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Il y a un peu plus d'un an, Free Mobile obtenait une licence lui permettant d'exploiter un réseau 3G en France. Cette licence incluait l'obligation pour les autres opérateurs de laisser Free Mobile utiliser leurs infrastructures 2G dans les zones non couvertes par le nouveau réseau, mais ne prévoyaient aucune obligation pour la 3G...
Or, sans cette itinérance 3G, difficile pour Free Mobile de proposer une offre compétitive : en 2012, lors du lancement de son offre, Free Mobile ne couvrira que 25% de la population. Les 75% restants auraient donc dû se contenter dans un premier temps de la 2G, ce qui rendait difficile la réalisation d'offres haut de gamme incluant un accès Internet.
Alors que SFR a marqué plusieurs fois son opposition au partage de ses infrastructures 3G avec Free et que Free avait menacé d'aller en justice pour obtenir une obligation d'itinérance, comme pour la 2G, le nouvel opérateur a finalement réussi à convaincre Orange de lui prêter (ou plutôt louer...) un peu de son réseau. Un accord sans doute grandement aidé par le réchauffement des relations entre Free et Orange depuis que ce dernier a changé de direction. Cet accord permettra donc à Free Mobile de proposer une offre disponible dans quasiment toute la France, via le réseau d'Orange, considéré par beaucoup comme le meilleur réseau du pays.
Selon certaines sources, cet accord serait valable pour une durée de cinq ans, de quoi laisser un peu de temps à Free Mobile pour construire son réseau (qui doit couvrir au moins 90% de la population d'ici à 2018), tout en rapportant une manne non négligeable à Orange, qui devrait facturer cette itinérance plus d'un milliard d'euros.
Posté par Matt le 03/03/2011 à 21h50
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Source : Univers Freebox

Parmi les API fournies par Facebook, il y en a une fort utile pour les webmasters, qui permet de mettre simplement en place un système de commentaire, qui sera alors intégralement géré par Facebook. Une solution qui apporte simplicité et visibilité, les commentaires étant repris sur les profils Facebook de leurs auteurs. Facebook a lancé une mise à jour importante de cette API : la fin des commentaires anonymes !
En effet, jusqu'à présent, l'API permettait à tout le monde de poster un commentaire, sans avoir à s'identifier. Ceci fait désormais partie du passé, puisque l'API impose désormais aux auteurs de commentaires de se connecter au préalable, soit avec un compte Facebook, soit avec un compte OpenID supporté par Facebook. Pour justifier ce choix, Facebook explique que la fin de l'anonymat devrait se traduire par une plus grande qualité des commentaires, les internautes étant moins extrêmes dans leur propos lorsqu'il ne sont plus anonyme. On pourra tout de même leur rétorquer qu'on peut tout a fait être anonyme derrière un compte OpenID non nominatif ou ouvert sous un faux nom...
En contrepartie de cette limitation, la mise à jour offre par contre bon nombre de nouvelles fonctionnalités, en particulier au niveau de la modération, avec la possibilité de censurer des mots clés ou de bannir certains utilisateurs. Malgré tout, la fin de l'anonymat risque de pousser bon nombre de webmasters à se tourner vers d'autres solutions, imposer une identification aux utilisateurs n'étant pas toujours bénéfique...
Posté par Matt le 03/03/2011 à 10h40
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Source : Numerama
Unity, qui édite des outils de développement pour iOS, spécialisés dans les applications exploitant la 3D, compte s'attaquer au marché Android de manière originale, en s'adressant tout simplement à ses clients qui développent sous iOS...
L'éditeur vient en effet de finaliser Android Unity, une extension pour son environnement de développement iOS, qui permet de faciliter grandement le portage vers Android des applications développées pour iOS : il suffit d'une simple recompilation, en indiquant Android comme plateforme cible. Difficile de faire plus simple.
Et la solution a déjà fait ses preuves, puisque la version beta, disponible depuis quelques mois, a été utilisé avec succès pour porter une cinquantaine de jeux vers Android.
