Après les esquisses présentées il y a quelques mois, Sony a profité de l'IFA pour enfin officialiser ses deux futures tablettes tactiles sous Android, la Tablet S et la tablette P, qui seront commercialisées respectivement le 1er octobre et au mois de novembre.
D'apparence très classique quand elle est vue de face, la Tablet S se distingue par son profil, qui fait penser à celui d'un magazine plié. Elle est ainsi très légèrement inclinée vers l'avant quand elle est posée, et la plus forte épaisseur du côté supérieur permet de concentrer le poids de la tablette à cet endroit, ce qui devrait selon Sony donner faciliter la prise en main et donner une impression de légèreté. Elle disposera de 16 ou 32 Go de stockage, extensible par carte SD et d'un écran 9.4" 1280x800. Sa batterie lui offrira 8h d'autonomie, pour un poids de 600g.
La Tablet P arbore pour sa part un design beaucoup plus original : elle est dotée de deux écrans et peut être pliée en deux pour réduire son encombrement lors qu'elle n'est pas utilisée. Les écrans ont une diagonale de 5.5" et une résolution de 1024x480. Elle ne dispose par contre que de 4 Go d'espace de stockage interne, extensible par carte micro-SD. D'une autonome de 7h, elle ne pèse que 372g.
Toutes deux construites autour d'une plateforme nVidia Tegra 2 à 1 GHz, ces tablettes seront livrées avec Android 3.1 Honeycomb, et seront rapidement mises à jour vers Android 3.2. Elles seront dotés de connectivité sans-fil Wi-Fi, Bluetooth 2.1, mais aussi 3G sur certains modèles. Elles disposeront également d'un APN 0.3MP en façade et 5MP au dos. Enfin, elles sont toutes deux équipées d'un port infrarouge qui permettra de les utiliser comme télécommande universelle.
Côté tarif, il faudra débourser 489€ pour la Tablet S 16 Go, 589€ pour la Tablet S 32 Go, 599€ pour la Tablet S 16 Go 3G et à partir de 599€ pour la Tablet P.
Posté par Matt le 02/09/2011 à 13h00
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Source : Génération NT
Après une année 2010 en demi-teinte, durant laquelle Free peinait à recruter de nouveaux abonnés, le lancement de l'offre Révolution lui avait permis d'effectuer un excellent premier trimestre 2011. Une tendance qui se confirme au second trimestre.
En effet, avec 100 000 nouveaux abonnés nets de résiliation sur ce trimestre, Free est à nouveau le fournisseur d'accès qui a recruté le plus grand nombre d'abonnés. Et 80% des nouveaux abonnés ont opté pour l'offre Révolution, preuve que cette offre a grandement contribué à ce succès. Sur l'ensemble du premier semestre, les 231 000 nouveaux abonnés de Free représentent 36% des nouveaux abonnés haut débit français, alors que Free n'avait séduit que 14% des nouveaux abonnés sur l'année 2010. Les chiffres de Free sont toutefois un peu faussés par Alice : 44 000 abonnés ont migré d'Alice vers Free, ce qui fait que globalement, le groupe Iliad n'a conquis que 56 000 nouveaux abonnés, ce qui le classe en 3ème position, derrière Bouygues et Orange.
Côté financier, les indicateurs sont également au beau fixe. Le chiffre d'affaire du groupe Iliad sur le premier semestre s'établit à 1.04 milliards d'euros, en hausse de 2.6%, tandis que le bénéfice progresse de 8%, atteignant 145 millions d'euros.
Comme d'habitude lors de ses présentations de résultat, Iliad a également fait le point sur les déploiements futurs. Côté fibre optique, Free promet ainsi 3.6 millions de prises déployées ou en cours de déploiement, tandis que 3500 personnes travaillent sur le déploiement du réseau mobile et la préparation du lancement commercial. Contrairement à ce que laissaient entendre des rumeurs, avançant un lancement dès cet automne, il faudra probablement attendre le début de l'année 2012 pour changer d'opérateur mobile. En effet, l'accord d'itinérance avec Orange pour la 3G ne débute qu'en janvier 2012, et un lancement commercial sans cet accord d'itinérance semble difficilement envisageable, puisque la couverture serait limitée à la 2G pour la majorité de la population.
