Alors que 2010 tire doucement vers sa fin, en ayant été marquée par une nette domination d'Intel sur le marché des processeurs x86, AMD prépare une grande offensive pour l'année 2011, durant laquelle les verts comptent bien attaquer Intel sur tous les terrains.
Pour ce faire, AMD a choisi de suivre la stratégie d'Intel, en réalisant deux nouvelles architectures, plutôt que de construire toutes ses puces sur une base commune. Il s'agira bien entendu d'une architecture optimisée pour la performance (Bulldozer), qui sera destinée aux machines traditionnelles (ordinateurs portables et de bureau, serveurs...), et d'une seconde architecture optimisée basse consommation (Bobcat), qui viendra attaquer l'Atom sur le marché des netbooks, nettops et clients légers. L'architecture Bulldozer sera déclinée en différents modèles offrant des TDP allant de 10 à 100W, tandis que Bobcat devrait permettre de passer sous la barre du watt.
Comme prévu, l'architecture Bulldozer va pousser encore un peu plus loin le concept de l'HyperThreading. En effet, alors que ce dernier ne dupliquait qu'une partie minime du cœur (essentiellement les registres), l'approche d'AMD, baptisée "Two Strong Threads" duplique dans chaque module Bulldozer les unités de traitement des entiers et le cache L1 de données (16 Ko), tandis que les unités de décodage des instructions (et son cache L1 d'instruction de 64 Ko), de calculs flottants et le cache L2 restent partagés entre les deux threads. Le cache L3, le contrôleur mémoire et le northbridge intégrés seront pour leur part partageables entre plusieurs différents modules Bulldozer.
Toutefois, il faudra se méfier du nombre de cœurs annoncé par AMD pour chaque processeur... En effet, il semblerait que, compte tenu de la duplication des unités de traitement des entiers, AMD ait décidé qu'un module Bulldozer sera vendu comme un processeur deux cœurs, alors que les performances devraient être comprises entre celles d'un cœur hyperthreadé et celles de deux cœurs complets.
Vue son orientation basse consommation, Bobcat ne bénéficiera pas de tous ces raffinements. Il se contente d'une seule unité de traitement des entiers et d'une unité des traitement des flottants par cœur, et son unité de traitement des entiers ne dispose que de deux pipelines (contre 4 par "cœur" Bulldozer, et donc 8 par module), tout comme l'unité de traitement des flottants (on en retrouve le même nombre dans un module Bulldozer). Bobcat disposera des jeux d'instructions SSE, SSE2, SSE3 et de la virtualisation. Selon AMD, les performances seraient de l'ordre de 90% des processeurs milieu de gamme actuels, mais avec une surface de die divisée par deux.
Les cœurs Bobcat auront vocation à être intégrés au sein de SoC comportant un ou plusieurs cœurs Bobcat, une unité spécialisée dans les calculs parallèles, un décodeur vidéo, un contrôleur mémoire et différents contrôleurs pour des bus externes.
Bien entendu, Fusion sera aussi de la partie, pour l'intégration du GPU sur le même die que le CPU (alors que les processeurs à GPU intégré d'Intel utilisent actuellement deux dies distincts), formant ainsi ce qu'AMD appelle un APU (Accelerated Processing Unit).
Tout ceci permettra à AMD de proposer cinq nouvelles familles de puces l'année prochaine :
- Llano, la toute première famille basée sur Fusion. Elle reprendra l'architecture AMD actuelle, couplée à un GPU DirectX 11. Fabriquée en SOI 32nm, elle supportera la DDR3 et offrira une gestion poussée de l'alimentation.
- Ontario, gravée en 40nm et basée sur l'architecture Bobcat, couplée à une GPU DirectX 11.
- Zambezi, le premier processeur Bulldozer, destiné aux machines de bureau. Gravé en 32nm, il proposera jusqu'à 8 cœurs (4 modules Bulldozer) et devrait fonctionner sur l'actuel Socket AM3. Il ne proposera par contre pas de GPU intégré.
- Valencia, le nouvel Opteron 8 cœurs basé sur Bulldozer et gravé en 32nm.
- Interlagos, la déclinaison 16 cœurs de Valencia.
