Annoncé depuis des années comme le successeur du BIOS, l'EFI jouait depuis l'arlésienne, sauf sur le marché des serveurs Itanium, qui nécessitent un EFI, et sur les Mac Intel, qui utilisent ce type de firmware depuis leur lancement. Les choses pourraient enfin changer en 2011, avec l'arrivée du Sandy Bridge.

En effet, alors que certains constructeurs de cartes mères avait déjà fait des démonstrations de cartes EFI lors de salon ces dernières années, mais sans les commercialiser, ou du moins, pas à grande échelle, l'arrivée du processeur Sandy Bridge d'Intel devrait s'accompagner de la sortie de cartes mères EFI chez bon nombre de constructeurs, probablement à cause de l'arrivée de disques durs de plus de 2.2 To, sur lesquels un BIOS classique ne permet pas de démarrer.

Photo : PCWorld.fr

Nos confrères de PCWorld viennent par exemple de publier un aperçu de la carte mère P8P67 Deluxe d'Asus, basée sur un chipset Intel P67, et dotée d'un firmware EFI. En plus de permettre généralement un démarrage plus rapide, l'EFI permet une interface graphique bien plus esthétique et ergonomique que le bon vieux BIOS en blanc sur fond bleu.

Annoncé il y a un an, le xpPhone est enfin disponible à la vente. Pour rappel, ce téléphone de xpInside a la particularité de fonctionne sur une architecture x86, ce qui lui permet de fonctionner sous Windows. Toutefois, alors que l'année dernière le constructeur promettait Windows 7, il faudra finalement se contenter de Windows Embedded Standard 2009, qui est basé sur un Windows XP remis au goût du jour.

Côté matériel, le xpPhone embarque un processeur x86 AMD, 512 Mo de RAM, 8 ou 16 Go d'espace de stockage (flash), un écran 16/9ème de 4.8" (800x480), d'un récepteur GPS, d'une connectivité Wi-Fi (n et g) et Bluetooth 2.0+EDR et d'un module cellulaire 3G CDMA/EVDO (il n'est donc pas encore compatible avec les réseaux français). Pesant 345g (hors batterie) pour 175x84x25.5mm, il embarque une batterie de 2150 mAh offrant 5h d'autonomie en conversation, 7h d'autonomie en usage courant et 5 jours en veille.

En version 8 Go, il est commercialisé à partir de 666$ sans le module 3G et sous... DOS (!!!), tandis qu'il faudra débourser 876$ pour la version 3G 16 Go sous Windows.

Si vous êtes intéressé, c'est par ici, mais encore une fois, attention, il n'est pas compatible avec les réseaux français et la plupart des réseaux européens.

Très populaire auprès des constructeurs de smartphone, grâce à sa puce Snapdragon intégrant un processeur, une puce graphique, un modem 3G, un contrôleur Wi-Fi, un contrôleur Bluetooth et un récepteur GPS, l'américain Qualcomm prépare actuellement une nouvelle génération de sa puce multifonction.

Connue pour l'instant sous la référence MSM8960, cette puce gravée en 28nm promet une nouvelle architecture CPU double-cœur, permettant des performances cinq fois plus élevée pour une consommation réduite de trois quarts. Le Wi-Fi, le Bluetooth, le GPS et la 3G seront toujours de la partie, mais avec en plus les prémices de la 4G (LTE).

Côté 3D, ma troisième génération du GPU Adreno s'annonce particulièrement performante, puisque Qualcomm n'hésite pas à la comparer aux Xbox 360 et PS3. Elle supportera les API OpenGL ES 2.0 (avec extension Halti) et OpenCL 1.1.

Les premiers échantillons de cette puce devraient être produit en 2011, pour une commercialisation en 2012.

Après avoir connu la gloire en 2009 sur le marché des SSD, le contrôleur Indilinx Barefoot est rentré dans le rang en 2010. En effet, s'il reste toujours parmi les plus performants, il est aujourd'hui dépassé en performance pure par les contrôleurs SandForce et Marvell. Son successeur, le Jet Stream, n'étant attendu que pour l'année prochaine, Indilinx se devait de réagir.

C'est chose faite avec le Barefoot "Martini", une nouvelle révision du Barefoot, optimisé pour les puces de mémoire flash Intel 34nm (les mémoires de prédilection du Barefoot original étaient les Samsung 43nm) et pour les écritures aléatoires, domaine où les contrôleurs de 2010 ont fait un grand pas en avant.

Utilisé par les nouveaux OCZ Vertex Plus et Colossus Plus, cette nouvelle révision semble tenir ses promesses. En effet, les tests effectués par Anandtech sur une préversion du Vertex Plus montrent des performances presque triplées en écriture aléatoire et des gains de 5% en lecture aléatoire et plus de 10% en écriture séquentielle.

