Alors qu'Apple s'est lancée dans une guerre juridique contre plusieurs constructeurs de smartphones Android, dont HTC, Eric Schmidt avait indiqué il y a un mois et demi que Google pourrait venir en aide aux constructeurs impliqués, estimant que c'est lui qui est visé par ces attaques. Cette aide s'est visiblement concrétisée pour HTC...
En effet, après avoir perdu une première bataille contre Apple aux États-Unis, le taïwanais vient de lancer une contre offensive contre la pomme, en l'attaquant à son tour pour violation de neuf brevets, qui vient compléter la plainte déjà déposée le mois dernier, qui portait sur trois autres brevets.
En observant un peu plus en détail ces neufs nouveaux brevets mis en cause, il devient évident que c'est Google qui a tiré les ficelles pour lancer cette nouvelle plainte. En effet, si ces brevets sont bien la propriété d'HTC, ce qui lui permet de les exploiter devant la justice, il étaient encore il y a quelque jour propriété de Google, qui les a vendus le 29 août à HTC pour un montant non communiqué.
Ces brevets avaient au préalable été racheté à Motorola Mobility (bien avant l'acquisition complète de la société), Openwave et Palm, ce qui confirme au passage que les manœuvres de rachat de brevets lancées par Google ces derniers mois visent bien à défendre Android en justice.
Posté par Matt le 09/09/2011 à 08h20
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Source : Numerama
Depuis quelques mois, le marché de la téléphonie mobile en France bouge fortement, comme si les opérateurs et MVNO en place fourbissaient leurs armes pour mieux affronter Free Mobile. C'est désormais à Orange de dévoiler ses offres "low-cost".
Baptisée Sosh, cette nouvelle gamme cible les 18-35 ans "ultra-connectés" avec des forfaits sans engagement offrant de gros volumes de voix, un accès data 3G avec VoIP autorisé, voir mode modem, les SMS et les MMS illimités. Mais attention, malgré l'orientation vers les "ultra-connectés", les données seront limitées en volume. Le forfait d'entrée de gamme proposera 2h de voix et 500 Mo de données pour 19€90 par mois. Le milieu de gamme offrira pour sa part 5h de voix, 1 Go de données et permettra l'utilisation du mode modem, pour 29€90 par mois. Enfin, le forfait haut de gamme à 39€90 proposera les appels illimités.
En option, l'abonné pourra bénéficier de la TV pour 1€ par mois, d'un abonnement Deezer pour 10€/mois (soit le même prix qu'en souscrivant directement chez Deezer...) et des recharges de données (valables 30 jours) seront disponibles à 3€ les 100Mo, 6€ les 200 Mo et 10€ les 500 Mo. Les mobiles ne seront pas subventionnés, mais pourront être payés en 1, 12 ou 24 fois. En cas de paiement échelonné, les mensualités seront comprises entre 5€ et 15€.
Si ces forfaits peuvent s'avérer intéressants pour les gros consommateurs de voix ayant besoin également d'un peu de données, on peut s'interroger sur leur intérêt pour les "ultra-connectés", utilisant peu de voix mais beaucoup de données, pour qui certaines offres du catalogue Orange seront sans doute bien plus intéressante...
Posté par Matt le 08/09/2011 à 12h50
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Source : PCInpact
Depuis le début de l'année, la rumeur court sur la validation de la norme VDSL2+ par l'ARCEP pour son utilisation en France. OVH a d'ores et déjà manifesté de lancer une offre exploitant cette norme si elle venait à être validée.
Bien plus performante que l'ADSL2+ sur courte distance (moins de 1600m), le VDSL2+ promet jusqu'à 100 Mbit/s sur des distances très courtes (moins de 500m). OVH estime être capable de garantir ce débit à ses abonnés, grâce aux excellentes performances de son réseau, plus dense et plus récent que celui des autres FAI.
Après avoir lancé une offre ADSL2+ très économique, à seulement 10€ par mois, OVH promet de casser également les prix avec son offre VDSL2+ à très haut débit, qui serait proposée à seulement 25€ par mois.
Posté par Matt le 08/09/2011 à 10h10
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Source : Tom's Hardware
Free a publié hier un nouveau firmware pour le boîtier Server de la Freebox Révolution. Il passe ainsi à la version 1.1.2, sans nouvelle fonctionnalité, mais avec quelques bugs en moins.
