Amazon vient de dévoiler sa nouvelle gamme de lecteurs Kindle. Comme l'avaient annoncé les rumeurs depuis plusieurs mois déjà, le haut de gamme de cette nouvelle génération est constitué par une tablette à écran couleur sous Android.

Baptisée Kindle Fire, cette tablette 7" 1024x600 sera proposée pour moins de 200$, ce qui pourrait l'aider à devenir rapidement la plus vendue des tablettes Android... à condition de la classer dans cette catégorie. En effet, même si le système de cette tablette est bien basé sur Android, il est tellement modifié par Amazon qu'il est difficile de le reconnaitre. Toutes les fonctions liées à Google ont été retirées, l'interface graphique a été remplacée... Même le navigateur est spécifique à cette tablette. Baptisé Silk, il est particulièrement optimisé pour les connexion mobiles à faible débit, en permettant d'utiliser les serveurs Amazon comme proxy pour pré-traiter les pages et réduire leur volume. Dotée de 8 Go de mémoire et du Wi-Fi n, elle pèse 413g et offre 8h d'autonomie en lecture de livres.

En entrée de gamme, on trouvera un nouveau Kindle low-cost, qui se passe du clavier de l'ancien modèle, avec à la clé une réduction de poids de 30%. Vendu 79$ avec pub ou 109$ sans pub, il offre un écran E-ink 800x600 pixels à 16 niveaux de gris. Il dispose de 2 Go de stockage, dispose du Wi-Fi et ne pèse que 170g pour une autonomie annoncée à un mois.

Enfin, Amazon va proposer le premier Kindle tactile, le Kindle Touch. Doté du même écran E-ink que le nouveau Kindle d'entrée de gamme, il y ajoute une couche tactile permettant de se passer des boutons. L'appareil a exactement le même poids et les mêmes dimensions que son petit frère, mais il propose deux fois plus d'espace de stockage et une autonomie doublée. Il sera vendu 99$ en version Wi-Fi et 149$ en version Wi-Fi + 3G.

Depuis son tout premier iPod, Apple propose sur tous ses iPod, iPhone et iPad un connecteur propriétaire, le "dock connector". De nombreux fabricants d'accessoires ont donc développé des produits spécifiquement adaptés à ce connecteur, ce qui peut parfois poser problème pour l'utilisateur...

Par exemple, quand vient le moment de changer de baladeur ou de smartphone, l'utilisateur qui possède de coûteux accessoires compatibles uniquement avec le "dock connector" perdra la possibilité d'utiliser ces accessoires s'il opte pour un appareil ne provenant pas de chez Apple. Grâce au dockBoss+, ils auront désormais un choix un peu plus libre.

Se présentant sous la forme d'un câble en Y avec un connecteur dock femelle d'un côté et un connecteur jack mâle et un micro-USB mâle de l'autre, le dockBoss+ permettra en effet de connecter n'importe quel appareil doté d'une prise jack femelle à un accessoire doté d'un connecteur dock mâle. Il permet également la recharge des appareils se chargeant via un port micro-USB, comme la plupart des smartphones actuels.

Avec sa gamme Harmony, Logitech a réussi à se tailler une place de choix sur le marché des télécommandes haut de gamme. Nouveau venu dans la gamme, l'Harmony Link va permettre de transformer n'importe quel appareil Android ou iOS en télécommande.

Il s'agit d'un petit boîtier doté d'émetteurs infrarouges pour simuler le signal émis par une télécommande, et connecté au réseau en Wi-Fi. Grâce à une application dédiée, les appareils iOS et Android connectés au même réseau pourront envoyer des instructions à ce boîtier, qui les relayera en infrarouge aux appareils à contrôler.

L'appareil et son application permettent de contrôler jusqu'à huit appareils, et Logitech fournit des profils de configuration pour environ 225 000 appareils à télécommande, issus de 5000 marques. Les fonctionnalités seront probablement similaires à celles de la tablette/télécommande Harmony 1100, mais pour nettement moins cher, puisque l'Harmony Link sera vendu environ 100€, contre plus de 300€ pour l'Harmony 1100. Dans l'absolue, cela reste tout de même onéreux pour une "simple" télécommande...

nVidia donne petit à petit de nouvelles informations sur son SoC Kal-El, qui remplacera bientôt le Tegra 2 dans les smartphones et tablettes haut de gamme. Si l'on savait déjà que Kal-El serait doté de quatre cœurs, il réserve toutefois une petite surprise pour optimiser sa consommation...

En effet, en plus de quatre cœurs prévus pour pouvoir fonctionner à haute fréquence, nVidia a ajouté un cinquième cœur, dit "compagnon", utilisant la même architecture, mais gravé avec un processus différent, permettant de réduire fortement la consommation, au prix de la capacité en fréquence, ce cœur étant du coup limité à 500 MHz.

