La Commission de Affaires Économiques de l'Assemblée Nationale vient d'adopter un nouvel amendement dans le projet de loi sur la consommation. Un amendement qui risque de faire grincer des dents chez les partisans de la redevance copie-privée : le montant de cette redevance devra être mentionné sur les étiquettes des produits.
L'amendement propose l'ajout d'un article L. 311-4-1 à la suite des L. 311-3, qui définit la taxe copie privée, et L. 311-4 qui définit les supports assujettis. Ce nouvelle article précise que le montant de la rémunération pour chaque support devra être indiqué au consommateur, et qu'il devra pouvoir accéder à une notice explicative relative à cette taxe. En cas de non respect de cette obligation d'information, les commerçants s'exposeront à une amende d'un montant de 3000€.
Pour ceux qui fixent les montants de la redevance, il s'agit là d'une mauvaise nouvelle, puisque si elle est votée, cette loi rendra la taxe SACEM bien plus visible, ce qui pourrait provoquer un mouvement de contestation du grand public, et pousser les ayant-droits à revoir à la baisse leur prétentions. Les commerçants devraient par contre de leur côté plutôt bien accueillir la nouvelle : si elle complique légèrement leur logistique, elle leur permettra au moins de montrer qu'ils ne sont pas les responsables de l'énorme différence de prix entre la France et ses voisins sur les produits de stockage.
Il faudra toutefois d'abord que cet amendement soit validé par les députés, mais sachant qu'il émane de députés de la majorité, il a de bonnes chances de ne pas être rejeté.
Posté par Matt le 20/07/2011 à 15h01
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Source : PCInpact
Depuis plusieurs mois, un conflit juridique oppose Apple et HTC, le premier reprochant au second de violer certains de ses brevets avec des smartphones sous Android. Dans cette affaire, Apple a obtenu une première grosse victoire la semaine dernière, mais Google pourrait voler au secours de son partenaire taiwanais...
En effet, lors de la Google Mobile Revolution à Tokyo, Eric Schmidt, le numéro deux de Google a affirmé que toutes ces attaques d'Apple contre des fabricants de smartphones sous Android (HTC n'étant pas le seul concerné) se font uniquement parce qu'Apple est jalouse du succès d'Android (une petite pique de temps en temps, ça peut pas faire de mal...) et ne parvient pas à trouver d'autres moyens d'endiguer la progression des parts de marché d'Android. En clair, il estime qu'Apple n'est plus capable d'innover...
Celui qui siégeait encore au conseil d'administration d'Apple il y a moins de deux ans a par ailleurs précisé que Google était prêt à venir aider HTC dans sa bataille juridique. C'est là un signe fort de la part de Google. En effet, Mountain View a souvent été critiqué sur ce point, certains lui reprochant de fournir Android aux constructeurs sans aucune garantie sur la non violation de brevets, et de les laisser ensuite se débrouiller en cas de problèmes judiciaires... Avec cette déclaration d'Eric Schmidt, Google montre désormais que ceux qui s'attaqueront à des fabricants de smartphones Android risquent fort de devoir se frotter à Google, dont la force de frappe juridique est clairement supérieure, surtout aux USA...
Posté par Matt le 20/07/2011 à 12h40
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Source : Le Journal du Geek
Voici une nouvelle qui en surprendra sans doute plus d'un : Microsoft est actuellement en cinquième position de la liste des entreprises contribuant le plus activement au développement du noyau Linux 3.0. La firme de Redmond occupe également la 15ème place toutes versions du noyau confondues.
C'est le magazine Linux Weekly News qui est à l'origine de la nouvelle, après avoir analysé les contributions aux code du noyau Linux 3.0. Les autres contributeurs du top 5 sont, du plus gros au plus petit, Red Hat, Intel, Novell et IBM.
Il ne s'agit toutefois pas véritablement d'un virage de Microsoft en faveur de l'open-source, mais plutôt d'un moyen de maintenir sa part de marché dans le secteur des serveurs en favorisant l'interopérabilité entre les solutions Microsoft et les solutions open-source. En effet, le gros des contributions de Microsoft sont des drivers pour sa technologie de virtualisation Hyper-V, permettant à des systèmes Linux de fonctionner dans des environnements virtualisés sous Windows 2008 R2 et inversement.
