Ces derniers mois, les protections de la PlayStation 3 ont été fortement mises à mal par les hackers, et Sony semble un peu dépassé par les événements, en ne répondant pas toujours de la meilleure façon possible...

Après les attaques en justice contre les auteurs des hacks et le bannissement des services en lignes pour les utilisateurs de ces hack, Sony préparerait désormais une riposte plus "douce" : une nouvelle version de la console. En effet, les hackers ont atteint les profondeurs de la PlayStation 3, à tel point qu'il est quasiment impossible pour Sony de colmater les failles sur les consoles existantes. La conception d'une nouvelle console à la protection révisée est donc un choix logique, qui permettra de freiner le piratage sur les nouvelles consoles, à défaut de le freiner sur le parc existant.

Les nouvelles protections devraient s'appuyer sur des composants empêchant l'exécution de firmwares modifiés, mais aussi sur un système de clés associées aux jeux, comme on en trouve souvent sur PC.

SandForce a officialisé il y a quelques jours sa nouvelle gamme de contrôleurs pour SSD, dont les références sont de la forme SF-2xxx. Pas moins de sept nouveaux contrôleurs sont au programme, avec trois marchés cible (grand public, entreprises, industrie).

Côté grand public, quatre références sont au programme : SF-2141, SF-2181, SF-2281 et SF-2282. Elles se distinguent par la vitesse de l'interface SATA (3 Gbit/s sur le SF-21xx et 6 Gbit/s sur les SF-22xx), avec un impact direct sur les performances en lecture/écriture séquentielle (250/250 Mo/s contre 500/500 Mo/s), les performances sur les petits accès de 4 Ko en écritures (10 KIOPS sur le SF-2141, 20 KIOPS sur les trois autres, contre 60 KIOPS en lecture avec les quatre modèles), le nombre de canaux et la largeur de bus (4 canaux et 4 octets sur le SF-2141, 8 canaux et 16 octets sur le SF-2282 et 8 canaux et 8 octets sur les deux autres). Ils gèreront jusqu'à 512 Go de mémoire MLC ou 128 Go de SLC (sauf le SF-2141, limité à 64 Go dans les deux cas) et supporteront le chiffrement AES en 128 et 256 bits. L'over-provisioning minimal passe à 0%, contre 7% sur les SF-1000. Il faudra donc se méfier des SSD les moins chers, qui risquent d'être radins sur ce point...

Pour l'usage industriel, SandForce propose le SF-2382. Il reprend les mêmes caractéristiques que le SF-2282, mais supporte 512 Go de mémoire MLC, propose plus d'attributs SMART et offre une fonction d'effacement sécurisé aux normes militaires.

À destination des entreprises, le SF-2582 reprend les caractéristiques du SF-2382, mais offrira de meilleurs performances sur les petits accès en écriture (60 KIOPS en 4 Ko) et supportera l'ajout d'un circuit dédié à éviter les pertes de données en cas de coupure de courant. Le SF-2682 pourra en plus fonctionner avec des secteurs logiques d'une taille supérieure à 512 octets. Ces deux modèles imposent un over-provisioning d'au moins 28%.

Les premiers SSD basés sur ces nouveaux contrôleurs devraient arriver à partir du mois d'avril. Avant d'acheter, il faudra veiller à bien se renseigner sur le contrôleur utilisé, vu le nombre de références proposées et la marge de manœuvre laissée par SandForce sur l'over-provisioning. Espérons également que les choses ne seront pas encore compliqués par des firmware exclusifs réservés à certains constructeurs pour débrider les performances...

Jeudi dernier, pendant qu'Apple mettait discrètement à jour sa gamme de MacBook Pro, en y ajoutant notamment le support de la connectique Thunderbolt, Intel tenait une conférence de presse pour dévoiler officiellement cette nouvelle technologie, jusqu'ici connue sous le nom de LightPeak.

Tout d'abord, Intel a, sans surprise, précisé que cette technologie ne sera pas réservée à Apple. Elle a été seulement développée en collaboration avec Apple, ce qui explique que les machines équipées de Thunderbolt soient sorties le jour même de l'annonce. Un nouveau design de carte mère étant nécessaire pour installer le contrôleur Thunderbolt et le raccorder aux bus dont il a besoin, il y a toutefois peu de chance de voir un tel connecteur arriver sur d'autres machines dans les mois à venir.

