La semaine dernière, Free dévoilait sa nouvelle Freebox, et la nouvelle offre qui l'accompagne, incluant désormais les appels mobiles illimités. Une offre qui reste réservée aux abonnés dégroupés, les non dégroupés n'ayant pas droit à la Freebox V6.

Mais Free n'oublie toutefois pas les non dégroupés, qui représentent encore un peu plus de 10% des abonnées. Tout d'abord, ceux-ci vont désormais avoir droit à la Freebox 5 au lieu de la Freebox 4. Ils bénéficieront ainsi du support Wi-Fi en standard et du switch réseau à 4 ports. Ils n'auront toutefois pas droit au boîtier TV, celui-ci nécessitant une offre dégroupée, les autres offres n'incluant pas la TV.

Par ailleurs, les abonnés non dégroupés vont avoir droit à une nouvelle option : pour 6€ par mois, ils pourront bénéficier des appels illimités vers les mobiles en France métropolitaine, comme les abonnés dégroupés ayant opté pour la migration vers la Freebox V6.

Reste à voir si cette option sera également proposée à une dernière catégorie d'abonnés : les dégroupés qui choisissent de ne pas migrer vers la Freebox V6. Une telle option pourrait en effet s'avérer intéressante pour ceux qui ne sont intéressés que par la partie téléphonie de la nouvelle offre, et pourraient donc ainsi économiser les frais de changement de la Freebox.

En France, les opérateurs téléphoniques sont autorisés à verrouiller les téléphones qu'ils vendent de façon à ce qu'ils ne fonctionnent que sur leur réseau. Un verrouillage qui soit toutefois être retiré gratuitement une fois l'engagement du client écoulé ou au maximum six mois après l'achat. Cette durée devrait prochainement être réduite de moitié.

Le sénat vient en effet d'adopter un projet de loi portant ce délai à seulement trois mois. Mieux, cette loi interdira aussi le verrouillage des mobiles vendus dans le cadre d'un renouvellement avec réengagement. Chose surprenante, Orange, SFR et Bouygues Telecom ne sont pas contre cette loi...

Avant qu'elle ne rentre dans le droit français, il faut toutefois encore que cette loi soit acceptée par les députés à l'Assemblée Nationale. Espérons que ce sera le cas.

Alors que les offres de Free sont très attendues dans la téléphonie mobile, ou beaucoup espèrent que Free viennent révolutionner le secteur, c'est dans le domaine de l'accès Internet que Free vient d'annoncer sa révolution. Ou plutôt sa Freebox Révolution, puisque c'est le nouveau nom de son offre Internet, que ce soit via ADSL ou fibre optique.

Cette nouvelle offre s'appuie comme attendu sur un nouveau boîtier, la Freebox 6. Alors que Free, très innovant aux débuts de l'ADSL, avait été petit à petit rattrapé par ses concurrents, cette nouvelle Freebox est un concentré de technologie, qui permet à l'opérateur de reprendre une bonne longueur d'avance sur ses principaux concurrents. Comme la Freebox 5, elle s'articule autour de deux boîtiers.

Tout d'abord, le boîtier "Freebox Server". Compatible ADSL et fibre optique, il remplace les boîtiers Freebox ADSL et Freebox Optique. Elle reprend donc les principales caractéristiques des ces deux boîtiers, mais en version améliorée : routeur NAT, serveur DHCP, switch Ethernet 4 ports (qui passe au Gigabit), Wi-Fi N à 450 Mbits/s avec support de l'apparairage rapide WPS, connectique étendue (2 ports USB dont 1 déportable en façade, e-SATA, entrée et sortie audio jack stéréo)... Mais grâce à son processeur ARM9 1.2 GHz couplé à 512 Mo de RAM et à un disque dur interne de 250 Go, elle est offre aussi beaucoup plus :

• serveur FTP (avec administration web),
• serveur CIFS (NAS),
• serveur audio,
• radio Internet (haut-parleurs stéréo 2x1W intégrés),
• téléchargement BitTorrent, HTTP ou FTP (c'est HADOPI qui va aimer :-) ),
• répondeur téléphonique,
• station de base DECT pour jusqu'à 8 combinés.