Ce cœur ne sera utilisé que lorsque le système n'est pas soumis à une charge trop forte. Dans ce cas, les quatre autres cœurs seront éteints, et seul le compagnon fonctionnera. Si la charge devient trop forte pour le compagnon, il sera éteint et un ou plusieurs des quatre cœurs principaux prendront le relais. Il s'agit donc tout de même d'un processeur quatre cœur, puisqu'il n'y aura jamais plus de quatre cœurs actifs.

Grâce à ce fonctionnement atypique, le SoC Kal-El sera bien moins énergivore que le Tegra 2 dans la plupart des cas. On peut noter en particulier une baisse de 61% en lecture vidéo HD, la puce de décodage dédiée permettant sans doute dans ce cas de se contenter du cœur compagnon.

Comparée à celle de solutions concurrents, la consommation de Kal-El est encore plus impressionnante : avec ses quatre cœurs cadencés à 480 MHz, il consommerait selon nVidia quasiment trois fois moins qu'un OMAP4 double cœur à 1 GHz ou un Snapdragon 8660 double cœur à 1.2 GHz, pour des performances équivalentes, tandis qu'à 1 GHz, Kal-El est deux fois plus performant que ces deux solutions concurrents, pour une consommation 15 à 20% inférieure.

Reste à voir bien sûr si ces promesses seront tenues en pratique...

Le smartphones continuent à se démocratiser, et deviennent de plus en plus abordable. Après son "Tactile Internet 2" à 130€ lancé fin 2010, Orange s'apprête à commercialiser un nouveau smartphone Android low-cost, le Stockholm, qui devrait être vendu sous la barre des 100€.

À ce prix, il faudra par contre se contenter du strict minimum. Fabriqué par le chinois Huawei, surtout connu pour ses clés 3G, le Stockholm est un smartphone petit format, avec un écran de seulement 2.8" doté d'une résolution de 320x240. Il embarque un processeur à 528 MHz, 256 Mo de RAM et 512 Mo de stockage et un appareil photo 3.2MP. Son modem HSDPA permet d'atteindre des débits de 7.2 Mbit/s en 3G. Il supporte bien entendu aussi le Wi-Fi (b et g) et le Bluetooth.

Point intéressant, le Stockholm propose également un tuner FM. Une fonction qui peut souvent dépanner, mais qui se fait de plus en plus rare sur les smartphones haut de gamme. Il faudra par contre se contenter d'Android 2.2.

Si le prix de l'appareil est alléchant, il faudra toutefois espérer que l'expérience utilisateur ne soit pas trop gâchée par les piètres performances de l'appareil, ce qui pourrait nuire à l'image d'Android auprès du très grand public.

Même si le marché des smartphones et des tablettes est toujours écrasé par les processeur ARM, malgré les effort d'Intel pour y imposer ses solutions x86 basse consommation, ce dernier ne baisse pas les bras, et vient d'annoncer un important partenariat avec Google.

En effet, maintenant que l'avenir de MeeGo semble compromis, Android est probablement le seul système mobile qui puisse permettre à Intel de s'attaquer au marché des tablettes et des smartphones, avec un système déjà mature et à l'écosystème en pleine expansion. Dans le cadre de ce partenariat, Google prendra en charge l'optimisation du système pour l'adapter aux mieux aux spécificités des puces x86 d'Intel, tandis qu'Intel prendra en charge l'optimisation matérielle de ses processeurs.

Pour l'occasion, Google et Intel ont présenté plusieurs prototypes d'appareils utilisant la plateforme Intel Atom Medfield, dont plusieurs smartphones et une tablette 10.1" de seulement 8.9mm d'épaisseur, fonctionnant sous Android 3.2.

Intel a également évoqué les successeurs de Medfield. Dans un premier temps, la plateforme Saltwell sera lancée dès la fin de l'année, ou éventuellement début 2012. La plateforme suivante arrivera en 2013, tandis qu'en 2014, la plateforme Airmont introduira la gravure en 14nm. Au delà, les processeurs de la gamme Atom devraient bénéficier des évolutions de finesse de gravure en même temps que ceux des gammes Core et Xeon, grâce à une unification des infrastructures dans le but de favoriser la réutilisation de portions de circuits.

Durant la conférence Build, Microsoft a présenté le fonctionnement de Windows 8 sur une tablette tactile. Samsung, fabricant du prototype utilisé pour les démonstrations, devrait être le tout premier constructeur à se lancer sur ce marché.

Bien que Microsoft ait annoncé il y a quelques mois déjà la compatibilité de Windows 8 avec les plateformes ARM, il faudra malheureusement se contenter d'une puce x86 sur ce premier modèle. Un choix qui devrait garantir de bonnes performances, mais malheureusement sans doute au prix de l'autonomie et du silence (refroidissement actif), mais aussi de l'encombrement (12.9mm d'épaisseur) et du poids (plus de 900g).

Au format 11.6" 16/9 (1366x768), elle sera basée sur un processeur double cœur Intel Core i5 2467M à 1.6 GHz et son IGP, épaulés par 4 Go de RAM. Le stockage sera confié à un SSD de 64 Go et un lecteur de cartes micro-SD. La connexion sans-fil pourra se faire en Wi-Fi, Bluetooth ou 3G. Dotée d'un port USB et d'une sortie mini HDMI, elle proposera également un connecteur dock propriétaire qui permettra d'étendre la connectique, avec un port RJ45, un port HDMI et un second port USB.