D'un point de vue technique, l'interface Thunderbolt offre deux canaux 10 Gbit/s full duplex, qui peuvent être utilisés pour véhiculer différents protocoles. L'implémentation actuelle en utilise un pour transporter un bus PCI-Express 2.0 4x et un pour un signal DisplayPort 1.1. Ce débit est garanti sur une distance de 3m avec un câble en cuivre. Cette distance devrait augmenter à l'avenir, avec l'arrivée de la version optique du Thunderbolt. Le port fourni également une alimentation de 10W et peut gérer jusqu'à 7 périphériques mis en chaîne.

D'autres implémentation devraient permettre d'utiliser les canaux différemment, par exemple pour véhiculer un signal PCI-Express 8x, ce qui permettrait de proposer des cartes graphiques externes pour portables sans pertes de performances.

Bien avant qu'Apple ne lance son Magic Trackpad, Wacom proposait déjà dans sa gamme grand public Bamboo des tablettes graphiques pouvant être utilisées soit avec un stylet, comme une tablette graphique classique, soit du bout du doigt, comme un trackpad.

Mais alors que le Magic Trackpad est capable de gérer des gestes impliquant jusqu'à quatre doigts, les tablettes Wacom Bamboo devaient se contenter de deux doigts (mais en contrepartie, l'apport du mode stylet est un gros plus). Une limitation qui était initialement à mettre sur le compte d'un matériel trop limité.

Or, depuis quelques temps, Wacom a sorti de nouvelles révisions de ses tablettes. Officiellement, elles offrent strictement les mêmes fonctionnalités, mais elles utilisent désormais du matériel capable de gérer plus de deux doigts, la limitation à deux doigts étant alors imposée par le driver.

Wacom a finalement décidé de débrider son driver, débloquant ainsi des gestes à trois ou quatre doigts sur les versions récentes de ses tablettes Bamboo. Les modèles compatibles sont identifiables d'après leur numéro de série, se terminant par /K(A) ou /S(A).

Il y a quelques semaines, Archos présentait l'Arnova Web Radio & TV, une boîtier web radio d'entrée de gamme, inaugurant ainsi sa nouvelle marque low cost. Celle-ci se diversifie désormais vers les tablettes, avec l'Arnova 10.

Comme son nom l'indique, il s'agit d'une tablette tactile dotée d'un écran 10.1" (1024x600). Low cost oblige, elle n'embarque que 4 Go d'espace de stockage et la dalle tactile est résistive (et donc non multi-touch). Elle dispose d'une connectique mini-USB et USB host, d'un lecteur de cartes micro SD, d'une webcam 0.3 MP et du Wi-Fi 802.11g, mais fait par contre l'impasse sur le Bluetooth.

Elle fonctionne sous Android 2.1 et dispose d'une autonomie de 6h en lecture vidéo et 10h en utilisation mixte. Son design et ses dimensions sont quasiment les mêmes que celles de l'Archos 10.1 Internet Tablet, avec 27.2 x 15.2 x 1.35 cm, mais elle est par contre sensiblement plus lourde (570g contre 480g).

Elle est disponible immédiatement, pour environ 200€, soit tout de même 100€ de moins que sa grande sœur chez Archos.

Actu originale : 23/02/2011 à 12h50

Mise à jour le 25/02/2011 : Arnova a finalement annoncé toute une gamme de tablettes, de 7 à 10", pour des prix allant de 99€ à 249€. Elles seront lancées au second trimestre et certaines références seront dotées d'écrans capacitifs.

Présentée lors du Mobile World Congress, la tablette HTC Flyer s'annonçait plutôt coûteuse, surtout pour une tablette de seulement 7", Amazon la proposant par exemple à près de 670€. Le taiwanais a heureusement pensé aux acheteurs moins fortunés.

En effet, bien qu'elle n'ai pas été annoncée officiellement par le constructeur à l'occasion de la présentation de sa tablette tactile, une version sans 3G de la tablette a fait son apparition chez certains constructeurs. Et l'absence de 3G a un impact direct sur le prix, qui devient nettement plus raisonnable, puisque la Flyer Wi-Fi est proposée à moins de 500€.

