À partir de la fin de l'année, Google devrait être en mesure de proposer à ses clients mobiles une offre de contenus complète, à l'instar de celle d'Apple, et non plus simplement limitée aux applications disponibles sur l'Android Market.

En effet, Google prépare actuellement le lancement de son service de vente en ligne de musique, qu'il espère pouvoir lancer avant les fêtes de fin d'année. Les négociations seraient actuellement en cours avec les ayant droits et, bien que rien n'ai été officialisé pour l'instant, elles seraient en bonne voie, les industriels de la musique voyant d'un très bon œil l'arrivée d'un concurrent de poids pour tenter de mettre un terme à la domination outrancière d'Apple sur ce marché.

De plus, le service de Google pourrait innover un peu par rapport à celui d'Apple en couplant la vente de musique à un service de streaming. Ainsi, les acheteurs pourraient profiter de leur musique où qu'ils soient, en se connectant simplement aux serveurs de Google pour accéder à toute leur musithèque.

Ce service devrait être accessible à partir des téléphones Android, mais probablement aussi depuis n'importe quel ordinateur.

Le géant de la recherche a commencé à déployer aujourd'hui Google Instant, une évolution majeure dans le fonctionnement du moteur de recherche : désormais, celui-ci effectuera une prédiction des termes recherchés en cours de frappe et affichera directement les résultats correspondants.

Google Instant s'appuie bien entendu sur le système de suggestion automatique déjà en place depuis longtemps, mais y ajoute donc la récupération directe des résultats pour la suggestion que Google a considéré comme la plus pertinente. Cette suggestion est affichée directement dans le champ de recherche, avec les caractères déjà tapés en noir, et le reste en gris.

Le choix de la meilleure suggestion se fait via des algorithmes prenant en compte les phénomènes de mode, les mots clés populaires, mais aussi la géolocalisation de l'utilisateur. Ainsi, lors de la démonstration effectuée par Google à San Francisco, il suffisait de taper la lettre "w" pour voir s'afficher directement les prévisions météo (weather) pour San Francisco, tandis qu'en tapant "m", j'obtiens la météo de Grenoble.

Cette nouveauté ne sera par contre pas disponible pour tout le monde. En effet, le recours massif à l'AJAX rend Google Instant incompatible avec certains navigateurs, en particulier les plus anciens. Les utilisateurs des dernières versions de Chrome, Firefox, Safari et Internet Explorer devraient pouvoir en profiter pleinement. Il faudra sans doute également disposer d'une connexion rapide (Google Instant est parfaitement fluide sur une connexion Free ADSL2+), puisque chaque caractère tapé dans le champ de recherche engendrera une requête vers les serveurs de Google. Serveurs qui ont d'ailleurs dû bénéficier d'une mise à jour conséquente, puisqu'ils devront être capable d'encaisser beaucoup plus de requêtes qu'aujourd'hui : Google estime qu'il devra désormais en traiter pas loin de 20 milliards par jour !

Pour finir sur une note un peu plus insolite, Google a réalisé une estimation du temps gagné par les utilisateurs grâce à cette nouvelle fonctionnalité : pas moins de 350 millions d'heures par an !

Iliad a tenu aujourd'hui une conférence de presse pour présenter les excellents résultats financiers. L'occasion pour de parler un peu de l'avenir du groupe, et en particulier de sa principale filiale, le fournisseur d'accès Free.

La principale nouveauté n'a été évoquée qu'à demi mots : une "innovation majeure dans le domaine des box". Comprendre une Freebox 6 qui arrivera prochainement (avant la fin de l'année), et qui devrait donc être plus qu'une simple mise à jour de la Freebox 5. En attendant des informations officielles, les rumeurs vont bon train, avec notamment la possibilité d'intégrer une puce 3G, transformant la Freebox en femtocell, ou encore un gros bon en avant au niveau de la puissance processeur, pour transformer la Freebox en vraie petite console de jeux.