Posté par Matt le 20/07/2011 à 10h20
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Source : Toolinux
Après Google, qui avait présenté un trimestre record il y a quelques jours, c'était au tour d'Apple de présenter des résultats, ceux de son troisième trimestre 2011, avec des chiffres qui ont de quoi donner le tournis et ravir les actionnaires, surtout si on les compare à ceux du troisième trimestre 2010...
Commençons par les grandes lignes : 28.57 milliards de dollars de chiffre d'affaires et 7.31 milliards de dollars de bénéfice. Par rapport à l'année dernière, le chiffre d'affaires progresse de 82% et le bénéfice de 125%... Rien que ça. La marge nette atteint désormais 25.6%, contre 20.7% il y a un an, tandis que la marge brute s'établit à 41.7% contre 31.9%. En un trimestre, Apple a réalisé plus de chiffre d'affaires que sur toute l'année 2007 (24.58 milliards) et plus de bénéfice que sur l'année 2008 (6.12 milliards) !
Comme d'habitude, c'est l'iPhone, bien aidé par le lancement d'une version CDMA aux USA, et l'iPad qui ont dopé la croissance de la pomme. Ce sont en effet 20.34 millions d'iPhone qui ont trouvé preneur ce trimestre (+142%) et 9.25 millions d'iPad (+183%). Les ventes de Mac atteignent également des records, mais leur rythme de croissance est désormais bien plus réduit, même s'il a toujours deux chiffres : 3.95 millions d'unités, en hausse de 14%, dont plus de 70% de portables. Enfin, la tendance à la baisse de l'iPad se confirme, avec "seulement" 7.54 millions d'unités, en baisse de 20%.
Sur le cumul des trois premiers trimestres 2011, le chiffre d'affaires frôle désormais les 80 milliards de dollars, tandis que le bénéfice net dépasse les 19 milliards. C'est déjà plus que sur l'année 2010 complète, alors qu'il reste encore le quatrième trimestre à comptabiliser : Apple prévoit d'ajouter encore 25 milliards à son chiffre d'affaires et 5 milliards de bénéfice.
Grâce à ces résultats, très supérieurs aux prévisions des analystes les plus optimistes, l'action Apple était en hausse de plus de 5% une heure après la clôture du NASDAQ.
Posté par Matt le 20/07/2011 à 09h02
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Source : Apple
Si Amazon a été l'un des premiers à connaitre le succès sur le marché des tablettes, avec son lecteur d'e-books Kindle, le géant américain n'a pas encore tenté de s'attaquer au marché des tablettes multimédia. Mais comme le laissent entendre des rumeurs de plus en plus insistantes, ça ne saurait tarder.
Selon les sources, ce lancement pourrait avoir lieu quelque part entre la fin de l'été et le mois d'octobre. Doté d'un écran de 9" et fonctionnant sous Android, cette tablette serait un produit d'entrée de gamme avec un équipement relativement pauvre (pas de webcam par exemple), dont le but serait principalement de faciliter l'accès aux contenus numériques vendus par Amazon : livres, films, musique, applications Android...
Elle pourrait donc être proposé à un tarif très agressif, et donc s'écouler par millions, comme le Kindle actuellement. Certains vont jusqu'à évoquer le fait que pour assurer le succès de cette tablette Amazon pourrait offrir avec un accès illimité à son service de streaming vidéo, qui est depuis quelques temps déjà offert aux abonnés Amazon Premium.
Posté par Matt le 19/07/2011 à 14h20
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Source : PCInpact
Dès son lancement en avril dernier, la tablette Eee Pad Transformer d'Asus a connu un grand succès, obligeant Asus à reporter son lancement dans de nombreux pays : la capacité de production du constructeur taiwanais était insuffisante pour répondre à toute la demande. Trois mois plus tard, la demande est toujours aussi forte...
