
Omniprésent dans les allés du Mobile World Congress, Google y a tenu hier une conférence dédiée bien entendue à Android. C'est Eric Schmidt, futur ex-CEO de la firme, qui a fait le déplacement pour l'occasion.
À la manière de Steve Jobs lors de ses keynote dédiées à iOS, Eric Schmidt à ouvert la conférence par les gros chiffres concernant le système mobile : 350 000 activations d'appareils Android par jour, 27 fabricants utilisant officiellement le système, 170 appareils officiellement supportés, le tout distribué par 169 opérateurs mobiles à travers le monde. L'Android Market compte désormais 150 000 applications, contre 50 000 il y a neuf mois.
Eric Schmidt a ensuite évoqué l'une des grosse problématique pour les développeurs Android, qui découle d'ailleurs directement des chiffres ci-dessus : la trop grande fragmentation de l'éco-système Android, tiraillé entre les différentes versions de l'OS et des appareils aux caractéristiques très variées, rend parfois difficile la tâche des développeurs, allant jusqu'à en décourager certains de développer pour Android.
En réponse à ces problématiques, le CEO promet l'établissement futurs de règles, baptisées "anti-fragmentation laws", destinées aux opérateurs et aux éditeurs, pour les aider à respecter les bonnes pratiquees de développement, facilitant ainsi la réalisation d'applications compatibles avec la majorité des appareils.
Dans ce cadre, l'arrivée d'Android 3.0 n'est d'ailleurs pas une bonne nouvelle, puisque cette version inaugure une nouvelle branche, ciblant pour l'instant quasi exclusivement les tablettes. Eric Schmidt précise toutefois qu'une version unifiée d'Android est en préparation, et qu'elle devrait arriver cet été.
Pour finir, Eric Schmidt a lancé une petite pique envers Nokia, qui s'est récemment rapproché de Microsoft pour lancer une gamme d'appareils sous Windows Phone 7, en rappelant que si le finlandais venait à "finalement faire le bon choix", la porte d'Android lui restait grande ouverte.
Posté par Matt le 17/02/2011 à 14h21
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Source : BusinessMobile

Alors que Microsoft se vante, tests à l'appui, d'avoir fait d'Internet Explorer le navigateur Internet le plus avancé du marché, Paul Rouget, développeur chez Mozilla, attaque cet argument, et en particulier les tests que Microsoft utilise pour l'étayer...
En effet, selon lui les tests choisis par Microsoft ont été soigneusement choisis pour mettre en avant les fonctionnalités implémentées dans Internet Explorer 9, et sont donc loin d'être représentatifs de la réelle capacité du navigateur à interpréter correctement toutes les normes en vigueur. Il va jusqu'à affirmer qu'Internet Explorer 9 aurait encore deux ans de retard sur ses concurrents.
Pour illustrer ce retard, il évoque notamment le temps que Microsoft à mis à supporter les images vectorielles SVG, certains tags CSS3 ou encore certaines composantes de la future norme HTML5, comme par exemple la balise video et la technologie Canvas.
Posté par Matt le 17/02/2011 à 10h40
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Source : Génération NT