Unity Android est vendu 400 dollars pour les utilisateurs de la version gratuite d'Unit et 1500 dollars pour les utilisateurs d'Unity Pro.
Posté par Matt le 03/03/2011 à 09h21
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Source : Business Mobile

Comme prévu, Apple a organisé aujourd'hui une keynote pour présenter l'iPad 2, le nouveau gadget haute technologie de la pomme. Si le produit en lui même se révèle sans surprise majeure, le gros ayant été dévoilé par les rumeurs, c'est la présentation de la keynote qui a créé la surprise, puisqu'elle a été confiée à Steve Jobs, malgré son congé maladie.
Comme a son habitude, le "gourou" a commencé par présenter les gros chiffres :
- 200 millions de comptes iTunes,
- 2 milliards de dollars redistribués aux développeurs,
- 15 millions d'iPad vendus en 9 mois, lui conférant plus de 90% du marché, pour un total de 9.5 milliards de dollars,
- 65 000 applications optimisées pour l'iPad.
Conformément à ce qu'annonçaient les rumeurs, l'iPad 2 embarque un nouveau processeur, baptisé A5, doté de deux cœurs ARM. Selon Apple, le processeur serait ainsi deux fois plus rapide, tandis que les performances du GPU seraient multipliées par 9, le tout en ne consommant pas plus que l'A4. L'iPad 2 embarquera deux caméras, une VGA en façade et une 720p à l'arrière. Comme comme l'iPhone 4, bénéficie d'un gyroscope, en plus des accéléromètres. Comme son prédécesseur, il sera décliné en version Wi-Fi et 3G (GMS ou CDMA) avec des capacités de 16, 32 ou 64 Go, et le GPS reste réservé au modèle 3G. Enfin, il gagne en épaisseur (8.8mm au lieu de 13.4mm) et en poids (un peu plus de 600g au lieu de 680g).
L'iPad 2 sera disponible aux États-Unis à partir du 11 mars et dans les autres pays à partir du 25 mars. Il sera proposé en noir, mais aussi en blanc, contrairement à l'iPhone 4 qui, 9 mois après son lancement, n'est toujours pas disponible en blanc... Les tarifs américains restent inchangés, avec une gamme s'étalant de 499 à 829$. Pour la France, les tarifs ne sont pas encore annoncés, Apple continuant pour l'instant à proposé l'iPad premier du nom, avec une importante baisse de prix (120€).
Apple proposera également une protection originale, baptisée Smart Cover. Proposée en cuir (69$) ou en polyuréthane (39$), il s'agit d'une protection rigide ne couvrant que l'écran. Elle se fixe à l'iPad grâce à un système magnétique, et l'iPad se met automatiquement en veille lorsqu'elle est en place (et se réveille lorsqu'on l'ouvre). Articulée, elle peut aussi être repliée sur elle même pour former un support.
Côté OS, l'iPad 2 fonctionnera avec iOS 4.3. Cette version sera également disponible dès le 11 mars pour l'iPad, les iPhone 3GS et 4 (sauf modèle CDMA) et les iPod Touch 3G et 4G. Elle n'apportera par contre pas énormément d'améliorations, la principale nouveauté étant le mode routeur Wi-Fi, déjà disponible sur l'iPhone 4 CDMA.
Posté par Matt le 02/03/2011 à 22h22
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Source : Macbidouille
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Dans quelques semaines, l'Hadopi va attribuer ses premiers labels aux plateformes de distribution d'offres audiovisuelles légales. Parallèlement, l'Hadopi prépare le lancement d'un moteur de recherche, permettant de faciliter l'accès aux offres labelisées.
Ceci devrait permettre à l'Hadopi de se faire connaitre du grand public de façon plus positive, la haute autorité n'étant pour l'instant connue quasiment que pour son rôle central dans la riposte graduée. La mise en place d'un tel moteur fait d'ailleurs parti des rôles de l'Hadopi définie par la loi, puisque selon le Code de la Propriété Intellectuelle, l'Hadopi doit "veiller à la mise en place, à la mise en valeur et à l'actualisation d'un portail de référencement" des offres légales labellisées.
