L'HADOPI a diffusé aujourd'hui à la presse le modèle du mail d'avertissement qui sera envoyés aux internautes pris en flagrant délit d'avoir laissé transiter sur leur connexion Internet des contenus protégés par le droit d'auteur.

Intitulé "Recommandation de la Commission de la Protection des Droits de la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi)", ce courrier comporte des informations relativement détaillées sur les faits reprochées et sur l'utilisisateur concerné, ce qui devrait le rendre plus difficile à falsifier.

Il explique également les suites encourues en cas de récidive ainsi que les raisons pour lesquels il faut protéger le droit des auteurs et cite différents textes de lois sur le sujet. Par contre, malgré l'intitulé du message, la "recommandation" se limite à recommander à l'abonné de faire en sorte que le chose ne se reproduise pas, mais sans lui donner les moindres conseils sur les moyens de sécuriser sa ligne au cas où elle aurait été utilisée à son insu... Dommage, dans la mesure où l'HADOPI a très souvent été présenté comme un processus dont le but est plus éducatif que répressif...

Les envois de mails devraient débuter dans les 48h à venir. Si vous ne recevez pas le votre, vous pouvez consulter le modèle pour vous faire une idée de ce qui pourrait vous attendre.

Oracle n'en fini plus de sa boulimie, qui est en train d'en faire un des plus grands géants de l'informatique. Ainsi, après avoir racheté pas moins de 65 entreprises en cinq ans (plus que Google !), l'éditeur ne compterait pas s'arrêter là, et chercherait de quoi se nourrir du côté des concepteur de processeurs.

C'est en effet ce qu'à annoncé de façon on ne peut plus claire Larry Ellison, CEO du groupe, à l'occasion de l'OpenWorld 2010 : "Vous allez nous voir acheter des concepteurs de puces. Nous désirons posséder une plus grande part de la propriété intellectuelle utilisée dans les puces informatiques". Notez au passage que Larry Ellison a bien employé un pluriel, manifestant donc son intention de ne pas se contenter d'une seule acquisition...

Reste à voir qui seront les cibles d'Oracle. La première qui vient à l'esprit des analystes est bien entendu AMD, qui est dans les moyens d'Oracle, et qui équipe déjà une partie des serveurs de Sun, récemment racheté par Oracle. Toutefois, le gros de la valeur d'AMD provient de ses activités grand public, qui n'en font pas vraiment le meilleur choix pour Oracle, concentré sur le marché des entreprises.

Un choix plus logique serait de racheter la division processeurs de Fujitsu, qui travaille sur les processeurs SPARC, qu'on retrouve également dans les machines de Sun. Oracle pourrait également se tourner vers un concepteur de puces basées sur l'architecture ARM, dont on évoque de plus en plus souvent l'arrivée sur le marché des serveurs, d'autant que ces puces dotées de cœurs peu puissants, mais compacts et peu gourmands en énergie pourraient être particulièrement adaptées à des serveurs de base de données.

Enfin, certains évoquent un rachat d'nVidia, dont les GPU sont de plus en plus utilisés dans le marché du calcul hautes performances (HPC). Mais tout comme pour AMD, la très importante part du marché grand public dans le chiffre d'affaire d'nVidia pourrait refroidir Oracle.

C'est la rumeur de ces derniers jours sur le web francophone : Free pratiquerait actuellement un bridage des débits de ses abonnés vers certains services Internet. Un comportement qui ne colle pas du tout à l'image de Free, qui a plus d'une fois pris la défense de la liberté des internautes, y compris dans les sulfureux débats sur l'HADOPI.

Concernant principalement des abonnés dégroupés, ces limitations de débit s'appliqueraient essentiellement à certains sites de téléchargement direct (tels que Megaupload ou Rapidshare) et de streaming vidéo (YouTube, Vimeo), y compris les sites de catch-up de principales chaînes de TV. La raison de ces bridages serait bien entendu de faire des économies de bande passante, celle-ci pouvant s'avérer coûteuse chez les plus gros consommateurs. Certains utilisateurs de plaignent de débits tombants à seulement 25 Ko/s, doit moins de la moitié de ce qu'offrait l'ADSL 512K.

