Il y a quelques jours, Marc Guez, directeur génértal de la Société Civile des Producteurs Phonographiques, indiquait que la SCPP travaillait sur des logiciels de filtrage que les particuliers et entreprises pourraient installer sur leurs postes pour bloquer automatiquement le téléchargement illégal des œuvres répertoriées. Une fanfaronnade qui lui a valu la colère de l'Hadopi...
En effet, dans un récent communiqué, l'Hadopi indique avoir "pris connaissance des récentes déclarations publiques d'une société de perception" et s'inquiéter du fait qu'elle se soit lancée dans le "développement de technologies de reconnaissance des contenus et de filtrage en dehors du cadre prévu par la Loi". L'Hadopi craint en effet que de telles initiatives mènent à des technologies de filtrage portant atteinte à la neutralité du nette et à la protection de la vie privée.
L'Hadopi rappelle par la même occasion qu'elle est en charge "d'encadrer la définition et la mise à disposition au public de solutions techniques de protection des droits", et invite le public à ne pas s'équiper de solutions qui n'auraient pas été réalisées dans ce cadre. Le communiqué de l'Hadopi se termine par une petite pique envers les ayants droits, qu'elle appelle à s'occuper de mettre en place des offres légales correspondant aux attentes des utilisateurs, plutôt que de se lancer dans des solutions de filtrage qui dépassent leur domaine de compétence.
Posté par Matt le 07/07/2011 à 11h01
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Source : Génération NT
Depuis la mise en retrait d'Eric Schmidt à la tête de Google, au profit de Larry Page, l'un des deux fondateurs du moteur de recherche, la stratégie du groupe semble avoir évolué, avec une refonte graphique de la plupart des services et le lancement du réseau social Google+. Mais cette stratégie pourrait aller encore plus loin.
En effet, pour revenir au premier plan après avoir été un peu occulté par les stars du web social (Twitter, Facebook...) et par Apple, Google a clairement besoin de renforcer son image de marque, pour que le simple nom de "Google" face autant rêver le grand public que les noms de ses concurrents. Ce renforcement pourrait passer par le changement de nom de deux services phares de Google : Picasa et Blogger, qui deviendraient respectivement Google Photos et Google Blogs.
Tous deux issus de rachat de sociétés tierces, ces deux produits sont parmi les plus populaires de Google, mais ne travaillent pas beaucoup pour son image, leur appartenance à Google étant à l'heure actuelle relativement peu marquée. Avec de tels changements de nom, Google pourrait donc rendre sa marque plus visible auprès du grand public, en lui montrant bien qu'il ne se limite pas à un simple moteur de recherche.
D'autres services Google pourraient également connaitre le même sort, mais d'autres, comme YouTube, devraient conserver leur nom, considéré comme trop connu.
Posté par Matt le 07/07/2011 à 08h03
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Source : Tom's Guide
L’Assemblée Nationale a voté lundi en faveur d'un projet de loi visant à alléger les procédures juridiques, avec notamment une évolution importante qui ravira les ayants droits dans le cadre de l'Hadopi : le délit de contrefaçon en ligne pourra être traité par ordonnance pénale et ouvrira droit à des demandes de dommages et intérêts.
Ces dispositions avaient déjà été prévues par le texte original de l'Hadopi, mais avaient été rejetées par le Conseil Constitutionnel. Le nouveau projet de loi pourrait donc connaitre le même sort, si le Conseil Constitutionnel était saisi après le passage en Commission Mixte Paritaire.
Notons également que pour que la procédure d'ordonnance pénale puisse s'appliquer, il faudra que l'internaute concerné ait reconnu les faits, la loi prévoyant que l'ordonnance pénale ne s'applique que si "les faits reprochés au prévenu sont simples et établis". Lors de l'audition des internautes flashés trois fois par l'Hadopi, la Commission de Protection des Droits risque donc fort de les pousser aux aveux...
