C'est la bonne blague du jour : Microsoft a déposé auprès de la Commission Européenne une plainte pour abus de position dominante à l'encontre de Google. La plainte concerne essentiellement le domaine des moteurs de recherche, où Google est effectivement largement dominant, mais ne s'y limite pas.
Mais en quoi abusent-ils de cette position dominante ? Pour le directeur juridique de Microsoft, ces abus sont au nombre de six :
- depuis le rachat de YouTube, Google tente de limiter les capacités des autres moteurs de recherche à indexer les contenus de la plateforme vidéo, réduisant ainsi la pertinence des résultats,
- l'application YouTube de Windows Phone 7 ne peut pas accéder à toutes les méta-données des vidéos, la rendant moins complète que les applications équivalentes sous Android et iOS,
- Google tente d'obtenir auprès des maisons d'édition un accès exclusifs aux livres dont les ayant-droits ne sont pas identifiés, afin de bloquer ses concurrents,
- les annonceurs utilisant le service AdWords n'ont pas le droit d'utiliser les données de leurs campagnes dans d'autres services de publicités,
- lorsqu'un site intègre un champ de recherche Google, l'américain leur interdit pas contrat l'utilisation d'autres champs de recherche,
- Google tricherait sur la tarification de certaines publicités, pour empêcher ses concurrents de faire apparaitre leurs produits en bonne position sur les pages de Google.
Il est tout de même assez cocasse de voir Microsoft déposer une plainte pour abus de position devant la Commission Européenne, qui avait condamné Microsoft à de très lourdes amendes pour les mêmes motifs il y a quelques temps. Mais Microsoft n'avait pas d'autres choix, puisque Google ne possède que 25% du marché aux USA (contre 95% en Europe), donc n'y est pas en position dominante.
Posté par Matt le 01/04/2011 à 13h00
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Source : Tom's Hardware
Il y a 35 ans jour pour jour, Steve Jobs et Steve Wozniak fondaient Apple dans un garage de la Silicon Valley. À l'époque, la société ne fabriquait que des ordinateurs. Depuis, elle a connu la gloire grâce à des baladeurs et des smartphones. Pour fêter son anniversaire, Apple a fait une annonce fracassante...
Souvenez-vous : il y a quelques jours, nous vous annoncions le départ de Bertrand Serlet, qui quitte officiellement Apple aujourd'hui même. Il y occupait le poste de vice-président en charge du développement de Mac OS X. L'annonce de son départ avait donc soulevé beaucoup de craintes dans la communauté Mac, qui reprochait depuis quelques temps à Apple de faire des Mac de plus en plus fermés, se rapprochant des iDevices qui ont fait le succès de la pomme, et pour beaucoup, le départ de Serlet n'était pas étranger à cette nouvelle orientation.
Ces craintes se confirment malheureusement aujourd'hui : Steve Jobs, de retour de son congé maladie, a pris la parole lors d'une keynote exceptionnelle pour annoncer que la vision d'Apple est que l'ordinateur est une machine dépassée, qui ne couvre plus du tout les attentes du grand public. La firme a donc décidé de cesser de produire des ordinateurs, pour concentrer toute son énergie sur les iPod, iPhone et iPad, qui ont fait sa fortune ces dernières années.
Steve Jobs a indiqué que c'est le concept Motorola Atrix qui a poussé Apple a prendre cette décision, en ressortant un vieux brevet d'une station d'accueil pour Macbook en forme d'iMac, qu'Apple avait déposé en 2008, mais sans jamais le concretiser. Ce concept va être réutilisé pour un nouveau produit, l'iTuna.
Mais au lieu d'accueillir un Macbook, comme prévu à l'époque, c'est un iPad ou un iPhone qui pourra s'enficher dans l'iTuna. Une fois connecté, l'iDevice profitera d'un écran de 21.5" ou de 27", identique à ceux des iMac actuels, d'un clavier et d'une souris ou d'un Magic Trackpad. L'écran devrait également être tactile, pour supporter les applications qui n'auront pas été conçues pour être utilisées avec un couple clavier/souris. Quelques ports USB permettront également d'y connecter la plupart des périphériques compatibles Mac.
Pour les utilisateurs nomades, Apple proposera, sur le même principe, l'iTurbot, qui transformera un iPad ou un iPhone en ordinateur portable, doté d'écrans allant de 13 à 17", tandis que l'iPad aura droit à une troisième version de la sation d'accueil, l'iTrout, qui ne comportera qu'un clavier, en utilisant directement l'écran de l'iPad. Pour exploiter toutes ces stations d'accueil, Apple lancera en juin iOS 5, qui proposera une nouvelle interface graphique capable de s'adapter à des grands écrans.
