À peine plus d'un an après la sortie de Firefox 3.0, voici venu sa descendance, avec Firefox 3.5, lancé aujourd'hui par la fondation Mozilla, avec comme objectif avoué de continuer à mettre le pression sur Internet Explorer, tout en se remettant à niveau face à la concurrence de plus en plus vive de Chrome et Safari.

Si ce nouveau Firefox change relativement peu du point de vue visuel, elle change tout de même sur de nombreux points. Tout d'abord, le panda roux se dote de Tracemonkey, un nouveau moteur d'exécution JavaScript bien plus rapide que le précédent, rendant ce nouveau Firefox bien plus agréable à utiliser pour les sites utilisant massivement l'AJAX, comme les services Google par exemple. Ce nouveau moteur supporte également l'API JSON est s'exécutera dans des threads dédiés, pour ne pas ralentir le reste du navigateur.

Comme d'habitude, le moteur Gecko a également été amélioré, avec le support des toutes dernières technologies : tags HTML5 <audio> et <video> pour l'intégration de médias, Location Aware Browsing (API de géolocalisation du W3C), profiles ICC, tranformations SVG, CSS 2.1 et 3.0, etc... Enfin, Firefox 3.5 adopte comme ses concurrents un mode de navigation privé, permettant de surfer sans laisser de traces.

Firefox 3.5 est disponible en français pour Windows 2000 et supérieurs, Mac OS X 10.4 et supérieur et Linux.

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• Télécharger Firefox 3.5 pour Mac en français
• Télécharger Firefox 3.5 pour Linux en français

Il y a quelques jours, nVidia a fait la présentation d'un futur netbook Samsung, le N510. Cette machine pourrait intéresser une certaine catégorie d'utilisateur, se plaignant des faibles performances graphiques des netbooks. En effet, le N510 sera construit autour de la plateforme ION (d'où la présentation par nVidia), ce qui devrait lui conférer des performances 3D bien supérieures à celles des machines concurrentes.

Dans la lignée des modèles présentés récemment par les autres constructeurs, le N510 sera doté d'un écran 16/9ème 11.6" d'une résolution de 1366x768. Le processeur sera malheureusement un Atom N280 cadencé à 1.66 GHz et embarquant 512 Ko de mémoire cache. S'il est l'un des plus performants de la gamme, ce processeur n'est par contre pas le plus sobre, surpassé dans ce domaine par les Atom de la série Z. Le processeur et le chipset 9400M seront épaulés par 1 Go de RAM et 160 Go de disque dur, le tout accompagné d'une connectique réseau complète (Ethernet, Wi-Fi b/g/n, Bluetooth), d'une webcam et d'un lecteur de cartes mémoires. L'ensemble sera alimenté par une batterie 6 cellules et piloté par Windows XP.

Malheureusement, avec une telle configuration, le prix de la machine s'éloigne un peu de l'esprit du netbook, avec pas loin de 600€ chez nos voisins transalpins. En plus du prix, il faudra également surveiller l'autonomie, le chipset 9400M étant relativement gourmant pour un chipset de netbook, même si cette gourmandise est heureusement compensée par des performances de premier plan.

Après les Vertex, à base de mémoire MLC récente, les Vertex EX à base de mémoire SLC et les Agility à base de mémoire MLC plus ancienne, mais moins coûteuse, le constructeur a annoncé un nouveau modèle de SSD construit autour du contrôleur Barefoot d'Indilinx : le Vertex Turbo.

Comme son nom le laisse deviner, ce nouveau SSD sera une version boostée du Vertex, alors que l'Agility était une version "castrée". Utilisant de la mémoire MLC, le Vertex Turbo atteindrait 280 Mo/s en lecture et 210 Mo/s en écriture, ce qui lui permet sur le papier de reprendre l'ascendant sur le Summit à base de contrôleur Samsung. Ce résultat a été obtenu en sélectionnant les puces de mémoire flash les plus rapides.