Les représentants du FAI ne se sont pour l'instant pas prononcés sur ces rumeurs, bien qu'elles soient corroborées par de nombreux témoignages d'abonnés. En tant qu'abonné Free, je peux d'ailleurs confirmer avoir connu de gros soucis de performances vers certains sites, rendant par exemple impossible la lecture en direct des flux du Player CANAL+ pendant plusieurs jours ces deux dernières semaines. Ces limitations ne semblent toutefois pas permanentes, et il pourrait donc peut-être s'agir de limitations globales au niveau du réseau Free, et non pas de bridage des abonnés.

Espérons que l'opérateur ne tardera pas trop à communiquer sur la situation et à expliquer les causes exactes de ces piètres performances.

Le premier envoi de mails en provenance de l'HADOPI est imminent. Pour "fêter" l'occasion, La Quadrature du Net, qui s'est opposée au projet avec vigueur depuis les premiers débats, organise un concours qui récompensera... le premier à recevoir un de ces fameux e-mails !

Le but de ce concours décalé est de rappeler aux internautes français qu'il ne faut pas avoir peur de l'HADOPI, que les mails de l'HADOPI ne valent pas grand chose juridiquement (pour la Quadrature, ils ne valent pas plus qu'un vulgaire spam...), et que vu le coût de l'HADOPI pour le contribuables (plusieurs dizaines de millions d'euros...), il vaut mieux en rire qu'en pleurer.

Pour participer, il vous suffira de faire suivre vos courriers HADOPI à hadopi[arobase]laquadrature.net, en y incluant les en-têtes complètes. Une fois votre mail authentifié, vous gagnerez le lot s'il s'agit du plus ancien. Le lot est constitué de :

• un t-shirt "Pi-shirt", arborant le logo de La Quadrature du Net,
• un impression du considérant 12 de la décision 2009-580 du Conseil Constitutionnel, décision qui avait censurée la première version de la loi HADOPI, en raison d'entorses à la liberté d'expression. Cet exemplaire sera imprimé sur une presse à l'ancienne, datant du XIXème siècle,
• une adresse IP de la société Trident Media Guard, qui est en charge de la traque des IP françaises sur les réseaux P2P,
• un coup à boire,
• une suggestion de réponse à l'HADOPI.

Depuis que l'on sait que la Freebox 6 est en préparation et devrait être proposée aux abonnés du numéro trois de l'Internet français dans les mois à venir, les rumeurs vont bon train sur les spécifications de la bête, qui serait radicalement différente de la version actuelle.

Côté matériel, comme nous l'avions déjà évoqué, le nouveau boîtier TV devrait être construit autour de la plateforme Intel Atom CE4100, que le fondeur a conçue spécifiquement pour ce type d'appareils. Cette plateforme bien plus puissante que le matériel actuellement proposé par Free pourrait permettre à la Freebox 6 d'être compatible avec la 3D en 1080p, à condition bien entendu que le débit de la connexion soit à la hauteur : de tels contenus ne seront probablement pas accessibles avec une simple ligne ADSL.

Côté stockage, les rumeurs évoquent deux possibilités radicalement opposées : la plus classique évoque simplement une augmentation de la capacité du disque dur, qui passerait à 160 Go au lieu des 40 Go actuels, histoire d'être un peu plus à l'aise pour stocker des enregistrements en HD, en particulier pour les chaînes n'autorisant pas l'enregistrement sur disque externe. Ce disque dur pourrait être déplacé du boîtier TV vers le modem afin d'être partageable entre plusieurs boîtiers TV et de transformer le modem en un petit NAS.

Mais une telle capacité pourrait avoir un coût important pour Free, puisque la taxe copie privée passerait de 10€ à 25€ par boîtier. C'est pourquoi certains évoquent à l'inverse la disparition totale du stockage interne de la Freebox au profit d'un service de stockage sur les serveurs de Free. Il est vrai que cette solution aurait l'avantage d'être moins coûteuse en matériel, mais pourrait par contre l'être en bande passante...

Mais la nouvelle la plus surprenante concerne le système d'exploitation de la Freebox 6. En effet, s'appuyant sur les propos de Xavier Niel, qui expliquait que les box devraient disparaitre d'ici moins de 20 ans au profit de solutions telles que Google TV ou Apple TV, certains évoquent la possibilité que la Freebox 6 s'appuie justement sur le système Google TV, dont le lancement en Europe prévu pour début 2011 coïncide à peu de choses près avec l'arrivée de la Freebox 6. Un tel choix serait tout de même assez surprenant alors que l'opérateur vient de lancer sa boutique d'applications pour Freebox et n'est sans doute pas prêt à partager avec Google les revenus des services optionnels liés à la télévision.

