Sur le marché des télécommunications, il est courant qu'un acteur reproche à un autre d'avoir de mauvaises pratiques. Mais une fois n'est pas coutume, Free est cette fois du côté de la défense, et non dans son rôle plus habituel d'attaquant. En effet, selon Orange et SFR, Free serait la cause du retard de déploiement de la fibre optique dans les zones denses.

En effet, au mois de mars dernier, l'opérateur historique a saisi l'ARCEP pour réclamer des sanctions de Free, tandis qu'une seconde plainte a été déposée par SFR au mois de mai. Selon les deux opérateurs, il leur est impossible de raccorder à leurs réseau les immeubles fibrés par Free, à la fois pour des raisons techniques et pour des raisons pratiques, ce qui placerait donc Free en situation de monopole dans les immeubles qu'il a équipé, puisque chaque immeuble ne peut être équipé que par un opérateur. La raison serait notamment une "mauvaise construction" de la partie verticale du réseau (du local de répartition jusqu'aux logements), et le problème concernerait 85 000 logements dans 7000 immeubles raccordés entre 2008 et début 2010. Orange et SFR reprochent également à Free d'être trop lent à déployer son réseau.

Pour l'instant, Free réplique à cette plainte par l'attaque, en accusant Orange des mêmes pratiques anti-concurrentielles. Il est vrai qu'aujourd'hui, il est souvent difficile, voir impossible, d'opter pour un fournisseur d'accès fibre autre que celui qui a réalisé l'installation initiale de l'immeuble.

Espérons que ces plaintes pousseront l'ARCEP a frapper du poing sur la table et à forcer tous les opérateurs à respecter l'obligation de mutualisation.

Il y a quelques jours OCZ annonçait le nouveau contrôleurs SSD Indilinx, ainsi qu'un nouveau firmware pour le firmware du Barefoot, censé apporter des gains importants de performances. On n'en sait désormais un peu plus sur ces nouveautés.

Pour le Barefoot, le nouveau firmware, baptisé Arowana, sera utilisé par OCZ dans un nouveau modèle de SSD, le Vertex Plus (on peut donc craindre qu'il ne soit pas proposé en mise à jour pour les anciens Vertex...). OCZ Annonce 230 Mo/s en lecture, 245 Mo/s en écriture et 12 000 IOPS en écriture aléatoire. Les gains sont donc plutôt intéressants par rapport aux Vertex classiques, qui plafonnaient à 180 Mo/s en écriture et 6000 IOPS.

Pour ce qui est du contrôleur Thunderbolt, OCZ propose un premier SSD l'utilisant, le Indilinx Everest Platform. Il ne s'agit toutefois pas d'un produit destiné à la commercialisation, mais d'un design de référence à destination des OEM qui souhaiteraient évaluer ce contrôleur pour l'intégrer dans leur gamme. Doté d'un port SATA 6 Gbit/s, ce SSD de référence promet des débits au niveau des meilleurs, avec 520 Mo/s en lecture et 410 Mo/s en écriture, mais peine par contre un peu avec les écritures aléatoires, qui plafonnent à 20 000 IOPS. Point intéressant, l'Everest Platforme embarque deux imposants condensateurs, qui permettront au SSD de terminer les opérations d'écriture en cas de coupure de courant, évitant ainsi des pertes de données (ce qui n'implique pas forcément que ces protections seront présentes sur les modèles commercialisés, comme on a pu le voir avec les modèles à base de contrôleurs Sandforce, dont la plupart sont dépourvus du condensateur prévu par le design de référence).

Reste maintenant à attendre que des constructeurs annoncent des SSD basés sur ce nouveau contrôleur, pour voir si les tarifs seront compétitifs, compte tenu des performances légèrement en retrait par rapport aux actuels ténors du marché.

Depuis quelques temps, Orange proposait à ses abonnés des forfaits incluant un abonnement Deezer (devenu filiale d'Orange), d'une valeur d'une dizaine d'euros. Un gros avantage commercial face à des clients amateurs de musique, auquel SFR s'apprête à répliquer, via un partenariat avec Spotify.

Spotify sera accessible via les nouveaux forfaits Carré Connect Spotify et Carré Web 2h Spotify, reprenant les caractéristiques des forfaits Carré Connect et Carré Web 2h actuels, mais en ajoutant un accès Spotify Premium, avec un tarif en hausse de 5€/mois. Une option Spotify à 10€/mois sera également proposée aux titulaires de la plupart des forfaits SFR incluant un accès Internet. SFR a par contre le bon goût de ne pas proposer cette option aux titulaires des anciens forfaits Carré Connect et Carré Web 2h, pour qui la migration vers le nouveau forfait à 5€ de plus est plus intéressante qu'une option à 10€.

