Alors que Crucial détient toujours la palme du SSD SATA le plus rapide du marché (en débits séquentiels) avec son Real SSD C300, qui atteint 355 Mo/s en lecture grâce à son contrôleur Marvell, le constructeur s'apprête à en remettre une couche avec le Real SSD C400.

Utilisant une nouvelle révision du contrôleur Marvell, ce nouveau modèle atteint 415 Mo/s en lecture (+17%) et 260 Mo/s en écriture (+21%). Étant également l'un des premiers du marché à utiliser de la mémoire gravée en 25nm, contre 34nm pour le C300, le C400 profite également d'un meilleur rapport capacité/prix, permettant à Crucial de proposer une déclinaison 512 Go.

La consommation est également en progrès, avec 3W (-23%) en activité et 80mW (-20%) au repos. Le TRIM est bien entendu de la partie, et le packaging se fera en 2.5" classique, 2.5" "slim" (7mm d'épaisseur au lieu de 9.5) et 1.8". Les tarifs n'ont pas encore été communiqués, mais devraient être inférieurs à ceux du C300 à capacité égale.

Vous êtes tenté par une tablette, mais vous les trouvez encore trop chère par rapport à leur usage ? AOC a pensé à vous, avec sa tablette Breeze, qui devrait débarquer avant la fin du mois aux États-Unis pour moins de 200$ !

Bien entendu, à ce prix, il ne faudra pas s'attendre à des miracles. Il faudra se contenter d'un écran 8" (800x600) et de 4 Go de mémoire flash interne (extensible via le slot microSD ou le port USB 2.0). Le WiFi sera tout de même à la norme 802.11n, mais l'OS ne sera pas de première fraîcheur, puisqu'il s'agira d'Android 2.1. En provenance du constructeur Rockchip, le processeur ne devrait pas être une foudre de guerre, le chinois n'ayant à son catalogue que des Cortex A8 simple cœur à moins d'1 GHz, alors que la plupart des tablettes Android sont annoncées avec des processeur Cortex A9 dual core (ce sera d'ailleurs un prérequis pour Android 3.0).

L'autonomie semble par contre correcte, avec 12h en lecture audio et 6h en lecture vidéo, mais il faudra vérifier ce qu'il en est en pratique, et ce que le constructeur entend par lecture vidéo, une tablette à ce prix ayant peu de chance d'être équipée d'une puce de décodage HD...

C'est aujourd'hui que s'est terminé le NDA sur la nouvelle plateforme Intel, nom de code Sandy Bridge, qui succède à la plateforme Lynnfield, tout en conservant les noms commerciaux Core i3, Core i5 et Core i7. Comme à son habitude, Intel a dévoilé d'un coup toute une gamme, allant des processeurs de bureau aux processeurs pour ultra-portables, et accompagnée de différents chipsets.

Techniquement, il n'y a pas grand chose à reprocher à cette nouvelle architecture, qui tient toutes ses promesse, et offre une progression bien plus grande que le précédent changement d'architecture. En effet, les processeurs Sandy Bridge sont à la fois performants et particulièrement sobre. Ainsi, selon les mesures de notre confrère Hardware.fr, Sandy Bridge se révèle en moyenne 13% plus rapide que Lynnfield à fréquence égale (2.8 GHz), alors qu'une machine animée par la puce la plus haut de gamme proposée pour l'instant, le Core i7 2600K, un quadri-cœur cadencé à 3.4 GHz consomme près de 90W de moins en charge et 46W de moins au repos par rapport à une machine équivalente construite autour d'un Core i7 975 (quadri-cœur à 3.33 GHz). Même un simple Core i5 750 (quadri-cœur à 2.66 GHz) consomme plus que le tout nouveau Core i7 2600K !

