Vous connaissez sans doute ce cadeau d'anniversaire relativement classique : la une d'un journal daté du jour de la naissance de la personne. La joint-venture entre l'INA et DailyMotion donne désormais un accès aisé à la version audiovisuelle de ce cadeau : le journal télévisé du jour de votre naissance.
Pour ce faire, il vous suffit de vous rendre sur la page DailyMotion dédiée à ce service, puis d'y saisir votre date de naissance, à condition toutefois que vous soyez né après le 1er janvier 1971, et vous aurez alors accès à l'intégralité du journal télévisé de cette date, pour savoir quels ont été les faits marquants de l'actualité de votre naissance.
Pour ma part, il s'agit des obsèques d'un président de l'URSS et d'une médaille d'or française aux Jeux Olympiques.
Posté par Matt le 20/11/2010 à 23h05
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Source : Ère Numérique
Après être arrivée en tête du classement des supercalculateurs, la Chine serait-elle aussi désormais en tête sur le marché des moteurs de recherche ? C'est en tout cas ce qu'affirme Robin Li, PDG du moteur de recherche chinois Baidu.
En effet, selon lui le moteur de recherche chinois traiterait actuellement un débit de requêtes supérieur à celui de tous les autres moteurs de recherche, y compris Google. Un résultat grandement aidé, de l'aveu même de Robin Li, par le retrait de Google du marché chinois, ou Baidu disposerais désormais d'une pénétration de 99% auprès des 420 millions d'internautes chinois.
Également présent en Corée et au Japon, le moteur de recherche ne cherche toutefois à étendre son marché pour l'instant, afin de rester concentré sur ce qu'il sait le mieux gérer, c'est-à-dire les langues à script complexe.
Posté par Matt le 17/11/2010 à 11h59
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Source : PCMag via Ptit_bœuf
Initialement simple librairie en ligne, Amazon s'est depuis beaucoup diversifié, d'abord avec le matériel grand public, puis avec les services web, et notamment des services de cloud computing. Ces derniers s'étendent désormais d'une nouvelle offre, destiné au monde du HPC (High Performance Computing).
En effet, dans son offre Elastic Compute Cloud (EC2), Amazon propose désormais une nouvelle plateforme basée sur deux machines (bi-Xeon X5570 à 2.93 GHz, 22 Go de RAM, 1.7 To de stockage sous Linux) interconnectées via un lien Ethernet 10 Gbits/s. L'une des deux machines embarque en plus deux cartes nVidia Tesla M2050 (448 cœurs et 3 Go de RAM).
Proposées à la location pour seulement 2.1$ par heure, ces machines pourraient faire le bonheur de ceux qui ont besoin ponctuellement d'une grande puissance de calcul, sans que leurs besoins ne justifient l'investissement dans une plateforme HPC dédiée.
Posté par Matt le 16/11/2010 à 12h44
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Source : Tom's Hardware
Comme tous les ans, la Wikimedia Foundation, surtout connue pour être la propriétaire de WIkipedia, lance un appel aux dons, afin de boucler son budget de l'année prochaine, qui s'élève à 16 millions de dollars (environ 11.5 millions d'euros).
Cette somme, en hausse de 50% par rapport à l'année dernière, vise principalement à financer les frais de fonctionnement de la fondation, et en particulier l'impressionnante infrastructure informatique qui héberge Wikipedia, Wikimedia Commos, Wiktionary, Wikisource... Il faut dire que rien qu'avec Wikipedia, qui est dans le top 5 des sites les plus visités dans le monde, l'infrastructure ne se limite pas à un petit serveur au fond d'un garage.
En se finançant vie de tels appels aux dons, la fondation s'assure son indépendance vis à vis des entreprises ou des gouvernements et permet de proposer des contenus totalement exempts de publicité, gage de neutralité. On notera également que l'encyclopédie libre va fêter ses dix ans en 2011. Joyeux anniversaire !
Les dons peuvent être effectués soit directement à Wikimedia Foundation, qui accepte de nombreux moyens de paiements*, soit à Wikimedia France par carte bancaire, par chèque ou par virement. Wikimedia France rentrant dans les critères d'utilité publique/d'intérêt général des articles 200 et 238 du code des impôts, les donations effectués à Wikimedia France sont déductibles à 66% du montant de l'impôt sur le revenu (dans la limite de 20% du revenu imposable) et à 60% du montant des impôt sur les sociétés (dans la limite de 0.5% du chiffre d'affaire). Cette déduction fiscale ne s'applique pas dans le cas d'un don direct à Wikimedia Foundation.