Un tarif qui reste élevé, surtout par rapport à certaines concurrentes 10", comme les tablettes Asus, Archos ou même Apple, mais qui est tout de même nettement plus abordable que le prix de la version 3G.

Lancée en mai dernier, la plateforme Intel Moorestown, basée sur une version très basse consommation de l'Atom et destinée principalement aux smartphones et aux petites tablettes, n'a pas connu le succès qu'Intel espérait. Mais le fondeur ne se décourage pas...

En effet, Intel reste déterminé à venir concurrencer ARM sur son terrain, et continue donc à optimiser sa plateforme "ultra-mobile" pour la rendre toujours plus compétitives faces aux processeurs anglais. Le fondeur commence d'ailleurs à livrer à ses partenaires les premiers samples de sa prochaine génération de SoC, baptisée Medfield.

Gravé en 32nm, cette nouvelle génération sera encore plus compacte et moins gourmande que l'actuel Moorestown. Intel vise une commercialisation en masse en fin d'année, et espère que sa plateforme sera choisie par certains constructeurs de tablettes.

HP a présenté cette semaine ses nouveaux ordinateurs portables destinés aux professionnels, les EliteBook, qui sont désormais dotés de processeurs Intel de la génération Sandy Bridge. Parmi les modèles présentés, il en est un qui impressionne par son autonomie annoncée, qui atteint 32.5h !

L'EliteBook 8460p est une machine 14" dotée d'une écran mat à rétroéclairage LED. Elle est proposée avec un vaste choix de processeurs, du Core i3-2310M à 2.1 GHz au Core i7-2820QM à 2.3 GHz, couplés à un chipset Intel QM67 Express. La RAM peut monter jusqu'à 16 Go, via deux slots SoDIMM. Le stockage est confié soit à un disque dur 7200 RPM (jusqu'à 750 Go), soit à un SSD (jusqu'à 160 Go) est l'affichage est géré par la puce graphique intégrée au processeur ou par un GPU AMD Radeon HD 6470M doté d'1 Go de RAM.

La batterie peut être une 3, 6 ou 9 cellules, avec une capacité maximale de 100 Wh, et une seconde batterie peut être commandée en option. Pour atteindre les 32h d'autonomie, il faudra d'ailleurs opter pour une seconde batterie de 100 Wh (HP n'indique pas si les deux batteries peuvent être utilisées en simultané, mais c'est logiquement le cas si l'autonomie est calculée sur la base de deux batteries), pour un stockage sur SSD, et probablement pour le processeur le moins puissant et une configuration sans GPU.

Le tarif de départ sera de 999$, avec une disponibilité courant mars. HP n'a pas encore communiqué sur le tarifs des options nécessaires pour atteindre ces 32h d'autonomie.

Comme l'avaient annoncé de nombreuses rumeurs, Apple a lancé aujourd'hui sa nouvelle gamme MacBook Pro, le jour de l'anniversaire de Steve Jobs. Un lancement en toute discrétion, malgré quelques nouveautés importantes.

La grosse nouveauté, c'est l'arrivé d'une nouvelle interface de connexion de périphérique : le port Thunderbolt. Offrant une bande passante de 10 Gbit/s, ce port utilise la version cuivre du projet d'interface fibre haut débit d'Intel, qu'on connaissait jusqu'à présent sous le nom de LightPeak et y encapsule une connexion PCI-Express 4x. Physiquement, il reprend le connecteur mini-DisplayPort, et les nouveaux MacBook Pro ne proposent ainsi qu'un seul port qui pourra être utilisé pour brancher des périphériques Thunderbolt (avec la possibilité de chainer six périphériques) et/ou un écran. Les périphériques pourront être alimentés par l'ordinateur, dans la limite de 10W. Le reste de la connectique est inchangé. Il faudra désormais voir si les constructeurs de PC et de périphériques adoptent eux aussi cette connectique Thunderbolt, sans quoi elle risque d'avoir du mal à décoller face à l'USB 3.0 déjà largement adopté et rétrocompatible avec de nombreux périphériques.