Au milieu de sa large gamme de smartphone, l'opérateur mobile américain AT&T propose un modèle qui se démarque des autres par sa connectivité, le Genus, premier smartphone à pouvoir communiquer directement avec un satellite, sans passer par une antenne relais.

Doté d'un design façon Blackberry, avec son écran 2.6" en mode paysage et son clavier 38 touches, le Genus fonctionne sous Windows Mobile 6.5, et propose donc toutes les fonctions d'un vrai smartphone : navigation Internet (Internt Explorer), mails, SMS et calendriers (Outlook), lecteur multimédia, etc... Il ne dispose que de 100 Mo de mémoire intégrée, mais elle est extensible via carte micro SD. Comme tout smartphone qui se respecte, il embarque également une caméra (QVGA), le Bluetooth, le WiFi et une puce GPS.

Malgré sa connectivité satellitaire, il est de dimensions raisonnables, avec moins de 12cm de haut, 6.5cm de large, et une épaisseur comprise entre 16.25 et 19.25mm seulement. Un grand pas en avant par rapport aux téléphones satellites classiques, souvent limités à la téléphonie et aux SMS, et qui sont généralement dotés d'énormes antennes, les rendant inutilisables au quotidien.

La liaison satellite transite par TerraStar-1, le plus gros satellite de télécommunications au monde, mis en orbite il y a un an par Ariane 5. Les tarifs, bien qu'élevés dans l'absolu, sont plutôt raisonnables pour un téléphone satellite, avec 65cts par minute de communication, 40cts par SMS et 5$ par Mo de données, en plus de l'option satellite facturée 25$ par mois. Pour éviter que l'utilisateur subisse en permanence ces coûts élevés, le Genus a le bon goût d'intégrer aussi une puce 3G. Ainsi, il ne fonctionnera sur satellite que dans les zones non couverte en 3G, qui sont assez nombreuses aux USA.

TerraStar-1 ne couvrant que le territoire américain, il y a par contre relativement peu de chances de voir le Genus débarquer par chez nous dans un avenir proche. Il pourrait pourtant se révéler utile pour certains abonnés français, notamment dans les massifs montagneux, où la couverture est encore loin d'être complète.

Disponible depuis quelques semaines, la Dell Streak a été plutôt bien accueillie par le critique, même si elle souffre de son prix élevé (550$ sans abonnement) et de sa position un peu bancale, à mi-chemin entre les smartphones et les véritables tablettes.

Ce second point pourrait toutefois disparaitre rapidement. En effet, le texan ne compte pas s'arrêter à l'actuel modèle 5" et a déjà dans ses cartons un modèle 7". Ses caractéristiques n'ont pas encore été publiées, mais cette nouvelle tablette 7" fonctionnera bien entendu sous Android, comme la version 5". Elle devrait être disponible dans les mois à venir.

Reste donc à voir si Dell la proposera à un tarif compétitif, et si elle sera déclinée dans une version sans 3G, pour alléger la facture et faire sa place sur ce marché naissant. Le rumeurs évoquent également un modèle 10", mais celui-ci n'a pas été confirmé par le constructeur.

La très critiquée loi HADOPI, qui fait débat depuis plus de deux ans commencent "enfin" à entrer en application. Ainsi, la Commission de Protection des Droits a envoyé aux FAI les 800 premières demandes d'identification d'adresses IP en début de semaine. Une demande auxquels tous les FAI ont finalement répondu, malgré les réticences de certains.

Il faut dire que l'État a mis les moyens pour mettre la pression sur les FAI : ceux-ci ont un délai de 8 jours pour répondre aux demandes d'identification et sont astreints à un contravention de 1500€ par IP non identifiée passé ce délai. Toutefois, au moins un FAI aurait continué de marquer sa volonté de ne pas collaborer, en exploitant une faille de la loi : celle-ci ne défini pas la méthode de transmission que le FAI doit utiliser pour répondre aux demandes.

