Très attendue par les joueurs nomades, la PSP2 de Sony commence petit à petit à se dévoiler, avant la présentation officielle qui serait imminente, pour une sortie en fin d'année.

Selon 01net, qui a décortiqué le kit de développement de la future console portable, la PSP2 devrait ressembler à la PSP Go, mais avec un écran plus grand et mieux défini (5" 960x544 contre 4.3" 480x272) et utilisant une dalle OLED. Le processeur serait un ARM Cortex A9 quadri-cœur fonctionnant à 1 ou 1.2 GHz. Une puce 4 fois plus puissante que celle de la PSP actuelle. La mémoire vive ferait un bon en capacité, avec 512 Mo. C'est 16 fois plus que sur la PSP originale et 8 fois plus que sur la PSP Go. Côté 3D, on retrouvera également une puce à quatre cœurs, le PowerVR SGX 543 MP+. Selon nos confrères de 01net, ce serait la puce 3D la plus puissante jamais installée dans un appareil mobile.

Le stockage s'effectura sur cartes SDHC et sur les 16 Go de mémoire flash interne, tandis que l'UMD serait définitivement abandonné. Le reste des caractéristiques est digne d'un smartphone haut de gamme : Wi-Fi, Bluetooth, 3G, caméras arrière et frontale, accéléromètres, GPS... La connectivité Bluetooth pourra notamment être utilisée pour connecter la PSP2 à un smartphonne et profiter ainsi de sa connexion Internet.

Le prix devrait se situer entre 250 et 300€, avec un lancement en novembre 2011.

Jusqu'à présent surtout connu pour ses cartes graphiques, Sapphire se diversifie avec un mini-PC, l'Edge HD Mini 4H000-01-40G (c'est la machine qui est mini, pas son nom...), présenté par son constructeur comme le plus petit ordinateur du monde.

Cette affirmation n'est pas complètement vraie, mais on n'est toutefois pas très loin de la vérité, la machine affichant des dimensions particulièrement réduite : 19.3 centimètres de longueur, 14.8 de largeur, et à peine 2.2 centimètres d'épaisseur pour un poids total de 530 grammes !

Avec de telles dimensions, ils ne faut bien sûr pas s'attendre à des miracles question puissance, la machine se contentant d'un processeur Intel Atom D510 (double cœur à 1.66 GHz) et de 2 Go de RAM. Bonne surprise toutefois, la partie graphique n'est pas confiée à l'IGP Intel mais à une puce nVidia ION2 accompagnée de 512 Mo de RAM. Le nom Edge HD n'est donc pas usurpé, cette puce étant parfaitement à l'aise pour décoder les vidéos 1080p.

Le boîtier contient un disque dur 2.5" de 250 Go et la connectivité est plutôt complète également, avec un port RJ-45 Gigabit Ethernet, le Wi-Fi N, une sortie VGA, une sortie HDMI, quatre ports USB 2.0 et des entrées et sorties audio analogiques.

L'Edge HD est disponible immédiatement, pour un prix de l'ordre de 290€. Notez toutefois que si la machine est bien livrée prête à l'usage avec un OS préinstallé, il faudra tout de même installer son propre système, à moins d'être prêt à se contenter de... DOS (plus précisément, FreeDOS).

Très populaire sur le marché des smartphones, principalement grâce à ses différents modèles sous Android, le taïwanais HTC ne compte pas laisser de côté le marché naissant des tablettes, et va présenter sa première tablette dans quelques jours.

Baptisée Flyer, elle sera dotée d'un écran 7" (1024x600) et d'une configuration très proche de celle du smartphone Desire HD : processeur Qualcomm Snapdragon à 1 GHz, 3G, Wi-Fi, deux caméras (le Desire HD n'en a qu'une).

Le système d'exploitation sera bien entendu Android, tout d'abord en version 2.3 (Gingerbread), puis en version 3 (Honeycomb) via une mise à jour gratuite.

Elle sera présentée plus en détail au Mobile World Congres 2011, qui se tiendra à Barcelone du 14 au 17 février.

Depuis quelques temps, Intel et Nokia travaillent main dans la main pour le développement de MeeGo, un système d'exploitation basé sur Linux et destiné principalement aux smartphones et aux tablettes. Exploitant cet OS, le Nokia N9 pourrait être présenté prochainement par le finlandais, et marquer le retour d'Intel dans les smartphones !

En effet, si Intel était bien présent sur ce marché à ses débuts, avec ses puces Xscale à architecture ARM, le fondeur a ensuite vendu Xscale à Marvell est disparu du marché des smartphone. Mais Intel compte bien reconquérir une partie de ce marché, mais avec du x86 cette fois-ci, grâce à des SoC basés sur son processeur Atom.

C'est un de ces SoC, doté d'un cœur à 1.2 GHz, qui devrait équiper le Nokia N9. Elle devrait être accompagnée d'un APN 12MP, d'une connectivité 4G et d'un écran OLED de 4". Il ne faut donc pas s'attendre à un appareil particulièrement compact, d'autant plus qu'il sera doté d'un clavier alpha-numérique coulissant.