Ils seront proposés à des tarifs allant de 150 à 800$, pour des capacités comprises entre 30 et 250 Go, soit une tarification très proche de celle des Vertex standards. Ils bénéficieront bien entendu eux aussi de la garantie récemment étendue à 3 ans sur les modèles haut de gamme d'OCZ.

Notre guide d'achat vient d'être mis à jour.

Les configuration ont relativement peu changé, à l'exception des habituelles montées en gamme des processeurs et cartes graphiques, mais de façon moins marquée que lors des précédentes mises à jour, les prix de certains composants étant repartis à la hausse.

Du fait du nombre réduit de cycles d'effacement/écriture supportés par les mémoires flash (environ 10 000 pour les MLC et 100 000 pour les SLC), les SSD, et en particulier ceux à base de mémoire MLC, souffrent d'une image de produit peu fiable dans le temps, image encore renforcée par le problème courant de pertes de performances au fil du temps.

Afin de rassurer les acheteurs potentiels et de les convaincre de la fiabilité de ces produits, OCZ a donc décidé d'augmenter la durée de garantie de ses SSD haut de gamme, en la passant de deux ans à trois ans. Trois gammes sont concernés par cette extension : les Vertex (Indilinx MLC), les Vertex EX (Indilinx SLC) et les Summit (Samsung MLC).

On notera également que SuperTalent offre lui aussi trois ans de garantie sur sa gamme UltraDrive, basée sur le contrôleur Indilinx.

• Lire notre test du SSD OCZ Vertex 60 Go.

Même si les netbooks se contentent généralement de SSD d'entrée de gamme, ils représentent un marché important pour les fabricants de flash, car une part importante des netbooks n'embarque pas de disque dur. Présent à la fois sur le marché des SSD et sur le marché des netbooks, Samsung travaille désormais à rendre un peu plus performants les SSD pour netbooks.

Le coréen vient en effet de présenter un nouveau modèle de SSD haut de gamme au format Minicard (mini PCI-Express, le connecteur utilisé pour le support de stockage de la plupart des netbooks à SSD) affichant pas moins de 200 Mo/s en lecture et 100 Mo/s en écriture, alors que la plupart des modèles actuels ne dépassent pas les 50 Mo/s.

Grâce à l'exploitation de puces NAND flash MLC de dernière génération, gravées en 40nm, le constructeur parvient de plus à des capacités qui deviennent largement suffisantes pour les netbooks, avec 16 à 64 Go de mémoire, sur une carte pesant à peine 8.75 grammes, pour 3.75mm d'épaisseur.

Samsung n'a par contre pas indiqué le prix de vente de ses nouveaux SSD, donc il est pour l'instant impossible de savoir s'ils pourront prendre place dans les netbooks d'entrée de gamme, où s'ils seront plutôt réservées aux machines haut de gamme basées sur la plateforme CULV d'Intel (Core 2 Ultra Low Voltage).

Trois jours après la sortie de l'iPhone 3GS, Apple a annoncé en avoir déjà écoulé plus d'un million d'exemplaires, sans toutefois préciser s'il s'agit des ventes aux utilisateurs ou des ventes aux opérateurs. Ces chiffres sont très bon, malgré l'accueil plutôt mitigé de la communauté Apple lors de la présentation du nouveau modèle. iPhone OS 3.0 a pour sa part été téléchargé plus de 6 millions de fois.

Il semblerait que la vitesse nettement accrue et les nouvelles fonctionnalités (commande vocale, boussole, enregistrement vidéo) de l'iPhone 3GS aient donc finalement trouvé leur public. Au delà de ce bon départ, il restera toutefois à voir comment l'iPhone 3GS se comportera dans la durée, Apple ayant selon les rumeurs revu la production à la baisse.

Mais le plus intéressant dans cette annonce ne concerne pas forcément les chiffres, mais plutôt la façon dont ils ont été annoncés : c'est Steve Jobs lui même qui a annoncé ces chiffres, à l'occasion de son retour au travail aujourd'hui même. Le PDG du constructeur à la pomme avait pris un congé depuis le début de l'année pour raison de santé.

