Alors que les 76000 exemplaires de Windows 7 disponible en pré-commande en France se sont écoulés en quelques heures, Microsoft a annoncé aujourd'hui que, comme pour le lancement de Windows Vista, les grands comptes achetant des licences en volumes pourront commencer leur migration avant tout le monde.

En effet, les licences en volume seront disponibles à la vente dès le 1er septembre, soit près de deux mois avant la disponibilité pour le grand public, toujours prévue pour le 22 octobre prochain. Reste à voir si les entreprises seront aussi enthousiastes que le grand public vis à vis de cette nouvelle mouture de Windows.

Selon une étude réalisée par ScriptLogic auprès de 1000 entreprises, la majorité (59.3%) n'a en effet pas prévu de migrer vers Windows 7 pour le moment, tandis qu'un gros tiers (35%) prévoit une migration courant 2010, et à peine 5.4% envisagent de migrer dès la fin de l'année. Si ces chiffres ne paraissent pas forcément faramineux au premier abord, il dénotent tout de même un intérêt pour Windows 7 bien plus marqué que pour Windows Vista.

En effet, les entreprises sont toujours un peu réticentes à migrer vers un nouveau système, et une migration de plus d'un tiers des entreprises en à peine plus d'un an serait un résultat fort honorable. Rappelons que, selon AT Internet Institute, le taux de pénétration (entreprises et particuliers confondus, ces derniers ayant probablement adopté Vista plus massivement) de Windows Vista un an et demi après sa sortie était deux fois moindre, aux environs de 17%.

Les trois principales raisons poussant les entreprises à ne pas migrer seraient un manque de temps et de ressources à consacrer à une telle migration (42%), la peur d'incompatibilités (39%) et le coût de la migration, 35% des entreprises avouant avoir déjà repoussé des migrations par le passé pour des raisons financières, les crise actuelle n'aidant probablement pas les départements IT à bénéficier de crédits supplémentaires.

Notre confère PCWorld a publié un comparatif des principaux modèles de SSD disponibles actuellement sur le marché. En plus des 13 modèles comparés, ce comparatif servira de base pour un guide d'achat actualisé au fil de la sortie de nouveaux modèles.

Les 13 modèles testés sont les suivants :

• Crucial SATA SLC 32 Go,
• CSX Flash SSDQ 128 Go,
• Intel X25-E 32 Go,
• Intel X25-M 160 Go,
• G.skill Falcon 128 Go,
• Mtron Mobi MSD 3500 32 Go (testé également en RAID0),
• OCZ Solid 30 Go,
• OCZ Apex 120 Go,
• OCZ SLC 64 Go,
• OCZ Vertes 120 Go,
• Samsung PB22-J 64 Go,
• Samsung PB22-J 256 Go,
• Transcend SLC 64 Go.

Sans surprise, c'est le X25-E qui ressort premier ce ce comparatif, avec des performances de premier plan en toutes situations. Derrière, le X25-M, le Falcon, le Vertex et les PB22-J sont dans un mouchoir, chacun ayant ses points forts et ses défauts : performances élevées en écriture aléatoire, mais faibles en séquentielle et prix élevé pour le X25-M, bonne stabilité des performances dans le temps, mais performances faibles en écritures aléatoires pour les PB22-J et enfin bonnes performances globales et support du trim, mais performances instables pour le Vertex et le Falcon, qui utilisent tous deux le contrôleur Indilinx Barefoot.

• Lire le comparatif de 13 SSD chez PCWorld

En annonçant son système d'exploitation Chrome OS en début de semaine, Google avait précisé avoir d'ores et déjà conclu des partenariats avec plusieurs constructeurs pour la production et la distribution de machines utilisant cet OS. On en sait désormais un peu plus sur ces partenaires...

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Google n'a pas fait les choses à moitié à ce niveau... Du côté des constructeurs d'ordinateurs, on retrouve ainsi Asus, qui est à l'origine du boom des netbooks, mais aussi trois des quatre plus grands constructeurs mondiaux : Hewlett-Packard, Acer et Lenovo. Parmi les principaux acteurs du netbook, seuls Samsung et Dell manquent donc à l'appel.

Toujours côté matériel, mais à plus bas niveau, on retrouve Freescale, fabricant de processeurs ARM, Texas Instruments, fabricants de puces en tous genres et Qualcomm, spécialiste des puces de communication sans fil, et en particulier pour la téléphonie mobile. Il y a fort à parier que ces trois là se sont engagés à développer les drivers pour leurs produits sous Google OS, en échange de garanties sur les volumes commandés par les quatre précédents.

Enfin, on notera la présence d'Adobe dans la liste des partenaires. Ceci lève donc une inconnue sur les capacités de Chrome OS : le support du Flash devrait bien être là, mais probablement aussi le AIR et le Flex. L'éditeur pourrait donc faire parti des grands gagnants de cet OS qui, en cas de succès, donnera un net avantage stratégique à Adobe pour empêcher Silverlight de venir marcher sur ses plates-bandes.