- Faire un don en ligne à Wikimedia France,
- Faire un don par chèque ou virement à Wikimedia France
- Faire un don à Wikimedia Foundation
* carte de crédit, PayPal, chèque, don d'actions, dépôt, retenue sur salaire, dons via l'employeur (qui majore alors le montant), Moneybookers, via l'opérateur mobile...
Après les dons de 17€ en 2008 et 62€ en 2009, Infobidouille devrait effectuer cette année un don d'une cinquantaine d'euros.
Posté par Matt le 13/11/2010 à 01h53
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Dans le monde numérique français, les taxes se suivent mais ne se ressemblent pas. Après les redevances sur les supports de stockage et les différentes taxes imposées aux opérateurs de télécommunications, voici venu un nouveau projet de taxe...
La nouvelle cible des législateurs : la publicité en ligne. Philippe Marini, sénateur UMP de l'Oise et rapporteur général du budget, a en effet annoncé l'arrivée prochaine d'un amendement destiné à mettre en place une taxe de 1% sur les achats de publicité en ligne. Cette taxe concernerait toutes le entreprises de droit français qui achètent des affichage de publicité ou des clics sur des plateformes publicitaires telles que Google AdSense, même si elles sont basées à l'étranger.
Selon le rapport Zelnik, cette taxe pourrait rapporter 10 à 20 millions d'euros par an. Une somme qui pourrait être destinée au financement de la création audiovisuelle (bon ben en fait, si, elles se ressemblent toutes ces taxes, l'argent va dans les mêmes poches...).
En plus de pousser encore un peu plus les entreprises Internet à se délocaliser en dehors de la France, cette taxe pourrait se répercuter directement sur ceux qui touchent normalement l'argent de la publicité, c'est-à-dire la plupart des sites Internet. En effet, à moins que les annonceurs n'augmentent leurs budgets publicitaires en conséquence de cette taxation, elle se traduira forcément par une légère baisse des revenus publicitaires des éditeurs.
Posté par Matt le 10/11/2010 à 10h20
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Source : PCInpact
Dans le cadre de son plan de relance suite à la récente crise économique, l'État a effectué un grand emprunt, dont une partie (2 milliards d'euros) a permis d'alimenter le Fond d'Aménagement Numérique du Territoire, qui œuvre a favoriser le déploiement du très haut débit dans les zones de faible densité, qui ne sont pas assez rentables pour que les opérateurs y aillent de leur propre initiative. Une nouvelle taxe pourrait s'ajouter au financement de ce fond...
En effet, maintenant qu'il est en place, le FANT nécessite un budget de 660 millions d'euros par an pour mener à bien sa mission. Les finances de l'État étant ce qu'elles sont, il faut bien aller chercher cet argent quelque part. Et pour le sénateur Hervé Maurey, "quelque part", signifie en instaurant une nouvelle taxe sur les abonnements Internet et téléphone mobile. Voir les téléviseurs et les consoles de jeu. C'est en tout cas les propositions qu'il a faites au premier ministre.
Si l'idée de taxer les abonnements Internet pour financer le déploiement d'un réseau plus moderne reste relativement acceptable, on se demande par contre ce que les téléviseurs et les consoles de jeu viennent faire là dedans... Par ailleurs, même si l'Internet français est encore parmi les moins chers du monde, on peut tout de même s'inquiéter de cette multiplication des taxes dans le secteur des télécoms, qui semble être devenu la nouvelle vache à lait que l'État va traire à chaque fois qu'il a besoin d'argent. La liste des taxes s'appliquant dans ce secteur est en effet de plus en plus longue :
- redevance copie privée sur les disques durs des box Internet,
- COSIP : 5.5% de la part du chiffre d'affaire soumise à une TVA de 5.5%,
- SACEM, SACD, SCAM, ADAGP : 3.75% de la part à 5.5%,
- ANGOA et AGICOA : 0.7% de la part à 5.5%,
- taxe Copé (compensation de la suppression de la pub sur France Télévision) : 0.9% de la part à 19.6%,
- VOD grand public : 2% du chiffre d'affaire de la VOD,
- VOD pornographique : 10% du chiffre d'affaire de la VOD X,
- "taxe Baroin-Sarkozy" : passage de la TVA à 19.6% sur tout l'abonnement (sans remise en cause des taxes s'appliquant normalement uniquement à la part à 5.5%),
- redevance UMTS : 1% du chiffre d'affaire des services sur réseau cellulaire,
- imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau (IFER) : 1530€ par antenne-relais et par an, pour compenser la suppression de la taxe professionnelles.
