Le firmware 1.1.0 de la Freebox Server publié lundi soir n'est pas resté disponible bien longtemps : en raison de gros soucis sur la téléphonie, Free est revenu au 1.0.5 moins de 24h plus tard. Ce nouveau firmware est revenu hier, sous la référence 1.1.1.
Corrections
- Pas de possibilité de faire sortir des appels
- Accès à la console d’administration en mode bridge
- Paramètre de réponse DHCP en broadcast non sauvegardé
- Compatibilité DLNA avec certaines TV
- Mauvaise priorité dans les flux locaux
- Compatibilité WiFi avec divers appareils mobiles
- Gestion de la température interne
- Enregistrement de France 3
- Bruit permanent du disque dur
Il y a également au moins deux autres modifications, non mentionnées par les développeurs :
- l'option permettant de régler la marge de bruit de la ligne ADSL a disparu,
- l'activation du Free WiFi n'est plus possible à partir de la console de gestion.
Posté par Matt le 26/08/2011 à 22h10
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Source : L'actualité de la Freebox
Apple a ouvert deux fronts contre Samsung pour violation de brevets et de modèles déposés en Europe : un premier en Allemagne, contre la Galaxy Tab, en s'appuyant quasi exclusivement sur un Community Design, et un second aux Pays-Bas, sur le même Community Design et sur divers brevets, à l'encontre de toute la gamme Galaxy. Deux décisions ont été rendues cette semaine.
Du côté allemand, c'est une nouvelle victoire pour Apple : le juge qui avait déjà prononcé une interdiction de la commercialisation de la tablette Galaxy Tab 10.1 en Allemagne il y a quelques semaines a confirmé une nouvelle fois sa position. Il considère que le Community Design d'Apple pour protéger son design de tablette est valide, et que le marché actuel des tablettes suffit à le prouver, vu la diversité des designs existants. Cette interdiction de commercialisation se limite à la Galaxy Tab 10.1 et aux filiales allemandes de Samsung.
Aux Pays-Bas, Apple a également obtenu gain de cause sur sa demande d'interdiction de la vente des smartphones Galaxy. Mais en grattant un peu, on se rend compte que c'est finalement plutôt Samsung qui sort gagnant, pour diverses raisons. Bien plus complète que la plainte allemande, la plainte néerlandaise portait sur différents brevets logiciels (dont les effets de transition entre les photos dans la visionneuse de photos, ou encore le geste du doigt pour déverrouiller l'appareil) et sur le design des appareils. Le juge néerlandais a toutefois considéré que la plupart de ces brevets ne tiendraient pas si une demande d'invalidation était faite. Par exemple, pour le déverrouillage de l'appareil, il cite un système similaire antérieure au brevet d'Apple, sur le smartphone Neonode N1m de 2005. Le seul brevet considéré comme solide par le juge est celui concernant les transitions entre les photos.
Pour le design de la Galaxy Tab, la décision du juge est encore plus cinglante. Non seulement, il estime que l'existence de tablettes antérieures, dont le Compaq TC1100 de 2002 et la fameuse tablette imaginée dans une vidéo datée de 1994 sont suffisants à invalider le Community Design, mais il estime aussi que le design de l'iPad découle directement de son usage, et donc ne peut pas être protégé. Il va jusqu'à indiquer qu'en utilisant des designs aussi minimaliste, Apple rend elle-même ses produits difficiles à protéger...
Et pour les design des smartphones Galaxy, là encore, le juge a trouvé des produits antérieurs dont il estime qu'ils suffisent à invalider le modèle déposé d'Apple, dont le LG Prada de 2006 pour le design extérieur et le Nokia 7710 de 2004 pour le "bureau" à icônes.
Au final, le juge accorde donc à Apple sa demande d'interdiction de commercialisation, mais uniquement sur la base de la visionneuse de photo violant un brevet logiciel mineur. Ceci protège d'office la Galaxy Tab sous Android 3, qui n'utilise pas la même visionneuse. Pour les smartphones sous Android 2, le juge autorise la commercialisation en l'état jusqu'à la mi-octobre. Ceci laisse donc du temps à Samsung pour proposer une visionneuse de photo ne violant pas le brevet d'Apple, ce qui lui permettra donc de continuer la commercialisation. Là encore, la décision ne s'applique qu'aux filiales néerlandaises de Samsung (mais il est important de noter que quasiment toute la distribution de Samsung en Europe passer par les Pays-Bas, plaque tournante de l'importation) pour la vente aux Pays-Bas et dans différents pays d'Europe (une dizaine de pays, dont l'Espagne, la Belgique et l'Autriche ne sont pas concernés car le brevet d'Apple n'y est pas valide...).