Avec ces offres, SFR devrait pouvoir reconquérir un peu de terrain auprès des gros consommateurs de musique. Notez toutefois que si les forfaits incluant Spotify sont intéressants, avec un surcoût de seulement 5€, l'option à 10€ pour les autres forfaits est relativement dénuée d'intérêt, puisqu'il est possible de prendre un abonnement directement chez Spotify pour 9€99/mois...

Free a publié cette nuit un nouveau firmware pour le boîtier Player de la Freebox Révolution, qui passe à la version 1.0.4.2.

Freebox Player

Corrections

• Erreur « Activation en cours » sur Canal+ dans le bouquet Freebox TV
• Positionnement du curseur incorrect dans le navigateur de fichiers après lecture d’une vidéo
• Message « Paramètre modifié » ne s’affiche pas dans tous les cas dans les options
• Audio reste en mode « muet » lors de l’appui sur les touches Vol+/Vol-
• Perte des réglages de l’affichage après lecture Blu-ray
• Lecteur DVD/Blu-ray affichant le message « lecture interdite par le code région »
• Affichage des publicités des chaînes Freebox TV sur la TNT

Il y a un an et demi, Microsoft lançait Security Essentials, un anti-virus gratuit, aujourd'hui plutôt populaire, grâce à sa légèreté, sa discrétion et sa relative efficacité. Continuant sur cette lancée, Microsoft vient de mettre en ligne une version de test d'un nouvel outil anti-malwares, Standalone System Sweeper.

Comme son nom l'indique, il s'agit là d'un logiciel embarquant son propre environnement d'exécution, et qui ne s'exécutera donc pas sur l'OS de la machine à nettoyer, le but étant justement de pouvoir nettoyer une machine même lorsque les malwares l'ont corrompue en profondeur, empêchant les anti-virus de faire leur travail.

Standalone System Sweeper devra donc être installé sur un support bootable (disque optique ou clé USB), de préférence à partir d'une machine saine. En démarrant dessus, il sera alors possible de scanner l'ensemble des disques de la machine, et d'y faire quelques réparations qui n'auraient pas forcément été possibles autrement. Le moteur d'analyse et les définitions de malwares sont les mêmes que ceux de Security Essentials.

Si vous souhaitez tester Standalone System Sweeper, vous pouvez le télécharger gratuitement sur Microsoft Connect, mais attention, n'oubliez pas qu'il s'agit d'une version de test.

Depuis quelques années, les processeurs ARM sont régulièrement les stars des salons informatiques, qui mettent de plus en plus l'accent sur les smartphones et les tablettes, dont la plupart sont dotées de tels processeurs. Mais ARM se prépare à investir d'autres marchés.

En effet, Tudor Brown, son président a profité du Computex pour évoquer le futur de ses processeurs, et il n'a pas parlé que de smartphones et de tablettes... En effet, avec les prochaines puces ARM quadri-cœur, le concepteur anglais de processeurs compte bien s'attaquer à un marché constitué de machines un peu plus puissantes, tout d'abord avec des vrais ordinateurs (grâce à l'arrivée prochaine d'une version ARM de Windows, mais peut-être aussi de Mac OS X, selon certaines rumeurs...), puis à plus long terme, dans les serveurs.

C'est l'architecture Cortex-A15, qui devrait arriver en masse à 2012, qui permettra la montée en gamme vers les ordinateurs dès l'année prochaine, tandis que Tudor Brown envisage entrer sérieusement sur le marché des serveurs à l'horizon 2015. Reste à voir si la baisse de consommation des processeurs x86 grâce au procédé Tri-Gate ne va pas un peu perturber ces plans, en réduisant l'avantage des processeurs ARM sur ce point.

Habitué au culte du secret, Apple a pour une fois donné quelques détails sur le contenu de la keynote qui ouvrira la World Wide Developer Conference, le 6 juin prochain à San Francisco, annonçant au passage l'arrivé du service iCloud, que les rumeurs avaient déjà largement dévoilées.

Ceux qui suivront cette keynote auront donc droit à trois sujets principaux : la présentation d'iOS 5, le prochain système mobile d'Apple pour les iPad et iPhone, une nouvelle présentation, plus complète, de Mac OS X 10.7 "Lion", qui devrait succéder à Mac OS X 10.6 "Snow Leopard" en fin d'année et donc, la présentation du nouveau service iCloud.

Bien entendu, Apple n'a pas donné de détails sur ce service pour l'instant, mais on peut s'attendre à l'équivalent d'un MobileMe, couplé à un service de streaming de musique. Apple ayant négocié avec plusieurs majors, on peut s'attendre à un service plus proche d'un Deezer ou d'un Spotify que d'un Google Music ou Amazon Cloud Player.