Ce boîtier peut être posé horizontalement ou verticalement, son affichage basculant automatiquement en fonction de l'orientation. Cette affichage est d'ailleurs désormais un vrai écran matriciel, et non plus un simple afficheur 7 segments, ce qui permet, en plus de l'heure, d'afficher un menu de navigation contrôlé par des boutons tactiles.

Baptisé "Freebox Player", le second boîtier remplace le boîtier Freebox HD. Il reprend une connectique proche de celle de l'ancien boîtier :

• 2 ports USB (dont un déportable en façade),
• eSATA,
• TNT,
• péritel,
• HDMI,
• SPDIF.

Mais les ressemblances s'arrêtent là... En effet, le peu puissant processeur qui dotait la Freebox HD a tiré sa révérence, laissant sa place a un Intel Atom CE4100 1.2 GHz couplé à une puce vidéo Intel HD. Ce nouveau boîtier n'aura donc pas peur de décoder des vidéos HD, même en 1080p ou en 3D. Il dispose d'ailleurs d'un lecteur de blu-ray, ce qui devrait en ravir plus d'un. Ses performances 3D seront par ailleurs suffisantes pour les jeux vidéos. Free promet des graphismes à mi-chemin entre ceux de la Wii et ceux de la PlayStation 3. Pour l'occasion, elle sera livrée avec deux jeux Gameloft pré-installés et une manette USB. Elle pourra également accueillir n'importe quelle manette USB standard. Du coup, allégée de sa fonction manette de jeu, la nouvelle télécommande est beaucoup plus simple que l'ancienne. Et elle fonctionne désormais par radio et non plus par infrarouge.

L'interface graphique a bien entendu également été revue. Beaucoup plus moderne, elle gère la prévisualisation en incrustation, l'affichage d'informations en transparence par dessus la vidéo... Le guide des programme y gagne en lisibilité et en ergonomie, tandis que la box s'interface directement avec Allociné pour les informations sur les films. Elle intégrera également un navigateur Internet utilisable via un clavier virtuel (pour plus de confort, un ensemble clavier/souris USB pourra être connecté). Le Freestore sera bien entendu également de la parti pour nourrir la bête en nouvelles applications et un SDK sera rapidement disponible.

Enfin, Free a travaillé sur un des énormes défaut de l'ancien boîtier HD : sa consommation de 10-20W en veille. Le nouveau boîtier se contentera en effet de 700mW en veille, 15W en lecture vidéo et 25W en lecture de blu-ray.

Mauvaise nouvelle par contre du côté de la facture. En effet, si le tarif de base du forfait reste à 30€ par mois, le dégroupage total est désormais une option facturée 6€ par mois. En contrepartie, les abonnés disposant d'une Freebox 6 auront droit à deux nouveaux services : la téléphonie illimitée vers les mobiles en France métropolitaine et la nouvelle assistance "VIP", qui dépannera les Freebox sous 10h ouvrées, contre 24 à 48h auparavant. Il restera bien entendu possible de conserver la Freebox 5 sans hausse de tarif, mais aussi sans bénéficier de ces deux nouveaux services.

Les technologies de téléphonie mobile de 4ème génération, qui promettent le très haut débit mobile, commencent à pointer le bout de leurs nez, et la question de la mise en place et de la régulation des réseaux 4G commence donc à se poser.

Le ministre de l'Économie Numérique a ainsi annoncé que la première étape de l'évolution vers la 4G aurait lieu début 2011, avec le lancement en janvier/février de l'appel d'offre pour l'attribution des licences 4G, qui aura lieu durant l'été. Une attribution qui devrait apporter environ 2 milliards d'euros dans les caisses de l'état, en provenance de quatre opérateurs qui auront droit à une licence : deux "gros" (Orange et SFR ?), qui se verront attribuer 10 MHz et deux "petits" (Bouygues et Free ?) qui se contenteront de 5 MHz.