Côté graphique, le contrôleur intégré évolue également. Toujours doté de 6 à 12 unités de calcul selon les versions, il est désormais intégré directement dans le même die que le processeur (sur Lynnfield, il y avait deux die distincts, réunis dans un même packaging) et donc est gravé avec la même finesse, c'est-à-dire 32nm. Ceci permet de revoir les fréquences nettement à la hausse, avec jusqu'à 1300 MHz sur les versions les plus rapides, contre 900 MHz précédemment. En pratique, la version la plus haut de gamme devient utilisable pour certains jeux, en offrant un niveau de performances proche de celui des Radeon HD 5450. Enfin, les unités de traitement vidéo ont été améliorées, avec l'ajout d'un encodeur vidéo (H.264 et MPEG2), d'unités de traitement de la colorimétrie et du contraste. Le support de la norme HDMI 1.4 et de la 3D sont également de la partie.

Alors, y a-t-il des choses à reprocher à Sandy Bridge ? Techniquement, pas vraiment. Par contre, côté marketing... Le manque de concurrence face à Intel commence à se faire cruellement sentir ! Premier reproche : les chipsets. Il faudra choisir entre les possibilités de configuration avancées offertes par le chipset P67 ou l'utilisation de la partie graphique intégrée, réservée au chipset H67. Impossible d'avoir les deux pour l'instant.

Deuxième reproche : l'overclocking payant. Si les versions K permettent de profiter de processeurs débridés pour bien moins cher que les séries Extremes, qui étaient les seuls débridés il y a quelques années, les version non-K sont par contre très fortement bridées, et donc très difficiles à overclocker. Il faudra donc mettre la main à la proche pour profiter de l'overclocking (une vingtaine de dollars). Si ce choix n'est pas forcément mauvais sur le strict point de vue du rapport performances/prix, celui d'un processeur K overclocké étant bien meilleur, il est dommage que l'overclocking soit réservé aux plus fortunés, alors que l'essence même de l'overclocking a toujours été de permettre aux petites bourses d'accéder aux performances du haut de gamme...

Enfin dernière mesquinerie, la puce graphique à 12 unités de calculs est également réservée au versions K. Logique, puisque ces versions sont plus chères. Mais pas très cohérent avec la lignes de chipsets proposés par Intel, puisque les possesseurs de versions K devront donc choisir entre un chipset H67 leur permettant de profiter de leur cœur graphique amélioré et un chipset P67 leur permettant de profiter des capacités d'overclocking. Mais pas les deux... Il est également assez paradoxal de n'offrir la meilleure puce graphique qu'aux processeurs haut de gamme, alors que ce sont eux qui seront le plus souvent utilisés avec une carte graphique dédiée bien plus performante...

Depuis 2003, avec son Raptor, Western Digital occupe seul une niche dans le marché des disques durs : les disques SATA à 10 000 tours par minute. Au Raptor EL36 de 2003 ont succédé plusieurs générations de disques hautes performances. D'abord les EL74 (2004) et EL150 (2006), qui reprenaient le format 3.5" et le nom du Raptor, puis la nouvelle génération, baptisée VelociRaptor, au format 2.5", avec d'abord le VR150M en 2008 (VelociRaptor 300 Go), et maintenant le VR200M (VelociRaptor 600 Go).

Si ce nouveau modèle remporte logiquement la palme du disque dur SATA le plus performant, par l'absence de concurrence, on peut se demander si ce type de disque va encore survivre longtemps face à la démocratisation des SSD. Nous l'avons donc comparé à son prédécesseur et à différents modèles de SSD, afin de déterminer quels sont encore les points forts d'un tel disque face à la mémoire flash.

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Si ARM a eu le beau rôle sur le marché des tablettes en 2010, en équipant la plupart des modèles présentés, le vent pourrait bien tourner en faveur d'Intel et de son processeur Atom l'année prochaine.

En effet, selon le fondeur californien, ce sont pas moins de 35 tablettes basées sur une plateforme Intel Atom qui seront présentées en 2011, dont différents modèles chez des constructeurs de renom : Toshiba, Lenovo, Dell, Fujitsu, Asus, Cisco, Acer...

L'utilisation d'une plateforme x86 conférera à certaines de ces tablettes un avantage certain pour les utilisateurs insatisfaits des limitations des OS mobiles utilisés d'habitudes : elle pourront fonctionner sous Windows 7. Un choix effectué par la majorité des constructeurs, d'autres ayant toutefois préféré Android ou MeeGo, le Linux mobile développé par Intel et Nokia.