Ces nouvelles procédures ne devraient toutefois pas concerner grand monde, puisque plus de deux ans et plusieurs dizaines de millions d'euros après le vote de la première loi Hadopi, seule une dizaine d'abonnés ont été convoqués et pourraient donc éventuellement être poursuivis...
Posté par Matt le 06/07/2011 à 09h00
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Source : PCInpact
Depuis qu'il s'est lancé sur le marché des smartphones sous Android, le taïwanais HTC, autrefois star des smartphones Windows Mobile, a vu ses ventes augmenter de trimestre en trimestre. Le deuxième trimestre 2011 ne déroge pas à la règle, avec des ventes dépassent les objectifs initiaux.
Avec 11 millions de smartphones écoulés sur le trimestre, le constructeur atteint un chiffre d'affaire de près de près de 125 milliards de dollars taïwanais (environ 3 milliards d'euros), alors que les analystes prévoyaient des ventes à hauteur de 119 milliards. Ces chiffres représentent rien de moins qu'un doublement des ventes par rapport au second trimestre 2010.
Selon Winston Yung, directeur financier d'HTC, la croissance devrait encore être au rendez-vous le trimestre prochain, grâce au marché asiatique en pleine expansion et à la nouvelle gamme de la marque, et en particulier son nouveau modèle haut de gamme, le HTC Sensation, disponible depuis peu.
Posté par Matt le 05/07/2011 à 10h30
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Source : Clubic
Google est probablement aujourd'hui l'une des marques préférée des geeks. Une position qu'elle doit au fait d'avoir presque toujours conçu ses produits de manières à ce qu'ils conviennent aux geeks, mais peut être aussi parce que la firme est dirigée par des geeks, comme les montrent les montants récemment misés par Google dans les enchères des brevets de Nortel...
En effet, même si Google a perdu les enchères sur le portefeuille de 6000 brevets, finalement remportées collégialement par Apple, Microsoft, Sony, EMC, Ericsson et RIM, le géant de la recherche s'est fait remarquer pour les montants peu conventionnels des enchères... Après une première offre à 900 millions de dollars, Google a suivi avec une offre à 1 495 978 700$ (dix fois la distance de la Terre au Soeleil), puis a enchaîné sur une offre à 1 902 160 540 dollars, ce qui est une approximation de un milliard de fois la constante de Brun.
Un peu plus tard, Google a posé 3.14159 milliards de dollars (vous aurez tous reconnu les premières décimales nombre Pi) sur la table, avant une dernière offre plus ronde, à 4 milliards de dollars. Apple et ses partenaires l'ont finalement emporté avec une offre à 4.5 milliards de dollars, que Google n'a pas suivi, le groupe s'étant fixé une limite à 4 milliards de dollars.
Pour certains, ces montants originaux serait en fait un signe que Google n'était pas forcément très intéressé par ces brevets, et s'est contenté de faire monter les prix pour augmenter la facture de ses concurrents. Les dirigeants de Google se sont toutefois déclarés déçus du résultat des enchères.
Posté par Matt le 05/07/2011 à 08h31
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Source : Génération NT
Alors que les fréquences radio pour la 4G LTE vont prochainement être attribuées aux opérateurs mobiles, il se pourrait que Free Mobile opte pour une autre technologie pour son offre Internet mobile haut débit : le WiMAX, éternelle arlésienne du haut débit sans fil...
Iliad, maison mère de Free Mobile, dispose en effet via sa filiale Iliad Free Wimax d'une licence WiMAX 3.5 GHz valable sur l'ensemble du territoire français, et qui est actuellement quasiment inutilisée. Ceci permettrait à Free Mobile de proposer relativement rapidement des offres haut débit mobile, en complément de la 3G, qui resterait utilisée pour les communications vocales. Une solution qui serait toutefois probablement temporaire, en attendant le déploiement d'un réseau LTE, seul technologie qui sera largement supportée par les futurs smartphones.