L'autre grosse évolution de cette nouvelle génération se situe au niveau du couple processeur/GPU. Sur le modèle 13", le vieillissant Core 2 Duo laisse enfin sa place à un processeur moderne, en l'occurrence un Core i5 ou Core i7 de dernière génération, doté de deux cœurs et de 4 Mo de cache. La partie graphique est pour sa part confiée au GPU Intel HD 3000 intégré au processeur. Les modèles 15" et 17" passent pour leur part à des processeurs Core i7 quadri-cœur et des GPU AMD Radeon HD 6490M (15") et 6750M (17"). Ils exploiteront également l'Intel HD 3000, avec basculement automatique de l'un à l'autre en fonction des besoins. Tous les modèles embarquent également une nouvelle webcam, baptisée FaceTime HD. Comme son nom l'indique, elle permettra de filmer en HD (720p). Ce qui confirme au passage l'arrivée de FaceTime sur Mac OS X.

Malgré ces nouveautés, ces nouveaux MacBook Pro régressent sur certains points, et malheureusement pas des moindres... En premier lieu, il y a l'autonomie : alors que la génération précédente annonçait 9 à 10h d'autonomie maximale selon les modèles, la nouvelle gamme tombe à 7h pour tous les modèles. Et ce n'est pas au profit du poids, qui reste inchangée, les batteries ayant conservé la même capacité qu'avant. Second regret, l'USB... S'il est vrai que Thunderbolt offre des performances nettement supérieures à l'USB 3, ce dernier à l'avantage d'être largement répandu chez les constructeurs de périphériques. Compte tenu du surcoût d'un contrôleur USB 3, il est donc regrettable qu'Apple reste bornée sur l'USB 2. Espérons que des constructeurs de périphériques proposeront rapidement des adaptateurs Thunderbolt vers USB 3. Par ailleurs, les modèles 13" risquent fort d'être moins performant en 3D, puisqu'il troquent une GeForce 320M pour un modeste Intel HD 3000.

Enfin, de nombreuses nouveautés promises par les rumeurs sont finalement absentes de ces nouveaux modèles : réduction de poids, hausse de la définition des écrans (1440x900 en 13", 1680x1050 en 15"), option écran mat sur le 13", SSD de 8/16 Go sur tous les modèles pour stocker le système...

Actu originale : 24/02/2011 à 17h34

Mise à jour le 24/02/2011 à 21h53 : La baisse de l'autonomie annoncée serait en fait la conséquence de l'utilisation d'un nouveau protocole de mesure de l'autonomie, théoriquement plus représentatif de l'usage réel. Le Macbook blanc, dont le matériel n'a pas changé, à également vu son autonomie annoncée baisser fortement (de 10h à 7h) en raison de l'application de ce nouveau protocole.

Le Mobile World Congress 2011 a été l'occasion pour de nombreux constructeurs de smartphones et de tablettes de présenter les produits qu'ils vont lancer dans les mois à venir. Mais il a aussi permis d'avoir un aperçu de ce qui nous attends à plus long terme, et notamment les normes réseau à venir.

On le sait depuis longtemps, la prochaine étape sera la 4G, pour laquelle la plupart des pays européens ont prévu d'adopter la norme LTE (Long Term Evolution), qui promet plusieurs dizaines de Mbit/s. Au MWC, c'est déjà le successeur de cette norme qui a été présenté : le LTE-Advanced.

Utilisant le même matériel que le LTE au niveau des antennes relais, ce qui permettra son déploiement à moindre coût pour les opérateurs, grâce à une simple mise à jour logicielle, le LTE-Advanced promet des débits particulièrement impressionnants, avec jusqu'à 1 Gbit/s en download et 200 Mbit/s en upload.

Ces débits ne seront toutefois accessibles que pour les utilisateurs se déplaçant à très faible vitesse. Dans un véhicule, il faudra se contenter d'une centaine de Mbit/s, ce qui devrait déjà être plus que suffisant pour la plupart des besoins.

Reste désormais à attendre le déploiement des réseaux à cette norme, ce qui ne sera pas immédiat. En France, les licences radio pour la 4G devraient être attribuées dans le courant de l'année.

Samsung vient d'officialiser deux nouveaux baladeurs multimédias sous Android, les Galaxy S Wi-Fi 4.0 et 5.0. Comme leur nom le laisse supposer, ils sont au Galaxy S ce que l'iPod Touch est à l'iPhone : une version dépourvue de la partie téléphonie.

