
En ces temps de rigueur, on entend beaucoup parler de suppression des niches fiscales. Parmi elle, il y en a une qu'on oublie souvent, mais qui serait dans le collimateur de l'état : le non assujettissement des ordinateurs à la redevance audiovisuelle, même lorsqu'ils sont capables de recevoir la télévision ou la radio.
En effet, à l'heure actuelle, la redevance se limite aux téléviseurs dotés de tuner ou à tout autre appareil doté d'un tuner et raccordé à un écran ou un vidéo-projecteur, à l'exception des PC équipés de cartes tuner (une exception dont on se demande bien pourquoi elle existe...). Dans un récent rapport, deux sénateurs insistent toutefois sur le fait qu'avec la popularité croissante des services de télévision de rattrapage, les programmes de télévision sont aujourd'hui largement accessibles sur tout ordinateur connecté à Internet. Une raison suffisante selon eux pour assujettir les ordinateurs à la redevance (en oubliant au passage le côté "connecté à Internet"...).
Selon les deux sénateurs, cet élargissement de l'assiette de la redevance pourrait rapporter chaque année environ 15 millions d'euros supplémentaire pour le financement de l'audiovisuel public. Une somme dont celle-ci aurait bien besoin, pour compenser une partie du manque à gagner dû à la suppression de la publicité. Les possesseurs de résidences secondaires pourraient également être concernés par un élargissement de l'assiette, les sénateurs suggérant de soumettre à nouveau les résidences secondaires à redevances, alors que ce n'était plus le cas depuis quelques années. Avec à la clé une manne potentielle de l'ordre de 550 millions d'euros.
Enfin, le montant de la redevance devrait être revu à la hausse de 2€ par an. Soit un peu moins de 2% du montant actuel, de 121€ en métropole et 77€ outre-mer. On peut par ailleurs déduire de ce montant que seuls 125 000 foyers environs seront concernés par l'élargissement de l'assiette aux ordinateurs, un chiffre qui s'explique tout simplement par le fait que la majorité des possesseurs d'ordinateurs ont aussi une télévision, donc sont déjà assujettis à la redevance.
MàJ le 13/07/2010 à 00:10 : interrogé sur le sujet, François Baroin, ministre du budget, a indiqué que l'extension de la redevance aux ordinateurs n'était pour l'instant pas à l'ordre du jour, aucune étude n'ayant démontré une consommation significative de programmes télévisés sur ordinateur. Le ministre précise toutefois que cette extension pourrait être étudiée si la situation venait à évoluer.
Actu originale : 05/07/2010 à 22:23
Posté par Matt le 13/07/2010 à 00h10
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Source : Clubic

Depuis l'été 2009, de nombreux utilisateurs de la Time Capsule d'Apple se plaignaient de pannes subites, survenant généralement au bout de 15 à 18 mois. Un an après, Apple reconnait enfin le problème, et prendra désormais en charge les réparations hors garantie.
Le problème avait été rapidement identifié par la communauté : il s'agissait d'un problèmes de qualité des condensateurs de l'alimentation, qui avaient tendance à claquer au bout d'une grosse quinzaine de mois d'utilisation. Nombreux sont ceux qui avaient d'ailleurs réparé leur Time Capsule eux même, en remplaçant les condensateurs défectueux.
Ces pannes seront donc désormais prises en charge par Apple, en échangeant les Time Capsule défectueuses contre des modèles neufs. Les centres de maintenance prendront également en charge le transfert des données de l'ancien disque dur vers le nouveau, et Apple remboursera les clients qui avaient fait réparer leur appareil à leurs frais.
Sont concernées toutes les Time Capsule vendues entre février et juin 2008 et dont le numéro de série est compris entre XX807XXXXXX et XX814XXXXXX. Si vous êtes concerné, vous pouvez vous rendre sur le site d'Apple pour suivre la procédure d'extension de garantie.
Posté par Matt le 12/07/2010 à 22h40
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Source : Macbidouille

Lancée en 1998 pour former l'entrée de gamme des processeurs Intel, la marque Celeron devrait tirer sa redevance l'année prochaine, remplacée par les Pentium. Les actuels Celeron Wolfdale 45nm seront donc les derniers représentants de cette marque.
Après avoir connu ses heures de gloires à ses débuts, grâce notamment au 300A, doué d'exceptionnelles capacités d'overclocking, la marque Celeron n'avait en effet plus beaucoup de raisons d'être depuis quelques années, suite à la disparition de la marque Pentium en haut de gamme, puis sa réintroduction sur l'entrée de gamme, venant empiéter sur les plates bandes du Celeron.
Titillé par le haut par le Pentium, le Celeron était également titillé par la bas par l'Atom, ce qui l'empêchait de descendre en gamme pour continuer d'exister. Intel a donc annoncé que l'architecture Nehalem des actuel Core i7/i5/i3 et Pentium ne sera pas déclinée en Celeron, et cette marque disparaitra donc du catalogue l'année prochaine, lorsque les modèles actuels ne seront plus commercialisés.
Posté par Matt le 09/07/2010 à 23h41
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Source : Hardware.fr