Posté par Matt le 25/08/2010 à 21h16
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Source : Tom's Hardware via Ptit_boeuf
Alors qu'Intel propose depuis septembre 2008 différents modèles d'Atom double-cœur pour machines de bureau (330, D510, D525), les versions mobiles restaient pour leur part cantonnées aux puces à un seul cœur. Un "oubli" désormais corrigé avec l'Atom N550.
Cadencé à 1.55 GHz, soit environ 15% de moins que les versions simple cœur les plus rapides (1.83 GHz), l'Atom N550 reprend la même architecture que les Atom Pineview. On y retrouve donc un processeur graphique intégré, 512 Ko de cache L2 par cœur (non partagée), le support de l'HyperThreading (soit un total de 4 threads en parallèle) et un contrôleur DDR3 double canal, le tout prenant place sur un socket BGA559.
Ce second cœur induit sans surprise une hausse du TDP, qui passe de 5.5W/6.5W pour les simple cœur 1.66/1.83 GHz à 8.5W pour ce double cœur 1.55 GHz, mais l'impact sur l'autonomie ne devrait pas être trop sensible, puisque les deux cœurs sont rarement exploités à 100% en même temps sur un netbook.
La disponibilité est immédiates et Acer, Asus, Fujitsu, Lenovo, MSI, Samsung et Toshiba ont d'ores et déjà annoncés une douzaine de machines exploitant cette nouvelle puce.
Posté par Matt le 25/08/2010 à 20h06
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Source : Le comptoir du Hardware
Lancé en 1993, le bus PCI a eu une longue vie, est est encore beaucoup utilisé aujourd'hui pour différentes cartes d'extension. Ses jours sont toutefois comptés, puisqu'Intel commence à l'abandonner sur ses chipsets.
Ainsi, les chipsets P67, H67 et H61, qui seront destinés aux processeurs Sandy Bridge, seront dépourvus de ce bus, qu'Intel juge largement dépassé, puisque dans sa version classique, il n'offre qu'une bande passante de 133 Mo/s (bus 32 bits à 33 MHz) partagée entre tous les périphériques PCI, alors que le PCI-Express offre 250 (PCI-E 1.0) à 500 Mo/s (PCI-E 2.0) par canal, chaque carte utilisant 1 à 16 canaux dédiés.
Cet abandon ne devrait pas gêner les gens s'équipant d'une nouvelle configuration, mais risque par contre d'être un frein à l'évolution pour tout ceux qui utilisent des cartes PCI, et principalement des cartes son et des cartes tuner, qui utilisent encore majoritairement cette interface, alors que les cartes réseau et SATA ont pour leur part déjà basculé vers le PCI-Express, le PCI étant insuffisant pour ces usages.
Le PCI restera par contre supporté sur les chipsets B65, Q67 et Q65, tandis qu'il sera toujours possible d'apporter le PCI sur les autre chipsets via un pont PCI-Express vers PCI, mais en sacrifiant donc une ligne PCI-Express.
Il est intéressant de noter que ces chipsets seront les premiers depuis fort longtemps à ne proposer qu'une seule interface pour les cartes d'extension, puisque depuis des années, il y avait cohabitation entre plusieurs interfaces (ISA/PCI, puis ISA/PCI/AGP, puis PCI/AGP, puis PCI/PCI-E).
Posté par Matt le 25/08/2010 à 17h46
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Source : Tom's Hardware
Il y a un peu plus d'un an, Google lançait une version beta la recherche d'images similaires dans Google Image, qui permet, à partir d'un résultat Google Images, de trouver d'autres images proches de celle choisie. Toujours pas passée en version finale, cette fonction pourrait bien connaitre un second souffle avec l'acquisition de Like.com.
En effet, Google vient de racheter ce site d'e-commerce spécialisé dans les vêtements, et il y a des chances que Google ait plus été intéressé par la technologie utilisée que par le fond de commerce du site. Et pour cause, le site proposait à ses clients une méthode de recherche visuelle, permettant de trouver des articles de forme ou de couleur similaire, voir comportant les mêmes détails.
Reste maintenant à voir dans quels services Google va reprendre cette technologie et comme elle y sera intégrée.