Sur le chantier de la fibre optique, l'opérateur annonce continuer ses investissement, mais n'avoir raccordé pour l'instant que quelques milliers d'abonnés. Un nombre qui devrait être multiplié par dix d'ici à la fin de l'année, avec un objectif de 4 millions de prises raccordées pour fin 2012. Maxime Lombardini, PDG du groupe, annonce toutefois que le déploiement pourrait prendre du retard dans les zones de faible densité, pour lesquelles il faut attendre que les opérateurs se mettent d'accord sur la mutualisation des investissements.

Au niveau de la téléphonie mobile, Iliad annonce être pour l'instant dans les temps pour le lancement, prévu début 2012. Free Mobile serait sur le point de conclure les accords nécessaire avec les opérateurs en place pour l'itinérance (utilisation du réseau d'un des trois opérateurs en place dans les zones non couvertes par Free) voix et 2G. Le dossier reste par contre bloquée sur l'itinérance 3G, aucun des opérateurs en place n'étant prêt à partager son réseau 3G avec le nouvel entrant. Free est toutefois déterminé à obtenir gain de cause et indique qu'il n'hésitera pas à déposer un recours.

Enfin, Maxime Lombardini est revenu sur deux points qui fâchent : la hausse de la TVA (actuellement de 5.5% sur la moitié de la facture et 19.6% sur l'autre moitié, elle devrait passer à 19.6% sur le total) et l'HADOPI. Concernant la première, le PDG a indiqué que Free n'a pas encore indiqué si la hausse de la TVA sera absorbée par l'opérateur ou refacturée au consommateur. Il estime toutefois que la seconde option est la plus probable.

Du côté de l'HADOPI, il confirme une position qui avait déjà été évoquée il y a quelques semaines : oui, Free répondra aux demandes d'identification émanant de l'HADOPI, mais non, l'opérateur ne le fera pas gratuitement. Il précise également que Free n'aurait pour l'instant reçu aucune demande d'identification.

Dans le combat de fond que mène le consortium MPEG-LA pour imposer le H.264 comme format de prédilection pour la vidéo sur Internet, l'un des arguments les plus souvent utilisés à l'encontre de ce format est son coût : le H.264 n'est pas un format libre, et des royalties sont prévues aussi bien pour les encodeur et les décodeurs que pour les simples diffuseurs...

Après avoir dans un premier temps annoncé que les diffuseurs seraient exemptés de licence pendant quelques années, le consortium semble avoir compris que cette mesure n'était pas suffisante, et a donc finalement opté pour une solution encore plus radicale : la licence pour la diffusion sera désormais gratuite pour toujours. Mais attention, il s'agit bien exclusivement de la licence de diffusion.

En clair, les sites de streaming comme YouTube ou DailyMotion ont désormais la garantie qu'ils n'auront jamais rien à payer pour leur service de streaming s'ils utilisent le format H.264. Ceci devrait contribuer à convaincre les sites de streaming d'opter pour ce format.

Malheureusement, la gratuité de la licence ne concerne toujours pas les navigateurs web, alors que ce sont justement Mozilla et Opera qui étaient les principaux opposants à la préconisation du H.264 dans la norme HTML5. Le tarif prohibitif des licences est en effet un frein énorme pour ces deux éditeurs de navigateurs gratuits, et ce d'autant plus qu'il provoque une distorsion de la concurrence, Apple et Microsoft étant dispensés de licence, en tant que membres du consortium MPEG-LA.

Il y a un peu plus d'un an, Google lançait une version beta la recherche d'images similaires dans Google Image, qui permet, à partir d'un résultat Google Images, de trouver d'autres images proches de celle choisie. Toujours pas passée en version finale, cette fonction pourrait bien connaitre un second souffle avec l'acquisition de Like.com.