Il y a quelques semaines, nVidia avait annoncé son intention d'investir fortement dans sa plateforme ARM, avec la ferme intention de produire des cœurs ARM haute performance. La roadmap montrée lors du Mobile World Congress confirme cette ambition...
Courant jusqu'en 2014, cette roadmap promet une multiplication par 100 des performances par rapport à l'actuelle plateforme Tegra 2. Ce bon de performances se fera en quatre étapes, soit une nouvelle plateforme chaque année. Pour 2011, c'est Kal-El qui est attendue, avec un quintuplement des performances de Tegra 2, grâce à un processeur ARM quadri-cœur et un GPU plus performant.
L'année suivante, Wayne prendra le relais, avec des performances dix fois plus élevées que celles de Tegra 2. Logan suivra en 2013, avec un facteur de performances de l'ordre de 50, avant de laisser sa place en 2014 à Stark, qui frisera les 100x.
Posté par Matt le 16/02/2011 à 21h21
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Source : Übergizmo
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Contrairement à Apple, qui était absente du MWC et n'a fait parler d'elle que par des rumeurs, HTC était bien là, avec de nombreux nouveaux produits à présenter, ou à officialiser pour ceux qui avaient déjà fait l'objet de quelques fuites, comme par exemple la première tablette du taïwanais.
Commençons par le plus volumineux d'entre eux : la tablette HTC Flyer. Il s'agit d'une tablette petit format (7", 196x122x13.2 mm, 415 grammes) dotée d'une châssis "unibody" en aluminium. D'une résolution de 1024x600, son écran tactile capacitif peut être contrôlé du bout du doigt, mais aussi avec un stylet, destiné à faciliter la prise de notes.
Dans les entrailles de la bête, on trouve un processeur Qualcomm Snapdragon MSM8255 à 1.5 GHz, 1 Go de RAM, 32 Go de stockage flash, un lecteur microSD, deux caméras (1.3 MP en façade, 5 MP au dos) et une batterie de 4000 mAh. La connectivité sera assurée en 3G+, Wi-Fi 802.11n et Bluetooth 3.0. Le tout fonctionnera dans un premier temps sous Android 2.4, avant une mise à jour gratuite vers Android 3.0.
Également basé sur un châssis "unibody" en aluminium, le HTC Incredible S est pour sa part le nouveau smartphone haut de gamme de la marque. Derrière son écran 4" 800x480, on trouve un processeur Qualcomm Snapdragon 1 GHz, 768 Mo de RAM, deux caméras (1.3 MP en façade, 8 MP au dos), une batterie 1450 mAh, la connectivité 3G+/Wi-Fi 802.11n/Bluetooth 2.1. Il fonctionnera sous Android 2.4. Il sera également décliné en versions "miniatures", avec le Desire S (3.7") et le Wildfire S (3.2", processeur à 600 MHz).
Enfin, les deux derniers modèles ciblent directement les amateurs du réseau social Facebook. Baptisés Salsa et ChaCha, ces deux appareils fonctionnent sous Android 2.3, avec une surcouche HTC Sense sépcifique, intégrant fortement les fonctionnalités de Facebook, qui se retrouvent à tous les niveaux sur le téléphone. Un bouton spécifique, arborant le logo due Facebook, est par ailleurs destiné à faciliter le partage d'informations sur Facebook.
Il s'agit par contre de matériel moins haut de gamme, probablement pour constituer une entrée de gamme abordable pour les adolescents. Le Salsa se contente par exemple d'un écran 3.4" 480x320 et d'un couple de caméra 0.3 MP / 5 MP. Des spécifications proches de celles du HTC Hero.
Sur le ChaCha, les caméras et l'écran offrent les mêmes résolutions, mais avec un écran 2.6" en mode paysage, laissant ainsi la place pour un clavier QWERTY complet, comme on en trouve sur les Blackberry.
Posté par Matt le 16/02/2011 à 14h11
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Sources : PCWorld et Übergizmo

Après SFR et Free, c'est au tour de Bouygues Telecom de lancer son réseau Wi-Fi communautaire, qui permettra à ses abonnés Bbox de profiter de nombreux points d'accès Wi-Fi pour le surf nomade.
Comme chez les deux autres opérateurs, le système fonctionnera sur le principe du "donnant-donnant" : les abonnés pourront profiter des connexions partagées d'autres abonnés, à condition de partager leur propre accès. Les utilisateurs du Wi-Fi partagé seront sur un réseau privé indépendant de celui du partageur, ce qui devrait éviter d'éventuels soucis avec l'HADOPI.
Reste à voir si, comme chez SFR, les hot-spots seront également ouverts aux abonnés mobiles, ce qui peut être un plus non négligeable.
On peut également s'attendre à ce qu'Orange finisse aussi par lancer ce genre de services, l'opérateur historique étant désormais le seul "gros" à ne pas disposer d'un réseau Wi-Fi communautaire.
Posté par Matt le 16/02/2011 à 11h50
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Source : Génération NT

Si Google est généralement plutôt opposé à un filtrage systématique de ses résultats de recherche, la firme de Mountain View n'est pas forcément contre l'idée d'un filtrage contrôlé par les utilisateurs, comme en témoigne l'extension Personal Blocklist qu'il vient de publier pour son navigateur Chrome.
Le but de cette extension : éliminer les "content farms" de ses résultats de recherche. Il s'agit de sites dotés d'une grande quantité de contenu, mais sans réelle valeur ajoutée (par exemple, des sites uniquement constitués d'agrégateurs RSS) destinés uniquement à générer des revenus publicitaires en attirant les utilisateurs de moteurs de recherche en polluant les résultats.
Une fois cette extension installée, les utilisateurs pourront définir eux même les sites qu'ils ne souhaitent plus voir apparaitre dans les résultats de recherche. Les listes de sites bloqués par les utilisateurs seront en plus remonté à Google. Ainsi, les équipes de Google pourront repérer plus facilement les "content farms", et les pénaliser automatiquement dans les résultats de recherche.
Posté par Matt le 16/02/2011 à 10h30
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Source : Übergizmo