Posté par Matt le 02/09/2011 à 08h23
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Sources : Univers Freebox, Freenews et PCWorld
On connaissait déjà le réseau TOR, un ensemble de proxy permettant un surf plus ou moins anonyme, en faisant transiter les requêtes par différentes machines du réseau TOR. On connaissait les VPN, qui permettent d'anonymiser et chiffrer le trafic pour contourner les filtrages... Le projet Commotion Wireless souhaite passer à la vitesse supérieure...
Pour rendre le réseau encore plus libre et anonyme, Commotion passe outre les fournisseurs d'accès Internet en s'appuyant sur le Wi-Fi pour créer un réseau parallèle à Internet, totalement décentralisé, et impossible à contrôler. Il suffira d'installer un logiciel sur un ordinateur doté d'une carte Wi-Fi pour le connecter à ce réseau et communiquer de proche en proche avec toutes les autres machines raccordées. Compte tenu de la porté du Wi-Fi, il faudra toutefois plutôt s'attendre au mieux à un réseau "local" à l'échelle d'une ville, voir d'un quartier, plutôt qu'à un véritable réseau mondial alternatif. Si un nœud du réseau dispose aussi d'une connexion Internet, il pourra la partager sur Commotion, pour que les autres nœuds puissent en profiter.
Si ce n'est pas la première fois que l'idée d'un tel réseau parallèle est évoquée, elle pourrait cette fois connaitre un certain succès, l'initiative bénéficiant d'un soutient large et diversifié. Ainsi, c'est l'Open Technology Initiative qui finance le projet. Cette entité appartient à la New Americain Foundation, dirigée par Eric Schmidt, président exécutif de Google... Dotée d'un budget de 2.3 millions de dollars, la fondation a récemment bénéficié d'une subvention supplémentaire de 2 millions de dollars de la part du département d'État américain. Ce projet pourrait donc réussir là où plusieurs autres ont échoué. On en saura un peu plus l'année prochaine, lorsque la première version publique du logiciel sera diffusée auprès du grand public.
Posté par Matt le 01/09/2011 à 11h51
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Source : Tom's Guide
Comme Google l'avait promis, ses services en ligne commencent petit à petit à retrouver leur mode offline, qui avait disparu suite à l'abandon de Gears. Mais ce retour risque de soulever quelques polémiques...
En effet, alors que les modes offline accessibles via Gears pouvaient fonctionner sur la plupart des navigateurs grâce à des plug-ins adaptés, le nouveau mode offline ne fonctionne pour l'instant qu'avec Chrome, malgré le recours au HTML5, théoriquement compatible avec tous les navigateurs récents. Pire, pour le mode offline de Gmail, il faut passer par une "application" Chrome à installer depuis le Chrome Webstore, et qui propose un Gmail à l'apparence radicalement différente.
Alors que l'un des grands intérêts des applications web est leur caractère multiplateforme, et leur relative indépendance par rapport à l'environnement logiciel de l'utilisateur, il est dommage que Google restreigne certaines fonctionnalités à son propre navigateur, d'autant que ce n'est pas une première, certaines possibilités du moteur de recherche n'étant elles aussi accessibles que via Chrome. Espérons qu'il ne s'agisse là que de restrictions temporaires liées au support encore incomplet du HTML5 sur d'autres navigateur, et pas d'un mouvement de fond de la part de Google pour tenter d'imposer son navigateur...
Posté par Matt le 01/09/2011 à 08h37
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Source : Le Journal du Geek
Comme tous les mois, comScore vient de publier son étude sur les parts de marché des principaux OS mobiles dans le parc de smartphones américain. Depuis quelques mois, ces études montraient un regain de forme pour iOS, qui sortait enfin de la zone de 25% dans laquelle il est resté deux ans. Une tendance qui se poursuit en juillet.
En effet, pour le septième mois consécutif, iOS a grappillé quelques dixièmes de points de parts de marché, pour atteindre désormais 27% (+0.4 points). Il reste toutefois loin derrière Android, dont la part s'est accrue de 1.7 points (41.8%), ce qui lui permet d'accroitre son avance sur tous ses concurrents. RIM est de nouveau le grand perdant, avec 1.7 points de moins que le mois dernier. Sa part de marché a quasiment été divisée par deux en dix-huit mois. À ce rythme, le BlackBerry équipera moins de 20% des américains dès le mois de septembre, voir celui d'août. Enfin, Microsoft semble avoir réussi à stopper l'hémorragie de Windows, dont la part de marché ne baisse plus significativement depuis un trimestre.