Posté par Matt le 24/08/2010 à 22h57
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Source : PCInpact
Après Apple, Asus, Dell, Motorola, et bien d'autres, c'est au tour de Toshiba et HP de s'intéresser au marché des tablettes, le premier avec un produit fonctionnant sous Android, et le second avec une tablette webOS.
La tablette de Toshiba, baptisée SmartPad, sera une tablette 10 pouces basée sur la plateforme nVidia Tegra 2. En plus de l'écran tactile, elle peut être contrôlée via quatre boutons tactiles. Elle intègre également une webcam et deux haut-parleurs.
Côté connectique, on a droit à un port propriétaire, dont on ne connait pas encore le rôle, ainsi qu'un port HDMI, un port USB, un port mini-USB, une sortie audio jack 3.5mm et un lecteur de cartes mémoire.
Côté HP, un représentant du constructeur a confirmé qu'une tablette sous webOS était au programme pour l'année prochaine. Celle-ci est la principale motivation du rachat de Palm. Elle devrait porter le nom de Palmpad. Son système supportera le Flash et la dalle tactile devrait être manipulable au doigt ou au stylet. Avant elle, le constructeur devrait également lancer une tablette sous Windows 7, destinée au monde professionnel.
Posté par Matt le 24/08/2010 à 10h09
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Sources : PCWorld et Tom's Hardware
Samsung, l'un des rares acteurs du marché des SSD à produire à la fois ses contrôleurs et sa mémoire flash, vient d'annoncer une nouvelle gamme de SSD, numérotés 470, qui offrent des performances revues à la hausse.
Ainsi, Samsung annonce 250 Mo/s en lecture séquentielle et 220 Mo/s (170 Mo/s pour le modèle 64 Go) en écriture séquentielle, contre 220 Mo/s et 200 Mo/s (120 Mo/s en 64 Go) sur les PB22-J. Mais c'est surtout sur les accès aléatoires que le constructeur a travaillé, puisqu'il annonce 31 000 IOPS en lecture et 11 000 à 21 000 IOPS en écriture, selon les modèles.
Ce nouveau contrôleur permet aussi de passer à la mémoire NAND 32 nm, mais se contente par contre toujours d'une simple interface SATA 3 Gbits/s. La consommation semble également particulièrement faible (0.14W au repos, 0.24W en activité), et Samsung a également légèrement revu le design, avec l'ajout d'un insert en plastique, qui permettra de distinguer ces modèles de la génération précédente.
La série 470 sera proposées dans des capacités de 64, 128 et 256 Go, aux prix respectifs de 199, 399 et 699$.
Posté par Matt le 23/08/2010 à 22h43
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Source : Hardware.fr
Introduite il y a quelques mois, la certification 80 Plus Platinum était jusqu'à présent le Graal qu'aucun constructeur d'alimentation n'avait été capable d'atteindre. C'est désormais chose faite pour Fortron, qui a réussi à concevoir la première alimentation ATX certifiée 80 Plus Platinum.
Celà n'a probablement pas été une mince affaire pour le constructeur, la norme imposant des rendements particulièrement élevés (90% à 20% de charge, 92% à 50% et 89% à 100%), mais le fabricant est toutefois parvenu à dépasser assez nettement ces valeurs (90.79%, 93.13% et 91.89%). En prime, le facteur de puissance atteint 0.98, alors que la norme n'impose que 0.95. Le bloc en question est un modèle de 450W, portant la référence FSP450-60PTM, mais qui n'est pas encore commercialisé pour l'instant.
Espérons qu'il arrivera rapidement sur le marché, et que Fortron saura profiter de cette faible consommation pour nous offrir un bloc particulièrement silencieux.
Posté par Matt le 19/08/2010 à 20h06
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Source : PCWorld
Si Big Blue a complètement quitté le marché des ordinateurs personnels, le géant américain reste bien présent sur le marché des serveurs, et en particulier celui des serveurs Unix, avec ses serveurs AIX à base de processeur Power. IBM vient d'en présenter un nouveau modèle, qui atteint des records en nombre de cœurs...
En effet, le Power 795 embarque pas moins de 256 cœurs Power 7. Certes, cela fait moins que les 512 coeurs Atom proposés par Seamicro, mais la puissance d'un cœur Power 7 est sans commune mesure avec celle d'un Atom.