Pour les aficionados du Mac, Apple lancera quand même une dernière version de Mac OS X, la version 10.7 Lion (on comprend maintenant mieux pourquoi ce choix du nom du roi des animaux, il marque bien la dernière version du système...). Elle sortira cet été et sera vendue uniquement au détail, puisqu'Apple ne commercialisera plus de Mac. Apple assurera ensuite pendant un an le support de cette version, qui pourra s'installer sur n'importe quelle machine, et non plus seulement sur les Mac.
Après cette période de support, Apple promet que l'intégralité du code de Mac OS X sera distribué sous Apple Public Source License, ce qui permettra aux passionnés de continuer à faire vivre ce système. Il s'agit sans doute là de la meilleure nouvelle de toute cette keynote...
Posté par Matt le 01/04/2011 à 11h11
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Source : Pisciculture
L'une des fonctions les plus connues du réseau social Facebook est le bouton "J'aime", qui permet à l'utilisateur d'indiquer à tous ceux qui accèdent à son profil qu'il a apprécié un contenu donné. Présent sur quasiment tous les contenus du site Facebook, ce bouton est aussi apparu sur de nombreux autres sites. Google vient de lancer un système similaire.
Pour cette nouvelle fonctionnalité, Google a choisi un nom un peu plus "geek", puisque le bouton a été baptisé "+1", une expression que le habitués des forums connaissent bien. Le bouton +1 s'intégrera aux résultats de recherche, et vous permettra donc de recommander directement un lien que vous avez trouvé avec Google. Une fois le lien recommandé, le bouton +1 apparaitra en bleu, et une petite note dans le descriptif du lien précisera que vous l'avez approuvé. Un nouveau clic sur le bouton +1 permettra de retirer la recommandation.
Attention toutefois à l'usage que vous ferrez de ce bouton. Alors que vos "J'aime" sur Facebook ne sont pas systématiquement accessibles à tous, vos +1 sont totalement publics, comme le rappel d'ailleurs la petite note ajoutée dans les descriptions des résultats. Vous aurez été prévenu.
Si vous voulez tester cette fonctionnalité immédiatement, rendez-vous sur la page de sélection des fonctionnalités expérimentales. Une fois +1 activé, vous verrez le bouton +1 dans vos résultats de recherche, mais uniquement sur la version anglaise de Google pour l'instant.
Posté par Matt le 01/04/2011 à 08h32
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Source : Génération NT
Alors que Google est toujours en conflit avec Oracle sur l'utilisation de Java, le géant américain vient de s'offrir les services de James Gosling, l'un des pères fondateurs du langage, à l'époque où il travaillait pour Sun.
Si le rôle de James Gosling au sein de son nouvel employeur n'a pas été officiellement révélé, il ne fait aucun doute qu'il aura un rapport avec Java, et donc probablement avec la plateforme Android, qui utilise massivement ce langage pour les applications tierces. Il ne serait pas étonnant que James Gosling apporte notamment son expertise dans le développement de la machine virtuelle Dalvik, interprétant du bytecode Java, et qui est justement la cause du désaccord entre Oracle et Google, le premier reprochant au second de violer la licence de Java avec sa machine virtuelle.
Google cherche depuis à mettre la pression sur Oracle en retournant la communauté Java contre l'éditeur, et il n'est pas impossible que l'arrivée de James Gosling apporte un peu de pression supplémentaire, celui-ci n'étant probablement pas un grand supporter d'Oracle, puisqu'il a quitté Sun après 16 ans de service peu après son rachat par Oracle, tout en invitant Larry Ellison à maintenir une politique d'ouverture autour de la plateforme Java.
Posté par Matt le 31/03/2011 à 14h40
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Source : Silicon.fr
Avec l'arrivée des élections présidentielles, qui se tiendront le 22 avril et le 6 mai 2012, les partis commencent à ébaucher leurs programmes. Dans ce contexte, le Parti Socialiste vient d'adopter un texte qui fera plaisir aux partisans du libre.
Destiné à "garantir le pluralisme effectif des médias" et à développer "un audiovisuel public fort et indépendant", ce texte contient différentes propositions pour l'avenir de l'audiovisuel public, et en particulier son intégration avec Internet. Un point très critiqué par le PS, qui reproche notamment au groupe France Télévisions d'avoir mis trop longtemps à lancer son offre de télévision de ratrappage (Pluzz.fr). Le PS veut donc développer tout le côté numérique de France Télévisions.