Pour faciliter le suivi des commentaires, deux nouvelles pages ont été mises en place sur le site : la liste des derniers commentaires sur les actualités et la liste des derniers commentaires sur les blogs.

Il y a un peu plus d'un an, nVidia lançait la plateforme Tegra, un SoC (System on a Chip) très prometeur pour les appareils multimédias de poche (baladeurs numériques, smartphones, PDA...). Hélas, un an après, quasiment aucun produit basé sur cette plateforme n'a été lancé... Un état de fait qui pourrait bien changer avec le prochain Zune.

En effet, la rumeur se fait de plus en plus insistante à propos de l'utilisation de cette plateforme dans le prochain baladeur de Microsoft, baptisé Zune HD. Il est vrai que, vu les caractéristiques annoncées par Microsoft, et en particulier la lecture HD en 720p via une sortie HDMI, la plateforme Tegra semblerait parfaitement convenir. Si la rumeur se confirmait, cela signifierait également que le Zune HD sera doté d'un processeur 3D digne de ce nom, ce qui pourrait lui ouvrir une porte vers le monde des jeux vidéos. De quoi renforcer la position de Microsoft sur le secteur des consoles, où il est le seul à ne pas proposer de modèle portable.

L'arrivée du Zune HD est prévue aux environs du mois de septembre en Amérique du Nord, tandis qu'aucune date n'a été communiquée pour le reste du monde. Espérons tout de même que, contrairement aux Zune actuels, ce nouveau modèle ne sera pas réservé aux américains, un peu plus de concurrence face au quasi monopole de l'iPod ne ferait de mal à personne.

Opera avait lancé le buzz il y quelques jours : l'éditeur du navigateur web éponyme avait promis de réinventer le web via le lancement d'une nouveauté majeure aujourd'hui. Et effectivement, sans aller jusqu'à totalement révolutionner le web, la nouvelle fonction présentée aujourd'hui est un grand pas en avant vers un Internet de plus en plus communautaire...

Baptisée "Unite", cette nouvelle fonction du navigateur Opera lui permet de passer du status de simple client au status de serveur, pour des services très variés : serveur web pour page personnelle, partage de photos, serveur multimédia pour accéder à sa bibliothèque numérique à distance, système de post-it, etc... Rien de bien révolutionnaire, puisque tout ceci existait déjà sous forme de logiciels serveurs indépendants, mais tout l'intérêt d'Unite est justement de tout centraliser dans un seul logiciel, avec une configuration simplifiée à l'extrême.

Plus besoin donc d'installer et de lancer 36 logiciels, plus besoin d'ouvrir les ports au niveau du firewall et/ou du routeur, Opera Unite fonctionnant en ouvrant les ports dynamiquement via le protocole UPnP. La configuration se fera pour sa part dans un onglet dédié du navigateur et l'accès distant aux services se fera via des URL dédiées personnalisées et gérée par Opera Unite. Les URL pourront être publique ou privée et protégées par mot de passe ou non.

Enfin, en plus des services préexistants, les développeurs web pourront mettre au point de nouveaux services, via des technologies bien connues : HTML, JavaScript et CSS. À priori, rien de bien compliqué donc, sous réserve que l'API fournie par Opera soit bien faite et correctement documentée.

Une fois de plus, Opera fait donc dans l'innovation, et il sera intéressant de voir si l'éditeur sera enfin récompensé pour ses efforts. En effet, même s'il est souvent à la pointe de l'innovation et du respect des standards, le navigateur Opera souffre toujours d'un déficit de capital sympathie auprès du grand public, et sa part de marché stagne à un niveau peu enviable : à peine 2.2% en avril 2009 selon Xiti Monitor sur un panel essentiellement européen, et 0.7% en mai 2009 selon Net Applications sur un panel plus américain.

Tout le nécessaire à l'utilisation de ce service est d'ores et déjà disponible sur le site dédié à Opera Unite, via une nouvelle version du navigateur mise à disposition en téléchargement pour l'occasion.