L'étude du nombre d'unités de chaque OS mobile en circulation aux USA confirme encore plus ces tendances. Ainsi, en moins d'un an, le BlackBerry a perdu 4 millions d'utilisateurs (de 21.8 millions en octobre 2010 à 17.8 en juillet 2009). Sur la même période, iOS a gagné 7.1 millions d'utilisateurs et Android 20 millions, tandis que Windows en a perdu 1.2 millions. Le début d'inversion de la tendance de Windows se confirme toutefois avec le nombre d'utilisateurs, en hausse depuis trois mois consécutif, ce qui n'était plus arrivée depuis plusieurs années. Le regain de forme d'iOS est également nettement visible sur cette courbe, avec une cassure à partir du mois de février, qui semblerait confirmer que c'est la sortie de l'iPhone 4 CDMA compatible avec le réseau Verizon qui a permis de relancer les ventes.
Posté par Matt le 31/08/2011 à 14h51
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Source : Mac4Ever
Alors que RIM souhaite faire fonctionner les applications Android sur ces BlackBerry et que BlueStacks travaille à les faire fonctionner sous Windows, d'autres cherchent désormais à apporter les applications iOS sur d'autres plateformes...
Chris Wade a en effet ouvert un projet sur la plateforme Kickstarter afin de lever les fonds nécessaires au développement d'iEmu, un émulateur open-source d'iDevices, qui pourrait fonctionner sous Linux, Mac OS X, Winfows, Android ou iOS. Il souhaite lever 20 000$ pour ce travail.
Même si la somme requise n'a pas encore été collectée, le développement a déjà démarré, mais reste loin d'une solution exploitable. À l'heure actuelle, iEmu est capable d'émuler les processeurs de tous les appareils iOS du marché, mais pour la plupart, l'émulation ne va guère plus loin. L'appareil le mieux émulé pour l'instant est l'iPhone EDGE, dont iEmu sait simuler la mémoire flash NOR et le FrameBuffer, en plus d'un support partiel de l'unité de gestion de l'énergie, de l'USB, de la mémoire flash NAND et du DMA. Il parvient à exécuter la BootRom, le boot loader Apple (iBoot), le bootloader alternatif qui permet de démarrer Android sur un iDevice (OpeniBoot), et commence à savoir exécuter le noyau d'iOS...
L'objectif de Chris Wade est bien entendu de parvenir à faire fonctionner un système iOS complet et la plupart des application iPad et iPhone. Apple risque malheureusement de ne pas particulièrement apprécier l'initiative, et pourrait donc faire en sorte de mettre les bâtons dans les roues du projet...
Posté par Matt le 31/08/2011 à 11h52
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Source : Le Journal du Geek
Depuis quelques jours, les adeptes de séries TV qui avaient l'habitude de les louer en VOD sur iTunes à partir de 1$ l'épisode n'ont plus accès à cette possibilité : le service d'Apple ne propose plus que de la vente, c'en est fini de la location.
Selon Tom Neumayr, porte-parole de la pomme, il s'agirait d'une décision motivée par les habitudes des clients de la boutique d'Apple, qui opteraient massivement pour l'achat plutôt que pour la location, cette modalité permettant un visionnage plus souple, notamment grâce à une ouverture à un plus grand nombre de supports, et bien sûr, la possibilité de revoir un épisode sans repasser à la caisse.
Apple ne souhaite toutefois pas abandonner totalement l'idée de la location, mais va s'orienter vers des offres forfaitaires, plutôt que des locations à l'unité. Tim Cook, fraichement promu CEO de la marque, a en effet indiqué qu'Apple travaille sur "une nouvelle technologie diffusant de la vidéo sur les téléviseurs", et envisage de proposer des services de VOD par abonnement. Pour mieux concurrence NetFlix, qui domine largement le marché américain avec sa VOD illimitée par abonnement ?