Freebox Server
Corrections
- Amélioration Seedbox
- Problèmes téléphonie
- Favicon manquante
- Vitesse des ventilateurs incorrecte
- Erreur 42 lors de mise à jour des téléphones FreePhonie
- Tunnels IPv6 non fonctionnels en mode bridge
Posté par Matt le 08/09/2011 à 08h54
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Source : L'actualité de la Freebox
Il y a quelques jours, le Premier Ministre François Fillon a appelé les ministres à s'assurer que les administrations qu'ils dirigent utilisent bien des formats libres et ouverts lors de la diffusion de documents à destination du publique. Une bonne nouvelle pour le monde du libre.
En effet, le but du recours à des formats ouverts n'est pas seulement de garantir la pérennité et l'interopérabilité des documents, mais aussi de permettre à l'administration de réaliser de substantielles économies sur ses achats informatiques : en utilisant de tels formats, les administrations ne sont plus dépendantes d'un logiciel, et sont donc en position de force pour négocier les tarifs des licences, et peuvent aisément basculer vers une solutions libre concurrente.
Ainsi, même si le format de fichiers Office OpenXML des versions récentes de la suite Microsoft Office sont bien des formats "libres et ouverts" au sens de la loi (c'est-à-dire des formats de données interopérables, dont les spécifications sont publiques et qui peuvent être implémentées sans restrictions), on peut s'attendre à ce que la généralisation des formats ouverts dans les administrations poussent un nombre croissant d'entre elles à se passer des services de Microsoft, d'autant plus que des expériences de basculement vers le logiciel libre ont déjà été menées à grande échelles dans diverses administrations françaises (par exemple dans la gendarmerie, qui va même jusqu'à contribuer à des projets libres pour les faire coller au mieux à ses besoins).
Posté par Matt le 07/09/2011 à 12h40
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Source : Toolinux
Alors que la future tablette tactile d'Amazon n'a toujours pas été officialisée par le spécialiste de la vente en ligne, les rumeurs continuent de se faire de plus en plus précises à son sujet.
Outre le fait qu'elle offrira dans un premier temps une diagonale de 7" et qu'elle fonctionnera sous Android, il semblerait qu'elle soit baptisée Kindle, comme les liseuses numériques du cyber-marchand, ce qui confirme ce que beaucoup pensaient de cette future tablette : Amazon veut avant tout vendre un moyen de consommer du contenu.
Malheureusement, pour satisfaire au mieux à ce côté "moyen de consommer du contenu", Amazon aurait décidé d'utiliser une version bridée d'Android. Ainsi, comme sur les premiers modèles de tablettes Android, non approuvés par Google, il faudra se passer des applications donnant accès aux services de Google, y compris l'Android Market
L'espace de stockage serait également réduit à sa plus simple expression, tandis que la tablette serait dépourvue d'appareil photo. Malgré ces limitations, Amazon espère toujours écouler plusieurs millions d'exemplaires avant la fin de l'année, en comptant sur un prix relativement faible, à seulement 250$.
Mais avec de telles concessions, si vous êtes intéressé par une tablette Android à bas prix, il faudra probablement plutôt s'intéresser aux modèles d'entrée de gamme des Archos G8, à peine plus chères, voir aux modèles low-cost d'Arnova.
Posté par Matt le 07/09/2011 à 10h37
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Source : Tom's Guide
Il y a quelques semaines, la candidate au primaires socialistes Martine Aubry évoquait dans une interview sa volonté de mettre en place une licence globale. Dans une rencontre avec des journalistes, elle a confirmé hier ses positions sur le sujet, avec un prix revu à la baisse...
Ainsi, si elle remporte les primaires puis les élections présidentielles, Martine Aubry souhaite mettre en place une licence globale, prélevée sur les abonnements Internet, pour un montant de 1€ par mois, soit moitié moins que les 2€ évoqués en juillet. En contrepartie, la loi Hadopi serait abrogée, et les internautes français deviendraient libres de télécharger de la musique (dans un premier temps, avec une extension future aux films et aux livres). Une dépénalisation du piratage que Martine Aubry justifie par le fait qu'il s'agit "de l'accès à des connaissances", et qu'il est aberrant de punir quelqu'un pour ça.
Cette dépénalisation ne concernerait par contre que les "échanges non marchands entre internautes", tandis que la lutte contre ceux qui font commerce du piratage et en tirent des revenus serait accentuée. Une lutte qui ne passerait toutefois pas par des solutions de filtrage, dont les socialistes craignent les "effets de bord".
Martine Aubry a également évoqué dans cette interview d'autres aspects de l'économie numérique. Elle parle notamment d'étendre le rôle de la Cnil pour mieux défendre la liberté des internautes, ou encore de la création d'un opérateur national pour le très haut débit, afin d'améliorer les conditions de déploiement de la fibre optique, qui ne satisfont pas du tout la candidate dans leur état actuel.
