2008 a clairement été l'année des netbooks. Quasiment inexistants il y a un an, ces petits ordinateurs portables à bas prix se sont vendus comme des petits pains durant l'année, chaque constructeur y allant de ses modèles, au point qu'Intel a même lancé une gamme de processeurs spécifiques à ces machines. Toutefois, ceci pourrait ne pas durer...

En effet, selon le cabinet d'études GfK, ce marché risque de souffrir rapidement de la concurrence croissante des ordinateurs portables classiques, vendus de moins en moins cher, alors même que les marges sur le marché des netbooks sont déjà très faibles, empêchant donc de s'adapter en réduisant les prix.

Par ailleurs, le chiffre d'affaire généré par ce marché reste faible, malgré la sur-médiatisation des netbooks, ce qui risque de pousser les constructeurs à ne pas trop investir dans le développement de leurs gammes de netbooks.

Toutefois, pour l'instant, malgré cet avis de GfK, le marché du netbook semble encore avoir le vent en poupe, et même s'il est vrai qu'il semble moins euphorique qu'il y a six mois, comme en témoigne la raréfaction des annonces de nouveaux modèles, il semble très loin de l'extinction, les principaux constructeurs continuant de développer leur gamme, comme on a pu le remarquer encore ces derniers jours, avec l'annonce d'un nouvel Aspire One chez Acer, d'un EEE à écran tactile chez Asus, ou encore de l'arrivée sur le marché d'iiyama et Archos, alors qu'ils n'avaient jamais proposé d'ordinateurs auparavant.

Il y a quelques mois, les dirigeants d'AMD avaient pris la décision de séparer l'entreprise en deux entités distinctes pour mieux faire face aux difficultés financières : AMD d'un côté, qui assurerait la conception de processeurs centraux et de processeurs graphiques, et The Foundry Company de l'autre, qui se contenterait de fabriquer les puces, pour AMD, mais aussi pour d'autres clients. Il semblerait toutefois que ceci ne soit pas au goût d'Intel...

En effet, depuis des années, AMD et Intel, bien que concurrents sur le marché, ont établis entre eux différents accords de partages de technologies, permettant à chacune des deux entreprises d'utiliser gratuitement certains brevets de l'autre. Mais depuis la séparation d'AMD, The Foundry Company continue d'exploiter des technologies brevetées par Intel. Ce dernier considère que cette utilisation n'entre plus dans le cadre des accords d'échanges de technologie avec AMD, et tenterait donc de discuter avec AMD et TFC pour déterminer le devenir de ces brevets.

Intel ne craint bien entendu pas l'utilisation de ses brevets pour la fabrication des CPU AMD, mais sans doute plutôt leur utilisation pour la fabrication des puces d'autres clients de TFC. Mais s'il semble légitime qu'Intel ne veuille pas voir ses brevets profiter ainsi à n'importe qui, on peut tout de même s'inquiéter de l'issu de cette affaire. Il semble en effet difficile d'autoriser TFC à utiliser ces technologies pour le CPU AMD tout en leur interdisant de les utiliser pour d'autres clients, tandis qu'une interdiction totale de l'utilisation des brevets d'Intel pour TFC ferait énormément de tort aux processeurs AMD, alors que ceux-çi ne sont pas au meilleur de leur forme depuis quelques années... AMD n'avait vraiment pas besoin de ça, espérons que tout ceci se réglera à l'amiable et sans trop de dégâts !

Nos confrères de Hardware.fr ont réalisé la semaine dernière un article intéressant et original, en étudiant en détail le dégagement thermique généré par différentes cartes graphiques, ainsi que leur influence sur les températures du reste du système.

Pour ce faire, ils ont utilisé une sonde thermique un peu particulière, la Fluke Ti25, qui est en quelque sorte un appareil photo numérique infrarouge, qui réalise une image en 320x240 colorée en fonction de l'intensité des émissions infrarouges, c'est-à-dire du dégagement thermique. On obtient ainsi une image relativement précise de la répartition de la chaleur au sein de la machine.