Elle sera commercialisée pour environ 1200€ dès le mois de novembre avec son dock et un clavier Bluetooth, bien avant la sortie de Windows 8, et sera donc dans un premier temps livrée sous Windows 7.

Les pouvoirs publics réfléchissent actuellement aux conditions d'extension des services TNT, notamment pour permettra la création de nouvelles chaînes. Malheureusement, vu la direction qui semble être prise, "il faudra tout racheter", comme le disait si bien la marionnette de Steve Jobs aux Guignols sur Canal+.

En effet, après avoir été évoquée une première fois dans le dossier de la chaîne bonus de Canal+, c'est la norme DVB-T2 qui est recommandée par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel pour les développements futurs de la TNT en France. Un choix motivé par des raisons techniques, notamment le fait que la norme DVB-T2 permettra de disposer de 32 chaînes en HD 1080p sur les 8 multiplexes, alors que la norme DVB-T actuellement en vigueur est limitée au 1080i et à 3 chaînes HD par multiplexe.

Mais le CSA semble avoir un peu négligé les conséquences de ce choix pour les utilisateurs... En effet, alors que beaucoup grognent encore à cause de la nécessité d'acheter un décodeur TNT ou un nouveau téléviseur avec l'abandon progressive de la diffusion analogique, le passage au DVB-T2 nécessitera l'achat de nouveaux équipements, la plupart des tuners TNT commercialisés actuellement n'étant pas compatible avec cette norme... Ce sont d'ailleurs finalement les plus réfractaires au numérique qui s'en sortiront le mieux, puisqu'en s'étant équipés plus tard, ils maximisent leurs chances d'avoir un tuner compatible avec la nouvelle norme...

Alors que la future tablette tactile d'Amazon n'a toujours pas été officialisée par le spécialiste de la vente en ligne, les rumeurs continuent de se faire de plus en plus précises à son sujet.

Outre le fait qu'elle offrira dans un premier temps une diagonale de 7" et qu'elle fonctionnera sous Android, il semblerait qu'elle soit baptisée Kindle, comme les liseuses numériques du cyber-marchand, ce qui confirme ce que beaucoup pensaient de cette future tablette : Amazon veut avant tout vendre un moyen de consommer du contenu.

Malheureusement, pour satisfaire au mieux à ce côté "moyen de consommer du contenu", Amazon aurait décidé d'utiliser une version bridée d'Android. Ainsi, comme sur les premiers modèles de tablettes Android, non approuvés par Google, il faudra se passer des applications donnant accès aux services de Google, y compris l'Android Market

L'espace de stockage serait également réduit à sa plus simple expression, tandis que la tablette serait dépourvue d'appareil photo. Malgré ces limitations, Amazon espère toujours écouler plusieurs millions d'exemplaires avant la fin de l'année, en comptant sur un prix relativement faible, à seulement 250$.

Mais avec de telles concessions, si vous êtes intéressé par une tablette Android à bas prix, il faudra probablement plutôt s'intéresser aux modèles d'entrée de gamme des Archos G8, à peine plus chères, voir aux modèles low-cost d'Arnova.

Quelques constructeurs ont déjà lancé des appareils mobiles multi-fonction, capables par exemple de passer de smartphone à netbook (Motorola Atrix) ou de tablette à netbook (Asus Eee Pad Transformer). Avec son concept Spider Pad, Korea Telecom veut pousser l'idée encore plus loin.

Le cœur du système est un smartphone sous Android 2.3.4 doté d'un écran 4.5" 1200x800, d'un processeur dual core à 1.5 GHz, de 16 Go de stockage, du Wi-Fi, du Bluetooth, d'un récepteur GPS et de deux caméra (8MP au dos, 3MP en façade), le tout dans un châssis relativement fin, avec seulement 9.5mm d'épaisseur et pour un poids de 141g avec la batterie de 1710 mAh.

Comme l'Atrix, il disposera d'une station d'accueil "netbook", proposant un écran 10.1", des ports USB, un clavier complet et une batterie de 6400 mAh, pour 850g et seulement 14.5mm d'épaisseur. Le smartphone se glissera au bord de la machine, dont il formera alors le trackpad. Avec moins de 1kg pour l'ensemble, ce "netbook" sera plus léger que bon nombre de ses concurrents, tout en étant plus fin.

La seconde station d'accueil sera une tablette 10.1", elle aussi dotée d'une batterie de 6400 mAh, pour 678g et 12.5cm. Cette fois, l'ensemble pèsera donc un peu plus lourd que la plupart des autres tablettes et sera sensiblement plus épais.

Enfin une troisième station d'accueil, plus simple, améliorera simplement l'ergonomie du smartphone dans les jeux vidéos, en le transformant en petite console portable, avec une crois directionnelle à gauche, quatre boutons à droite et deux gâchettes.