Comme souvent avec les technologies récentes, beaucoup craignent que les SSD manquent de fiabilité dans le temps, faute d'un recul suffisant pour juger de leur durée de vie dans le domaine grand public. Après l'extension de garantie chez OCZ, c'est au tour de Patriot de tenter de changer cette image...

Et le constructeur ne fait pas les choses à moitié puisqu'il va jusqu'à proposer dix ans de garantie sur sa toute nouvelle série de SSD, les Torqx M28 ! La durée de rétention des données est pour sa part garantie à 5 ans. Ces SSD embarqueront le désormais courant contrôleur Indilinx Barefoot, et seront déclinés en version 128 Go et 256 Go. Autre originalité par rapport aux autres SSD à base de Barefoot, les Torqx embarqueront 128 Mo de cache au lieu de 64 Mo.

Du côté des performances, le constructeur annonce 220 Mo/s en lecture et environ 200 Mo/s en lecture, des débits très similaires à ceux de ses concurrents, ce qui laisse entendre que le cache doublé apporte relativement peu.

Les tarifs n'ont pas été annoncés, mais compte tenu de la durée de garantie, il faudra probablement s'attendre à un tarif supérieur à la moyenne.

Cette hausse est principalement due au blog Pimp My iPhone, en progression de 50% grâce à l'arrivée d'iPhone OS 3.0 et de l'iPhone 3GS. Il représente désormais près de 58% des visites (15269) contre 46% le mois dernier (10207).

Firefox reste le navigateur préféré des visiteurs d'Infobidouille, avec 41.6% des visiteurs (-2.3 points), une baisse s'expliquant en partie par l'arrivée de Firefox 3.5 en 9ème position (1.6%). IE7 conserve sa seconde place à 16.2% (-2.2 point), mais perd logiquement du terrain face à IE8 qui dépasse désormais les 10% (10.8%, +2 points). Safari 3 dégringole à la 6ème place, à 4.5% (-2.6 points), remplacé en quatrième position par Safari 4 (7.4%, +5.5 points). IE6 est Chrome restent stables, et occupent les 5ème et 7ème positions (6.4% et 3.7%).

Au niveau des systèmes d'exploitation, Windows XP et Vista régressent légèrement, à 47% (-1.4 point) et 27.8% (-1.1 point), au profit de Mac OS X, en version normale (11.5%, +2.6 points) et en version iPhone (4.2%, +0.9 point).

Le 15 novembre 2007, Google annonçait l'arrivée d'Android, son système d'exploitation pour téléphones mobiles, lancé environ un an plus tard. Depuis quelques temps, la rumeur se faisait insistante sur l'arrivée d'une déclinaison d'Android pour ordinateurs... Une rumeur presque confirmée aujourd'hui par Google.

Le géant d'Internet a en effet annoncé aujourd'hui sur son blog officiel qu'il travaille actuellement sur un système d'exploitation pour ordinateurs. Baptisé Google Chrome OS, ce nouveau système sera construit sur un noyau Linux, mais évoluera indépendamment d'Android, sur lequel il n'est en fait pas basé.

Pour Chrome OS, Google met avant tout l'accent sur la légèreté et la rapidité du système (en promettant un accès au web en seulement quelques secondes), mais aussi la sécurité et la simplicité : l'interface utilisateur sera réduite à sa plus simple expression, et tout passera par le navigateur Chrome. Tout ? Oui, tout : cet OS est conçu pour exploiter uniquement des applications web ! Il sera donc à réserver à ceux qui vivent connectés.

Complémentaire avec Android, Chrome OS ne remet pas en cause l'OS mobile, ni même son portage vers des netbooks, les deux OS n'ayant pas les mêmes objectifs. Les premiers netbooks sont Android devraient arriver dès cet été, tandis que les machines sous Chrome OS devraient arriver en 2010, Google étant d'ores et déjà en négociation avec certains constructeurs.

On notera également que Chrome OS supportera l'architecture ARM en plus de l'architecture x86, ce qui devrait permettre la réalisation de machines encore plus économiques que les machines actuelles.

Pour succéder à l'Atom en continuant de réduire le coût et la consommation, Intel prépare actuellement la plateforme Moorestown, qui pourrait bien nous révéler quelques surprises...

Architecturée autour d'un SoC (System on a Chip) gravé en 45nm (nom de code Lincroft) et comprenant un core x86, un core graphique, un contrôleur mémoire, un encodeur vidéo et un décodeur vidéo, cette plateforme va pouvoir se contenter d'un chipset extrêmement basique (Langwell), qui se limitera essentiellement aux entrées/sorties (USB, SATA...).