Enfin, malgré cette annonce, il ne serait pas surprenant que la keynote se termine par un "One more thing" pour présenter un peu de neuf côté matériel.

Ces derniers mois, le marché des disques durs s'est fortement consolidé, avec la fusion des quatres grands constructeurs en deux pôles, Western Digital/Hitachi d'un côté, Seagate/Samsung de l'autre. Une consolidation qui inquiète les autorités européennes...

En effet, la Commission Européenne, dont l'un des rôles est de s'assurer du maintien de la libre concurrence, a annoncé avoir ouvert une enquête sur les deux acquisitions en cours, pour vérifier si ces deux opérations ne risquent pas d'être un frein à la libre concurrence sur le marché des disques durs, ce qui aurait pour conséquence une hausse artificielle des prix.

Dans le cas où ces deux rachats seraient validé, on passerait en effet d'un marché contrôlé par cinq constructeurs, ce qui n'est déjà pas énorme, à un marché contrôlé par à peine trois constructeurs. Et encore, Toshiba est un peu à part, puisque ses produits ne visent que certains marchés.

Après avoir accepté les rachats de Fujitsu par Toshiba et de Maxtor par Seagate, la Commission pourrait donc bien cette fois bloquer le rachat, en fonction des conclusions de l'enquête, qui seront rendues en octobre prochain.

Le taîwanais Asus s'est fait remarquer à domicile en ce premier jour du Computex, avec toute une série de nouveautés dans le domaine de la mobilité, avec quelques produits relativement originaux. Le constructeur semble bien décidé à séduire les utilisateurs nomades, quelques soient leurs besoins !

Commençons par l'entrée de gamme, avec un nouveau netbook, le Eee PC X101. Embarquant un processeur Atom N435 à 1.33 GHz, cet Eee PC 10" (1024x600) est taillé pour la mobilité, avec à peine 1.76cm d'épaisseur et 950g avec sa batterie de 28Wh. Il sera proposé à un prix plancher, avec à peine 200$ pour l'entrée de gamme, qui fonctionnera sous le système MeeGo, tandis que des versions plus haut de gamme auront droit à Windows 7.

Beaucoup plus haut de gamme, l'UX21 est un ultra-portable largement inspiré du Macbook Air dans son design, avec son châssis en alu reprenant les formes des l'ultra-portable d'Apple. Il est par contre dotée d'une configuration un peu plus haut de gamme, avec un processeur Core i7, un SSD SATA 6 Gbit/s, un port USB 3.0, un clavier métallique, etc... Avec seulement 17mm d'épaisseur, il égale aussi son concurrent à la pomme sur ce point.

Les tablettes ne sont pas oubliées non plus. Tout d'abord, Asus à confirmé sa tablette Eee Pad MeMo de 7", déjà vue lors du CES en début d'année, mais à donné un peu plus de détails sur la configuration, en révélant en particulier que l'écran sera doté d'une technologie 3D sans lunettes.

Enfin, le meilleur pour la fin : le PadPhone, sans doute le plus original des produits Asus de ce Computex. Comme son nom l'indique, il s'agit d'une tablette faisant aussi téléphone. Mais pas question bien sûr de porter une grosse tablette à l'oreille pour téléphoner : à l'instar de Motorola avec son Atrix, Asus a conçu un smartphone doté d'une station d'accueil faisant office de tablette. Asus n'a par contre donné aucun détail sur les caractéristiques techniques, ce qui laisse entendre qu'on est encore assez loin de la commercialisation... Il ne manquerait plus qu'une compatibilité avec le dock clavier de l'Eee Pad Transformer pour en faire un des produits les plus polyvalents du marché !

Le groupe Iliad a tenu il y a quelques jours son Assemblée Générale. Outre la prolongation du mandat de Maxime Lombardini au poste de directeur général du groupe, cette AG a été l'occasion de faire un point sur l'état d'avancement des deux réseaux d'avenir d'Iliad : le réseau 3G pour Free Mobile et le réseau fibre optique (FTTH).

Du côté de la fibre, si Free ne dispose pour l'instant pas d'un grand nombre d'abonnés, l'opérateur compte bien passer à la vitesse supérieure en 2011, avec un objectif à 100 000 abonnés d'ici à la fin de l'année. Cette croissance s'appuiera sur plus de 200 NRO déployés dans une centaine de villes.

Concernant Free Mobile, le lancement de l'offre commerciale est toujours prévu pour le début de l'année prochaine. Free est confiant sur le fait qu'il atteindra dans les temps le taux de couverture imposé par l'ARCEP (27% de la population), grâce à un réseau qui comportera plus de 5000 antennes relais. L'investissement total dans le réseau 3G avant le lancement de l'offre devrait avoisiner le milliard d'euros, conformément aux plans initiaux du groupe.