On ne sait par contre pas pour l'instant si l'Hadopi va entièrement développer son propre moteur de recherche, adossé les bases de données des sites labellisés, où si elle optera plutôt pour un moteur de rechercher "client", basé sur un des moteurs déjà existant.
Posté par Matt le 02/03/2011 à 14h40
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Source : Numerama

Cet été, le Parti Socialiste avait présenté une proposition de loi en sept articles visant à garantir la neutralité d'Internet. Une loi largement en faveur des internautes, au détriment des FAI, dont le rôle se rapprocherait un peu plus de celui de simple fournisseur de "tuyauterie".
Ce projet visait par exemple à garantir aux utilisateurs le droit d'utiliser leur accès pour les services de leur choix, avec les applications de leurs choix et pour recevoir les contenus de leurs choix, sans la moindre restriction, en dehors de celles éventuellement justifiées par des raisons de sécurité ou imposées par la justice. Interdiction donc pour les FAI de favoriser certains services (surtout les leurs...), et encore moins d'en bloquer certains. Afin de garantir le respect de ces principes, la proposition demandait aussi que les boîtiers de connexion fournis par les FAI soient contrôlés et validés par l'ARCEP, pour s'assurer qu'ils ne soient pas conçus pour favoriser l'accès à certains services.
Le PS proposait également de faire entrer dans la loi un droit inaliénable à une connexion Internet à au moins 1 Mbit/s, remettant ainsi en cause le principe de la coupure d'accès imposée par la loi HADOPI, qui deviendrait simplement une limitation du débit à 1 Mbit/s. Un débit dont le PS juge qu'il est suffisant pour profiter d'Internet en tant qu'espace d'expression, mais pas pour de la consommation massive de contenus piratés.
Après divers remaniement et un rejet par la Commission des Affaires Économiques de l'Assemblée Nationale début février, le texte est passé aujourd'hui devant les député, pour un vote bloqué (c'est-à-dire un vote "express" tout ou rien, plutôt qu'une discussion et un vote article par article... une procédure demandée par le gouvernement, pour s'assurer d'un rejet de la loi...). Sans surprise, les députés UMP ont fait front, et la loi a été rejetée par 311 voix contre 218.
La neutralité de l'Internet français ne sera donc pas garantie par la loi... pour l'instant !
Posté par Matt le 02/03/2011 à 11h20
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Source : Numerama
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Disponible en beta depuis quelques temps déjà, la version française de Bing a été lancée officiellement par Microsoft hier, avec l'objectif de venir prendre des parts de marché à Google France sur le secteur de la recherche en ligne.
Aux États-Unis, Bing a déjà réussi à grappiller 12% du marché en direct, et même 31% en comptant les recherches effectuées via Yahoo!, qui s'appuie sur Bing. La tâche risque toutefois d'être plus difficile en France, où, Google est beaucoup plus dominant. Pour y parvenir, Microsoft joue la carte de la différenciation par rapport à son concurrent :
- mise en avant de certains contenus dans les résultats de recherche,
- favorisation des réponses locales, grâce à un partenariat avec les PagesJaunes,
- partenariat avec le GIE e-Presse (Figaro, L'Équipe, Libération, Le Point, Les Échos...) pour privilégier ses contenus d'actualité,
- partage des revenus publicitaires avec ses partenaires fournisseurs de contenus,
- accès au contenu numérique de la Bibliothèque Nationale de France.
Malgré tout, la tâche de Bing risque de ne pas être facile, surtout que Google ne restera probablement pas les bras croisés... Rendez-vous dans un an pour un premier bilan !
Posté par Matt le 02/03/2011 à 09h41
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Source : Tom's Guide

Alors que la capacité de stockage offerte par Gmail ne cesse d'augmenter (un peu plus de 7.5 Go actuellement), celle de Picasa Web, le service de partage de photos de Google, est restée bloquée à 1 Go depuis des années. La mise à jour du service dévoilée la semaine dernière a toutefois apporté une petite modification à ce niveau.