Samsung a d'ores et déjà annoncé que la vente de ses smartphones Galaxy ne devrait pas être interrompue, et à commencé à riposter contre Apple : le géant coréen a déposé cette semaine dix plaintes contre Apple (cinq en Corée du Sud, deux au Japon, trois en Allemagne) pour violation de différents brevets.
Enfin, il est important de noter que les décisions ne sont pas encore définitives, ni en Allemagne, ni aux Pays-Bas. Il est d'ailleurs intéressant de noter que le juge allemand et le juge néerlandais ne sont visiblement pas du tout du même avis sur le Community Design 181607 : le juge allemand a confirmé l'interdiction de la vente à cause de la violation de ce Community Design, alors que le néerlandais considère ce Community Design invalide...
Posté par Matt le 25/08/2011 à 22h24
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Sources : Macbidouille, OSNews et Le Journal du Geek
Dans une courte lettre aux membres du conseil d'administration d'Apple et à la communauté des utilisateurs de produits Apple, Steve Jobs a annoncé cette nuit sa démission du poste de CEO d'Apple, qu'il avait déjà quitté temporairement depuis le début d'année pour des raisons de santé.
Après avoir fondé Apple en 1976 avec Steve Wozniak, Jobs l'avait quittée une première fois en 1985 suite à des désaccords avec la direction de l'époque. Au bord de la faillite, en 1997, Apple l'avait appelé à la rescousse en tant que CEO intérimaire, en remplacement de Gil Amelio, avant de devenir le "vrai" CEO à partir de l'an 2000. Il n'avait depuis plus quitté ce poste, à l'exception de deux congés maladie, pendant le premier semestre 2009 et de janvier 2011 à sa démission.
Steve Jobs souhaite toutefois rester directeur et président du conseil d'administration d'Apple. Pour son remplacement, il suggère de promouvoir Tim Cook au poste de CEO. Grand acteur de la renaissance d'Apple depuis le retour de Jobs aux commandes, il était depuis 2005 son directeur des opération (COO), et avait assuré la fonction de CEO lors des deux absences de Jobs. Un choix que le conseil d'administration semble déjà avoir validé, puisque la présentation de Tim Cook sur le site d'Apple lui attribue déjà le titre de CEO.
To the Apple Board of Directors and the Apple Community:
I have always said if there ever came a day when I could no longer meet my duties and expectations as Apple’s CEO, I would be the first to let you know. Unfortunately, that day has come.
I hereby resign as CEO of Apple. I would like to serve, if the Board sees fit, as Chairman of the Board, director and Apple employee.
As far as my successor goes, I strongly recommend that we execute our succession plan and name Tim Cook as CEO of Apple.
I believe Apple’s brightest and most innovative days are ahead of it. And I look forward to watching and contributing to its success in a new role.
I have made some of the best friends of my life at Apple, and I thank you all for the many years of being able to work alongside you.
Steve
Posté par Matt le 25/08/2011 à 17h39
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Source : Macworld
Free a publié hier soir un nouveau firmware pour le boîtier Server de la Freebox Révolution, qui passe à la version 1.1.0. Il s'agit là d'une mise à jour majeure, qui rétabli certaines fonctions de la V5 disparues sur la V6 et réclamées par de nombreux utilisateurs, notamment le mode bridge et le réseau FreeWiFi.
On notera aussi que la Freebox est désormais compatible AirPlay, ce qui permet de jouer sur ses haut-parleurs de la musique en provenance d'un appareil iOS ou d'un Mac.
Freebox Server
Nouvelles fonctionnalités
- Accès à l’interface de configuration depuis l’extérieur : disponible dans le menu « Connexion Internet »
- Client DynDNS
- Support du FAT32
- Mode Bridge
- Activation de FreeWifi
- Support des partages Mac OS et de TimeMachine
- Journal d’appels téléphoniques dans l’interface de gestion
- Possibilité de forcer la marge de bruit sur ADSL
- Possibilité de formater les disques USB externes
Corrections
- Gestion des enregistrements si le disque est plein
- Troncature de la taille du disque à l’affichage
- Support des tables de partitions GPT
- Correction de problèmes de compatibilité avec les périphériques mobiles
- Clients DHCP derrière un bridge : une nouvelle option « Forcer la réponse en broadcast » est disponible pour contourner le problème.
