Alors que les tablettes tactiles ont une popularité croissante, il est logique que le français Archos tente de prendre sa part de marché, puisqu'il avait été il y a quelques années parmi les tout premiers constructeurs à intégrer des écrans tactiles. Et il s'apprête à marquer un gros coup, avec pas moins de cinq nouveaux modèles de 8ème génération.

Cette 8ème génération comporte pour l'instant deux modèles, fonctionnant tous deux sous Android : l'Archos 7 et l'Archos 8 Home Tablet, utilisant respectivement des écrans de 7 et 8" (l'Archos 5 Internet Tablet étant pour sa part encore un appareil de 7ème génération). Elle devrait être étendue par 5 nouveaux modèles, allant du simple baladeur multimédia 3.2" jusqu'à la grande tablette 10".

Ces tablettes s'appuieront sur un processeur ARM Cortex A8, dont la fréquence devrait être comprise entre 800 MHz pour le modèle de base et 1 GHz pour les modèles les plus haut de gamme. Elles intégreront bien entendu les connectiques sans-fil Wi-Fi (b, g et n) et Bluetooth, et seront dotées d'un puce graphique 3D. Le tout fonctionnera sous Android 2.1, avec mise à jour possible vers Android 2.2. Le modèle d'entrée de gamme intégrera une caméra 640x480, qui devrait logiquement aussi se retrouver sur les plus gros modèles, peut-être avec une résolution accrue.

Le premier modèle, baptisé Archos 32 en référence à son écran 3.2" 400x240 embarquera 8 Go d'espace de stockage flash, et devrait être vendu 150$, comme l'a montré sa brève apparition sur une boutique en ligne américaine. La version 10" pourrait pour sa part être proposée aux environs de 350$.

Il y a deux mois, le Premier Ministre avait annoncé que l'État allait investir 2 milliards d'euros issus du grand emprunt dans le déploiement de réseaux très haut débit dans les zones peu rentables pour les opérateurs.

Cette opération a désormais officiellement démarré avec un appel d'offre auprès des opérateurs et des collectivités locales pour la soumission de leurs projets. Parmi les projets soumis jusqu'à début octobre, cinq seront choisis comme pilote pour expérimenter différentes solutions techniques jusqu'à l'été 2011. Chacun de ses projets profitera d'une enveloppe pouvant aller jusqu'à 500 000€.

Dans le même temps, les opérateurs désireux d'investir dans la fibre optique devront faire part de leurs projets à l'État avant février 2011, ce qui permettra de planifier le développement du réseau très haut débit à l'horizon 2015. C'est ce plan de développement qui, une fois les cinq projets pilotes terminés, servira de base pour déterminer la façon dont le budget du plan très haut débit sera investi.

Iliad, la maison mère de Free, vient d'annoncer ses résultats du premier semestre 2010, qui seront présentés en détails lors de la conférence de presse du 31 août. Et les nouvelles seront plutôt bonnes pour les investisseurs, puisque l'opérateur a dépassé une barrière symbolique : pour la première fois de son histoire, il atteint un chiffre d'affaire supérieur à 1 milliard d'euros sur un semestre.

Un chiffre obtenu grâce à une progression de 3.3% du nombre d'abonnés Free, qui atteint désormais 3.9 millions, soit environ 20% du marché de l'ADSL français, auxquels il faut également ajouter les 610 000 abonnés Alice. Le taux de dégroupage est également en forte progression, notamment grâce à la mise en service de 200 nouveaux NRA. Il passe de 81.2% à 87.5% sur un an.

Cette hausse du taux de dégroupage devrait se traduire par un bon résultat net (puisque les abonnés dégroupés reviennent moins cher que les non dégroupés), et ce, d'autant plus que le chiffre d'affaire moyen par abonné (36€30) est lui aussi proche des records historiques, grâce à une forte croissance des services de VOD payants (+24% sur un an).

Voilà qui devrait donner à Iliad les moyens d'investir dans ses deux grands projets d'avenir, le réseau fibre optique et le réseau de téléphonie 3G.

Chaque jour apporte son lot de nouveautés dans le secteur des tablettes. Aujourd'hui, c'est au tour de Motorola de faire la une, avec les rumeurs d'une tablette qui permettrait la réception de flux TV via le réseau de diffusion de Verizon.

Dotée d'un écran 10", cette tablette devrait embarquer un processeur Texas Instruments OMAP 3630 à 1 GHz, deux capteurs vidéo (un derrière, et un devant pour la vidéoconférence), le tout dans une tablette plus fine et plus légère que celle d'Apple.

Cerise sur le gâteau, la tablette Motorola devrait être proposée avec la nouvelle version majeure d'Android, numérotée 3.0 (Gingerbread), qui devrait être disponible au 4ème trimestre.