En effet, Google vient de racheter ce site d'e-commerce spécialisé dans les vêtements, et il y a des chances que Google ait plus été intéressé par la technologie utilisée que par le fond de commerce du site. Et pour cause, le site proposait à ses clients une méthode de recherche visuelle, permettant de trouver des articles de forme ou de couleur similaire, voir comportant les mêmes détails.

Reste maintenant à voir dans quels services Google va reprendre cette technologie et comme elle y sera intégrée.

Plus d'un an après le vote de la loi Hadopi (le 12 juin 2009), le dispositif peine toujours à se mettre en place, et coince notamment encore sur un point : le coût de l'identification des abonnés, que la plupart des FAI refusent catégoriquement de prendre à leur charge.

Ainsi, les principaux FAI français ont adressé cet été une lettre au ministre de la Culture pour lui rappeler qu'ils sont en droit de facturer cette prestation à l'Hadopi. Et qu'ils ont donc bien l'intention de le faire. Toutefois, parmi les principaux FAI français, on note un absent de taille parmi les signataires de cette lettre. En effet, si Free, Numéricale, Bouygues et Orange sont bien signataires, SFR ne s'est pas joint à ses concurrents.

Et pour cause, le repreneur de 9telecom serait prêt à collaborer avec l'Hadopi en prenant ces coûts entièrement à sa charge (comprendre : "en mettant ces coûts à la charge des ses abonnées"...). Une position qui contraste donc fortement avec celle de Free, qui compte bien faire payer le prix fort, avec une facturation de 8€50 par identification manuelle, un tarif déjà en vigueur pour les identifications dans des cadres autres que l'Hadopi. De là à dire qu'il vaut mieux être Freenaute que "SFRonaute"... Notons également que, si Orange est bien signataire de la lettre, le numéro un de l'ADSL envisage en fait lui aussi une collaboration avec l'Hadopi, puisque la "chargée de la stratégie dans les contenus" de l'opérateur historique a indiqué que le coût de l'identification serait "infinitésimal". Bref, quasiment gratuit...

Pendant que ces deux collaborent ouvertement, FDN, un petit FAI associatif, prend pour sa part une position radicalement opposée : il a déposé un recours auprès du Conseil d'État, afin de demander la suspension du décret d'application. En effet, selon FDN, les "contraintes techniques imposées par la Hadopi, sont complexes et requièrent une intervention manuelle importante de nature à mettre en péril les activités principales des fournisseurs d'accès". Rien que ça.

Ah au fait, j'oubliais... Le principal actionnaire de SFR est le groupe Vivendi (qui détient 56% de l'opérateur), qui était particulièrement favorable à l'Hadopi. Et la "chargée de la stratégie dans les contenus" chez Orange est Christine Albanel, ministre de la Culture a l'époque du lancement du projet de loi Hadopi...

En janvier dernier, Coolermaster lançait son site Coolermaster HDTV, un site destiné à promouvoir ses produits en les faisant présenter en vidéo par des demoiselles plus ou moins charmantes. À l'époque, c'était Amanda Gift qui s'y collait.

Depuis, la brune a été suivie de Leianna Kai, Sahar Khadjenoury, Lisa Kaye, Jessyca Rayanne, Monique May, Nikita Esco et Sarah McDowd.

Continuant de surfer sur la libido du geek de base, Coolermaster vient de lancer un nouveau concept, toujours en s'appuyant sur les pin-ups présentées sur le site : posez une question et la pin-up du mois vous y répondra (peut-être...).

Pour ce faire, vous devez poser votre question en vidéo et la déposer sur YouTube, pour que la question soit traitée en priorité, ou sous forme de texte via le formulaire dédié à cet usage. Les questions pourront porter sur les produits de Coolermaster et de ses filiales CM Storm et Choiix, mais aussi sur la pin-up elle même...

Et une news racoleuse, une !

De nouveaux chiffres concernant Android sont arrivés, et le moins que l'on puisse dire, c'est que la météo semble au beau fixe du côté de l'OS mobile de Google, dont il est désormais indéniable qu'il est un acteur incontournable du marché de la téléphonie mobile.

