction maison, de la famille des VLIW (Very Long Instruction Word), une famille où l'on trouve notamment l'Itanium d'Intel. Les bundle d'instructions sont codés sur 64 bits et peuvent permettre à l'ALU d'exécuter jusqu'à trois instructions par cycle. En plus du cache L3 partagé, chaque cœur dispose d'un cache L1 de 64 Ko et d'un cache L2 de 256 Ko.

Le GX3100 sera également déclinées en deux versions moins puissantes, le GX3064 qui se contente de 64 cœurs et de 24 Mo de cache L3 pour une consommation de 35W et le GX3036 qui n'est doté que de 36 cœurs, 12 Mo de cache L3, mais perds également la moitié des contrôleurs mémoire et l'un des liens PCI-E 8x, pour une consommation qui tombe à seulement 20W. D'ici à deux ans, Tilera envisage la commercialisation d'un modèle plus haut de gamme, qui embarquerait 200 cœurs.

Acteur majeur du marché de la mémoire flash avec ses cartes mémoires et ses clés USB, SanDisk a un peu raté le virage des SSD, ses produits étant peu populaires à cause de leur tarif élevé, pas justifié par des performances en demi-teinte. Mais il pourrait bien faire une entrée remarquée sur le marché des SSD pour entreprises.

En effet, le constructeur vient d'annoncer une nouvelle gamme de SSD SAS, les Ligthning Enterprise Flash Drive dont certaines caractéristiques sont particulièrement alléchantes, et en particulier leur endurance, annoncée comme illimitée sur certains modèles.

Pour ce faire, SanDisk a recourt à de la mémoire SLC, plus chère, mais plus endurante et plus performante que la MLC. Grâce à cette mémoire, le constructeur considère que l'endurance des LB 106S, 206S et 406S (respectivement 100, 200 et 400 Go) est tellement grande qu'elle peut être considérée comme infinie. Côté performances, SanDisk promet jusqu'à 420 Mo/s en lecture séquentielle et 120 000 IOPS en lecture aléatoire de 4 Ko.

Pour les clients moins fortunés, SanDisk proposera les LB 206M, 406M et 806M (respectivement 200, 400 et 800 Go), basés sur de la mémoire MLC. Les performances seront un peu inférieures, avec 360 Mo/s maximum en séquentiel et 110 000 IOPS en aléatoire, tandis que l'endurance est définie à 3.6, 7.2 et 14.4 Po selon la capacité du SSD.

Tous ces SSD seront disponibles au troisième trimestre.