Sur le marché des consoles, il n'est pas rare qu'un constructeur vende le matériel de base à pertes, pour pénétrer le marché, en se rattrapant ensuite sur les produits dérivés. C'est la stratégie choisie par Microsoft et Sony, qui n'ont cessé que très récemment de vendre à pertes leurs consoles lancées il y a 3-4 ans. Leurs stratégie divergent par contre au niveau du jeu en réseau...
Ainsi, alors que Sony voit le jeu en réseau comme un moyen d'attirer du monde sur sa plateforme, et laisse donc le Playstation Network accessible gratuitement, Microsoft voit les services en ligne comme une fonctionnalité additionnelle génératrice de profits, au même titre que les accessoires et les jeux. Et il semblerait bien que la stratégie de Microsoft soit payante. En effet, selon Business Week, le service Xbox Live aurait généré au cours des 12 derniers mois un chiffre d'affaire supérieur à 1.2 milliards de dollars, soit, avec une marge brute estimée à 65%, un bénéfice brut de près de 800 millions de dollars.
Cette belle performance devrait permettre à la division divertissement de Microsoft de multiplier son résultat net par six par rapport à l'année précédente, alors que Sony a de son côté encore du mal à rentabiliser sa plateforme Playstation 3. Vu ces résultats, dont près de la moitié provient des abonnements, il ne serait pas surprenant que Sony opte également pour un service payant avec sa prochaine génération de consoles, même si, auprès des clients de la marque, il risque d'être difficile de faire accepter un tel virage.
Posté par Matt le 08/07/2010 à 11h00
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Source : PCInpact

Soucieuse de son indépendance technologique par rapport au monde occidentale, la Chine produit depuis quelques années son processeur maison, le Godson, utilisant un jeu d'instruction MIPS64. Celui-ci pourrait bientôt bénéficier d'une révision majeure, aux caractéristiques impressionnantes...
En effet, la Chine prépare actuellement le Godson 3C, qui sera doté de pas moins de 16 cœurs, et pourrait être capable de gérer jusqu'à 32 threads, grâce au SMT. Supportant la mémoire DDR3 et doté d'une unité d'exécution vectorielle 512 bits, il sera gravé en 32nm, ce qui montre à quel point la Chine est en train de rattraper son retard technologique, puisque le Godson actuel utilise encore un bon vieux 65nm, mais que le passage au 32nm met le Godson 3C à la pointe de la technologie, puisque même AMD ne maîtrise pas encore cette finesse de gravure, qu'Intel commence tout juste à utiliser.
En raison de son jeu d'instructions MIPS, ce processeur n'est par contre pas compatibles avec la majorité des logiciels PC, qui nécessitent un processeur exploitant le jeu d'instruction x86. Pour palier à cette limitation, le Godson est capable d'émuler le x86, et le Godson 3C sera même doté d'unités dédiées à accélérer cette émulation. Selon son constructeur, il atteindrait ainsi environ 70% de la vitesse d'un processeur nativement x86. Reste à voir quel processeur x86 a été pris comme référence...
Posté par Matt le 07/07/2010 à 23h05
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Source : Tom's Hardware

Si vous avez un jour cherché à acheter une clé 3G en France, vous avez sans doute eu l'occasion de constater l'omniprésence du Chinois Huawei sur ce marché. C'est bien simple : à l'heure actuelle les trois opérateurs français ne proposent à leurs clients que des clés Huawei. Une situation qui n'est pas sans énerver Option, un fabricant belge de modems 3G...
En effet, bien qu'il soit d'origine européenne, Option a énormément de mal à vendre ses produits en Europe. Plus de mal même que pour les vendre dans le reste du monde. Les chinois Huawei et ZTE détiendraient ainsi jusqu'à 80% du marché. Et selon Option, cette domination des chinois sur le marché n'aurait rien de naturel, et serait dû à des pratiques des dumping : ZTE et Huawei auraient proposé leurs produits aux opérateurs européens à des tarifs exceptionnellement faibles, afin de pénétrer le marché et d'éliminer toute concurrence.
Suite à la plainte d'Option, la commission européenne a donc ouvert une enquête, et va désormais se pencher sur les imports de modems chinois. Les autorités chinoises ont de leur côté décidé de se ranger du côté de leurs entreprises nationales, en leur promettant l'assistance dont elles pourraient avoir besoin pour assurer leur défense.
Posté par Matt le 07/07/2010 à 11h00
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Source : Génération NT