L'ARCEP n'étant pas satisfaite de la couverture 3G française, les engagements des opérateurs bénéficiant de la licence 4G devraient être plus forts qu'à l'époque de l'attribution des licences 3G. On parle notamment d'un engagement à couvrir 99% de la population française d'ici à 2015 pour au moins deux des opérateurs. On peut supposer qu'il s'agit logiquement des deux titulaires de tranches de 10 MHz, tant pour des raisons financières, les gros opérateurs ayant plus de moyens pour déployer un large réseau, que pour des raisons techniques, puisqu'une plage de fréquence plus large facilite la construction du réseau, en offrant plus de souplesse dans le choix des fréquences de chaque station.

Alternative Mobile, représentant des opérateurs virtuels demande aussi à ce que le passage à la 4G soit l'occasion de la mise en place d'un nouveau mode de fonctionnement des opérateurs virtuels. Appelé "Full MVNO", ce mode de fonctionnement consiste à attribuer aux opérateurs virtuels un identifiant national et des plages de numéros, comme pour un opérateur classique, mais aussi et surtout à leur permettre de construire leur propre cœur de réseau et donc de ne louer les réseaux des "vrais" opérateurs que sur la partie terminale, via un accord de roaming similaire à ceux qui permettent par exemple à un abonné Orange d'emprunter le réseau Deutsche Telekom en Allemagne. Il s'agit en quelque sorte, l'équivalent en téléphonie mobile du dégroupage total pratiqué sur les lignes fixes.

Pour mettre fin une bonne fois pour toute au débat sur l'origine du nom "Firefox", que certains considèrent faussement comme un renard, la fondation Mozilla vient d'adopter deux adorables petites boules de poiles : deux petites femelles panda roux âgées de 4 mois.

Hébergées aux zoo de Knoxville, elles sont les stars du site Firefox Live, où vous pouvez les voir évoluer 24h/24 grâce à quatre caméras disséminées dans leur environnement (ainsi que deux autres caméras dédiées aux parents). En plus de promouvoir le navigateur Firefox et de lever toute ambiguïté sur l'origine de son nom, Mozilla veux par cette opération sensibiliser les internautes à la fragilité de la nature, tout en contribuant à la protection d'une espèce en voie d'extinction (m'enfin z'auraient dû prendre un couple mixte pour ça ^^).

Les internautes seront également appelés à contribuer à l'opération, par divers moyens :

• participation aux décisions (actuellement, trouver un nom aux deux p'tites bêtes),
• attribution de cadeaux aux deux pandas, par le biais des téléchargements de Firefox 4 beta (chaque fois que le compteur de téléchargements atteindra un multiple de 100 000, les deux animaux recevront un cadeau, le prochain étant un équipement de "gym"),
• donation au zoo de Knoxville en faveur de la protection du panda roux.

Le problème de la neutralité d'Internet est de plus en plus souvent évoqué ces derniers temps : avec la croissance du réseau et la consolidation progressive des fournisseurs d'accès et leur tendance à devenir de plus en plus souvent des fournisseurs de contenus, comment garantir que ces fournisseurs de font pas en sorte de privilégier leurs propres contenus, voir de complètement bloquer les contenus concurrents ?

Ce genre de pratiques sont défendues par certains, le plus souvent dans le cadre de la lutte contre le piratage, tandis que d'autres s'y opposent, considérant que seule l'autorité judiciaire devrait être autorisée à bloquer l'accès à certains contenus.

La FCC (Federal Communications Commission), équivalent américain de l'ARCEP, a pris position de façon claire sur ce dossier : elle s'oppose formellement à toute forme de filtrage des contenus ou restriction de certains services par les opérateurs Internet, qui devraient donc se contenter de fournir le tuyau, sans le moindre contrôle sur son contenu. Une position qui va donc à l'encontre des pratiques de certains fournisseurs d'accès, comme par exemple les opérateurs 3G, qui bloquent certains protocoles sur leurs réseaux.