Ils embarquent donc le même processeur Samsung Hummingbird à 1 GHz, une dalle 800x480, la connectivité Wi-Fi 802.11n, le Bluetooth 3.0, un module GPS, un slot micro SD et fonctionnent tous deux sous Android 2.2, avec une mise à jour à venir vers Android 2.3.

Le 4.0 est doté d'un écran 4", d'une batterie de 1200 mAh et d'un capteur vidéo 3.2MP et 8 à 32 Go de stockage interne, tandis que le 5.0 embarque un écran 5", une batterie grande capacité (2500 mAh), une sortie HDMI, un capteur photo 5MP et un flash à LED et 16 ou 32 Go de stockage interne.

Ils seront disponibles dès la fin du mois en Corée du Sud, à des prix encore non communiqués.

Après les annonces récentes de sa nouvelle console portable et de son smartphone orienté jeux vidéos, Sony s'apprêterait à présenter sa tablette tactile, qui porte pour l'instant le nom de code S1.

Elle embarquerait une configuration tout a fait classique pour une tablette Android de 2011 : écran tactile capacitif 9.4" (1280x800), Android 3.0 Honeycomb, Tegra 2, port USB, capteurs photo/vidéo avant et arrière... Elle devrait par contre se distinguer par son design, avec une forme très bombée sur l'un des côté, pour permettre à la tablette d'être posée avec l'écran incliné. En bonus, un port infrarouge pourrait permettre de contrôler les équipements Hi-Fi avec la tablette.

Estampillée "PlayStation Certified", elle pourrait, comme l'Xperia Play, bénéficier du catalogue de jeux de la PlaysStation One.

Elle devrait arriver au mois de septembre prochain, pour 599$.

Il y a un an, Sony annonçait l'abandon de la commercialisation de sa première TV OLED, la XEL-1, ce qui avait provoquer quelques craintes sur l'avenir de cette technologie, attendue depuis longtemps et sans cesse reportée. Mais finalement, Sony n'a pas totalement abandonné, puisque le nippon vient de lancer deux nouveaux écrans OLED.

Baptisés Trimaster EL BVM-E170 et BVM-E250, ils font un peu moins ridicule que leur ancêtre, en affichant respectivement une diagonale de 17 et de 25". Tous deux sont au format 16/9 et affichent une résolution de 1920x1080, avec des angles de vision de 178°, tant en horizontal qu'en vertical. Côté connectique, des entrées HDMI et DisplayPort sont au rendez-vous, ainsi qu'un port Ethernet 10/100 Mbit/s. D'autres entrées pourront être ajoutées via des cartes d'extensions à installer dans l'un des quatre emplacements disponibles.

Le modèle 17" est annoncé comme consommant 65W, contre 72W pour le modèle 25". Les tarifs sont par contre encore loin de ce que le grand public sera prêt à mettre dans un écran, le modèle 25" étant référencé à 26 300$ sur le site américain de Sony.

Depuis la semaine dernière, OCZ a basculé l'intégralité de sa production de SSD Vertex 2 de la mémoire 32nm à la mémoire 25nm, sans modifier les références. Un changement de finesse de gravure qui n'est malheureusement pas sans conséquences négatives pour l'utilisateur...

En effet, OCZ a également profité de l'occasion pour faire quelques économies, en passant de puces de 4 Go à des puces de 8 Go. Le problème, c'est qu'avec moins de puces, le contrôleur dispose de moins de possibilités pour paralléliser les accès, et les performances s'en ressentent, avec des baisses de débits de 50% dans certains cas.

Autre problème, les mémoires 25nm étant moins endurantes que les mémoires 32nm, OCZ a pris la sage décision d'augmenter la quantité de mémoire réservée. Mais sans modifier la capacité annoncée, ce qui fait que le Vertex 2 de 120 Go n'en fait plus que 118, tandis que le 60 Go passe à 55.

Pour tenter de se faire pardonner, OCZ propose à ceux qui le désirent d'échanger leur modèle à puces de 8 Go contre un modèle à puces de 4 Go, offrant théoriquement les mêmes performances que les anciens modèles en 32nm. Malheureusement, cet échange sera facturé.

Il y a quelques semaines, nVidia avait annoncé son intention d'investir fortement dans sa plateforme ARM, avec la ferme intention de produire des cœurs ARM haute performance. La roadmap montrée lors du Mobile World Congress confirme cette ambition...