En effet, une source proche de l'HADOPI aurait évoqué "deux ou trois blagues" dans les réponses envoyées par les FAI. Comme les FAI ne peuvent pas trafiquer le contenu des données, vu leur sensibilité, il y a fort à parier que ces blagues concernent le mode de transmission. Il n'en aura pas fallu plus pour que les esprits imaginatifs suggèrent des modes de transmission plus loufoques les uns que les autres : une bonne vieille disquette 5.25", des plaques de marbre gravées en braille, un fichier audio contenant un listing parlé, un fax en blanc sur fond noir avec un nom par page, etc... Et pourquoi pas un listing manuscrit par des médecins, obligeant l'HADOPI à recruter des pharmaciens ?

Il serait intéressant de savoir quels sont les FAI concernés (Free est probablement de la parti) et quelle a été la forme exacte de la transmission, mais il y a malheureusement peu de chances que l'HADOPI communique sur ce sujet. En attendant, 800 internautes devraient prochainement recevoir leur premier mail d'avertissement...

Depuis plus de quinze ans, l'American Customer Satisfaction Index mesure le taux de satisfaction des consommateurs américains dans différents secteurs du marché, et en particulier, le taux de satisfaction des clients des principaux constructeurs américains. En atteignant un nouveau plus haut de son taux de satisfaction (86%), Apple est en tête de ce classement.

Une position que la firme à la pomme a pris l'habitude d'occuper, puisque malgré quelques baisses occasionnelles de satisfaction, Apple dépasse la moyenne des constructeurs de PC depuis l'année 2000, marquée par une grosse hausse du taux de satisfaction suite au lancement de l'iMac et au virage grand public pris par Apple.

Toutefois, pour la deuxième année consécutive, l'écart s'est resserré entre Apple et les fabricants de PC, aidés par la sortie de Windows 7. En effet, les fabricants de PC atteignent eux aussi quasiment leur plus haut score historique, avec un taux de satisfaction moyen de 77%, à 9 points d'Apple, contre 10 points de retard en 2009 et 12 en 2008.

AMD a lancé aujourd'hui six nouveaux processeurs à deux, trois, quatre ou six cœurs, qui viennent compléter ses gammes Athlon II et Phenom II : le Phenom II X6 1075T, le Phenom II X4 970 Black Edition, le Phenom II X2 560 Black Edition, l'Athlon I IX4 645, l'Athlon II X3 450 et l'Athlon II X2 265.

Puce la plus performante de la nouvelle fournée, le Phenom II X6 1075T vient s'intercaler entre les deux X6 existants, le 1055T à 2.8 GHz et le 1090T à 3.2 GHz. Il fonctionne donc à une fréquence de 3 GHz (3.5 GHz en mode turbo), et embarque la même quantité de cache que ses deux frères : 128 Ko de L1 et 512 Ko de L2 par cœur, en plus de 6 Mo de L3 partagés entre tous les cœurs.

Successeur du Phenom II X4 965, le X4 970 gagne 100 MHz (3.5 GHz) et embarque lui aussi 128 Ko de L1 et 512 Ko de L2 par cœur et 6 Mo de L3 partagés. Comme tous les processeurs Black Edition, son coefficient multiplicateur est débloqué. Le Phenom II X2 560 reprend les mêmes caractéristiques, en dehors de la fréquence (3.3 MHz), et du nombre de cœurs, limité à deux.

Côté Athlon II, les deux nouveaux modèles X4 et X3 sont cadencés respectivement à 3.1 GHz et 3.2 GHz et embarquent 64 Ko de L1 et 512 Ko de L2 par cœur. Le modèle X2 se contentant de deux cœurs, il a le droit en contrepartie à une fréquence plus élevée (3.3 GHz) et à deux fois plus de mémoire cache L2 par cœur (1 Mo).

Testés par nos confrère de chez Tom's Hardware, ces nouveaux processeurs se révèlent sans véritable surprise : les petits gains de fréquence ne permettent pas à AMD de revenir dans la course aux performances, qui reste largement dominés par Intel. Mais ces petits gains, associés à des tarifs qui restent contenus, permettent à AMD de se maintenir sur le plan du rapport performances prix, en attendant la prochaine génération incluant la technologie Fusion, qui pourrait permettre à AMD de reprendre la tête.