Depuis un peu plus de deux ans, nous vous parlons régulièrement des SSD dans nos actualités. Bien qu'encore onéreux, ces nouveaux supports de stockage à base de mémoire flash sont en effet une petite révolution dans le secteur du stockage, et sont aptes à apporter des gains de confort à l'usage similaires, voir supérieurs, aux gains de confort qu'on apportés les premiers processeurs double coeur lors de leur arrivée. Afin que ceux qui hésitent à s'équiper puissent avoir un aperçu des avantages et inconvénients de cette technologie, nous avons testé le SSD Samsung MLC PM410 64 Go, un modèle relativement abordable, mais qui ne démérite pas.

• Lire le test du SSD Samsung MLC 64 Go
• Comparer les prix du SSD Samsung MLC 64 Go

Ce n'est un secret pour personne : bon nombre de fabricants de puces utilisent des rebuts de leurs puces haut de gamme (puces partiellement non fonctionnelles ou peinant à monter en fréquence par exemple) pour produire leurs modèles d'entrée de gamme à moindre coût. C'est le cas notamment d'AMD, dont les Phenom II X3 sont des Phenom II X4 dont un cœur à été désactivé.

Pour le plus grand bonheur des possesseurs d'un de ces processeurs, le site PlayWares a dévoilé une méthode extrêmement simple permettant de réactiver le cœur désactivé. Pour ce faire, il suffit tout simplement de passer l'option Advanced Clock Calibration en mode automatique dans le BIOS, et hop, le Phenom II X3 devient un Phenom II X4. Bien entendu, le quatrième cœur n'étant généralement pas désactivé pour rien, le processeur pourra éventuellement nécessiter une augmentation de tension ou une diminution de fréquence, tandis que dans certains cas, la manipulation ne changera rien, et seuls trois cœurs seront activés. Une mise à jour du BIOS peut également être nécessaire pour parvenir à ce résultat.

Il sera maintenant intéressant de voir quelle sera la réaction d'AMD... En effet, le fondeur pourrait soit chercher à désactiver de façon plus franche le quatrième cœur, pour empêcher la manipulation, soit au contraire, ne rien faire, et profiter de la chose pour doper l'attrait vers ses processeurs triple cœurs, qui gagnent grandement en rapport performances/prix lorsque la manipulation fonctionne sans trop de dommage collatéraux...

Initialement concentré sur le marché de la RAM, OCZ s'est diversifié dans différents secteurs, dont celui des SSD, où il a réussi à prendre une place importante grâce à ses SSD économiques (Core Series, Solid Series...). Mais ceux-ci souffrent d'une mauvaise réputation, du fait de leurs faibles performances sur les petites écritures, provoquant parfois de sévères ralentissements du système. Mais le constructeur semble bien décidé à changer la donne...

En effet, les problèmes des SSD d'entrée de gamme viennent essentiellement de la piètre qualité du contrôleur Jmicron et de l'absence de mémoire cache. C'est pourquoi OCZ s'apprête à lancer deux nouvelles gammes de SSD, avec un positionnement tarifaire plus élevé, mais sans Jmicron et avec cache.

Les premiers seront les Vertex Series, annoncés depuis plusieurs mois mais qui tardent à arriver sur le marché. Le constructeur explique ce retard par sa volonté de régler à la perfection le firmware dès la sortie, plutôt que de le faire par des mises à jour ultérieures. Le contrôleur embarqué est un Indilinx Barefoot, et il est accompagné de 32 à 64 Mo de cache. Les capacités proposées seront 30, 60, 120 et 250 Go. Déjà aux catalogues de certains revendeurs (en précommande), il sont facturés de 125 à 830€, ce qui les place à un tarif similaire à celui des modèles Samsung à base de MLC.

Mais le plus intéressant sera sans doute la gamme Summit Series, pour laquelle OCZ a choisi de se doter d'un contrôleur haut de gamme, puisqu'il n'est autre que la nouvelle génération de contrôleur Samsung épaulé par 64 Mo de cache. Encore à l'état de prototype, il devrait être proposé en 60, 120 et 250 Go, aux prix publics conseillés de 249$, 499$ et 999$. De quoi faire de l'ombre aux Vertex Series...

Nos confrères PCPerspective ont eu l'occasion de tester des modèles de ces deux nouvelles gammes. Dans les deux cas, les performances dans la plupart des benchmarks sont excellentes, venant titiller la référence des SSD MLC, le très onéreux Intel X25-M. Toutefois, le Vertex semble très à la peine dans certains tests en écriture sous IOMeter, tests qui sont malheureusement également ceux qui mettaient en évidence les faiblesses des SSD à base de Jmicron... Le Summit Series fait par contre bien mieux, en se permettant même de surpasser largement le X25-M dans certains tests IOMeter ! Si ces résultats se confirment avec la version finale, les Summit Series pourraient bien devenir les nouvelles références des SSD MLC, grâce à un tarif bien plus raisonnable que le X25-M et des performances similaires. Les Vertes Series risquent par contre d'être plus à la peine, sauf si leurs prix baissent sensiblement, permettant d'en faire de bons supports d'appoints, par exemple en couplant un Summit 60 Go pour l'OS et un Vertex 120 ou 250 Go pour le stockage... À condition d'en avoir les moyens...