Si ces gains de performances ne permettent pas encore à Indilinx de revenir dans la course sur le haut de gamme, ils devraient permettre de renforcer sa position sur l'entrée et le milieu de gamme, grâce à un positionnement tarifaire revu à la baisse par rapport à Sandforce, Marvell et Intel.

Il y a deux ans, Hitachi annonçait un partenariat avec Intel sur le marché des SSD pour entreprises. Un partenariat qui se concrétise enfin, avec les Ultrastar SSD400S, aux spécifications particulièrement alléchantes...

Proposés en 2.5" SAS (Serial Attached SCSI) 6 Gbits/s et en 3.5" Fibre Channel, ces SSD mettent en effet la barre très haut, avec des débits de 535 Mo/s en lecture séquentielle et 500 Mo/s en écriture séquentielle pour la version SAS, contre respectivement 390 et 340 Mo/s en Fibre Channel. En aléatoire, sur des accès de 4 Ko, ces nouveaux SSD offrent 46 000 IOPS en lecture et 13 000 IOPS en écriture.

Côté durée de vie, Hitachi promet que ces SSD supporteront 35 Po d'écriture, soit une moyenne de près de 20 To par jour pendant les cinq années de garantie. Une durée de vie plutôt confortable, grâce à l'utilisation de mémoire flash SLC (34nm en provenance d'IMFT).

Ces SSD sont déclinés en des capacités de 100, 200 et 400 Go, avec une disponibilité immédiate pour les OEM. Hitachi n'a pas communiqué sur les tarifs, mais avec de tels spécifications, nul doute que la note sera particulièrement salée pour la éventuels acquéreurs.

La nouvelle version du classement TOP500 vient d'être publié. Deux fois par an, le TOP500 dresse la liste des 500 supercalculateurs les plus puissants du monde. Avec pour cette 36ème édition une petite révolution et un bon résultat de la France.

Côté révolution, ce nouveau classement place pour la première fois de l'histoire du TOP500 un supercalculateur chinois en première position ! La Chine était déjà en seconde position du classement TOP500 de juin 2010, avec la machine offrant les meilleurs performances brutes, mais qui ne terminait que seconde dans le test officiel, à cause d'un faible rendement.

Pour arriver aux 2566 TFlops mesurés sous Linpack, le calculateur Tianhe-1A s'appuie sur 14 336 processeurs Intel Xeon X5670 (6 cœurs à 2.93 GHz) et 7168 modules nVidia Tesla M2050 (448 cœurs, 3 Go de mémoire), 262 To de RAM et 2 Po de stockage. La puissance brute de l'ensemble est de 4701 TFlops , soit un rendement de 54.6%. L'avance sur le numéro 2, le Cray Jaguar, est énorme, puisque ce dernier se contente de 1759 TFlops (-31%) sous Linpack et 2331 TFlops théoriques (-50%).

Ce nouveau classement marque également le retour de la France dans les premières places. Ainsi, alors qu'en juin 2010, le plus puissant supercalculateur installé en France (conçu par SGI) n'était que 18ème et que le plus puissant supercalculateur de fabrication française (Bull) se contentait de la 45ème place, on trouve désormais un supercalculateur français au 6ème rang mondial et au premier rang européen : Tera-100, successeur de Tera-10, qui avait occupé en son temps la 5ème place.

Conçu par Bull, cette machine embarque 17 480 processeurs Intel Xeon 7500 (8 cœurs) et 300 To de RAM, répartis dans 4370 serveurs Bullx série S, ainsi qu'un système de stockage d'une capacité de 20 Po et offrant un débit de 500 Go/s. Il dépasse de peu la barre du petaflop, avec 1050 TFlops sous Linpack pour 1255 TFlops théoriques (soit un excellent rendement de 83.6%, ce qui le place parmi les meilleurs sur ce point).

Archos, qui a renouvelé sa gamme de tablettes il y a quelques mois, vient d'annoncer avoir passé le cap du million de tablettes Android de nouvelle génération vendues et approcher les 10 000 applications dans sa boutique logicielle, l'AppsLib.

Si ces résultats peuvent paraitre faibles à côté de ceux d'Apple, qui a écoulé en un trimestre près de 5 millions d'iPad et quelques millions d'iPod Touch, ils sont tout de même très encourageant pour le constructeur français, habitué à sa place d'outsider.

Ces très bonnes ventes représentent désormais les deux tiers du chiffre d'affaire de l'entreprise et lui ont permis de voir son résultat progresser de 23%. De quoi voir l'avenir sereinement pour Archos, qui envisage d'en profiter pour se lancer dans la fabrication de tablettes en marque blanche pour le compte d'autres constructeurs, ainsi qu'à se diversifier en se lançant dans des boîtiers multimédia pour TV similaires à la Google TV.