C'est en effet sur le support matériel que le WiMAX pose problème aujourd'hui : les constructeurs se sont tous orientés vers les LTE, et les quelques modèles de smartphones supportant le WiMAX risquent bien de ne pas avoir de successeurs. Certaines rumeurs évoqueraient toutefois un partenariat entre Iliad et HTC pour le développement de téléphones WiMAX, tandis que d'autres indiquent plutôt que la licence WiMAX pourrait servir comme alternative à l'ADSL pour l'Internet fixe dans les zones non couvertes en ADSL. Cette hypothèse est toutefois assez peu crédible, puisque Free n'a donné aucun signe en ce sens depuis des années...
Notons également qu'à partir de 2016, Free aura le droit d'utiliser les fréquences de sa licence WiMAX pour diffuser du LTE. Mais là aussi, il faudra du matériel compatible avec ce LTE à fréquences atypiques...
Posté par Matt le 04/07/2011 à 08h32
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Source : Tom's Hardware
Vu le peu de succès de l'Hadopi, un groupe baptisé Création, Public et Internet, qui réuni différentes organisations de défense des consommateurs, mais aussi des artistes, profite de l'approche de l'élection présidentielle pour appeler les candidats à prendre position fermement sur la mise en place d'une vraie licence globale.
La proposition de CPI est on ne peut plus simple : une taxe de 5€ par mois serait prélevée sur les abonnements Internet et redistribuée aux ayants droits. De quoi ramener chaque année 1.3 milliards d'euros dans les caisses de la création, ce qui représente quelques millions d'euros de plus que les sommes actuellement redistribuées. En contrepartie de cette taxe, le P2P français passerait en mode "open bar", et l'Hadopi n'aurait du coup plus de raison d'être.
CPI appelle par ailleurs à une refonte majeure du système de redistribution des droits. Selon eux, ce système fait aujourd'hui la part belle aux producteurs, qui touchent le gros des revenus, au détriment des artistes. Le groupe appelle donc à une réorganisation de ce système pour qu'il soit plus équitable vis à vis des artistes, alors que toutes les mesures récentes ont surtout profité aux producteurs.
Composé de la Quadrature du Net, de l'UFC Que Choisir, du SAMUP (Union des Syndicats des Artistes Interprètes Créateurs et Enseignants de la Musique de la Danse et de l'Art Dramatique de France) et de réalisateurs, producteurs et acteurs, le groupe ne devrait pas avoir de mal à convaincre les candidats de gauche et du centre, François Hollande, Martine Aubry, Nicolas Hulot, Eva Joly et François Bayrou ayant tous déjà annoncé être en faveur d'une certaine forme de licence globale, mais aura probablement plus de mal à convaincre la droite, où seul Dominique de Villepin s'est exprimé favorablement, alors qu'il y a peu de chance que Nicolas Sarkozy renie l'Hadopi, dont il a été l'un des principaux artisans...
Posté par Matt le 29/06/2011 à 12h30
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Source : Numerama
Il y a quelques mois, les premiers tests de diffusion 4G par les opérateurs mobiles avaient révélé que la 4G LTE pouvait interférer avec les signaux TNT, au point de faire perdre complètement l'image sur certains récepteurs TNT. Un problème pour lequel Bouygues vient de saisir le Conseil d'État.
Si ce dernier n'est bien entendu pas compétent pour résoudre le problème d'un point de vue technique, c'est sur le plan réglementaire que Bouygues Télécom souhaite le faire intervenir. En effet, dans l'état actuel de la législation, en cas d'interférence avec d'autres services, ce sont aux opérateurs télécoms de prendre en charge le problème. Selon Bouygues, l'addition pourrait se chiffrer entre 500 millions et 1.7 milliards d'euros pour les opérateur, ce qui le fait hésiter à postuler pour une licence 4G dont il ne maitrise pas parfaitement le coût d'exploitation.
