Le 30 juin prochain, France Telecom va commercialiser une nouvelle offre de dégroupage, qui va permettre aux FAI de proposer des meilleurs débits à leurs abonnés : le dégroupage des sous répartiteurs (SR), qui va permettre de placer les NRA au plus près des abonnés.
Dernier équipement entre l'abonné et le central, le SR est le plus souvent placé à moins de 1000m de la prise de l'abonné. Sur un SR dégroupé, quasiment tous les abonnés pourront donc bénéficier des débits maximaux permis par l'ADSL. Reste à voir dans quelle mesure les dégroupages de SR seront effectivement mis en œuvre, plusieurs obstacles pouvant freiner cette évolution technique.
Tout d'abord, beaucoup de SR risquent de le pas être intéressants pour les FAI dégroupeurs, à cause d'un trop faible nombre d'abonnés potentiels, d'autant que les principaux FAI investissent actuellement plutôt dans la fibre. À l'inverse, sur les SR les plus dense, c'est la crise du logement qui pourrait poser problème : les SR sont souvent installés dans des locaux de petite taille, voir dans de simples boîtiers, ce qui pourrait compliquer l'installation des équipements des opérateurs tiers...
Posté par Matt le 22/06/2011 à 13h01
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Source : Univers Freebox
Aux débuts d'Internet, les "top-level domains" (TLD, la dernière partie d'un nom de dommaine, fr, com ou org par exemple) était très génériques. Il y avait les com pour les sites commerciaux, les org pour les organisations non commerciales, le net pour les gestionnaires de réseaux, et les différents TLD géographiques correspondant à chaque pays. Mais au fil du temps, ils se spécialisent de plus en plus...
Dès le début, il y avait bien quelques TLD spécialisés, comme le edu pour institutions éducatives américaines ou le gov pour les services du gouvernement américain, mais leur usage restait très limité. Mais ces dernières années, de nombreuses nouvelles extensions de plus en plus spécialisées sont apparues : .coop pour les coopératives, .museum pour les musés, .aero pour les compagnies aériennes, .travel pour les voyagistes, .mobi pour les sites mobiles, et, le plus récent, le .xxx pour les sites pornographiques...
Même si la plupart de ces TLD n'ont pas connu un grand succès, l'ICANN souhaite désormais pousser la spécialisation encore plus loin, avec une évolution qualifiée de "l'un des plus grands changements intervenus dans l'histoire des noms de domaine sur Internet" : elle va autoriser l'utilisation de TLD rattachés à une entreprise ! Ainsi, un domaine comme "store.apple.com" pourrait devenir simplement "store.apple", tandis que tous les service de Google pourraient devenir accessibles via des adresses en ".google".
Reste à voir si ces nouvelles possibilités attireront les entreprises : les adresses ainsi obtenues seront plus courtes, mais pourraient dérouter les utilisateurs, ce qui pourrait freiner leur adoption. Ajoutez un tarif de près de 200 000 dollars par domaine, et finalement, la liste des candidats pourrait ne pas être bien longue...
Posté par Matt le 21/06/2011 à 10h20
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Source : Mac4Ever
Le Conseil d'État s'est penché une nouvelle fois sur la taxe copie privée et ses barèmes. Rendue publique il y a quelques jours, la décision a fait l'effet d'une bombe : tous les barèmes fixés par la Commission Copie Privée en décembre 2008 ont été annulés, et devront donc être révisés. De plus, le Conseil d'État a confirmé que les achats professionnels doivent être exemptés.
Malheureusement, le Conseil d'État n'a toutefois pas imposé l'arrêt des prélèvement en attendant la fixation des nouveaux barèmes (du moins pour les six prochains mois), ni le remboursement des sommes indûment perçues, ni pour les professionnels, ni pour les particuliers en cas de baisse des barèmes. Certains professionnels pourraient toutefois faire intervenir la justice pour obtenir le remboursement.