Il y a quelques semaines, nous apprenions que les autorités américaines de régulation de la concurrence avaient commencé à enquêter sur Apple, en particulier pour les nouvelles clauses de leur SDK, qui visaient clairement à freiner la régie publicitaire AdMob sur iPhone, au profit d'iAd, la plateforme d'Apple. Emboîtant le pas à leurs confrères américains, les régulateurs européens ont également ouvert une enquête.
L'enquête européenne est menée par la néerlandaise Neelie Kroes, commissaire européenne en charge de la société numérique. Celle-ci s'était déjà illustrée en étant à l'origine d'une enquête qui avait mené Microsoft à une condamnation d'1.4 milliards de dollars en raison du manque d'ouverture de leurs logiciels. Elle reproche à Apple de ne pas respecter les règles d'interopérabilité qui s'appliquent aux systèmes numériques en Europe.
En cas de condamnation, Apple pourrait ainsi être forcée à accepter le support de Flash, le développement d'applications iPhone dans un environnement autre qu'Xcode, voir même à permettre la distribution d'applications en dehors du circuit de l'App Store. Une véritable révolution dans le monde de l'iPhone ! D'autres constructeurs de smartphones pourraient également être concernés par des enquêtes similaires, la commissaire ayant affirmé ne pas viser Apple en particulier.
Posté par Matt le 06/07/2010 à 22h36
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Sources : Rethink Wireless via Macbidouille
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Dans environ deux ans, Iliad doit lancer son service de téléphonie mobile 3G, Free Mobile. Mais d'ici là, leur réseau ne devrait couvrir qu'une petite fraction de la population, très insuffisante pour lancer une offre viable commercialement. C'est là que l'itinérance avec les autres opérateurs doit intervenir.
En effet, afin d'éviter un lancement trop difficile pour Free Mobile, les trois opérateurs déjà en place auront pour obligation de partager leur réseau avec le nouvel arrivant dans les zones qu'il ne couvre pas, afin qu'il ne soit pas trop défavorisé commercialement. Hélas pour Free, cette obligation ne concerne que l'itinérance 2G (GSM/GPRS/EDGE), et non pas l'itinérance 3G.
Après que le PDG d'SFR se soit exprimé sur le sujet, en expliquant qu'il était hors de question pour lui de partager "son" réseau 3G avec Free, alors qu'il est déjà saturé par ses propres clients, Stéphane Richard, directeur général de France Télécom s'est à son tour prononcé sur le sujet. Et sans surprise, le son de cloche est le même que chez SFR : Orange refuse catégoriquement de partager son réseau avec Iliad, à moins bien sûr que l'ARCEP ne les y oblige.
Mais dans cette éventualité, Orange menace d'ores et déjà de lancer une procédure pour annuler l'attribution de la quatrième licence 3G à Free. En effet, pour Orange, le fait qu'il n'y avait aucune obligation d'itinérance 3G est l'une des raisons pour laquelle, en dehors de Free, tous les candidats à la licence se sont désistés progressivement. Ainsi, ce changement réglementaire justifierait le lancement d'une nouvelle procédure de sélection, qui retarderait l'arrivée du quatrième opérateur sur le marché.
Posté par Matt le 06/07/2010 à 10h50
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Source : Generation NT

Si Microsoft est bien entendu surtout connu pour ses logiciels, l'éditeur de Redmond a plus d'une corde à son arc, et innove régulièrement dans le domaine du matériel, en particulier avec ses souris. On lui doit notamment les souris à molette, les souris optiques, etc... Et bientôt, les souris à piles "réversibles".
En effet, Microsoft vient de rendre publique sa technologie InstaLoad, qui permettra de monter les piles dans n'importe quel sens. Et tout ça, sans la moindre électronique, grâce à une astuce tout bête : chaque côté du compartiment à piles contient un contact négatif sur les bords, et un contact positif au milieu, légèrement en retrait. Ainsi, la borne négative de la pile ne touchera que le contact négatif, tandis que la borne positive "traversera" le contact négatif sans le toucher.
Les premiers produits Microsoft InstaLoad devraient arriver dans le courant de l'année, tandis que d'autres constructeurs pourraient également bénéficier de cette technologie, que Microsoft a décider de licencier. Duracell devrait notamment proposer un chargeur de piles utilisant ce système.
Posté par Matt le 05/07/2010 à 23h06
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Source : Macbidouille

L'Australien Pioneer Computers vient de dévoiler son DreamBook ePad A10. Derrière ce nom pas forcément très original se cache l'une des premières tablettes tactiles sous Windows 7 à être commercialisée.
Assemblé dans un châssis de 26.7x17.3 cm pour une épaisseur comprise entre 0.8 et 1.7 cm, l'ePad est une tablette 10.1" wide (1024x600). Embarquant Windows 7, elle est bien entendu dotée d'un processeur x86, avec au choix un Atom N455 1.66 GHz ou un Atom N475 1.83 GHz. Dans les deux cas, le processeur est accompagné de 1 Go de RAM (extensible à 2 Go), d'un contrôleur réseau Ethernet 10/100 Mbits/s et Wi-Fi n, d'un SSD de 16 ou 32 Go et d'un système audio stéréo.
Côté accessoire l'ePad est doté d'un lecteur micro-SD, d'une webcam 1.3MP, d'un micro, et pourra accueillir différents périphériques via trois ports USB 2.0 (deux ports classiques et un port mini USB). Le tout pèse environ 900 grammes, en incluant la batterie Li-Po qui assure 5 heures d'autonomie.
Elle est vendue 599 dollars australiens, soit environ 416€. À titre de comparaison, la tablette pommée est vendue au pays des kangourous pour un prix allant de 629 à 1049 A$ selon les versions.