Les cartes testées sont les modèles haut de gamme des deux constructeurs : Radeon HD 4850, Radeon HD 4870 (seule et en Crossfire) et Radeon HD 4870 chez les rouges, GeForce 9800 GTX+, GeForce 9800 GX2, GeForce GTX 260, GeForce GTX 285 et GeForce GTX 295 chez les verts, ainsi qu'une petite Radeon HD 3450 pour la référence. Deux photos ont été réalisées pour chaque configuration : une de la machine complète prise sur le côté et une de la carte graphique vue de dessus.

• Lire l'article sur Hardware.fr

Le constructeur japonais Green-House a lancé un nouveau modèle de baladeur MP3, le Kana-Micro, qui est probablement l'un des plus miniaturisé du marché, avec un volume d'un peu moins de 12 cm³ et un poids de 10g.

Pour parvenir à ce résultat, le constructeur à tout de même dû restreindre l'appareil au strict minimum. Ainsi, la puce de décodage utilisée se limite au MP3 et au WMA, tandis que le baladeur n'offre pas la moindre fonctionnalité additionnelle. L'autonomie est également très réduite, à peine 2h, ce qui est d'autant plus gênant que l'appareil fonctionne sur une batterie Li-Ion non amovible.

Côté stockage, le Kana-Micro se passe de mémoire interne, mais embarque un lecteur de cartes microSD, permettant donc de stocker jusqu'à 2 Go de musique, voir plus si ce lecteur avait le bon goût d'accepter les cartes microSD HC.

Disponible sous peu sur le marché japonais, ce baladeur sera facturé l'équivalent d'une douzaine d'euros.

On en parle depuis quelques temps : Dell se prépare à commercialiser un nouveau portable 13" ultra-fin, qui se positionnerait sur le même segment de marché que le Macbook Air d'Apple. Les premières photos de la machine commencent à circuler sur le web depuis le CES, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a l'air très réussi...

En effet, alors que Dell nous a toujours habitué à des designs austères et relativement peu originaux, l'Adamo change totalement la donne. Tout d'abord, par un changement de matériaux. Exit le châssis en plastique, bienvenue au châssis en aluminium. Et heureusement, la ressemblance avec le Macbook Air s'arrête là, les designers de Dell ayant heureusement choisi la voie de l'originalité plutôt que celle du recopiage.

Plus anguleux que celui du Macbook Air, l'écran est particulièrement fin grâce à l'emploi d'une dalle Samsung de seulement 3.5mm d'épaisseur. Le capot arbore un design bi-ton, moitié blanc moitié alu avec des motifs circulaires. Chose originale, la charnière n'est pas complètement sur l'arrière de la machine, mais 2-3 cm vers l'avant. Un bon point pour la robustesse, la charnière étant ainsi moins exposée pendant le transport. Sous l'écran, Dell a ajouté quelques boutons de commandes multimédia tactiles rétroéclairés, tandis que le clavier, lui aussi rétroéclairé, semble utiliser un nouveau design de touches, aussi plates que celles des claviers Apple actuels, mais plus largres, avec un espace plus réduit entre les touches.

Par contre, il est dommage que toute la connectique soit déportée sur l'arrière (deux ports USB, un port combo USB/eSATA, un port RJ-45, une sortie vidéo DisplayPort), à l'exception de la sortie audio, placée sur le côté droit. A l'avant du côté droit, on trouve également une petite fente rappelant fortement le slot SIM de l'iPhone. L'Adamo serait-il doté d'un modem 3G ?

Comme le Macbook Air, l'Adamo sacrifie le lecteur optique au profit de la finesse, mais Dell proposera un lecteur Blu-Ray externe en option, tandis que le stockage interne devrait être confié à un SSD d'au moins 100 Go. Au vu des photos, ces choix ont permis à Dell de réaliser une machine encore plus fine que le Macbook Air, elle ne semble pas dépasser 1.5cm d'épaisseur.

On n'en sait par contre pas plus sur le reste de la configuration, et notamment sur le processeur et le chip graphique utilisé, mais l'adaptateur secteur de 45W lui aussi très affiné et le faible volume possible pour la batterie laissent supposer l'utilisation de processeurs Core 2 Duo ULV, il faudra attendre que Dell lève le voile sur le site dédié à l'Adamo.