• Acheter un OCZ Vertex Series chez Materiel.net
• Lire le test du Vertex Series chez PCPerspective
• Lire le test du Summit Series chez PCPerspective

L'Union Européenne ne se préoccupe pas que de rendre nos téléphones portables plus écologiques, elle se préoccupe également du respect des droits de ses citoyens. Ainsi, l'une des commission du Parlement Européen vient d'adopter un texte qui ne fera pas plaisir au partisans de l'HADOPI...

En effet, alors que la mise en place de l'HADOPI est en bonne voie, la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen a rédigé un texte (voir lien ci-dessous) rappelant que la vie privée et les droits fondamentaux des citoyens ne doivent pas être remis en cause par les législations des différents états membres.

Si ce texte a initialement été rédigé suite à la mise en place par la Suède d'une surveillance militaire de toutes les communications numériques avec l'extérieur du pays, il semble clair que le texte vise aussi à mettre un terme au projet HADOPI. Le document rappelle en effet que le droit d'accéder à Internet fait partie des droits fondamentaux, et ne doit pas être remis en cause dans le cadre d'une sanction, mais aussi que, si les mesures pénales contre le piratage doivent effectivement être renforcées, elles ne doivent en aucun cas l'être par la mise en place d'une analyse et d'un filtrage systématique des communications numériques.

Adopté à l'unanimité par la commission des libertés civiles, le texte doit tout de même encore être discuté et adopté par le reste du parlement avant d'entrer en application. Espérons que ce ne sera qu'une formalité !

• Rapport Stavros Lambrinidis (format PDF)

Après avoir préconisé la batterie amovible pour faciliter le recyclage des téléphones portables, l'Union Européenne s'attaque maintenant aux chargeurs secteurs, et exige que les constructeurs s'accordent pour standardiser la connectique d'alimentation.

En effet, selon les estimations, il y aurait 500 millions de chargeurs en circulation dans l'Union Européenne, et chaque nouveau téléphone vendu met en circulation un nouveau chargeur. Pourtant, alors qu'un téléphone se démode rapidement, ce qui pousse à le remplacer en moyenne tous les deux ou trois ans, il n'en est pas de même pour le chargeur, qui pourrait tout a fait être utilisé une dizaine d'années. Téléphones et chargeurs seraient alors vendus séparément, évitant de systématiquement changer le chargeur quand on change le téléphone. La connectique qui pourrait être choisie n'est autre que le port mini-USB, déjà présent sur bon nombre de smartphones.

Reste à voir si les constructeurs respecteront rapidement cette exigence, et surtout, s'ils en profiteront effectivement pour ne plus livrer systématiquement un chargeur avec leurs appareils.

Lors du lancement de sa gamme GeForce GTX 2x0, nVidia nous avait promis que cette nouvelle gamme serait l'occasion d'une remise à plat du plan de nommage de ses cartes, afin de rétablir un peu la clareté, qui avait été totalement perdue avec les cartes des séries 8x00 et 9x00, qui ont changé de nom, parfois à plusieurs reprises. Hélas, la promesse n'aura pas tenu bien longtemps...

En effet, la gamme GTX 2x0 a vite commencé à souffrir de quelques cafouillages, avec notamment deux versions de la GeForce GTX 260 (192 SP ou 216 SP) et l'arrivée prochaine d'une nouvelle GTX 260 gravée en 55nm et profitant peut-être de fréquence revues à la hausse. Mais ce n'est pas tout, et nVidia prépare de "nouvelles" cartes aux noms encore plus trompeurs...

Ainsi, après la 9600 GT Green Edition (version basse consommation de la 9600 GT), le caméléon nous préparerait une 9800 GT Green Edition, fonctionnant à 50 MHz de moins que la 9800 GT, mais qui devrais être renommée en GTS 240 dès le mois d'avril, tandis que la GeForce 9800 GTX+ deviendra la GeForce GTS 250. La puce G92 a décidément la vie dure, et semble destinée à hanter encore longtemps les gammes d'nVidia. A ma connaissance, c'est la première fois qu'un même GPU aura été utilisé dans pas moins de trois générations de cartes (8800, 9800 et GTS 2x0).

nVidia ferait bien de s'inspirer un peu du système de nommage employé par ATI aujourd'hui, bien plus clair qu'à l'époque des Radeon X800, X1800 et X1900, et sans renommage intempestif des noms commerciaux au cours de la vie d'un GPU...