Ces 256 cœurs sont répartis en 8 unités de base, contenant chacune 4 processeurs Power 7 à huit cœurs, soit 32 cœurs par unité. Ce serveur peut être équipé de 8 To de mémoire, et exploiter les systèmes AIX, Linux et i5/OS. Plusieurs systèmes peuvent cohabiter sur la machine, qui peut être divisée en 254 partitions.
IBM n'a pas communiqué de tarif, mais les entreprises intéressées par un tel serveur doivent s'attendre à une note salée...
Posté par Matt le 18/08/2010 à 19h23
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Source : Tom's Hardware
La gamme de claviers Logitech comportait jusqu'à présent deux modèles haut de gamme partageant la mécanique PerfectStroke (touches à course courte) : l'Illuminated Keyboard, un clavier filaire rétro-éclairé, et le diNovo for Notebooks, un modèle sans-fil non rétro-éclairé. Avec son tout nouveau K800, Logitech combine ces deux claviers en un seul.
Celui-ci reprend en effet le design de base du Illuminated Keyboard, avec son repose poignet caoutchouté et son cadre transparent, mais avec le fil en moins. Le niveau du rétro-éclairage est bien entendu réglable, en plus d'une modulation automatique en fonction de la luminosité, tandis que des capteurs de présence le coupent automatiquement lorsque l'utilisateur n'a pas les mains à proximité du clavier, pour gagner un peu en autonomie.
Malgré celà, l'ajout du rétro-éclairage se paie tout de même cher sur l'autonomie : alors que les claviers sans-fil Logitech récents dépassent allégrement un an d'autonomie, le K800 se contente d'une modeste dizaine de jours. C'est pourquoi Logitech a opté, pour la première fois sur un de ses claviers sans-fil, pour un système de recharge par câble micro-USB amovible, comme on en trouve déjà sur certaines souris suisses, comme la Performance Mouse MX. Il devient ainsi possible de refaire le plein d'énergie sans avoir à changer les piles, tandis que le clavier reste utilisable pendant la charge, qui dure 3 à 6 heures.
Enfin, Logitech a profité de ce renouvellement pour revoir légèrement l'ergonomie de son clavier haut de gamme. Tout d'abord, le positionnement des touches est un peu plus classique, la touche "Ins" ayant retrouvé sa place normale (ce qui n'est pas forcément la meilleure des idées...). Les touches bénéficient également d'une légère modification de leur forme, pour gagner en confort de frappe. Enfin, Logitech a fait en sorte que le clavier puisse être posé à la verticale le long de sa tranche supérieure, permettant ainsi de gagner aisément de la place sur le bureau lorsque le clavier n'est pas utilisé.
Le K800 sera commercialisé à partir du mois de septembre et est déjà disponible en pré-commande sur le site de Logitech, au prix public conseillé de 99€99.
Posté par Matt le 18/08/2010 à 17h25
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Source : Cowcotland
Après avoir été très clairvoyant sur le marché des netbooks, Asus semblait un peu tarder à réagir sur le marché des tablettes tactiles. Mais le taïwanais réagit finalement enfin, en présentant deux modèles, qui vont constituer la nouvelle gamme Eee Pad.
Baptisée EP101TC, la première est une tablette tout a fait classique à base de processeur ARM. Dotée d'un écran tactile de 10", elle s'appuie sur la plateforme nVidia Tegra 2. Elle pèsera moins de 700g, pour 12.2 mm d'épaisseur, et sera proposée sous Android ou Windows 7 Compact Embedded. Elle sera commercialisée en janvier 2011 pour 400$.
La seconde est un concept un peu plus original. Il s'agit d'une tablette 12" haut de gamme, animée par une plateforme Intel Core 2 Duo CULV et fonctionnant sous Windows 7. Son originalité vient de sa station d'accueil, offrant un clavier et un trackpad. Celle-ci est reliée à l'écran via un support sur charnière, permettant de transformer la tablette en ordinateur portable plus classique. Elle sera commercialisée en mars 2011, pour 1000$.
Un dock adapté à la version 10" sera également commercialisé séparément, à un tarif non communiqué.