Au premier trimestre de cette année, les ventes d'Android avaient connu un important bon en avant, qui avait propulsé l'OS de Google à la 3ème place des OS pour smartphone, grillant la politesse à Microsoft, grâce à une part de marché passée de 6% à 17%, contre 13% à 14% pour Windows Mobile. Au second trimestre, cette tendance est plus que confirmée selon les analyses de Nielsen...

En effet, non seulement la part de marché d'Android a continué de progresser à un rythme soutenu, gagnant encore 10 points, pour atteindre 27%, mais en plus cette hausse permet à l'OS libre de gagner encore une place, et non des moindres, puisque les ventes de smartphone Android surpassent désormais celles des iPhone ! Six mois plutôt, les ventes d'Apple étaient près de 6 fois supérieures à celles de smartphones Android, toutes marques confondues.

Apple est d'ailleurs le plus gros perdant avec cette progression d'Android. En effet, pour 10 points de part de marché acquis par Google ce trimestre, RIM en a cédé 3, conservant sa première place, à 33%, Windows Mobile en a cédé 3 également, passant à 11%, toujours en 4ème place, et enfin, Apple en cédé 4, atteignant désormais 23%. La tendance n'est d'ailleurs pas plus favorable à Apple sur une période plus longue : en 6 mois, RIM a perdu 6 points, Microsoft 2 points et Apple 9 points, pendant que Google en prenait 21.

Cette forte progression de Google s'explique par le succès de quelques modèles récents, en particulier ceux de Motorola et HTC. On notera également qu'Apple est légèrement handicapé par la baisse de la demande d'iPhone à l'approche du lancement de l'iPhone 4, même si les fortes ventes des premiers jours suivant le lancement de l'iPhone 4 sont en toute logique comptabilisées dans le second trimestre.

Très chahuté sur le marché des smartphones, où il a perdu plus de la moitié de sa part de marché, Microsoft s'apprête à lancer une évolution majeure de Windows Mobile, rebaptisé Windows Phone pour l'occasion, avec comme objectif d'aller marcher sur les plate-bandes d'Apple : le marché des smartphones grand public, auquel l'actuel Windows Mobile est très peu adapté.

Pour ce faire, Microsoft mise sur le multimédia, les jeux vidéos et les réseaux sociaux, en intégrant Windows Phone 7 aux écosystèmes Xbox Live et Zune, et en misant sur une nouvelle interface originale, construite autour d'informations dynamiques récupérées via le réseau. Les professionnels, cœur de cible actuel de Windows Mobile, ne seront toutefois pas oubliés, avec notamment l'intégration de services Exchange et Office.

Après avoir déjà surpris plus d'une fois lors de présentations des fonctionnalités de Windows Phone 7, Microsoft a annoncé une nouvelle surprise avec les dates de lancement : alors que l'éditeur de Redmond a jusqu'à présent toujours privilégié le marché nord-américain, certains produits n'étant d'ailleurs pas disponibles dans le reste du monde (le Zune par exemple), Windows Phone 7 sera lancé d'abord en Europe, au mois d'octobre, et un mois plus tard en Amérique du Nord ! Un choix qui soulève quelques questions sur les raisons qui on pu le motiver. Microsoft s'avourait-il déjà vaincu sur le marché américain, désormais très largement dominé par le trio RIM-Google-Apple ? (près de 85% du marché à eux trois !)

Rappelons qu'il y a encore deux ans, Microsoft indiquait viser les 50% de part de marché pour 2012... Un objectif que Microsoft a sans doute fortement revu à la baisse depuis, et dont la tenue est en grande partie liée aux choix que feront les fabricants de mobiles. On devrait en savoir un peu plus sur ce point dans les semaines à venir, lorsque les constructeurs commenceront à présenter leurs modèles. Il sera particulièrement intéressant de voir ce qu'HTC proposera, puisque le taïwanais, qui proposait jusqu'à présent le fleuron des smartphones Windows Mobile, a connu des succès sans précédents avec ses différents smartphones Android, ce qui pourrait le motiver à se rapprocher encore un peu plus de Google, au détriment de Microsoft.

En partenariat avec Indilinx, le canadien MOSAID a mis au point une technologie baptisée HyperLink NAND, qui pourrait permettre aux performances des SSD de faire un important bon en avant, en offrant un débit par canal très élevé.

En effet, le canadien prévoit d'atteindre 213 Mo/s en lecture et 130 Mo/s en écriture sur un seul canal sur un bus HyperLink NAND DDR cadencé à 133 MHz (DDR266), alors que les SSD commercialisés actuellement utilisent 4 à 10 canaux pour arriver à des débits du même ordre.