Dans le cadre de la lutte contre le piratage, l'HADOPI est arrivée avec un temps de retard sur la technologie : adaptée uniquement aux réseaux P2P, elle n'a fait qu'engendrer une migration massive vers les sites de téléchargement direct, au grand dam des FAI, pour qui ce type de services est plus coûteux que le P2P.
Dans un rapport sur la lutte contre la contrefaçon, deux sénateurs, un UMP et un PS, évoquent quelques idées de futures législation qui pourraient permettre de traquer les utilisateurs de sites de téléchargement direct.
En effet, alors qu'aujourd'hui un site ne peut être contraint de communiquer les informations qu'il détient sur ses utilisateurs qu'en cas de contrefaçon avérée (donc après que la justice ait constaté une contrefaçon), les deux sénateurs proposent d'étendre cette règle pour qu'elles s'applique aussi au cas de suspicion de contrefaçon, et non plus seulement aux contrefaçons avérés.
Il serait ainsi possible, par exemple, de réclamer aux sites de téléchargement direct la liste de leurs utilisateurs, quelques soient l'usage qu'ils ont fait. La plupart étant hébergés à l'étranger, il sera toutefois difficile de les convaincre, à moins de les menacer d'appliquer la loi LOPPSI pour interdire l'accès à ces sites en France... Les FAI pourraient également être forcés à communiquer l'identité de leurs abonnés fréquentant de tels sites, là encore sans que le moindre acte de contrefaçon ait été préalablement constaté...
Posté par Matt le 15/02/2011 à 12h20
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Source : Numerama

Toujours numéro 1, le réseau social Facebook pourrait encore gagner en popularité grâce à une idée originale de Gemalto : intégrer certaines fonctions de Facebook directement dans la carte SIM des téléphones mobiles.
Présentée au Mobile World Congress 2011, l'application Facebook for SIM s'intègre dans la puce des cartes SIM et s'appuie sur les SMS pour communiquer avec le réseau social. Elle donne accès aux fonctions de base du réseau : ajout à la liste d'amis, mise à jour du statut, consultation du mur et de la messagerie, notifications en temps réel...
L'intérêt de ce système est qu'il permet d'accéder à Facebook depuis n'importe quelle réseau cellulaire supportant les SMS, sans avoir besoin d'un accès data. Un argument qui pourrait faire mouche notamment dans les pays émergents.
Posté par Matt le 15/02/2011 à 11h00
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Source : Silicon.fr
Dans les débats sur le piratage, il existe un argument qui est repris plus d'une fois pour justifier le piratage : le côté pratique de l'offre pirate, avec des contenus disponibles rapidement, par rapport à une offre légale à la disponibilité variable et plombée par des messages publicitaires, des messages contre le piratage et des DRM...
S'appuyant sur cet argument, un groupe d'amateurs de cinéma a mis en ligne un manifeste baptisé "Don't make me steal" ("Ne me poussez pas à voler"). Le but ? S'engager à ne plus pirater les œuvres pour lesquels une offre légale respectant différents critères sera proposée.
Les revendications sont simples :
- un prix n'excédant pas le tiers d'une place de cinéma pour les locations et le prix d'une place de cinéma pour les ventes,
- des offres illimitées n'excédant pas le prix de trois places de cinéma par mois,
- au moins trois épisodes de série pour le prix d'un film,
- toutes les langues incluses dans le prix,
- les contenus doivent être disponibles immédiatement après leur achat,
- pas de pub, pas de messages contre le piratage,
- un moteur de recherche efficace et multi-critères,
- date de sortie unique pour le monde entier,
- pas de restrictions géographiques,
- catalogue exhaustif,
- contenus compatibles avec toutes les plateformes, sans dégradation,
- pas de DRM pour les achats (ils restent bien sûr acceptés pour les locations).
Des revendications qui font rêver, même s'il y a malheureusement peu de chance que les signataires obtiennent gain de cause...
Si vous vous retrouvez dans ces revendications, vous pouvez aller signer la pétition sur le site Don't Make Me Steal.
Posté par Matt le 15/02/2011 à 10h40
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Source : PCWorld

Alors que le Wi-Fi 802.11n à 300 Mbit/s ne s'est pas encore généralisé, son successeur devrait être annoncé dans le courant de l'année, en promettant des débits théoriques triplés.
Baptisé Wi-Fi 802.11ac, il permettra en effet d'atteindre 1 Gbit/s en exploitant la technologie MIMO dans la bande des 6 GHz (2.4 GHz et 5 GHz pour le 802.11n). En étant normalisé rapidement, plutôt que de rester longtemps à l'état de "draft", comme le 802.11n, la norme 802.11ac pourrait être adoptée plus rapidement que la norme 802.11n. Le cabinet In-Stat estime ainsi que le nombre d'appareils à cette norme pourrait atteindre plus d'un milliard en 2015, à peine 3 ans après le lancement des premiers appareils, qui ne sont pas attendus avant l'année prochaine.