Au mois d'avril, Asus n'avait prévu de produire que 100 000 unités. En mai, ce sont 200 000 tablettes qui sont sorties des usines. En juin, Asus a encore augmenté la cadence, atteignant les 300 000 unités. Avec le passage à 400 000 ce mois-ci, on aurait pu s'attendre à ce que la production cesse d'augmenter, après avoir quadruplé par rapport aux prévisions initiales. Mais non, Asus envisagerait déjà d'ajouter 100 000 unités supplémentaires à sa production du mois d'août...
Avec de tels résultats, Asus devrait sans difficulté se positionner en numéro deux du marché des tablettes en 2011, d'autant plus qu'il prévoit de sortir encore deux autres modèles avant la fin de l'année : la Slider et la MeMo. L'Eee Pad Transformer à elle seule devrait représenter 4 à 4.5 millions d'unités cette année, alors que l'objectif d'Asus était initialement d'environ un million d'unité, avant d'être remonté à deux millions.
Apple devrait par contre largement conserver sa première place, avec 25 à 30 millions d'iPad, tandis que d'autres acteurs devraient arriver en fin d'année pour tenter de concurrencer Asus, notamment Amazon et Sony.
Posté par Matt le 19/07/2011 à 12h51
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Source : PCInpact
Chahuté par la communauté open source, Oracle s'est séparé du projet OpenOffice.org en le confiant à la fondation Apache. Une décision qui avait été saluée à l'époque par bon nombre d'acteurs du libre, dont IBM. Ce dernier vient de faire prendre le même chemin à sa propre suite bureautique, Lotus Symphony.
Basée sur OpenOffice.org, cette suite bureautique se distinguait surtout par son interface graphique très différente, et bien plus moderne, ainsi que par l'intégration de tous les logiciels de la suite au sein d'une même fenêtre. Autre point, particulièrement intéressant pour les entreprises migrant depuis Microsoft Office, Lotus Symphony supporte les macros VBA.
Après avoir beaucoup pioché dans OpenOffice.org sans beaucoup y contribuer, IBM fait donc là un beau cadeau à la communauté, d'autant plus que Big Blue insiste sur le fait que le don des sources à Apache ne signifie pas qu'ils abandonnent le projet : IBM continue de considérer Symphony comme un produit important pour lui et ses clients, et va donc continuer à le développer activement.
Posté par Matt le 19/07/2011 à 10h30
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Source : Génération NT
Triste nouvelle pour l'Internet européen... Alors que l'évolution de la législation néerlandaise laissait entrevoir il y a quelques semaines l'espoir de voir la neutralité d'Internet inscrite dans les législations européennes, une réunion des grands noms des télécoms a tué cet espoir...
Organisée par la Commission Européenne, la réunion rassemblait les grands patrons des opérateurs (Xavier Niel de chez Free, Stéphane Richard de chez Orange, Jean-Bernard Lévy de chez Vivendi, propriétaire de SFR), mais aussi des fabricants de matériel et éditeurs de logiciels (Steve Jobs, Jean-Philippe Courtois de chez Microsoft, Stephen Enlop de chez Nokia)... Le but de la réunion : étudier comment assurer la pérennité du financement du réseau Internet tout en maintenant sa croissance, avec l'objectif ambitieux de fournir un accès à 30 Mbit/s minimum à tous les européens en 2020 et 100 Mbit/s pour la moitié d'entre eux.
Alors que l'idée de faire payer une partie de la bande passante par les fournisseurs de contenus a souvent été évoquée, elle a totalement été balayée par cette réunion (forcément, les représentants de ces fournisseurs de contenus ne devaient pas être très favorable à cette idée...). Les conclusions ont de quoi refroidir les partisans de la neutralité du Net : pour les participants de ce groupe de travail, l'Europe "doit encourager la différenciation en matière de gestion du trafic pour promouvoir l’innovation et les nouveaux services, et répondre à la demande de niveaux de qualité différents". En langage courant, sans langue de bois, les autorités européennes sont appelées à inciter les FAI à ne plus facturer leurs abonnements forfaitairement, mais plutôt à fournir un service de base limité, avec des options payantes permettant par exemple un accès plus performant à YouTube ou un accès illimité aux sites d'e-commerce... Les fournisseurs de contenus pourront toutefois aussi mettre la main à la poche, s'ils souhaitent que leurs utilisateurs puissent accéder à leurs services de façon optimale sans surcoût.