2011 sera donc le théâtre d'un intéressant match qui opposera les tablettes "traditionnelles", dérivées des smartphones, aux tablettes "nouvelles", dérivées des netbooks.

Fort du démarrage réussi de la Galaxy Tab, sa tablette 7" sous Android, qui s'est déjà écoulée à plus d'un million d'exemplaire, Samsung ne compte pas en rester là sur le marché des tablettes, et prévoit déjà de diversifier sa gamme.

Parmi les futurs modèle, il en est une qui se distingue nettement des tablettes existantes : la Gloria. Dotée d'un écran de 10 pouces et fonctionnant sous WIndows 7, sa grosse originalité est de disposer d'un clavier coulissant, qui permettra d'utiliser plus aisément Windows 7, qui, bien qu'il prenne en charge les écrans tactiles, n'est pas vraiment des plus à l'aise sur une tablette.

Le reste des caractéristiques de cette tablette n'a pas encore été dévoilé, et elle devrait être disponible dans le courant de l'année 2011.

Après le relatif échec du Nexus One, le premier smartphone de Google, on aurait pu s'attendre à ce que Google se concentre sur le développement de l'OS, sans retenter l'expérience de la vente de matériel. Mais le géant de la recherche n'est pas du genre à rester sur un échec : voici venu le Nexus S, successeur du Nexus One.

Présenté en même temps qu'Android 2.3, ce nouveau smartphone embarquera bien entendu la dernière version du système. Fabriqué par Samsung, et non plus par HTC, il intègre bien entendu tous les raffinement du secteur, histoire de tirer pleinement parti des nouvelles API du système (il faut garder à l'esprit que le Nexus se veut une démonstration des capacités d'Android) : lecteur NFC (RFID), accéléromètres, gyroscope double caméra (5MP au dos, 0.3MP en façade), 3G+, Wi-Fi 802.11n, Bluetooth, écran AMOLED 4" 800x480, etc...

Côté processeur, il sera doté du Samsung Hummingbird à 1 GHz, qui embarque un cœur ARM Cortex A8 et un GPU PowerVR SGX. Une solution qui est donc très proche du Qualcomm Snapdragon qui équipait le Nexus One.

Il sera disponible aux USA à partir du 16 décembre, pour 529$ nu ou 199$ avec un abonnement chez T-Mobile. Il arrivera quelques jours plus tard en Europe, où il fera une première escale en Angleterre avant de gagner le continent. Google jugeant le modèle de commercialisation du Nexus One (initialement vendu uniquement sur un site Internet dédié) comme responsable des faibles ventes, le Nexus S sera vendu directement par les opérateurs, via leurs moyens habituels (boutiques, site web...).

Sony vient de présenter un nouveau modèle de TV dans sa gamme Bravia, avec une petite originalité : cette TV intègre dans son pied une console de jeu PlayStation. Inutile de rêver toutefois, il ne s'agit que d'une bonne vieille PlayStation 2 de onze en d'âge et non de l'actuelle PlayStation 3.

Il faut dire que la KDL22PX300 (c'est son nom) est vendue moins de 250€, soit moins cher que la PlayStation 3. Elle est dotée d'une dalle 22" HD 720p (1366x768), de 4 ports HDMI, 1 entrée YUV, 2 sorties audio optiques, 3 ports USB, 2 ports Ethernet, 1 entrée peritel, 1 entrée VGA, 1 sortie casque et bien entendu 2 ports manettes PS2 (une manette DualShock 2 est livrée avec).

C'est la deuxième fois que Sony lance une PlayStation à écran intégrée, après la PSOne commercialisée en 2000. La comparaison s'arrête toutefois là, puisque la PSOne se contentait d'un écran LCD de 5", destiné à une utilisation nomade (mais pas vraiment mobile, puisqu'elle n'intégrait pas de batterie).

À ce train là, la PS3 sera intégrée en 2020 dans une TV de 40 ou 50" !