D'après les tests, se sont environ 20% des récepteurs TNT qui pourraient être perturbés par les signaux 4G dans la bande 800 MHz, bande qui est concernée par l'appel à candidature en cours, qui se terminera le 15 décembre prochain. Bouygues souhaiterait donc que l'État prenne en charge, au moins partiellement, les évolutions techniques nécessaires pour empêcher la perturbation des ces 20% de récepteurs.
Posté par Matt le 28/06/2011 à 08h31
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Source : Tom's Hardware
Les députés européens ont voté en fin de semaine dernière une nouvelle relative concernant les droits des consommateurs. Bonne nouvelle, elle fait évoluer divers points en faveur du consommateur lors d'achats sur Internet.
Tout d'abord, cette nouvelle directive augmente le délai de rétractation pour l'acheteur. De sept jours aujourd'hui, il va passer à quatorze jours, bien entendu toujours comptés à partir du jour de réception de sa commande par l'acheteur. Le vendeur aura pour sa part un délai de quatorze jours également pour procéder au remboursement. Les frais de retour resteront par contre à priori à la charge de l'acheteur, à condition que le vendeur en ait informé le client avant la vente et ait fourni une estimation de ces frais. Notez que ce droit de rétractation s'appliquera aux ventes classiques, mais aussi aux ventes aux enchères, dès lors que le vendeur est professionnel, alors qu'il n'y a actuellement pas de délai légal de rétractation pour ce type de ventes.
La directive s'attaque aussi à une pratique à laquelle vous avez probablement déjà eu affaire si vous faites régulièrement vos achats par Internet : les options précochées. De nombreux sites marchands ont effectivement la mauvaise habitude de précocher certaines options, comme la garantie étendue, et l'acheteur peu attentif risque fort d'oublier de les désactiver. Avec la nouvelle législation, ces pratiques ne seront plus autorisées, seuls les produits explicitement sélectionnés par le client pourront être inclus dans la commande.
Enfin, l'Union Européenne va imposer aux vendeurs de biens dématérialisés (musique, films...) de fournir des informations précises sur la compatibilité avec le matériel de lecture et sur les conditions d'utilisation éventuellement imposées par des DRM. Un droit de rétractation s'appliquera aussi à ce type de ventes, mais il prendra fin dès lors que le téléchargement aura été initié.
Il faudra par contre encore patienter un peu, puisque ces nouvelles règles devront d'abord être transcrites dans les législations des différents pays européens avant d'entrer en vigueur.
Posté par Matt le 27/06/2011 à 10h24
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Source : 01Net
Depuis quelques mois, l'une des problématiques les plus évoquées concernant l'évolution du réseau mondial et le la neutralité du net, c'est-à-dire la garantie que les opérateurs réseau ne font pas en sorte de privilégier certains services, par exemple en bridant artificiellement les performances de services concurrents. Aux Pays-Bas, ce problème est désormais réglé par la loi, qui impose la neutralité.
Voici donc une bonne nouvelle pour les internautes néerlandais, qui sont les premiers en Europe à bénéficier d'une telle garantie légale, et les seconds au monde, le Chili ayant lui aussi légiféré en ce sens l'année dernière. La décision de voter une telle loi aux Pays-Bas provient du ministre des affaires économiques et de l'agriculture, Maxime Verhagen, après que plusieurs opérateurs mobiles néerlandais aient été rappelés à l'ordre par la Commission Européenne pour avoir surfacturé certains services, dont la voix sur IP (tiens donc... comme nos opérateurs français...).
Espérons que cette décision néerlandaise donnera de bonnes idées aux autres pays européens, voir aux instances communautaires. En France, le débat sur la neutralité du net a déjà eu lieu une première fois, et s'est soldé par le rejet d'une proposition de loi émanant du Parti Socialiste. Le sujet devrait être à nouveau discuté cet automne, avec le dépôt d'une nouvelle proposition de loi par la députée UMP Laure de la Raudière. Peut-être que la majorité prendra un peu plus en compte une proposition émanant de ses propres rang...