Courant jusqu'en 2014, cette roadmap promet une multiplication par 100 des performances par rapport à l'actuelle plateforme Tegra 2. Ce bon de performances se fera en quatre étapes, soit une nouvelle plateforme chaque année. Pour 2011, c'est Kal-El qui est attendue, avec un quintuplement des performances de Tegra 2, grâce à un processeur ARM quadri-cœur et un GPU plus performant.

L'année suivante, Wayne prendra le relais, avec des performances dix fois plus élevées que celles de Tegra 2. Logan suivra en 2013, avec un facteur de performances de l'ordre de 50, avant de laisser sa place en 2014 à Stark, qui frisera les 100x.

Contrairement à Apple, qui était absente du MWC et n'a fait parler d'elle que par des rumeurs, HTC était bien là, avec de nombreux nouveaux produits à présenter, ou à officialiser pour ceux qui avaient déjà fait l'objet de quelques fuites, comme par exemple la première tablette du taïwanais.

Commençons par le plus volumineux d'entre eux : la tablette HTC Flyer. Il s'agit d'une tablette petit format (7", 196x122x13.2 mm, 415 grammes) dotée d'une châssis "unibody" en aluminium. D'une résolution de 1024x600, son écran tactile capacitif peut être contrôlé du bout du doigt, mais aussi avec un stylet, destiné à faciliter la prise de notes.

Dans les entrailles de la bête, on trouve un processeur Qualcomm Snapdragon MSM8255 à 1.5 GHz, 1 Go de RAM, 32 Go de stockage flash, un lecteur microSD, deux caméras (1.3 MP en façade, 5 MP au dos) et une batterie de 4000 mAh. La connectivité sera assurée en 3G+, Wi-Fi 802.11n et Bluetooth 3.0. Le tout fonctionnera dans un premier temps sous Android 2.4, avant une mise à jour gratuite vers Android 3.0.

Également basé sur un châssis "unibody" en aluminium, le HTC Incredible S est pour sa part le nouveau smartphone haut de gamme de la marque. Derrière son écran 4" 800x480, on trouve un processeur Qualcomm Snapdragon 1 GHz, 768 Mo de RAM, deux caméras (1.3 MP en façade, 8 MP au dos), une batterie 1450 mAh, la connectivité 3G+/Wi-Fi 802.11n/Bluetooth 2.1. Il fonctionnera sous Android 2.4. Il sera également décliné en versions "miniatures", avec le Desire S (3.7") et le Wildfire S (3.2", processeur à 600 MHz).

Enfin, les deux derniers modèles ciblent directement les amateurs du réseau social Facebook. Baptisés Salsa et ChaCha, ces deux appareils fonctionnent sous Android 2.3, avec une surcouche HTC Sense sépcifique, intégrant fortement les fonctionnalités de Facebook, qui se retrouvent à tous les niveaux sur le téléphone. Un bouton spécifique, arborant le logo due Facebook, est par ailleurs destiné à faciliter le partage d'informations sur Facebook.

Il s'agit par contre de matériel moins haut de gamme, probablement pour constituer une entrée de gamme abordable pour les adolescents. Le Salsa se contente par exemple d'un écran 3.4" 480x320 et d'un couple de caméra 0.3 MP / 5 MP. Des spécifications proches de celles du HTC Hero.

Sur le ChaCha, les caméras et l'écran offrent les mêmes résolutions, mais avec un écran 2.6" en mode paysage, laissant ainsi la place pour un clavier QWERTY complet, comme on en trouve sur les Blackberry.

Alors que le Wi-Fi 802.11n à 300 Mbit/s ne s'est pas encore généralisé, son successeur devrait être annoncé dans le courant de l'année, en promettant des débits théoriques triplés.

Baptisé Wi-Fi 802.11ac, il permettra en effet d'atteindre 1 Gbit/s en exploitant la technologie MIMO dans la bande des 6 GHz (2.4 GHz et 5 GHz pour le 802.11n). En étant normalisé rapidement, plutôt que de rester longtemps à l'état de "draft", comme le 802.11n, la norme 802.11ac pourrait être adoptée plus rapidement que la norme 802.11n. Le cabinet In-Stat estime ainsi que le nombre d'appareils à cette norme pourrait atteindre plus d'un milliard en 2015, à peine 3 ans après le lancement des premiers appareils, qui ne sont pas attendus avant l'année prochaine.