- Redémarrage par l’interface inopérant
- Meilleure compatibilité avec les supports de masse USB
- Gestion de plusieurs adresses MAC pour une entrée dans le DHCP
- Compatibilité WiFi avec les appareil iOS
- Nombreuses corrections et améliorations de compatibilité avec les téléphones DECT
Posté par Matt le 23/08/2011 à 12h00
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Source : L'actualité de la Freebox
Il y a quelques jours, Apple réussissait à obtenir l'interdiction de la commercialisation de la Galaxy Tab 10.1 de Samsung en Europe (interdiction par la suite limitée à l'Allemagne), au motif qu'elle ressemblerait un peu trop à son iPad 2. Mais la pomme ne compte pas s'arrêter là, et souhaiterait en fait interdire toute la gamme Galaxy de Samsung, qui comporte des baladeurs, des smartphones et des tablettes.
Cette fois, ce n'est pas devant un tribunal allemand que la plainte a été déposée, mais devant un tribunal néerlandais. Apple demande l'interdiction de la commercialisation de toute la gamme Galaxy, toujours en raison de ressemblances trop marquées avec ses propres produits. Apple demande aussi à la justice de condamner Samsung à envoyer un courrier à tous les revendeurs pour leur indiquer que les produits sont retirés de la vente car ils constituent une atteinte à la propriété intellectuelle. L'affaire sera jugée le 15 septembre et, en cas de réponse positive aux demandes d'Apple, l'interdiction devrait entrer en vigueur au mois d'octobre.
Si Apple est aujourd'hui impliquée dans des batailles judiciaires contre de nombreux acteurs du marché des tablettes et des smartphones, il semble désormais assez clair que la cible principal est Samsung. De là à croire que c'est parce qu'Apple craint particulièrement les produits Samsung, qui connaissent un succès grandissant, il n'y a qu'un pas, que je me permet de franchir : avec une croissance à trois chiffres sur le marché des smartphones, Samsung pourrait rapidement devenir le numéro 1 mondial. De plus, grâce à ses gros volumes de commandes, Apple bénéficie de prix réduits sur ses approvisionnements de composants, ce qui est un gros avantage par rapport à bon nombre de ses concurrents, mais pas par rapport à Samsung, qui est justement l'un des plus gros fournisseurs d'Apple. Le géant coréen devrait donc pouvoir continuer à mettre la pression sur Apple avec des produits aux caractéristiques supérieures pour un prix équivalent, voir inférieur. La voie légale semble donc être la seule chance d'Apple pour ne pas être dépassé par Samsung.
Posté par Matt le 22/08/2011 à 10h50
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Source : MacGénération
Avec les abonnements Internet mobiles, les français ont pris l'habitude des forfaits illimités* où le terme illimité ne s'applique en fait qu'à la durée de connexion, permettant ainsi aux opérateurs de réduire le débit au delà d'un certain volume mensuel et/ou d'interdire certains types de services. Des restrictions que certains, Orange en tête, souhaiteraient également appliquer à l'Internet fixe...
Un document de travail de la Fédération Française des Télécoms (FFT) présente en effet ce que pourraient être les offres Internet type dans un futur proche, et les restrictions habituelles des forfaits mobiles font bel et bien partie de ce futur. Destiné à l'ARCEP, ce document daté de la fin du mois de juillet découpe les offres en trois catégories : ADSL "toutes zones", ADSL dégroupé, très haut débit. Dans les deux dernières catégories, les plus "haut de gamme", il prévoit la possibilité de proposer des offres avec un quota mensuel de téléchargement, et une réduction de débit, voir une coupure au delà de cette limite, mais aussi un plafond de téléchargement "par session". Ces offres haut de gamme ne devraient par contre pas permettre la restriction de certains services. Pour l'ADSL "toutes zones" par contre, le document prévoit, en plus des limitations prévues pour les deux autres catégories, d'autoriser les opérateurs à interdire la voix sur IP, les newsgroups et le P2P. De quoi donner des sueurs froides aux habitants des zones rurales, qui ne peuvent souvent accéder qu'à ce type d'offres...