On peut également craindre que la Commission Copie Privée soit tentée de revoir à la hausse les barèmes appliqués au grand public, pour compenser l'exemption des professionnels... En effet, le Conseil d'État n'ayant pas contesté les montants, mais plutôt le manque de transparence sur leur origine, il n'est pas impossible que les nouveaux barèmes soient plus élevés, tant que la Commission arrive à les faire passer de façon transparente. Les nouvelles règles imposées par le Conseil d'État sont toutefois assez strictes :
- la redevance étant censée compenser le manque à gagner dû au droit à la copie privée, les ayants droits devront désormais chiffrer et justifier ce manque à gagner,
- les enquêtes d'usage destinées à justifier les montants de la redevance devront être actualisées régulièrement,
- les montants devront être basés sur des études objectives, et non sur de simple hypothèses. Concrètement, cela signifié par exemple que pour justifier la récente taxe sur les GPS, les ayants droits devront prouver que la mémoire interne des GPS est effectivement utilisée pour stocker des œuvres dans le cadre de la copie privée.
Posté par Matt le 20/06/2011 à 11h10
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Source : 01Net
Dans le monde de l'informatique, on est habitué aux entreprises fêtant leurs dix, vingt ou trente ans... Rarement une décennie de plus, bon nombre des grands noms de l'informatique étant nés dans les années 70-80 pour les "historiques", et bien plus tard pour la nouvelle vague de sociétés nées grâce à Internet. Dans ce contexte, l'anniversaire d'IBM revêt un caractère assez exceptionnel.
En effet, Big Blue fête aujourd'hui une nouvelle décennie. Non pas la quatrième, ni même la cinquième, mais bien la dixième ! C'est en effet le 16 juin 1911 qu'est né la Computing-Tabulating-Recording Company, qui allait être rebaptisée International Business Machines 12 ans plus tard. Le métier d'IBM à l'époque n'était bien entendu pas encore dans l'électronique, mais dans son ancêtre mécanique, avec des machines à cartes perforées destinées à l'industrie du textile, ainsi que des machines à découper la viande et le formage (!).
Quelques années plus tard, en 1940, c'est IBM qui a conçu le premier tube électronique, ancêtre du transistor, qui a mené ensuite au Mark 1, le premier calculateur numérique, lancé en 1944, remplacé en 1948 par le SSEC, le premier ordinateur programmable, puis en 1956 le premier ordinateur à disque dur, le RAMAC... C'est aussi un ordinateur IBM qui sera le premier à dépasser les 10 000 exemplaires, le 1401 en 1959. Quelques années plus tard, c'est encore à IBM que nous devons l'invention de la DRAM (encore utilisée aujourd'hui, même si elle a beaucoup évoluée : nos DDR3 sont des DRAM), puis des bases de données relationnelles, la fabrications de composants par photolitographie, le premier ordinateur portable, la première imprimante laser, et, bien sûr, le PC, vendu à 2 millions d'exemplaires, près de dix fois les prévisions d'IBM !
Depuis, IBM a perdu beaucoup de sa superbe sur le marché des ordinateurs individuels, qu'elle a même totalement abandonné, mais reste par contre au cœur du marché des super-calculateurs et de la recherche fondamentale en électronique. Le premier calculateur à battre le champion du monde d'échec ? IBM, avec Deep Blue en 1997. Les nanotubes de carbone ? IBM en 2001. La première victoire de la machine au Jeopardy ? IBM, avec Watson en 2011. Et la première puce en graphène, ce matériau si prometteur pour l'avenir de l'électronique ? Encore IBM, la semaine dernière !
Alors joyeux anniversaire Big Blue, et merci pour tout ! Rendez-vous en 2021 pour la prochaine dizaine, et le lot d'innovations qu'elle aura apporté.
Posté par Matt le 16/06/2011 à 08h41
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Source : Presence PC
À l'approche de l'entrée de Free Mobile sur le marché, les choses bougent de plus en plus dans le monde de la téléphonie mobile, en particulier chez les MVNO, qui se sentent probablement bien plus menacés par le nouvel entrant. C'est désormais au tour de NRJ Mobile de frapper fort, avec un forfait tout illimité plus illimité que les autres...
En effet, les forfaits mobile "illimités" ont en fait toujours des limitations pour éviter les abus, et c'est sur ce point que NRJ Mobile veut faire la différence. Tout d'abord, le plafond du classique "fair use" pour la partie données se situe à 1 Go, une valeur généralement réservée aux forfaits des opérateurs, les MVNO préférant d'habitude se contenter de 500 Mo. Pour la partie voix, il existe aussi des limitations, que l'on connait moins. Chez la plupart des opérateurs, elles portent sur la durée des appels, souvent limités à une ou deux heures, et sur le nombre de correspondants différents dans le mois, limité à quelques dizaines. Sur ce point, NRJ Mobile frappe fort, en annonçant tout simplement un forfait sans aucune limitation sur la partie voix. Du vrai illimité donc.