Si Apple est absente du Mobile World Congress qui se tient en ce moment à Barcelone, le constructeur de l'iPhone parvient tout de même à faire parler de ses futurs produits, avec la rumeur d'un iPhone "Nano", qui enfle de plus en plus...

C'est aujourd'hui au tour du très sérieux Wall Street Journal d'évoquer le sujet. Citant une source affirmant avoir vu un prototype de l'appareil, le WSJ indique qu'il s'agira d'un smartphone environ deux fois plus petit que l'iPhone 4. Il devrait être vendu aux opérateurs pour la moitié du prix de l'iPhone standard (vendu à un prix moyen de 625$), ce qui devrait permettre de l'avoir pour 1€ avec un abonnement.

Le service MobileMe pourrait pour sa part devenir gratuit, au lieu des 79€ annuels qu'Apple facture actuellement. Une évolution logique, vu la concurrence, en particulier du côté de Google, qui propose gratuitement les principaux services de MobileMe : e-mail, synchronisation de contacts, synchronisation de calendriers... Il pourrait au passage être enrichi de nouvelles fonctionnalités, et notamment le stockage en ligne de photos, de musique et de vidéos.

Lancé aux USA et au Royaume-Uni en décembre dernier, le Nexus S va bientôt traverse la Manche pour être commercialisé en France par SFR, normalement à partir du 18 février. Il proposera par contre des spécifications légèrement différentes.

En effet, selon Samsung, qui fabrique le Nexus S pour le compte de Google, la version française de l'appareil sera dotée d'un écran Super Clear LCD, au lieu de l'écran AMOLED qui équipe la version actuelle du Nexus S. L'écran devrait donc perdre en contraste, mais gagner en lisibilité en pleine lumière.

L'écran LCD consommant plus que l'écran AMOLED, Google et Samsung ont également décidé de modifier légèrement le châssis de l'appareil, pour pouvoir y mettre une batterie de plus grande capacité et ainsi garantir la même autonomie que sur le modèle original, au prix d'un encombrement légèrement accru : 1mm de plus en épaisseur, 1mm de plus en longueur et un sur-poids de 11 grammes.

Depuis qu'il a racheté Palm, HP n'avait pas été très bavard au sujet de l'avenir de WebOS, ce qui pouvait être inquiétant pour les développeurs. Mais l'américain a finalement tenu une conférence sur le sujet cette semaine, et elle a de quoi rassurer, puisqu'HP est visiblement décidé à développer et étendre la plateforme WebOS, qui arrivera bientôt en version 2.

Tout d'abord, HP a présenté deux nouveaux smartphones : le HP Veer et le HP Pré 3. Destiné à l'entrée de gamme, le premier est un appareil petit format bâti autour d'un processeur Qualcomm Snapdragon 7230 à 800 MHz épaulé par 512 Mo de RAM. Il embarque 8 Go de mémoire flash, une connectivité sans-fil HSPA, Wi-Fi g et Bluetooth 2.1. Comme les actuels smartphones Palm, il est doté d'un clavier coulissant en mode portrait.

Plus haut de gamme, le HP Pré 3 embarquera une configuration nettement plus musclée, avec un processeur Qualcomm Snapdragon 8x55 à 1.4 GHz, un écran 3.6" 800x480, un capteur photo 5MP avec flash et auto-focus, un capteur en façade, le Wi-Fi n, la compatibilité avec les réseaux CDMA et jusqu'à 16 Go de mémoire flash. Il sera lui aussi doté d'un clavier coulissant en mode portrait.

Après ces deux smartphones, HP a présenté sa première tablette sous WebOS. Reprenant un design très proche de celui de l'iPad, jusque dans le format et les dimensions de l'écran (9.7" 4/3 1024x768), la tablette HP TouchPad sera animée par un processeur Qualcomm Snapdragon double-cœur à 1.2 GHz et pourra embarquer jusqu'à 32 Go de mémoire flash et 1 Go de RAM. La connectivité sera dans un premier temps (été 2011) limitée au Wi-Fi n et au Bluetooth, mais la 3G, voir la 4G, arriveront plus tard.