Mais pour réduire encore plus les coûts, cette puce pourrait embarquer en son sein plusieurs puces d'entrées/sorties tierces, qu'Intel a baptisé "I/O Block". L'intérêt serait de permettre aux constructeurs de netbooks d'embarquer tout ce dont ils ont besoin (Wi-Fi, réseau, bluetooth, GPS, modem 3G, etc...) au sein du chipset sous forme d'I/O blocks, ce qui permettrait de simplifier grandement le design de la carte mère, et donc de réduire le coût de fabrication des machines, mais aussi leur encombrement.

Afin de ne pas donner accès à ses chaines de fabrication à des constructeurs tiers, Intel pourrait alors éventuellement sous-traiter la fabrication du Langwell au fondeur TSMC, spécialiste de la fabrication de puces sur mesure.

Une solution bien étonnante de la part d'Intel, qui n'a pas l'habitude de sous-traiter la fabrication, mais qui pourrait s'avérer intéressante si elle devenait réalité (l'information n'a pas encore été officialisée).

Ces dernières années, le groupe ComparHaut, éditeur du comparateur de prix Rue-Hardware s'est diversifié via des sites d'actualités, tout d'abord en rachetant Matbe, puis en lançant GamePro France, PCWorld France et MacWorld France...

Mais la crise économique et la baisse des budgets publicitaire qui l'accompagne étant passées par là, le groupe a été contraint de se restructurer pour assurer la pérénité de ces sites. C'est Matbe qui fait les "frais" de cette restructuration, en fusionnant avec PCWorld, le nom de ce dernier étant conservé. Ironie du sort, la crise des années 2001-2002 avait à l'époque contribué au lancement de Matbe...

Outre cette fusion, les trois sites adoptent depuis cet après-midi une nouvelle1 plateforme technique commune, permettant une plus grande cohérence graphique (les sites ne différent que par leurs couleurs dominantes) et une meilleure intégration des trois sites, avec un identifiant commun pour les membres (également utilisable sur Rue-Hardware) et une centralisation des titres des actualités.

En espérant que le nouveau PCWorld restera fidèle a la qualité éditoriale de Matbe (ce dont nous ne doutons pas, l'équipe existante de Matbe ayant intégré l'effectif de PCWorld), nous souhaitons à nos confrères que cette restructuration porte ses fruits et leur permette de passer la crise sans trop de dégats !

• PCWorld France
• MacWorld France
• GamePro France

Je viens d'écrire un article sur les SSD pour notre confrère Macbidouille. Il passe en revu les principaux aspects techniques d'un SSD, de la mémoire au contrôleur et explique les différentes technologies mise en œuvre au niveau matériel pour optimiser les performances, mais aussi les optimisations possibles du côté logiciel, certaines pouvant être activées directement par l'utilisateur.

• Lire l'article "Comprendre les SSD" sur Macbidouille

Alors qu'Apple a annoncé il y a peu que son nouveau système d'exploitation serait proposé à seulement 30€ pour les possesseurs de la version actuelle, on n'attendait la réaction de Microsoft, avec les tarifs de Windows 7. C'est désormais chose faite, puisque l'éditeur a annoncé les tarifs officiels de Windows 7, qui débuteront à seulement 50€ !

Mais attention, Microsoft n'est pas aussi généreux qu'Apple : il ne s'agit là que d'un tarif promotionnel, qui sera disponible uniquement en ligne sur le Microsoft Store, pour toute pré-commande de Windows 7 Édition Familiale Premium effectuée entre le 15 juillet et le 14 août. Sur la même période, la version Professionnelle sera proposée pour 110€. De plus, alors que Windows Vista n'était disponible en version boîte que pour les éditions 32 bits (sauf l'Intégrale, dont la boîte contenait les deux versions), Windows 7 pourra être acheté directement en version 64 bits.

Une fois la date du 14 août passée, il faudra attendre jusqu'au 22 octobre, jour du lancement de Windows 7. En Europe, il sera alors exceptionnellement proposé à 120€ en version Familiale Premium et 285€ en version Professionnelle, et ce jusqu'au 31 décembre. Ce tarif promotionnel s'explique par l'absence de Internet Explorer dans cette version. En effet, cette absence rendra impossible la mise à jour de XP ou Vista vers Windows 7, et Microsoft a donc décidé de proposer temporairement la version complète au prix d'une version mise à jour.

Enfin, à partir du 1er janvier, les tarifs devraient passer à 200€ pour la version Familiale Premium, 300€ pour la version Professionnelle et 320€ pour la version Intégrale.

Attention, pour les petits malins qui imaginent déjà pouvoir pré-commander une grande quantité de boîtes pour les revendre à plein tarif 3 mois plus tard, Microsoft a pensé à vous : l'offre de pré-commande sera limitée à 3 boîtes par foyer.

Les tarifs sont donc bien éloignés de ceux proposés par la pomme...

Mise à jour le 01/07/2009 à 14h49 : en plus de la limitation à 3 exemplaires par foyer, Microsoft limitera le nombre de pré-commandes à 76 000 exemplaires pour la France. Ça va bouchonner du côté du Microsoft Store le 15 juillet !

Actu originale le 26/06/2009 à 10h35.