Il y a quelques jours, nous vous parlions du fait qu'Intel voyait d'un mauvais oeil la séparation d'AMD en deux entités, l'une dédiée à la conception et l'autre à la fabrication (The Foundry Company). Les gens de Santa Clara avaient en effet peur que certaines des technologies licenciées à AMD se retrouvent utilisées dans des produits destinés à des clients de TFC. AMD doit désormais faire face à un second problème : ses actionnaires.

En effet, les actionnaires semblent se sentir relativement peu concernés par cette décision, pourtant capitale pour l'avenir du fondeur texan. Ainsi, durant la période pendant laquelle les actionnaires étaient appelés à voter pour ou contre cette scission, près de 57% des actionnaires se sont abstenus. Malgré un impressionnant 97% de votes favorables, la scission ne peut donc se faire pour l'instant : seuls 42% des actionnaires ont voté pour, alors qu'il en faudrait un minimum de 50%

Le fondeur prévoir d'effectuer un nouveau vote dans une semaine, le 18 février, en espérant que la participation sera cette fois suffisante.

Alors que le développement du Service Pack 2 de Windows Vista avait initialement pris un peu de retard, la finalisation des fonctionnalités de celui-ci, matérialisée par l'Escrow Build, est un peu en avance. Selon TechARP, la Release Candidate devrait du coup arriver dans moins de deux semaines, tandis que la version finale devrait être prête au plus tard pour la mi-mai.

En plus des différents correctifs livrés depuis la sortie du Service Pack 1, le Service Pack 2 devrait intégrer entre autres les nouveautés et améliorations suivantes :

• moteur de recherche Windows Search 4.0,
• meilleure rétrocompatibilité avec les anciennes applications,
• support de la virtualisation avec l'intégration de Hyper-V,
• gravure sur Blu-Ray,
• support du Bluetooth 2.1,
• résolution des problèmes de DRM lors des mises à jour de Windows Media Player,
• amélioration de la gestion du Wi-Fi,
• réduction de l'impact des gadgets du Volet Windows sur les performances.

Une fois n'est pas coutume, le Service Pack 2 nécessitera l'installation préalable du Service Pack 1. En contrepartie, ce nouveau pack ne pèsera que 50 à 70 Mo.

Le "Green IT" est à la mode aujourd'hui, et nombreux sont ceux qui profitent de cet argument pour attirer les acheteurs vers leurs produits, mais bien souvent avec des gains relativement faibles, et sans réelle innovation technologique. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas le cas du projet d'imprimante de RITI...

En effet, plutôt que de simplement chercher à optimiser la consommation électrique, RITI a carrément éliminé l'encre, qui est une source majeure de pollution au niveau des imprimantes (rejets liés à la fabrication, cartouches vides, etc...). Mais alors comment imprimer sans encore ? En utilisant... du café ! La Coffee Printer a en effet simplement besoin d'être rechargée de temps en temps en marc de café, dont elle extraira les pigments nécessaire. Et ça tombe bien, le marc de café est une ressource abondante, surtout en entreprises...

Un bémole tout de même : aussi verte soit elle, cette imprimante n'imprime qu'en noir et blanc. Plusieurs constructeurs seraient déjà en négociation avec RITI pour l'industrialisation du procédé.

J'imagine bien la discussion au détour d'un couloir dans quelques année :
"- Ben alors Robert, encore en pause café ?
- Euh... oui chef, euh... c'est à cause de l'imprimante, euh... fallait la recharger."

Avec la baisse des prix des SSD et l'arrivée sur ce marché d'un grand nombre de constructeurs, un contrôleur s'est imposé sur quasiment tous les modèles d'entrée de gamme : le Jmicron JMF602. Malgré le prix réduit et le succès des SSD utilisant ce contrôleur (en particulier les OCZ Core), il est fortement critiqué, à cause de ses piètres performances en écriture, provoquant parfois des courts blocages du système.

Une nouvelle version de ce contrôleur sensée corriger le problème est apparue il y a quelques temps. Nos confrères de chez Matbe se sont procurés deux SSD dotés de ce contrôleur révisé : un Transcend de 64 Go à base de mémoire SLC et un CSX de 128 Go embarquant de la MLC. Malheureusement, leur test confirme ce à quoi on pouvait s'attendre : l'absence de mémoire cache externe pénalise très fortement ce contrôleur sur les petits accès, et même en révision B, les performances s'écroulent.

• Lire le test des SSD Jmicron chez Matbe

Au vu des résultats, cette nouvelle révision ne change donc pas la donne, et les meilleurs SSD abordables restent donc pour l'instant les Samsung en MLC et les Mtron Mobi 3500 en SLC, en attendant peut-être que les OCZ Vertex prochainement disponibles ne changent la donne, avec un prix plus réduit en version 120 Go, et peut-être des performances correctes grâce à l'ajout d'un cache de 32 à 64 Mo.