Ceci passera notamment par la mise en place d'un portail regroupant les cinq chaînes de France Télévisions, mais aussi les stations de Radio France, l'INA, l'AEF, Arte et LCP, pour faciliter l'accès aux contenus, actuellement disséminés sur de nombreux sites Internet indépendants. Ce portail aurait notamment vocation à accueillir les contenus diffusés par les différentes chaînes, et le PS souhaiterait qu'un maximum de ces contenus soient diffusés sous une licence "permettant leur réutilisation libre et gratuite".
Ce texte risque toutefois de connaitre encore quelques ajustements, puisqu'il fait aussi une proposition difficilement compatible avec la précédente... En effet, pour assurer le financement du service public, le PS ne souhaite pas rétablir la publicité, et propose donc d'augmenter la redevance, mais aussi de développer d'autres sources de revenus, notamment par la vente de contenus... Il reste tout de même envisageable d'offrir sous une licence mixte, comme souvent pratiqué dans le monde du logiciel, avec un accès gratuit pour un usage non commercial et payant dans le cas contraire.
Posté par Matt le 31/03/2011 à 12h40
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Source : Numerama
En dehors du clavier virtuel du navigateur web, quasiment inutilisable, les fonctions de détection de mouvement de la zappette de la Freebox Révolution sont encore très peu exploitées, et il y a de quoi s'inquiéter sur les capacités de la bête. Mais selon son créateur, le potentiel de la télécommande va se dévoiler petit à petit.
L'Entreprise a en effet publié un article sur Movea, l'entreprise grenobloise à l'origine de cette télécommande. Et selon cette article, les possibilités de la télécommande sont loin d'être limitées à celles activées actuellement. Ainsi, on devrait prochainement voir arriver une mise à jour qui permettra de régler le volume et de changer de chaîne par de simples mouvements de poignet, tandis que les applications tierces, et en particulier les jeux, pourront tirer parti de l'accéléromètre et du gyroscope.
Quand aux problèmes de précision rencontrés avec le clavier virtuel, ils devraient également être corrigés via une mise à jour du firmware de la télécommande, le matériel n'étant pas en cause. Il faut dire qu'à ce niveau là, la société à quelques références, et non des moindre... En effet, même si elle est totalement inconnue du grand public, Movea se définit comme étant le leader mondial dans les technologies de détection de mouvement, et elle s'est récemment offert l'américain Gyration, qui est à l'origine de la Wiimote de Nintendo. Rien que ça...
Posté par Matt le 31/03/2011 à 11h01
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Source : Univers Freebox
Le lancement de Google Buzz aux États-Unis avait fait grand bruit, Google ayant décidé de dévoiler automatiquement aux utilisateurs certaines données relevant de la vie privée. L'affaire avait couté près de dix millions de dollars à Google pour étouffer une class action, mais tout n'est pas encore réglé...
En effet, en plus de la class action réglée à l'amiable, la Federal Trade Commission avait été saisie du dossier par l'Electronic Privacy Information Center. Et face à la FTC, il ne suffit heureusement pas de sortir quelques millions de dollars pour se faire oublier. L'affaire est désormais terminée, mais au prix de grosses concession de la part de Google, formalisée dans un accord entre les deux entités.
Ainsi, Google a accepté d'être mis sous une surveillance régulière, visant à s'assurer que le géant de la recherche respecte bien la confidentialité des informations privées qui lui sont confiées par ses utilisateurs. Dans ce cadre, un contrôle indépendant sera effectué tous les deux ans pendant une période pouvant durer jusqu'à vingt ans.
Google s'est par ailleurs engagé à ne plus modifier la façon dont les données sont partagées sans l'accord explicite de l'utilisateur propriétaire des données. Ainsi, si Google décide par exemple de modifier la valeur par défaut du réglage de visibilité de certaines informations dans Google Profile, cette nouvelle valeur ne concernera que les nouveaux abonnés, les anciens ne passant à la nouvelle valeur que s'ils le veulent bien.
Et si la FTC allait maintenant jeter un coup d'œil du côté de Facebook ? :-)
Posté par Matt le 31/03/2011 à 08h42
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Source : Numerama
Alors que des rumeurs de plus en plus insistantes font état de l'arrivée prochaine de services de stockage de musique en ligne chez Google et Apple, Amazon vient de griller la politesse aux deux géants, avec Amazon Cloud Drive et Amazon Cloud Player.
Le premier est un service de stockage en ligne sur l'infrastructure Amazon S3. Il propose gratuitement un espace de 5 Go, mais peut être étendu à 20 Go pour une durée d'un an pour l'achat d'un album sur Amazon MP3. Des capacités supplémentaires sont également disponibles contre paiement (1$/Go/an). Cet espace de stockage peut être utilisé pour uploader n'importe quel fichier, tandis que les achats sur Amazon MP3 peuvent y être transférés directement.