Côté tarif, là encore, c'est plutôt agressif. Le forfait Ultimate Illimité sera en effet proposé à "seulement" 50€ avec un engagement de deux ans et un mobile subventionné. L'engagement de un an coûtera 6€ de plus, tandis qu'une réduction mensuelle de 5€ sera accordée aux clients qui n'achèteront pas un mobile subventionné lors de leur souscription. Les souscriptions sur le forfait Ultimate Illimité seront ouverte du 22 juin au 24 août prochain.
Posté par Matt le 15/06/2011 à 09h02
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Source : Génération NT
Depuis que Free Mobile a obtenu sa licence 3G, l'opérateur a toujours évoqué un lancement officiel de ses offres début 2012, date d'échéance de son premier engagement dans le cadre de la licence 3G : un taux de couverture de 27% de la population. Mais certaines rumeurs évoquent un lancement dès l'automne prochain...
En effet, d'un point de vue strictement réglementaire, Free Mobile est en droit d'exploiter commercialement sa licence 3G depuis qu'elle lui a été attribuée, soit le 12 janvier 2010. Free Mobile n'a donc aucune obligation légale d'attendre 2012 pour se lancer, et pourrait presque commercialiser son offre dès aujourd'hui. Bien sûir, en pratique, ce n'est pas aussi simple : pour pouvoir lancer son offre, Free doit pouvoir offrir une couverture d'un maximum de population, sans quoi elle manquerait de compétitivité. C'est probablement pour cette raison que Free évoquait au début un lancement début 2012, cette date correspondant en fait à un engagement de lancement au plus tard.
Mais depuis l'attribution de la licence, la donne a un peu changé : Free Mobile a réussi à arracher à Orange un accord d'itinérance portant sur la 2G et la 3G, ce qui lui permettra d'offrir la même couverture qu'Orange, dès lors que l'accord entrera en vigueur. Ce qui sera le cas quand le réseau 3G de Free couvrira 25% de la population.
Avec la couverture d'Orange, Free Mobile pourrait donc bien être tenté de lancer son offre un peu plus tôt que prévu, histoire de rentabiliser au plus vite son investissement, et surtout, de profiter des ventes de Noël.
Posté par Matt le 14/06/2011 à 14h20
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Source : PCInpact
Depuis quelques jours, Facebook a commencé le déploiement progressif d'une nouvelle fonctionnalité, qui permet lors de l'upload d'une nouvelle photo d'identifier automatiquement les visages présents, et de suggérer de taguer la photo avec les noms des personnes qu'elle représente. Une nouvelle fonctionnalité qui n'a pas l'air du goût de la CNIL...
En effet, la commission serait en train d'étudier la question, pour s'assurer que les fonctionnalités liées aux tags de photos ne font pas une entorse aux règles de respecte de la vie privée. Bien que Facebook ait mis en place une nouvelle option permettant à chaque utilisateur d'empêcher la suggestion de son nom, la CNIL regrette le fait que par défaut, ces suggestions soient autorisées. Par ailleurs, la CNIL estime qu'une personne ne devrait pouvoir être taguée sur une photo qu'avec son accord, alors que dans l'état actuel du fonctionnement de Facebook, un utilisateur ne peut que retirer un tag à posteriori.
Europe oblige, il n'y a pas qu'en France que Facebook pourrait avoir des ennuis à cause de cette nouvelle fonction. En effet, le président de la CNIL luxembourgeoise a indiqué il y a quelques jours que cette position est partagée par le groupe Article 29, qui regroupe les CNIL des 27 pays membres de l'Union Européenne. Le groupe va prochainement discuter du problème avec Facebook, avec bien entendu comme l'objectif de faire modifier la valeur par défaut du nouveau paramètre, pour que les suggestions ne soient activées que sur décision de l'utilisateur.
Posté par Matt le 14/06/2011 à 10h19
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Source : Clubic
Dans un billet titrée "La France, connue pour les vins fins, le formage, et désormais l'IPv6", Cisco n'a pas tari de louanges sur l'avance de la France sur le déploiement d'IPv6, au lendemain du premier grand test de ce protocole au niveau mondial.