Les nouveaux Macbook Air lancés il y a quelques jours par Apple utilisent de SSD sous forme de barrettes, qui prennent place dans un connecteur type mini-PCI-E, comme on en avait déjà vu pour les SSD de certains netbooks. Ces SSD seront désormais commercialisés par Toshiba.

Babptisée "Blade X-gale", cette gamme reprend les trois modèles de SSD proposés dans les Macbook Air : 64, 128 et 256 Go. Ils utilisent de la mémoire flash Toshiba et un contrôleur Toshiba, qui permet d'atteindre des débits de 220 Mo/s en lecture et 180 Mo/s en écriture séquentielle. Le contrôleur Toshiba n'est par contre pas réputé très efficace en accès aléatoires, en contrepartie de quoi il bénéficie de performances stables dans le temps, ce qui en fait un bon choix avec un système tel que Mac OS X, qui ne supporte pas encore le TRIM.

L'interface est une interface SATA 3 Gbits/s câblée sur un port mini-PCI-E, avec une alimentation sous 3.3V. La barrette mesure 24mm de large pour 108.9mm de long. Les modèles 64 et 128 Go ne mesurent que 2.2mm d'épaisseur pour un poids de 9.8g, contre 3.7mm et 13.2g pour le 256 Go.Attention, cette petite différence de dimension fait que les Macbook Air 11.6" ne pourront probablement pas accueillir le modèle 256 Go.

Selon Toshiba, ce format de SSD devrait trouver sa place dans les machines hautement intégrées, telles que les netbooks.

Après avoir conquis le marché des netbooks, l'Atom d'Intel entre petit à petit sur le marché des ordinateurs de bureau, d'abord via les nettops, ces petits PC de constructeurs de la taille d'une Wii, et maintenant via des solutions pour les bricoleurs qui assemblent leur propre machine, généralement au format mini-ITX.

C'est l'une de ces solutions que nous avons testé, l'Asus AT5NM10-I, montée pour l'occasion dans un boîtier Antec ISK300-65, un boîtier mini-ITX doté d'une alimentation passive de 65W.

• Lire le test du Antec ISK300-65 et de l'Asus AT5NM10-I
• Acheter un boîtier Antec ISK
• Acheter une carte mère Atom

Après avoir connu son heure de gloire dans le secteur grand public, de façon un peu anonyme, en équipant la PlayStation première du nom de son processeur R3000A, MIPS Technologies a probablement disparu des appareils grands publics, où l'architecture ARM a souvent été privilégiée. Mais le constructeur compte bien revenir sur ce marché très lucratif.

En effet, après avoir rejoint l'Open Handset Alliance il y a un peu plus d'un an et présenté en septembre son nouveau SoC, le MIPS32 1074K, doté de quatre cœurs cadencés jusqu'à 1.5 GHz, MIPS a annoncé cette semaine que ses puces se trouveraient prochainement (probablement début 2011) dans des tablettes et des smartphones.

Pour s'assurer une entrée sur le marché dans de bonnes conditions, le fabricant de processeurs a travaillé sur le portage d'Android vers son architecture et a déjà conclu des partenariats avec différents constructeurs de plateformes mobiles.

Si MIPS risque d'avoir bien du mal à déloger ARM de sa position de leader sur ce marché, il pourrait par contre réussir à tenir tête à Intel, qui peine à s'imposer dans les appareils mobiles, malgré les gros efforts faits avec la plateforme Moorestown.

Après son K800, lancé en septembre, avec son original système de recharge par câble, permettant de ne plus avoir à remplacer les piles, Logitech innove encore avec le Wireless Solar Keyboard K750, le premier clavier sans-fil capable de se passer totalement de toute opération de maintenance.

Pour parvenir à ce résultat, Logitech a optimisé la consommation du clavier, de manière à pouvoir l'alimenter avec des capteurs photovoltaïques. Il suffit donc d'un peu de lumière pour que la clavier produise l'électricité nécessaire à son fonctionnement. Pas de panique si vous êtes noctambule, une batterie intégrée, rechargée par les capteurs, assure le fonctionnement dans le noir. Chargée à bloc, la batterie assure trois mois de fonctionnement sans lumière.

Côté design, le K750 se distingue du K800 par l'emploi de touches de type "chiclet" (touches relativement plates et espacées) et l'absence de rétroéclairage. Il se passe également de repose poignet, probablement pour compenser la place occupée sur le haut du clavier par les deux capteurs photovoltaïques.

Utilisant un récepteur Unifying, il sera commercialisé en ligne à partir du mois de décembre et en boutique à partir de janvier prochain, au tarif conseillé de 79€99. Le prix de la tranquillité...