Summum de la lange de bois, l'absence de représentants des consommateurs à cette réunion a été justifiée par le fait que "les intérêts à long terme des consommateurs coïncident avec la promotion de l'innovation et l'investissement". Je sais pas pour vous, mais personnellement j'ai du mal à croire que les décisions prises par un groupe d'une quarantaine de dirigeants des plus grosses entreprises de l'Internet vont véritablement dans le sens de l'intérêt du consommateur, d'autant que le représentant de Vivendi a loué le fait que la réunion s'est parfaitement bien passée et a permis d'arriver très vite à des propositions acceptées de tous...
Neutralité d'Internet, 1990-2011. R.I.P.
Posté par Matt le 19/07/2011 à 08h53
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Source : Numerama
Dans la jungle des services Internet d'aujourd'hui, il est souvent peu aisé de respecter les règles de sécurité. Difficile en effet d'avoir des mots de passe à la fois sûr et différents sur chaque service. L'une des réponses à cette problématique est l'OpenID qui consiste à confier l'authentification à une plateforme tierce (Facebook ou Google par exemple), les services clients n'ayant alors pas connaissance du mot de passe. Avec BrowserID, Mozilla va proposer une nouvelle solution.
Comme son nom l'indique, cette solution consiste à remplacer les plateformes d'authentification tierces par le navigateur lui même, ce qui permet notamment de renforcer la confidentialité des données (actuellement, une plateforme OpenID peut connaitre tous les services dont se sert un utilisateur donné).
Pour utiliser ce système, l'utilisateur devra indiquer une ou plusieurs adresses e-mail et un mot de passe maître à son navigateur (via le "local storage" sur un site en HTML5), qui générera alors des clés d'authentification : une clé privée qui restera stockée dans le navigateur et une clé publique. Sur les sites compatibles, l'utilisateur pourra s'identifier en saisissant simplement l'une des adresse e-mail configurées au niveau de son navigateur, qui sera vérifiée par le site via le protocole Verified Email défini par Mozilla.
BrowserID devrait de plus être compatible avec tous les navigateurs web récents (supportant le HTML5), mais nécessitera par contre quelques adaptations du coté des sites web.
Posté par Matt le 18/07/2011 à 14h41
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Source : Génération NT
C'était prévisible : le mode de fonctionnement des "radars" de l'Hadopi fait que les flashés ne sont pas forcément les plus gros téléchargeurs, mais aussi des utilisateurs innocents qui n'ont pas les compétences nécessaires pour sécuriser correctement leur accès Internet. C'est ce qui semble être le cas de l'un des dix premiers internautes convoqués...
La Parisien a en effet réussi à contacter l'un de ces dix premiers convoqués et à recueillir son témoignage. Âgé de 54 ans, ce professeur de sciences économiques et sociales dans un lycée de la Loire se dit bien incapable de télécharger quoi que ce soit, et s'estime victime d'un piratage de son accès, d'autant plus que les œuvres pour lesquels il a été flashé ne correspondent pas du tout à ses goûts : un titre de David Guetta fin 2010, un autre de Rihanna en février 2011, et finalement, le film Iron Man 2. Ce dernier a par ailleurs été téléchargé un matin à 8h13 alors qu'il était en cours...
Bien qu'il ne soit de façon assez évidente pas le responsable direct de ces téléchargements, il devra quand même répondre à sa convocation, en se rendant à ses frais à Paris. Pire, il pourrait être condamné à une amende de 1500 euros et/ou à une suspension d'un mois de son accès Internet. Auquel cas il annonce déjà être prêt à déposer un recours auprès de la Cour européenne pour faire invalider une éventuelle condamnation.