Parmi les membres de la FFT, on compte notamment les trois principaux opérateurs mobiles, Bouyges Telecom, SFR et Orange. Il n'est donc pas vraiment surprenant que ces offres s'inspirent des offres mobiles. Interrogé sur le sujet, Orange a confirmé sa volonté de proposer des offres comportant ce type de restriction, par la voix de son porte-parole, qui tente toutefois de minimiser l'impact que pourraient avoir de telles mesures sur les abonnés : "Oui, il y a certains forfaits sur lesquels on risque de mettre des seuils. S’ils ne concernent qu’ 1% des gens qui downloadent des films toute la journée, alors c’est envisageable. C’est inacceptable si cela impacte davantage de clients". Dans le cas où de telles restrictions seraient mises en place, espérons toutefois qu'il ne s'agira que de réductions de débits, et pas de forfaits bloqués : si un forfait bloqué est acceptable pour une connexion secondaire via un smartphone ou une tablette, il l'est beaucoup moins pour un accès principal, puisque le blocage priverait l'utilisateur de certains moyens essentiels de communication jusqu'à la fin du mois...
Suite à la divulgation de ces informations, deux opérateurs ont déjà manifesté leur opposition à ces principes : Free et Numéricable. Ils rappellent d'ailleurs tous deux qu'ils ont quitté la FFT, en 2008 pour le premier et il y a quelques mois pour le second, et n'ont donc pas pris part à l'élaboration de ce document. Ceci devrait freiner l'application de restrictions chez les autres opérateurs, dont les offres deviendraient bien moins concurrentielles. Eric Besson, ministre en charge de l'Économie Numérique a pour sa part indiqué que de telles restrictions n'étaient pas souhaitables et que des mesures allaient être prises concernant l'utilisation du terme "illimité" pour certaines offres : "le Gouvernement n’envisage aucune restriction de l’accès à Internet et travaille bien au contraire au développement du très haut débit fixe et mobile sur l’ensemble du territoire et pour l’ensemble des français. ... Le Gouvernement travaille par ailleurs à encadrer l’utilisation du terme "illimité" par les opérateurs, afin de protéger les consommateurs contre certains abus. Certains consommateurs ayant souscrit des offres prétendument "illimitées" ont effet pu constater des débits qui n’avaient rien d’illimités." D'après ces propos, on peut supposer qu'il pourrait bientôt être interdit d'utiliser le qualificatif "illimité" pour des offres imposant des restriction de débit au delà d'un certain volume.
Posté par Matt le 22/08/2011 à 09h09
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Sources : Numérama et Univers Freebox
Il y a un peu plus d'un an, le rachat de Palm par HP avait fait naître beaucoup d'espoir pour l'avenir de WebOS. Entre les mains d'un Palm moribond, il avait peu de chances de succès, mais entre celles d'HP, le potentiel était là, et les moyens pour l'exprimer aussi. Mais le succès n'est pas arrivé...
Malgré une bonne base technique, les produits WebOS n'ont pas réussi à séduire le public, probablement à cause de l'absence d'un vrai écosystème, qui a grandement limité les possibilités offertes par les terminaux WebOS face à leurs concurrents sous Android ou iOS. Après l'échec du Pre 3 et du TouchPad, HP a donc décidé de jeter l'éponge : l'américain ne produira plus de nouveaux terminaux WebOS.
Le constructeur n'abandonne toutefois pas (encore) le système WebOS et indique explorer les pistes qui pourraient permettre d'"optimiser la valeur du logiciel WebOS". Revente de Palm ? Distribution de l'OS aux constructeurs tiers sous licence ? Il faudra sans doute encore attendre quelques jours ou semaines pour être fixé sur l'avenir de ce système, une fois qu'HP aura choisi le chemin à suivre.
Posté par Matt le 19/08/2011 à 11h21
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Source : Le Journal du Geek
Ceux qui se sont inscrits à Google Music ont déjà pu constater que le service ne se limite pas au stockage et à la lecture en streaming des titres musicaux que vous y uploadez. Lors de l'inscription, Google offre en effet plusieurs centaines de titres d'artistes connus ou non pour compléter votre bibliothèque. Avec Google Magnifier, ces titres gratuits vont se multiplier...