Par contre, la FCC a aussi une position qui sera sans doute bien moins populaire sur un autre dossier : l'engorgement du réseau mondial. En effet, pour limiter cet engorgement, la FCC suggère deux mesures, déjà appliquées dans certains pays, mais auxquels nous avons heureusement échappés en France : faire payer les connexions Internet en fonction du débit et limiter le volume de données mensuel...

Notons tout de même que dans les deux cas, il ne s'agit que d'une prise de position, et non pas d'une nouvelle réglementation, et donc, les opérateurs américains n'ont pour l'instant aucune obligation de les prendre à compte. À plus forte raison, ces prises de positions devraient avoir peu d'influence sur les offres Internet en dehors des USA, la FCC n'ayant aucune autorité dans le reste du monde.

Comme nous l'évoquions il y a plusieurs mois, les abonnements Internet triple play n'auront bientôt plus droit à la TVA réduite à 5.5% sur la moitié du montant de l'abonnement.

Une décision de notre gouvernement dans le cadre de la loi finance 2011, qui devrait entrer en application le 1er janvier 2011. La plupart des opérateur ont annoncé qu'ils n'absorberaient pas cette hausse, et la répercuteraient sur les factures des abonnés. Orange est le premier à officialiser cette hausse, alors que la loi finance n'a pas encore été votée.

Une note explicative est en effet lisible sur l'espace client du site de l'opérateur :

La nouvelle Loi de Finances met fin à l’avantage fiscal dont bénéficiaient les offres des opérateurs internet et mobile contenant des "services de télévision mis à la disposition du public sur un réseau de communications électroniques". Ces offres vont passer d’un taux de TVA réduit, pour moitié à 5,5% et pour moitié à 19,6%, à un taux de TVA plein à 19,6%.

La note précise également que la hausse de tarifs sera d'au maximum 3€, et qu'elle s'appliquera à partir du 1er février 2011, y compris pour les anciens abonnés, qui seront notifiés de la hausse par courrier ou par e-mail en fin d'année.

Maintenant qu'Orange a fait le premier pas, les autres opérateurs devraient prochainement faire part de leurs nouveaux tarifs.

Après Microsoft il y a quelques années, puis Apple plus récemment, c'est au tour de Google de subir une enquête de la Commission Européenne pour abus de position dominante, dans un domaine cher à Google : la recherche en ligne.

À l'origine de cette enquête, trois plaintes. Les deux premières, émanant de Foundem, comparateur de prix britannique et ejustice.fr, moteur de recherche français spécialisé dans le droit, reprochent à Google de pénaliser ses deux sociétés dans les résultats de recherche, Google les considérant comme des concurrents. La troisième provient de Ciao! (filiale de Microsoft...), qui attaque Google sur les conditions d'utilisations de la régie publicitaire AdSense.

La Commission Européenne précise toutefois qu'elle n'a pour l'instant aucune preuve de ces allégations, mais que ce dossier est désormais considéré comme prioritaire. Afin de chercher des preuves, l'enquête de la commission va se concentrer sur le classement par pertinence des résultats de recherche et les clauses d'exclusivité du contrat AdSense.

Reste maintenant à voir si Google parviendra à s'en sortir aussi bien qu'Apple grâce à une pirouette, ou si au contraire, Google sera lourdement condamné, comme l'avait été Microsoft.

ZDNet a réussi à obtenir des informations précises sur les offres de téléphonie mobile qui se préparent du côté de Free Mobile. Avec une surprise : l'opérateur ne prévoit pour l'instant aucun forfait data illimité. Mais les tarifs devraient tout de même permettre de s'y retrouver pour la plupart des consommateurs de données...

Comme Free l'avait déjà évoqué, ces forfaits n'incluent pas de subventions pour l'achat du mobile. L'opérateur proposera toutefois à ses abonnés l'achat d'un mobile, dont le prix sera étalé sur la durée de l'abonnement.