Liste à laquelle s'ajoutent les différentes taxes en projet : financement du FANT, taxe Jouanno sur les antennes-relais (10% de l'IFER pour financer la recherche sur les ondes et leurs effets sur la santé), taxe pour soutenir la presse, etc...
Posté par Matt le 28/10/2010 à 10h20
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Source : PCWorld
Au fil de l'évolution technologique, la redevance copie privée (qui vise normalement à indémniser les ayants droits de l'audiovisuelle pour le manque à gagner induit par le droit à la copie privée) ne cesse de s'étendre à de nouveaux supports...
Ciblant à l'origine uniquement les cassettes audio, elle s'est ensuite appliquées au cassettes vidéo, puis aux CD vierges lorsque leur usage s'est popularisé, puis les disquettes, les DVD, les clés USB, les cartes mémoires, les disques durs d'appareils multimédia, les disques durs externes... Il ne restait plus beaucoup de catégories de support de stockage exemptées de cette redevance, payée même lorsque le support n'est pas utilisé pour stocker des œuvres dans le cadre de la copie privée.
À cette longue liste, il faudra ajouter les NAS pour particuliers et les SSD externes, qui devront supporter la même taxe que les disques durs externes, c'est-à-dire une taxe pouvant aller de quelques euros à 50€, en fonction de la capacité de stockage et de la connectique proposée.
On notera que pour les NAS, les modèles professionnels seront exemptés, mais avec une définition très particulière, puisque ce n'est pas l'usage qui définira un NAS professionnel, mais bien ses caractéristiques. Et plus précisément... sa présentation physique ! En clair, un joli petit NAS prévu pour bien s'intégrer dans un salon sera taxé, même s'il est utilisé en entreprise. Alors qu'un particulier se procurant un bon gros NAS d'entreprise ne devra pas un centime de taxe...
Posté par Matt le 26/10/2010 à 23h12
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Source : PCInpact
Après les débats houleux sur le projet de loi, la censure du Conseil Constitutionnel, les retards au démarrage, le manque de coopération de certains FAI, l'HADOPI se retrouve désormais confrontée à un nouveau problème : un manque de fiabilité des identifications d'abonnés et quelques difficultés à monter en charge...
En effet, selon des sources, une part importante des IP communiquées à l'HADOPI par Trident Media Guard ne seraient pas identifiables par les FAI. Entre 8 et 10% des demandes d'identification reviennent avec une identification négative, ce qui laisse craindre un véritable manque de sérieux de la part de TMG. Rappelons en effet que pour qu'une IP soit "flashée", TMG est sensé initier le téléchargement d'une œuvre surveillée depuis l'IP en question, pour éviter d'accuser injustement les titulaires d'IP qui auraient par exemple été injectées dans les réseaux P2P via des outils tels que SeedFuck. Problème : si TMG parvient à flasher des IP non identifiables, donc probablement non valides au moment où elles ont été flashées, il y a un fort risque que parmi les autres IP flashées, certaines soient valides, mais elles aussi flashées à tort...
Par ailleurs, la volumétrie traitée actuellement par l'HADOPI est très très loin des promesses... Alors que l'industrie de la musique a commencé à envoyer des IP à l'HADOPI au rythme de 3000 par jour dès la mi-août, pour atteindre aujourd'hui 10 000 par jour et dit viser les 25 000 d'ici à la fin de l'année, l'HADOPI n'a commencé à envoyer les mails d'avertissement que depuis le début du mois d'octobre, et à un rythme d'à peine 100 mails par jour. À croire que les sept employés de l'HADOPI envoient ces messages manuellement... En fin d'année, l'HADOPI espère atteindre un rythme de 1000 à 2000 messages par jour. On restera donc loin du nombre d'IP flashées.
Autant dire qu'une bonne part des abonnés indélicats passera au travers des mails du filet. Sur quels critères ? Pour l'instant, l'HADOPI épargnerait les IP d'entreprises (sage décision, une coupure d'Internet en entreprise pouvant avoir un fort impact négatif sur son activité...) et privilégierait celles prise en flagrant délit de partage d'œuvres récentes, par exemple des films encore en salle ou des albums venant tout juste de sortir.