Les premiers chiffres viennent de NPD. Le cabinet d'analyse a en effet publié ses estimations de ventes sur le deuxième trimestre 2010, et elles sont encore plus favorables à Android que les estimations publiées par Nielsen il y a quelques jours. En effet, pour NPD, Android ne serait pas deuxième OS du marché, mais bien premier, avec 33% du marché, devant BlackBerry OS (28%) et iPhone OS (22%). C'est la première fois que RIM est dépassé au USA depuis trois ans.

Cette part est due au succès du Motorola Droid, ce qui doit faire particulièrement plaisir au constructeur américain, dont la division téléphones mobiles était à l'agonie avant de se lancer sur le marché Android. Derrière, HTC place quatre de ses modèles aux cinq premières places : le Droid Incredible, l'EVO 4G, le Hero et le Droid Eris.

Eric Schmidt, PDG de Google, a également annoncé un chiffre impressionnant : le rythme actuel d'activations d'appareils Android serait de 200 000 par jours ! Si le rythme se maintient, ceci représenterait donc plus de 70 millions d'appareils par an, soit deux à trois fois plus que les ventes d'iPhone.

Enfin, les indicateurs sont aussi au beau fixe du côté de l'Android Market. Celui-ci propose désormais 100 000 applications, contre 245 000 pour la boutique Apple, mais a atteint le même rythme de croissance, avec environ 20 000 nouvelles applications par mois. La barre du milliard d'applications téléchargées a été dépassées, et l'Android Market avance à grand pas (7 millions de téléchargements par jour) vers les deux milliards.

Il y a deux mois, le Premier Ministre avait annoncé que l'État allait investir 2 milliards d'euros issus du grand emprunt dans le déploiement de réseaux très haut débit dans les zones peu rentables pour les opérateurs.

Cette opération a désormais officiellement démarré avec un appel d'offre auprès des opérateurs et des collectivités locales pour la soumission de leurs projets. Parmi les projets soumis jusqu'à début octobre, cinq seront choisis comme pilote pour expérimenter différentes solutions techniques jusqu'à l'été 2011. Chacun de ses projets profitera d'une enveloppe pouvant aller jusqu'à 500 000€.

Dans le même temps, les opérateurs désireux d'investir dans la fibre optique devront faire part de leurs projets à l'État avant février 2011, ce qui permettra de planifier le développement du réseau très haut débit à l'horizon 2015. C'est ce plan de développement qui, une fois les cinq projets pilotes terminés, servira de base pour déterminer la façon dont le budget du plan très haut débit sera investi.

Iliad, la maison mère de Free, vient d'annoncer ses résultats du premier semestre 2010, qui seront présentés en détails lors de la conférence de presse du 31 août. Et les nouvelles seront plutôt bonnes pour les investisseurs, puisque l'opérateur a dépassé une barrière symbolique : pour la première fois de son histoire, il atteint un chiffre d'affaire supérieur à 1 milliard d'euros sur un semestre.

Un chiffre obtenu grâce à une progression de 3.3% du nombre d'abonnés Free, qui atteint désormais 3.9 millions, soit environ 20% du marché de l'ADSL français, auxquels il faut également ajouter les 610 000 abonnés Alice. Le taux de dégroupage est également en forte progression, notamment grâce à la mise en service de 200 nouveaux NRA. Il passe de 81.2% à 87.5% sur un an.

Cette hausse du taux de dégroupage devrait se traduire par un bon résultat net (puisque les abonnés dégroupés reviennent moins cher que les non dégroupés), et ce, d'autant plus que le chiffre d'affaire moyen par abonné (36€30) est lui aussi proche des records historiques, grâce à une forte croissance des services de VOD payants (+24% sur un an).

Voilà qui devrait donner à Iliad les moyens d'investir dans ses deux grands projets d'avenir, le réseau fibre optique et le réseau de téléphonie 3G.