Ce premier smartphone x86 sera l'occasion de voir si la nouvelle plateforme d'Intel tient la route face aux produits basés sur l'architecture ARM, en particulier sur le plan de l'autonomie, qui risque fort d'être un critère déterminant dans le succès de l'Atom dans les smartphones.

Lancée il y a bientôt trois ans, la plateforme Tegra d'nVidia, aujourd'hui en version 2, ne cesse de gagner en popularité au fil de la multiplication des smartphones et des tablettes. De quoi pousser le caméléon a faire encore évoluer son SoC pour gagner de nouveaux marchés.

À court terme, c'est la plateforme Tegra 2 3D (T25 pour les tablettes, AP25 pour les smartphones) qui se profile. Comme son nom l'indique, il s'agit d'une évolution de la plateforme Tegra 2 actuelle, dont la principale évolution fonctionnelle est le support de la 3D stéréoscopique, probablement via des lunettes actives. Le processeur central reste un ARM Cortex A9 double-cœur, mais il prend 20% de fréquence, en moulinant désormais à 1.2 GHz. Ce nouveau SoC devrait entrer en production dès le printemps prochain.

Cet automne, c'est la plateforme Tegra 3 qui pointera le bout de son nez. Dotée de deux où quatre cœurs Cortex A9 à des fréquences pouvant monter jusqu'à 1.5 GHz, cette nouvelle plateforme bénéficiera de performances nettement améliorée, tant côté CPU que côté GPU (performances triplées). En version tablettes (T30), elle gérera le décodage blu-ray et l'affichage avec une résolution maximale de 1920x1200, tandis que la version smartphone (AP30) devra se contenter du 1366x768, qui devrait déjà être largement suffisant pour des petits écrans.

Il y a un environ 6 mois, Asus lançait son premier Eee PC basé sur un processeur AMD, le 1201K. Un Eee PC qui ressemblait plus à une mauvaise blague qu'à un vrai produit, tant les composants embarqués étaient technologiquement dépassés, avec son processeur conçu au début des années 2000 et sa mémoire DDR... Présentés au CES, les Eee PC 1015B et 1215B sont eux aussi dotés de puces AMD, mais ont l'air un peu plus aptes à lutter contre la concurrence...

En effet, Asus a cette fois opté pour la plateforme Fusion Brazos récemment lancée par AMD. Elle est animée par l'APU E-350, qui combine deux cœurs x86 à 1.6 GHz et un cœur graphique Radeon HD 6310, le tout optimisé pour offrir un bon rapport performances/consommation, afin de pouvoir attaquer l'Atom sur son terrain. Le reste des configuration est assez classique pour des netbooks haut de gamme : jusqu'à 4 Go de RAM et 320 Go de disque dur, Wi-Fi 802.11n, Bluetooth 3.0, batterie 6 cellules...

Comme leurs noms l'indiquent, les Eee PC 1015B et 1215B seront respectivement dotés d'écrans 10" (1024x600) et 12" (1366x768). Ils devraient être disponible dans un mois ou deux, à des prix encore non communiqués.

Surtout connu il y a quelques années pour ses barrettes de mémoire hautes performances, OCZ est depuis devenu l'un des acteurs majeurs du marché des SSD, en ayant été parmi les premiers à lancer des SSD grand public. Une position qu'OCZ compte encore renforcer, en recentrant son activité.

En effet, le constructeur américain a annoncé durant sa dernière présentation de résultats trimestriels qu'il allait abandonner son marché historique. Ainsi, dès la fin du mois de février, OCZ va retirer quasiment toutes les références de mémoire de son catalogue.

Vue la croissance du marché des SSD, cette opération devrait se faire sans perte de chiffre d'affaire, OCZ comptant bien entendu sur la hausse de ses ventes de SSD, puisqu'il a récemment ouvert une nouvelle usine pour augmenter sa capacité de production.

Le CES 2011 est riche d'annonces dans le domaines de la mobilité. Parmi elles, il y en a une qui est particulièrement originale : le future smartphone Atrix de Motorola, et surtout, l'un de ses accessoires, le "Laptop Dock".

Doté d'une connectivité 4G, l'Atrix est annoncé par Motorola comme étant le smartphone le plus puissant du monde. Ce qui est effectivement possible, puisqu'il est basé sur une plateforme nVidia Tegra 2 à 1 GHz, couplée à 1 Go de RAM. Cette plateforme embarque un processeur ARM Cortex-A9 double cœur, alors que la plupart des smartphones haut de gamme se contentent encore d'un Cortex-A8 simple cœur.

Il sera doté d'un écran 4" quarter HD (960x540), de 16 Go de mémoire interne (extensible par carte microSD) et d'un capteur photo 5MP. Il fonctionnera sous Android 2.2 et embarquera une batterie haute capacité de 1930 mAh.