Un prototype sera présentée durant le Flash Memory Summit, qui se tiendra du 17 au 19 août prochain. Au format 3.5", il embarquera 128 Go de mémoire flash, installés sur deux barrettes de 64 Go au format SoDIMM, chacune des barrette étant constituée de 8 puces HyperLink NAND de 8 Go. Au sein d'une barrette, les puces sont accédées en série, et les deux barrettes sont elles aussi accédées en série, l'ensemble formant en fait un bus en anneau de 16 puces (extensible jusqu'à 256 puces sans pertes de performances). Ce prototype sera par contre un peu limité par son contrôleur : développé par Indilinx, il est pour l'instant programmé dans un FPGA Xilinx Virtex5 à seulement 75 MHz, ce qui limite les débits à environ 120 Mo/s en lecture et 73 Mo/s en écriture.

Le constructeur promet toutefois que des contrôleurs pouvant gérer plusieurs canaux et atteignant les 133 MHz nécessaire à l'obtention des débits maximaux. Les modules SoDIMM sont d'ailleurs déjà prévus pour de tels contrôleurs, puisque chaque module peut exposer soit un canal comportant huit puces, soit deux canaux de quatre puces, soit quatre canaux de deux puces, permettant ainsi d'atteindre jusqu'à 1 Go/s par module.

À peine plus d'un mois après la sortie de l'iPhone 4, un outil permettant de le jailbreaker est disponible depuis hier. Plus que jamais, il remet en question la sécurité des produits Apple, déjà fortement critiqué ces derniers temps...

En effet, si le jailbreak a toujours été basé sur des failles de sécurité, toutes les techniques de jailbreak sur les appareils récents nécessitaient l'exécution de code sur un ordinateur physiquement connecté à l'iPhone. Il s'agissait donc de failles qui ne pouvaient être exploitées que dans des conditions qui ne sont pas les conditions normales d'utilisation.

Mais pour ce nouveau jailbreak, aucune connexion physique à un ordinateur n'est nécessaire. Ce nouveau jailbreak exploite en effet une faille de sécurité du navigateur Safari Mobile, provoquée par un bug au niveau de la gestion des polices lors de l'affichage d'un fichier PDF. Ainsi, le jailbreak est possible simplement en visitant une page web.

Si cette faille fait le bonheur des amateurs de jailbreak, elle est toutefois relativement inquiétante, puisqu'un site web malintentionné pourrait l'exploiter pour rendre un iPhone inutilisable, la frontière entre un simple jailbreak et une compromission totale du système étant simplement la volonté de celui qui réalise l'opération : si le code s'exécute avec un niveau de privilèges suffisant pour jailbreaker, il a la main sur l'ensemble du système pour y effectuer toutes les opérations malicieuses possibles et imaginables (récupération de données personnelles, appel de numéros surtaxés, effacement de données ou des fichiers systèmes...).

Apple devrait donc cette fois ci prendre la menace un peu plus au sérieux, et donc proposer rapidement un correctif, relançant ainsi le jeu du chat et de la souris avec la communauté du jailbreak, qui devra s'activer à trouver une nouvelle porte d'entrée.

Quelques semaines après le lancement du Galaxy S, considéré comme l'un des meilleurs smartphone Android, Samsung devrait lancer la Galaxy Tab, sa tablette Android.

Celle-ci serait doté d'un processeur ARM Cortex A8 à 1.2 GHz et de 16 Go de flash. Elle disposera également d'un lecteur de cartes micro-SD, de différentes connexion sans-fil (y compris la 3G, comme en atteste la photo), et embarquerait une batterie d'une capacité conséquente (4000 mAh), malgré un poids plutôt faible (370g).

Point intéressant, l'écran capacitif de 7" devrait utiliser la technologie Super AMOLED, réputée pour sa qualité d'image et ses angles de vision.

La Galaxy Tab pourrait être lancée par le coréen dès le 11 août, à un prix pour l'instant inconnu.

Encore quasiment inconnu du grand public il y a cinq ans, le taiwanais HTC profite aujourd'hui d'une place de choix parmi les constructeurs de téléphones haut de gamme, en grande partie grâce à la popularité de ses smartphones Android. Mais le constructeur ne compte pas s'arrêter en si bon chemin !

En effet, alors qu'il vient de battre son record trimestriel de vente au second trimestre 2010, avec 5.4 millions d'appareils vendus (alors qu'il n'en a vendu que 5.9 millions sur l'année 2008 complète !), HTC vise désormais les 6.5 millions d'appareils pour le trimestre en cours. C'est sans doute pour pouvoir atteindre de telles volumes que le constructeur a renoncé aux écrans AMOLED sur une partie de sa gamme, au profit de dalles Super LCD, d'approvisionnement plus facile.

Si le taiwanais tient ses objectifs et continue de faire croitre ses ventes à ce rythme, il pourrait même bientôt reprendre à Apple la place de troisième constructeur de smartphones, que la pomme occupe actuellement, juste derrière Nokia et RIM (BlackBerry).