Amazon Cloud Player est pour sa part une extension du service Cloud Drive, qui permet de lire la musique stockée en ligne, soit depuis un navigateur web, soit via une application Android dédiée.
Amazon Cloud Drive est proposé pour l'instant uniquement sur Amazon.com, mais il n'y a pas de filtre géographique, donc l'espace de stockage est accessible depuis la France (il est même possible de se connecter à Amazon.com avec des identifiants Amazon.fr). Cloud Player dispose par contre pour l'instant d'un filtre géographique.
MàJ le 31/03/2011 à 0h35 : Les industriels de la musique n'apprécient visiblement pas ce nouveau service lancé par Amazon. Sony Music reproche par exemple à Amazon de ne pas lui avoir demandé son accord pour la diffusion en streaming, et se dit prêt à "prendre toutes les mesures légales nécessaires". Une réaction à laquelle Amazon répond que Cloud Player permet uniquement à ses utilisateurs d'écouteur leur propre musique, et est donc à mettre au même plan que n'importe quel autre logiciel de lecture de musique lisant le contenu d'un disque dur externe. Amazon considère donc ne pas avoir besoin d'autorisation particulière des ayant-droits pour assurer ce service.
Actu originale : 30/03/2011 à 8h31
Posté par Matt le 31/03/2011 à 00h38
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Source : Génération NT
En début d'année, Firefox devenait le navigateur le plus utilisé en Europe, mais restait à l'époque seulement le second en France. Selon les chiffres de StatCounter, ce ne serait plus le cas depuis quelques jours.
En effet, les deux navigateurs sont au coude à coude depuis une grosse semaine, à environ 37-38% de parts de marché, et Firefox est déjà passé pour la première fois et à deux reprises devant le navigateur de Microsoft (le 22 et le 27), lui permettant d'atteindre une quasi égalité sur 7 jours (37.33% pour IE, 37.24% pour Firefox). Avec les très bons chiffres des téléchargements de Firefox 4, il y a fort à parier que cette tendance se confirme et que Firefox 4 passe pour de bon devant Internet Explorer.
La fondation Mozilla ne pourra toutefois pas trop se venter d'avoir réussi à détrôner Microsoft sur le marché des navigateurs. En effet, si Firefox est le premier à dépasser Internet Explorer depuis de nombreuses années, il le doit avant tout au succès de Chrome ! Il suffit de regarder l'évolution des parts de marché sur un an pour s'en convaincre : celle de Firefox est quasiment stable, tandis que celles d'Internet Explorer et de Chrome suivent deux courbes opposées... Du premier au 28 mars 2010, IE atteignait 49.42% du marché, Firefox 36.53% et Chrome 6.71%, tandis que sur la même période en 2011 IE tombe à 37.98% (-11.44pts), Firefox "monte" à 36.77% (+0.24pt) et Chrome bondi jusqu'à 16.75% (+10.04pts).
Au niveau mondial, Internet Explorer reste solidement installé en tête (45% en mars) avec une marge de 15 points sur Firefox (30%) et 28 points sur Chrome (17%), et c'est également Chrome qui est le principal responsable de la baisse d'IE : sur un an, IE a perdu 9 points, Firefox a perdu 1 point et Chrome a récupéré ces 10 points abandonnés par la concurrence. À ce rythme, il faudra encore plus d'un an avant de voir IE dépassé, et d'ici là, Chrome pourrait bien avoir dépassé Firefox !
Posté par Matt le 30/03/2011 à 14h08
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Source : Silicon.fr
Après avoir plutôt mal terminé l'année 2010, avec un niveau de recrutement d'abonnés très inférieur à celui de ses concurrents, Free débuterait très bien l'année 2011, boosté par le succès de son offre Freebox Révolution.
En effet, si les chiffres officiels ne sont pas encore disponibles, les informations communiquées par le directeur financier d'Iliad aux investisseurs du groupe laissent entendre que Free aurait représenté environ 40% des recrutements du 1er trimestre 2011, contre moins de 10% au 4ème trimestre 2010. Alice continuerait pour sa part à perdre des abonnés, mais même ainsi, le groupe Iliad serait largement en tête des recrutements.
Ces bons résultats devraient donner à Free de nouveaux arguments face aux investisseurs pour débloquer les fonds nécessaires au financement de ses grands projets : la couverture fibre et la construction du réseau 3G. À noter d'ailleurs que les nouvelles sont plutôt bonnes aussi de ce côté, puisque Free estime être en mesure d'atteindre 27% de couverture dès novembre 2011 dans le meilleur des cas et juin 2012 au pire.