En effet, alors que Google a surtout parlé de l'amélioration de l'ergonomie et de la possibilité de partager des vidéos HD, une autre nouveauté plus discrète a fait son apparition, mais pourrait changer la vie de certains utilisateurs : l'espace offert reste limité à 1 Go, mais les photos de petite taille ne seront plus comptabilisées dans l'espace utilisé.
La limite est pour l'instant fixée à 800 pixels en hauteur et en largeur. Il devient ainsi possible de partager une version miniature intégrale de sa photothèque, quel que soit le nombre de photos qu'elles comporte. L'espace de stockage est également devenu illimité pour les vidéos ne dépassant pas 15 minutes, ce qui est plutôt logique, puisque YouTube le permet, et que les deux services appartiennent à une même maison mère...
Posté par Matt le 02/03/2011 à 08h41
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Source : Generation NT

Avec la multiplication des smartphones liés à des abonnements 3G avec données illimitées, le tethering, qui consiste à utiliser la connexion du smartphone sur un ordinateur, et une pratique de plus en plus courante, ce qui n'est pas tout a fait au goût des opérateurs...
Souvent interdits par le contrat, ces usages étaient toutefois jusqu'à présent largement toléré, les opérateurs ne prenant aucune mesure technique pour l'empêcher : et pour cause, ce blocage nécessite une analyse en profondeur du traffic, pour déterminer les logiciels utilisés par le client, et en déduire qu'il utilise la connexion depuis un ordinateur, au lieu de son smartphone...
Mais depuis le début de l'année, SFR, et maintenant Orange, semblent avoir pris des mesures. En effet, certains témoignages font état de blocage de la navigation, toutes les adresses étant redirigées directement vers une page proposant la souscription de l'option adéquate pour bénéficier du mode modem.
Si ces pratiques ne sont pas illégales, elles vont toutefois à l'encontre des principes de neutralité du net, qui veulent notamment que l'accès aux contenus soient indépendants du matériel et du logiciel utilisé (ce qui n'est pas le cas ici, les opérateurs filtrant les accès en fonction du navigateur utilisé). On peut aussi s'inquiéter du respect de la vie privée, une infrastructure permettant d'analyser le type de navigateur utilisé étant aussi capable d'analyser des données beaucoup plus privées, situées elles aussi dans les en-têtes HTTP.
Enfin, si vous utilisez régulièrement le tethering sans avoir souscrit d'option dédiée, nous vous conseillons de surveiller régulièrement vos factures : maintenant que les opérateurs ont l'infrastructure nécessaire à la détection, certains contrats les autoriseraient à facturer systématiquement ces usages plutôt que de les bloquer...
Posté par Matt le 01/03/2011 à 22h50
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Source : Numerama

Sony se serait-il trompé de combat ? Pendant que le constructeur nippon déployait ses avocats pour attaquer en justice toutes les personnes impliquées dans le hack de sa PS3, allant jusqu'à réclamer à YouTube les IP de toutes les personnes ayant posté un commentaire sur les vidéos démontrant les hack, LG attaquait Sony pour violation de brevets relatifs au Blu-Ray et demandait l'interdiction de la commercialisation de la PS3...
Dans cette affaire, LG vient de signer une première victoire en Europe : la cour civile de La Haye (où siège l'Office Européen des Brevets) a décidé de bloquer les importations de la console de Sony en Europe pour une durée d'au moins dix jours. Toutes les consoles qui arriveront sur le territoire européen pendant cette période seront saisies par les douanes.
Sony et LG peuvent tous deux faire appel de cette décision, le premier pour faire lever l'interdiction, le second pour la faire durer au delà des dix jours. Dans le second cas, la console pourrait rapidement être en rupture dans toute l'Europe, les stocks n'excédant que rarement deux à trois semaines de ventes.
Voilà donc une affaire qui risque de coûter bien plus cher à Sony que le piratage de sa console, d'autant plus que si le nippon était reconnu coupable, il pourrait avoir à verser à LG une compensation pour les dizaines de millions de consoles déjà vendues...