Côté tarif, les rumeurs évoquent un prix allant de 1500 à 3000$ en fonction des options.

Avec l'arrivée des SSD, l'impact de la fragmentation sur les performances d'un ordinateur deviennent de plus en plus faible. Les éditeurs de logiciels de défragmentation doivent donc commencer à craindre pour leur business, et vont devoir s'adapter à cette nouvelle donne. C'est le cas de Diskeeper, l'éditeur qui fournit le défragmenteur basique de Windows, et qui vend également des versions plus évoluées.

L'éditeur vient en effet d'ajouter une nouvelle fonction optionnelle à Diskeeper 2009, destinée à améliorer les performances et la durée de vie des SSD. Baptisée HyperFast, cette fonction se base sur un programme résident (InvisiTasking) pour optimiser l'utilisation du SSD en maximisant la taille des espaces libres, afin de permettre au volume de fonctionner plus souvent en mode séquentiel.

Selon les tests menés par l'éditeur, ce logiciel permettrait de multiplier les performances par près de 6 en lecture et près de 20 en écriture sur un SSD Apacer de 8 Go. On peut toutefois se demander si l'impact sera aussi grand sur un SSD plus volumineux (contenant souvent plus d'espace libre...), mais aussi si ce logiciel ne risque pas d'interférer avec les algorithmes de wear-leveling.

HyperFast est pour l'instant proposé uniquement en bundle avec Diskeeper 2009, moyennant un supplément de 25$, mais devrait aussi être livré avec les SSD de certains constructeurs.

Depuis l'arrivée de la norme ATA il y a bientôt quinze ans (mai 1994), les différentes versions de cette interface ont toujours été très en avance sur les débits des périphériques qui l'utilisaient. Ainsi, lorsque le SATA a été introduit en 2003, les disques durs étaient encore loins d'atteindre les 100 Mo/s de l'antépénultième norme, l'ATA-100, tandis qu'à l'arrivée du SATA 2, les 133 Mo/s de l'ATA-133 n'étaient toujours pas atteints...

Les évolutions suivant leur cours logique, le SATA 3 devrait arriver dans le courant de l'année alors que les disques durs commencent à titiller les 150 Mo/s du SATA. Mais s'il était jusqu'à présent facile pour l'électronique de l'ATA de précéder de quelques longueurs la mécanique des disques durs, les SSD sont en train de radicalement changer la donne...

C'est ainsi qu'OCZ a présenté à l'occasion de CES un nouveau modèle de SSD, le Vertex 2, qui va marque probablement une grande première dans le domaine du stockage : pour la première fois, les débits théoriques maximaux d'une interface ATA sont largement dépassés par les périphériques avant même qu'une nouvelle révision de la norme ne soit arrivée. Mieux que ça : plusieurs mois avant l'arrivée du SATA 3, le Vertex 2 est déjà quasiment capable de saturer son débit ! Il faudra donc rapidement développer de nouvelles évolutions du SATA pour suivre l'évolution très rapide des SSD...

Les performances du Vertex 2 ont en effet de quoi faire trembler les fabricants de contrôleurs SATA : 480 Mo/s en écriture et 550 Mo/s en lecture ! Oui, vous avez bien lu... De quoi reléguer au fond du tiroir les SSD et disques durs actuels... Pour parvenir à ce résultat, OCZ a tout simplement monté plusieurs SSD Vertex Series en RAID0 dans un seul boîtier. Reste à voir si les performances, et surtout, la fiabilité, seront au rendez-vous. Il faudra notamment surveiller le comportement de ce SSD sur les petites opérations d'écriture aléatoire, cas d'utilisation sur lequel les SSD MLC d'entrée de gamme sont complètement à la traîne, provoquant même des freezes occasionnels du système.

Alors que les Vertex Series sont encore difficiles à trouver dans le commerce aujourd'hui, les Vertex 2 devraient arriver dès le premier trimestre 2009, et sera bien entendu compatible SATA 3. OCZ n'a par contre pas communiqué sur les prix de cette nouvelle gamme, qui risquent fort d'atteindre les mêmes sommets que leurs performances...