Cette annonce relance en tout cas la machine à rumeur, notamment au sujet de la sortie d'un téléviseur Apple, une rumeur qui réapparait régulièrement sur le net, ou encore sur l'arrivée future d'un service de musique en streaming sur abonnement, à la manière de Deezer ou Spotify, d'autant que l'architecture technique nécessaire à une telle offre devra être mise en place par Apple pour iTunes Match.
Posté par Matt le 31/08/2011 à 08h11
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Source : Clubic
Une équipe de chercheurs japonnais du NICT (National Institute of Information and Communication Technology) et de l'Université d'Osaka vient de développer un nouveau dispositif de transmission sans-fil, qui a pulvérisé le record de débit.
Le débit obtenu est de 40 Gbit/s, soit près de 100 fois plus que les solutions Wi-Fi les plus rapides (450 Mbit/s) et près de 50% plus rapide que le précédent record, qui s'établissait à 27 Gbit/s.
Pour arriver à de tels débits, les chercheurs japonnais sont partis de technologies optiques et ont mis au point des convertisseurs permettant de transformer le signal optique en un signal radio à ondes millimétriques, alors que les systèmes Wi-Fi utilisent des ondes centimétrique, voir décimétriques. Les fréquences sont donc de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de GHz, contre 2.4 GHz pour le Wi-Fi 802.11g et 5 GHz pour le Wi-Fi 802.11n.
Les chercheurs du NICT n'ont par contre pas communiqué sur la portée de leur système et sur sa consommation électrique. Avec de telles fréquences, on peut s'attendre à une consommation élevée et une portée réduite. On en saura peut-être un peu plus sur ces deux points fin septembre, lorsque les chercheurs vont effectuer une démonstration du système à l'European Conference and Exhibition on Optical Communication, qui se tiendra à Genève du 18 au 22 septembre.
Posté par Matt le 30/08/2011 à 12h52
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Source : Génération NT
Dans la jungle des services de messagerie pour mobile, il faudra bientôt compter un nouvel acteur : Samsung, avec son service ChatON, qui sera présenté dans quelques jours à l'IFA de Berlin et lancé dans 120 pays.
Concurrent de BlackBerry Messenger, Viber et What's App Messenger, il se distinguera par ses fonctionnalités, plus proches de celles des messagerie pour ordinateurs, avec notamment la possibilité d'échanger des fichier ou d'organiser des conversations de groupes, en plus des classiques discussion texte, audio ou vidéo, le tout en Wi-Fi ou en 3G.
ChatON sera installé sur tous les futurs modèles de smartphones du coréen, qu'ils soient sous Android ou sous le système maison, Bada. Il sera également proposé aux utilisateurs d'iOS, et donc probablement également aux autres terminaux Android. Bien que Samsung ait également à son catalogue des appareils sous Windows Phone 7, ce système n'a pas été évoqué par Samsung.
Posté par Matt le 30/08/2011 à 08h28
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Source : Business Mobile
RIM l'a bien compris, pour survivre dans le monde des smartphones et des tablettes, il ne suffit plus d'avoir du bon matériel et un bon OS, il faut aussi avoir un écosystème applicatif complet, pour démultiplier les utilisations possibles de l'appareil. Et pourquoi ne pas reprendre l'écosystème Android ?
C'est le choix qu'à fait RIM pour sa tablette PlayBook. Dotée d'un OS très différent de celui des smartphones de la marque et basé sur QNX, cette tablette a la particularité de pouvoir exécuter très facilement des applications Android. Elle s'ouvre ainsi à une logithèque de plus de 250 000 applications, qui devrait bientôt être la plus fournie du monde mobile. À côté, les 35 000 applications du BlackBerry App World font pâle figure...
Ce nouveau système devrait prochainement être décliné sur les smartphones de la marque, les ouvrant ainsi eux aussi à ce large panel d'applications. De quoi peut-être relancer les ventes de la marque canadienne, qui n'est pas au mieux de sa forme depuis qu'Android a fortement gagné en popularité. Reste à voir si au contraire cette stratégie ne risque pas de pousser les fidèles de la marque à partir chez la concurrence : quitte à lâcher BlackBerry OS, pourquoi rester chez RIM et ne pas aller acheter directement un smartphone Android ?