Tout d'abord, il y aura trois forfaits n'intégrant pas du tout de données, donc principalement destinés à ceux qui veulent téléphoner : un forfait bloqué 2h avec engagement de 12 ou 24 mois à 30€ par mois, avec les appels illimités vers les fixes et les mobiles Free 24h/24, les SMS à 10cts et le Mo de données à 10cts. Il sera proposé à 30€ (+5 à 15€ avec un téléphone). Si deux lignes sont souscrites dans un même foyer, la seconde bénéficiera d'une réduction de 10€ par mois.

Le second forfait, un peu plus costaud, intéressera particulièrement les abonnés Freebox, puisque ce forfait leur fera bénéficier d'une réduction de 20€ mensuels sur leur abonnement ADSL. Proposé à 45€ par mois (+10 à 20€ avec un téléphone), cette offre sans engagement propose 5h de voix, les appels illimités vers les fixes et les mobiles Free 24h/24, les SMS à 10cts et le Mo de données à 10cts, Wi-Fi illimité. À seulement 55€ l'offre quadriplay, Orange et Bouygues risquent de se faire du soucis, même si les offres existantes ont l'avantage d'avoir les données en illimité.

Le dernier forfait orienté voix est un forfait 4h sans engagement à 60€ par mois. S'il est plus cher que le forfait 5h, c'est parce qu'il offre, en plus des appels illimités vers les fixes et les mobiles Free 24h/24, les appels illimités vers tous les opérateur 24h/24 via le réseau Wi-Fi de Free ou la connexion Internet personnelle de l'abonnée (ce qui nécessitera probablement un téléphone compatible SIP). Les SMS et le Mo de données sont toujours à 10cts, avec l'accès Wi-Fi illimité.

Enfin, le dernier forfait vise plutôt les gros consommateurs de données, et offre un tarif particulièrement compétitif, même s'il n'est pas illimité : 15€ par mois (+10 à 20€ avec un téléphone) pour 500 Mo de données. Au delà, Free facturera 1€ les 100 Mo, ce qui permettra de gros volumes sans trop faire exploser la facture. Pour le reste, ce forfait offre les SMS et le Wi-Fi en illimité, 2h de voix, la voix illimité vers tous les opérateurs le soir (18h-8h) et les week-end. Une réduction de 5€ s'appliquera pour deux lignes dans un même foyer.

Comme l'opérateur l'avait promis, il proposera donc des forfaits se démarquant assez nettement de la concurrence et proposés à des tarifs très agressifs, à condition d'avoir déjà un téléphone. avec la subvention sur le terminal, ils deviennent par contre plutôt onéreux, et ne devraient donc pas trop bousculer les opérateurs en place.

Reste également à résoudre l'inconnue de l'itinérance 3G : Free Mobile n'est toujours pas parvenu à négocier un accord d'itinérance avec Orange, Bouygues et SFR, ce qui risque de réduire à peau de chagrin la superficie couverte en 3G au lancement de ces offres.

Dans une intervention à l'occasion du DigiWorld Summit 2010, Stéphane Richard, PDG d'Orange, a annoncé à demi-mot la fin des forfaits data mobile illimités tels que nous les connaissons aujourd'hui. Une tendance qui avait déjà été remarqué dans d'autres pays ces derniers mois.

À l'avenir, il faudra donc probablement s'attendre à des offres beaucoup plus segmentées qu'aujourd'hui, afin de coller au plus près à l'utilisation de chaque abonné. Stéphane Richard évoque par exemple l'arrivée d'offres Premium à destination des professionnels qui ont besoin de débits garantis. Les petits consommateurs devraient s'y retrouver, avec des offres moins coûteuses, mais les plus gourmands pourraient par contre voir leur facture exploser.

Pour justifier ce changement stratégique, Stéphane Richard évoque l'explosion très inégale du trafic. En effet, alors que le trafic mobile a fait un bon de 1700% en à peine quatre ans, le PDF d'Orange explique que 70% du trafic est à mettre au crédit d'à peine 10% des abonnés.