Dans le monde des volants haut de gamme pour jeux vidéo, trois marques sont principalement présentes : Logitech, Thrustmaster et Fannatec. Si les deux premières sont clairement les plus connues et celles qui vendent les plus gros volumes, le dernier se distingue par ses produits très haut de gamme et plus polyvalents. C'est encore le cas du petit dernier de la marque, le Porsche 911 GT2 Wheel.

Comme son nom l'indique, il est la réplique du volant de la Porsche 911 GT2. Très haut de gamme, il se distingue de la concurrence par sa large compatibilité, puisqu'il est l'un des très rares volants à pouvoir fonctionner à la fois sur PC, PlayStation 3 et Xbox 360, alors que ses principaux concurrents font généralement l'impasse sur la console de Microsoft.

Mais cette large compatibilité n'est, et de loin, pas son seul argument, comme le montre son impressionnante liste de fonctionnalités :

• 3 moteurs de retour de force à transmission par courroie,
• revêtement en Alcantara,
• volant de 300mm,
• larges palettes de changement de vitesse en aluminium,
• force réglable à la volée,
• débattement réglable à la volée, de 90° à 900°,
• courbe de réponse du volant réglable à la volée,
• zone morte réglable à la volée,
• réglage de la force de rappel à la volée,
• sauvegarde de 5 profils de configuration dans le volant,
• mode drift, pour des mouvements plus rapides,
• boutons rétro-éclairés en fonction de la plateforme (ABXY sur Xbox 360, XO□Δ sur PS2, 1234 sur PC),
• connexion sans fil à la Xbox 360, par USB à la PS3 et aux PC.

Le pédalier ClubSport qui l'accompagne en option est de la même veine :

• structure en aluminium,
• écartement des pédales réglable,
• hauteur des pédales réglable,
• force des ressorts réglable pour l'accélérateur et l'embrayage,
• retour de force sur la pédale de frein,
• capteurs magnétiques pour l'accélérateur et l'embrayage,
• capteur de pression pour le frein.

Il est également compatible avec différents accessoires proposés par Fanatec :

• pédalier ClubSport (200€),
• leviers de vitesse séquentiel et 6+1 (50€ les deux)
• pédalier ClubSport (200€),
• kit couleur pour le pédalier ClubSport (36€),
• kit entretien/réglage pour le pédalier ClubSport (46€),
• palettes en carbone (40€),
• support réglable pour table (40€),
• pied (120€),
• cockpit (1200€ !!!),
• dongle sans-fil pour PC et PS3 (30€),
• pédalier de base (50€).

Il est disponible à la vente sur le site de Fannatec et proposé en deux version : une version standard à 250€, incluant uniquement le volant et une version "ClubSport Edition" à 500€, contenant en plus le pédalier ClubSport, les deux leviers de vitesse (un séquentiel et un 6+1 vitesses) et les palettes en carbone.

Avis aux amateurs, j'ai un G25 à vendre :-)

Lorsque Microsoft avait présenté sa première Xbox, elle avait fait sensation. Non pas à cause de ses performances, qui ne sortaient pas du lot, mais plutôt à cause de son architecture, puisqu'elle était quasiment un PC...

Elle embarquait en effet un processeur x86 (Celeron 733 MHz) et une puce graphique nVidia NV2A directement dérivé des puces GeForce pour PC. Pour la Xbox 360, Microsoft avait gardé une puce graphique proche de celle des PC, avec le ATI Xenos, intermédiaire entre les R520 (Radeon X1000) et R600 (Radeon HD 2000), mais s'était par contre tourner vers un processeur bien différent, avec le Xenon, un PowerPC triple-cœur à 3.2 GHz spécifiquement conçu par IBM pour la console de Microsoft.

La prochaine génération de Xbox pourrait retrouver un processeur x86. En effet, les premières rumeurs évoquent l'utilisation d'un processeur AMD de la génération Fusion 2, qui devrait débarquer sur PC en 2012. Il serait couplé à une puce graphique provenant également d'AMD, et dérivée des actuelles Radeon HD 6000.

Si ces rumeurs se confirment, la prochaine Xbox pourraient être le jackpot pour AMD.