C'est en ce froid mercredi de janvier qu'AMD a choisi de lancer son nouveau processeur, le Phenom II. Sans être une grosse révolution, ce processeur est, comme son nom le laisse entendre, une évolution du Phenom premier du nom, un processeur qui n'avais jamais vraiment convaincu dans le secteur grand public.

Gravé enfin en 45nm - un an après le Penryn d'Intel - le Phenom II se distingue de son grand frère principalement par son cache L3 qui passe de 2 Mo à 6 Mo et par des fréquences revues à la hausse, en passant de 2.6 GHz à 3 GHz pour le haut de gamme. De quoi obtenir des gains allant jusqu'à 20% selon le fondeur. Il prend toujours place sur un socket AM2+ supportant la mémoire DDR2, mais une version AM3 et DDR3 est d'ores et déjà prévue et devrait arriver dès le mois prochain.

En pratique, les progrès sont effectivement là. D'abord, sur le plan de la consommation. Le Phenom était un processeur très gourmand, dont les versions haut de gamme dépassaient largement les 100W en pleine charge. Avec le Phenom II, on repasse sous la centaine de W, mais sans toutefois atteindre la faible consommation des Core 2 Quad Penryn à fréquence égale, ni au repos, ni en charge.

Côté performances, le bilan est similaire : les progrès sont indéniables, mais insuffisants pour réellement concurrencer les Core 2 Quad. En effet, si les 20% de gain promis par AMD sont effectivement là, ils permettent tout juste à AMD de proposer enfin un processeur globalement plus rapide que le premier Core 2 Quad, le Q6600, lancé par Intel il y a deux ans... Pas glorieux donc, mais ce saut de performance est un premier pas vers un retour à une vrai concurrence.

Enfin, la bonne surprise est la capacité à monter en fréquence de ce nouveau Phenom. Ainsi, nos confrère de Matbe ont atteint près de 4 GHz en refroidissement à air et sont parvenus à dépasser les 5 GHz avec un refroidissement à -100°. Bon nombre d'autres testeurs ont stabilisé leur exemplaire sans difficultés à des fréquences comprises entre 3.5 et 4 GHz en refroidissement à air. Si ce potentiel d'overclocking n'est pas au même niveau que celui des Core 2 Quad, il est par contre du même ordre que celui des tout nouveaux Core i7, et il y a bien longtemps que l'on n'avait pas vu AMD à pareil fête dans ce domaine !

Au final, le Phenom II n'est toujours pas le meilleur choix dans le cadre d'une nouvelle machine, mais sa compatibilité avec les cartes mères à socket AM2+ en fait par contre un très bon choix pour un upgrade de machine à base de Phenom ou d'Athlon.

Le Phenom II est disponible dès à présent chez notre partenaire Materiel.net, aux tarifs de 236€ pour le X4 920 à 2.8 GHz et 276€ pour le X4 940 Black Edition à 3 GHz. Rappelons au passage que les séries Black Edition d'AMD ont leur coefficient multiplicateur complètement débloqué, à l'instar des séries Extreme Edition d'Intel, mais à un tarif bien plus raisonnable. De quoi profiter pleinement du potentiel d'overclocking !

Vous avez l'habitude de crier contre votre PC quand il ne fonctionne pas comme vous le voudriez ? Ne le faites plus, vous risquez d'aggraver la situation ! C'est en effet le résultat d'une étude menée par un ingénieur américain de chez Sun Microsystems...

Brendan Gregg a en effet eu l'idée de monitorer avec précision les performances d'une baie de disque tout en criant dessus. Alors qu'on aurait pû croire les cris sans influence sur un ordinateur, il a constaté des baisses de performances. L'explication est finalement relativement logique : en atteignant les disques durs, les ondes sonores perturbent la tête de lecture, dont le positionnement perd en précision, ce qui fait échouer la lecture de certaines données et provoque donc des essais supplémentaires, avec un impact négatif sur les performances.

Dorénavant, vous êtes donc prévenu : si vous criez quand votre PC rame, vous risquez d'empirer les choses. Si vous êtes d'un naturel colérique, il ne vous reste donc plus qu'à vous tourner vers les SSD.