Rappelons que le budget de l'HADOPI est de plus de cinq millions d'euros pour la demi-année 2010, et devrait passer à 12 millions d'euros l'année prochaine. Soit au rythme actuel environ 330€ par mail d'avertissement envoyé. Aux frais du contribuable. J'ai mal à mes impôts...
Posté par Matt le 25/10/2010 à 23h42
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Source : PCInpact
Alors que le gouvernement utilise l'excuse de la baisse du traffic P2P, et donc des coûts liés à ce trafic, pour ne pas indemniser les FAI des frais liés aux procédures HADOPI, un FAI français à révélé que depuis l'entrée en vigueur d'HADOPI, les coûts du trafic seraient en fait à la hausse...
En effet, les réseaux P2P étant surveillés, les utilisateurs ont désormais tendance à se tourner vers d'autres solutions, et en particulier le téléchargement direct sur des plateformes telles que Megaupload ou Rapidshare. En conséquence, les FAI échangent désormais beaucoup plus de données avec l'extérieur de leur réseau, alors qu'en P2P, une part importante du trafic se faisait en interne, entre les abonnés.
Or, le trafic sortant est beaucoup plus coûteux que le trafic interne, puisque les opérateurs tiers qui facturent ce trafic prennent leur marge au passage.
Une hausse des coûts qui pourrait pousser les FAI à mettre en place des filtrages de leur propre initiative, pour éviter de se retrouver dans le rouge, ce qui arrangerait particulièrement les ayant-droits. Certains représentants des ayant-droits estimaient d'ailleurs dès le début des débats qu'il était stratégique de ne pas offrir la moindre indemnisation aux FAI, pour les pousser à mettre en place des solutions de filtrage.
L'HADOPI n'a décidément pas fini de faire parler d'elle...
Posté par Matt le 21/10/2010 à 11h10
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Source : PCInpact
Lorsqu'Apple a lancé ses Macbook, ils ont été dotés d'une nouvelle connectique pour l'adaptateur serveur, la fiche magnétique MagSafe, qui s'arrache automatiquement en cas de forte tension, évitant de faire tomber l'ordinateur quand on se prend les pieds dans le câble... Un connecteur qu'Apple a bien évidemment breveté...
Si ce brevet à empêché les constructeurs de PC d'utiliser une connectique similaire, il a aussi mis un gros frein au marché des batteries externes pour Macbook, puisque il est nécessaire de passer par ce connecteur pour connecter la batterie à la machine.
La plupart des fabricants de batteries externes se sont donc mis à proposer des batteries livrées avec les instructions nécessaires pour fabriquer soi même le câble reliant la batterie au Macbook en récupérant la fiche du chargeur, certains fournissant même le nécessaire pour fabriquer un adaptateur pouvant soit être connecte à la batterie, soit être reconnecté au chargeur original, évitant ainsi de le sacrifier totalement.
Ces solutions "Do It Yourself" rebutant plus d'un utilisateur, Sanho avait pris l'initiative de fournir directement des câbles MagSafe avec ses batteries HyperMac. Pour ce faire, ils ne fabriquaient pas de fiches MagSafe "pirates", mais achetaient tout simplement des chargeurs chez Apple pour en récupérer le connecteur MagSafe (d'où le prix élevé du câble, facturé 100$ par Sanho, sachant qu'Apple vend ses chargeurs 80$...). De leur point de vue, ceci n'était pas une violation de brevet, puisqu'ils ne fabriquaient pas eux même le connecteur.
Hélas, Apple ne l'entend pas de cette oreille. La pomme a attaqué Sanhoen justice et obtenu gain de cause, ce qui le contraint donc à stopper la commercialisation de ces câbles. Le constructeur effectue toutefois un déstockage en continuant la commercialisation sur son site jusqu'au 2 novembre. Si vous êtes intéressé, c'est le moment de sauter dessus ! Passé cette date, les batteries HyperMac seront toujours vendues, mais sans l'indispensable câble de connexion.
Voilà donc une décision de justice fort regrettable. On se demande d'ailleurs toujours pourquoi Apple s'est attaquée à Sanho. En effet, non seulement Sanho ne faisait aucune concurrence à Apple, qui ne vend pas ce type de produit, mais en plus Sanho rendait service aux clients d'Apple, contribuant donc à leur satisfaction globale vis à vis de la plateforme Mac... Et c'est d'autant plus étonnant que pendant ce temps là, Apple laisse faire les nombreux constructeurs de chargeurs MagSafe contrefaits, qui écoulent pourtant leur production sur des sites ayant pignon sur rue...