Une avance que Cisco met au crédit de 15 années de recherche chez les principaux fournisseurs d'accès français, mais aussi dans plusieurs organismes indépendants et dans les milieux universitaires, notamment avec le réseau RENATER, et que la France compte d'ailleurs bien conserver, le ministre de l’Économie numérique ayant annoncé il y a quelques jours vouloir accélérer la migration du pays vers l'IPv6.
Par ailleurs, Cisco cite une étude de Google sur l'utilisation de l'IPv6, et, là encore, le cocorico est de rigueur, grâce à Free : grâce aux 5% de clients Free qui ont activé l'IPv6, la France est à l'origine de plus de la moitié du trafic mondial IPv6, Free en représentant à lui seul près de 55% !
La France se classe du coup également très bien en taux de connexions IPv6 : avec 1% d'internautes utilisant IPv6, seule la Russie fait mieux. Mais alors que'en France, ces connexions sont en écrasante majorité des connexions IPv6 natives, permettant de communiquer en IPv6 sur toute la chaîne, les connexions IPv6 russes sont quasiment toutes des connexions via 6to4, ce qui signifie que le cœur de réseau n'est pas passé à IPv6.
Posté par Matt le 14/06/2011 à 08h43
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Source : Univers Freebox
Lorsqu'ils sont arrivés sur le marché il y a quelques années, les MVNO ont pour la plupart proposés des tarifs agressifs, mais sans subventionner les téléphones. Free Mobile, qui devrait faire son entrée sur le marché dans moins d'un an, devrait également opter pour un tel système. Et si l'on en croit la dernière annonce d'SFR, il pourrait bien s'agir du début de la fin pour les mobiles subventionnés...
En effet, le directeur général du second opérateur mobile français a annoncé lors d'une interview télévisée qu'il s'apprêtait à dévoiler une nouvelle grille tarifaire, avec des abonnements dont les montants seront réduits de 35 à 45%, afin de mieux se préparer à la concurrence de Free Mobile. Pour arriver à une telle baisse, SFR va sensiblement réduire la subvention sur les téléphones.
Il y a désormais de fortes chances qu'Orange et Bouygues suivent la tendance, à moins que l'un d'eux veuille se démarquer de la concurrence, en continuant à capter les abonnements des technophiles changeant souvent leur appareil, tandis que la majorité des abonnés auront plutôt intérêt à opter pour ces nouveaux forfaits à bas coût, dès lors qu'ils conservent leur téléphone pendant plus de deux ans.
Posté par Matt le 06/06/2011 à 10h00
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Source : FrenchiPhone
Sur le marché des télécommunications, il est courant qu'un acteur reproche à un autre d'avoir de mauvaises pratiques. Mais une fois n'est pas coutume, Free est cette fois du côté de la défense, et non dans son rôle plus habituel d'attaquant. En effet, selon Orange et SFR, Free serait la cause du retard de déploiement de la fibre optique dans les zones denses.
En effet, au mois de mars dernier, l'opérateur historique a saisi l'ARCEP pour réclamer des sanctions de Free, tandis qu'une seconde plainte a été déposée par SFR au mois de mai. Selon les deux opérateurs, il leur est impossible de raccorder à leurs réseau les immeubles fibrés par Free, à la fois pour des raisons techniques et pour des raisons pratiques, ce qui placerait donc Free en situation de monopole dans les immeubles qu'il a équipé, puisque chaque immeuble ne peut être équipé que par un opérateur. La raison serait notamment une "mauvaise construction" de la partie verticale du réseau (du local de répartition jusqu'aux logements), et le problème concernerait 85 000 logements dans 7000 immeubles raccordés entre 2008 et début 2010. Orange et SFR reprochent également à Free d'être trop lent à déployer son réseau.
Pour l'instant, Free réplique à cette plainte par l'attaque, en accusant Orange des mêmes pratiques anti-concurrentielles. Il est vrai qu'aujourd'hui, il est souvent difficile, voir impossible, d'opter pour un fournisseur d'accès fibre autre que celui qui a réalisé l'installation initiale de l'immeuble.
Espérons que ces plaintes pousseront l'ARCEP a frapper du poing sur la table et à forcer tous les opérateurs à respecter l'obligation de mutualisation.