En effet, Google Magnifier va mettre en avant différents artistes appréciés par les équipes de Google Music. Le site proposera quotidiennement une "chanson du jour", et chaque semaine, un "artiste de la semaine". Et tous les titres mis en avant sur Magnifier pourront être ajoutés gratuitement à la bibliothèque Google Music pour l'écouter en streaming sur le site ou via une application dédiée (rappelons que dans l'état actuel des choses, Google ne propose pas encore de fonction permettant le téléchargement des fichiers à partir de Google Music). En prime, certains titres proposés seront des inédits.
Ce nouveau service pourrait être un argument de poids pour permettre à Google de populariser son service de musique en ligne, en compensant le fait que le service n'est pas adossé à un service de vente de musique, contrairement à ses deux principaux concurrents, le Cloud Player d'Amazon et l'iCloud d'Apple. Et peut-être un jour Google finira-t-il lui aussi par vendre de la musique ?
Posté par Matt le 19/08/2011 à 09h01
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Source : 01Net
Des trois principales industries des biens culturels, celle du livre est pour l'instant la moins touchée par l'ère du numérique et le paysage. Et pourtant, Internet semble déjà être le pire ennemi de certains industriels du livres, dont Jean-Marc Roberts, directeur des éditions Stock, dont les positions vis à vis d'Internet sont encore plus rétrograde que celles des dirigeants des majors de la musique...
Alors que les majors de la musique se contentent généralement d'accuser Internet d'être la cause du piratage, ils ont tout de même fini, même si ça a pris du temps, par adopter ce média et de le considérer comme un nouvel atout pour la distribution d’œuvres. Mais pour Jean-Marc Roberts, Internet est mauvais pour le livre. Tellement mauvais que même quand Internet vend des livres, ce n'est pas bien.
Pour compléter la loi sur le prix unique des livres, qui impose qu'en France les livres soient vendus à un prix au maximum 5% inférieur au prix fixé par l'éditeur, il réclame donc une nouvelle loi imposant un "lieu unique" : pour lui, les livres ne devraient être vendus que par des magasins physiques. En clair, il veut interdire la vente en ligne de livres. "La vente en ligne, moi je crois que c'est ça qui va peu à peu détourner le vrai lecteur de son libraire, et donc de la littérature". Donc acheter de la littérature par Internet, ce serait se détourner de la littérature... Raisonnement étrange.
Nul doute que si elle était votée, une telle loi n'aiderait pas vraiment l'industrie du livre. Au contraire, en compliquant l'achat et en empêchant de fait l'existence de livres électroniques pour les lecteurs d'e-books et les tablettes, elle pourrait même freiner l'industrie du livre, et la faire sombrer encore plus que celle de la musique et du film, alors qu'elle est pour l'instant la plus épargnée des trois... Heureusement, il y a relativement peu de chances que les hommes politiques tiennent compte de cet avis, d'autant qu'une telle règle serait difficile à appliquer aux sites basés à l'étranger (Amazon, la librairie en ligne n°1 est basée au Luxembourg pour sa version française...) et qu'elle créerait un précédent qui pourrait pousser chaque catégorie de commerçants à réclamer l'interdiction de la vente en ligne des produits qu'ils vendent...
Posté par Matt le 18/08/2011 à 23h10
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Source : Numerama
Le marché des consoles, principalement les portables et dans une moindre mesure les consoles de salon, semble être légèrement en perte de vitesse, les consoles actuelles commençant à se faire vieille et à être fortement concurrencées par les smartphones et les tablettes. Après Nintendo, c'est au tour de Sony de réagir à coup de baisse de prix et de nouvelles révisions.
Côté salon, le prix maximum conseillé de la PlayStation 3 est revu à la baisse de 50€, soit une nouvelle étiquette à 249€. Ce nouveau tarif la replace donc au même niveau que la Xbox 360 Slim, mais cette dernière ayant bientôt un an, il ne serait pas surprenant que Microsoft consente également à une petite ristourne.
Côté portables, c'est un nouveau modèle d'entrée de gamme de la PSP qui a été présentée. Alors que Sony avait misé à fond sur le dématérialisé en lançant la PSP Go, dépourvue de lecteur optique, le nippon fait un virage à 180° pour cette nouvelle PSP, baptisée PSP E-1000. Pour réduire le prix de vente (annoncé à 99€), Sony a en effet retiré la connectivité Wi-Fi, ce qui empêchera tout achat de jeu dématérialisé. Malheureusement, l'absence de Wi-Fi signifiera aussi l'impossibilité de prendre part à des parties multi-joueurs.