Outre ces caractéristiques alléchantes, l'Atrix (sans mauvais jeu de mot ^^) sort du lot grâce au "Laptop Dock", vendu en option. Comme son nom peut le laisser deviner, il s'agit d'un dock intégrant clavier, trackpad et écran, qui permet de transformer l'Atrix en petit Netbook (à priori doté d'un écran 10"). Ce dock intègre également une seconde batterie, pour accroitre l'autonomie de l'appareil. Un second dock, le HD Multimedia Dock permettra pour sa part la connexion à un téléviseur, pour utiliser l'Atrix comme lecteur multimédia.

Après un aperçu cet été, Asus a profité du CES 2011 pour présenter officiellement sa gamme de tablettes, qui va être lancée au premier semestre 2011. Elle comportera dans un premier temps 4 modèles allant de 7" à 12".

Modèle le plus haut de gamme, l'Eee Slate EP121 est une tablette 12.1" 1280x800 sous Windows 7, à la configuration plutôt musclée : processeur Intel Core i5, SSD de 32 ou 64 Go, 4 Go de RAM, ports USB 2.0, Bluetooth 3.0, Wi-Fi N, caméra 2MP en façade, lecteur de cartes mémoires... L'écran est est de type IPS et est doté d'une couche tactile multi-touch capacitive. Un stylet sera fourni pour les manipulations précises. Pesant 1.16 kg pour des dimensions de 312x207x170mm, l'Eee Slate EP121 sera commercialisée dès le mois de janvier, pour 999 à 1099$ selon la configuration.

D'un design plutôt original, l'Eee Pad Slider est une tablette 10.1" 1280x800 sous Android 3.0. Elle embarque un clavier coulissant, permettant plus de confort pour la saisie. Construite autour d'une plateforme nVidia Tegra 2, elle est équipée de 512 Mo à 1 Go de RAM, d'un SSD de 16 ou 32 Go, d'une caméra 1.2MP en façade, d'une caméra 5MP au dos, de ports USB 2.0, d'un port mini-HDMI, d'un lecteur de cartes micro-SD, du Wi-Fi N et du Bluetooth 2.1. L'écran est également un IPS capacitif multi-touch, mais l'Eee Pad Slider devrait être livrée sans stylet. Le poids tombe à 886 grammes, pour des dimensions de 273x180x172mm. Elle sera lancée en mai, pour des prix allant de 499 à 799$.

Reprenant la même configuration que la Slider, l'Eee Pad Transformer perd le clavier coulissant, au profit d'une finesse accrue (273x180x130mm) et d'un poids réduit (680g), avec en prime des haut-parleurs intégrés et un SSD pouvant monter jusqu'à 64 Go. Un clavier amovible peut se fixer sur le bord long de l'écran pour transformer la tablette en netbook. Elle sera vendu entre 399 et 699 dollars à partir du mois d'avril, mais vu la différence de tarif par rapport à la Slider, il est possible que le clavier soit vendu séparément.

Avec seulement 7" (1024x600, toujours en IPS capacitif multi-touch), l'Eee Pad MeMo est la plus petite de la gamille (199x117x12mm), mais également la plus légère (390g). Ce qui ne l'empêche pas d'être bien équipée, avec son processeur Qualcomm Snapdragon à 1.2 GHz, ses deux caméras identiques à celles des modèles 10". Elle offre également les mêmes connectiques et les mêmes moyens de communication sans fil que ses grandes sœurs, avec en prime la 3G offerte par la puce Snapdragon. Grâce à un combiné Bluetooth, elle pourra être utilisée pour téléphoner, tandis que le stylet livré avec facilitera la prise de notes. Elle sera commercialisée en juin pour des prix allant de 499 à 699$.

Proposé depuis quelques années par Seagate sur certains de ses disques durs 2.5", le concept de support hybride disque dur/mémoire flash n'a pas eu un grand succès dans un premier temps, mais connait un regain d'intérêt depuis que Seagate propose 4 Go de flash, qui offrent un gain de performances plus conséquent qu'avec les 512 Mo des premiers modèles. Avec sa puce HyperDuo, Marvell promet des gains encore plus importants, et tout en souplesse.

Basée sur un contrôleur SATA 6 Gbits/s, cette puce permet en effet de créer son propre support hybride, en y connectant n'importe quel SSD et n'importe quel disque dur. Du côté de l'OS, seul un volume sera visible, et c'est le contrôleur Marvell qui va automatiquement déterminer les données à placer sur le disque dur et celles à placer sur le SSD, en fonction notamment de la fréquence des accès.

Selon Marvell, ce système permettrait de maintenir jusqu'à 80% des performances d'un SSD, tout en offrant la capacité d'un disque dur et une grande souplesse dans le choix du modèle et de la capacité du disque dur et du SSD. Cette puce pourrait à terme être intégrée directement à certaines cartes mères haut de gamme.