Posté par Matt le 07/09/2011 à 08h43
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Source : 01Net
Dans le cadre de la plainte d'Oracle contre Google pour violation de brevets sur Java dans Android, le juge William Alsup vient de demander à Oracle et Google d'essayer de se mettre d'accord sur un règlement à l'amiable, plutôt que d'aller jusqu'au procès.
"La Cour est encline à imposer une médiation aux deux parties". C'est par ces mots que le juge a exprimé cette demande, dans un courrier destiné au tribunal californien qui gère le dossier. Si les deux géants ne parviennent pas à se mettre d'accord, le procès s'ouvrira le 31 octobre.
Pour rappel, Oracle accuse Google d'avoir violé des brevets relatifs à Java dans sa machine virtuelle Dalvik, qui est au cœur d'Android. La justice avait déjà invité les deux sociétés à un règlement à l'amiable au début de la procédure, mais la médiation avait échoué.
Oracle réclame à Google une indemnisation de 6 milliards de dollars. Si cette demande était validée par la justice, elle constituerait probablement un record. Fort de documents qui prouveraient que Google a violé ces brevets en connaissance de cause, il y a des chances qu'Oracle refuse désormais toute tentative de règlement à l'amiable, les chances de succès en justice étant largement renforcée par ces preuves compromettantes.
Posté par Matt le 06/09/2011 à 10h27
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Source : Silicon.fr
En annonçant il y a quelques jours l'abandon de tous ses produits sous WebOS et sa volonté de se séparer de sa division PC, HP a créé la surprise et a levé beaucoup d'interrogations, notamment sur l'avenir de WebOS. Un avenir sur lequel les précisions arrivent petit à petit.
Ainsi, il semblerait désormais qu'HP ne souhaite pas se séparer de la partie logicielle de WebOS, dans le but de l'intégrer à l'avenir dans différents produits, dont des imprimantes et des ordinateurs portables. Les équipes en charge de la partie logicielle de la branche WebOS pourraient donc rejoindre prochainement la branche OST (Office of Strategy and Technology) pour continuer à développer l'OS, mais aussi et surtout son écosystème.
Les équipes en charge du matériel rejoindraient pour par la division PSG (Personal Systems Group), qui est en charge des ordinateurs personnels HP. Elles pourraient ainsi travailler en collaboration avec les équipes développant les ordinateurs de la marque pour y intégrer au mieux WebOS. Cette division pourrait par contre ne pas rester totalement sous le contrôle d'HP, qui, à défaut de la vendre, évoque la possibilité d'en faire une filiale autonome. HP se donne 12 à 18 mois pour décider du sort à réserver à cette division.
Enfin, la possibilité d'une distribution sous licence de WebOS pour les constructeurs de smartphones et de tablettes reste évoquée, bien qu'HP n'ait pas apporté la moindre précision sur ce point. Si tel était le cas, il resterait à trouver des constructeurs intéressés par cet OS, alors que le marché des OS mobiles sous licence est largement dominé par Android.
Posté par Matt le 06/09/2011 à 09h12
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Source : PCInpact
Quelques constructeurs ont déjà lancé des appareils mobiles multi-fonction, capables par exemple de passer de smartphone à netbook (Motorola Atrix) ou de tablette à netbook (Asus Eee Pad Transformer). Avec son concept Spider Pad, Korea Telecom veut pousser l'idée encore plus loin.
Le cœur du système est un smartphone sous Android 2.3.4 doté d'un écran 4.5" 1200x800, d'un processeur dual core à 1.5 GHz, de 16 Go de stockage, du Wi-Fi, du Bluetooth, d'un récepteur GPS et de deux caméra (8MP au dos, 3MP en façade), le tout dans un châssis relativement fin, avec seulement 9.5mm d'épaisseur et pour un poids de 141g avec la batterie de 1710 mAh.
Comme l'Atrix, il disposera d'une station d'accueil "netbook", proposant un écran 10.1", des ports USB, un clavier complet et une batterie de 6400 mAh, pour 850g et seulement 14.5mm d'épaisseur. Le smartphone se glissera au bord de la machine, dont il formera alors le trackpad. Avec moins de 1kg pour l'ensemble, ce "netbook" sera plus léger que bon nombre de ses concurrents, tout en étant plus fin.
La seconde station d'accueil sera une tablette 10.1", elle aussi dotée d'une batterie de 6400 mAh, pour 678g et 12.5cm. Cette fois, l'ensemble pèsera donc un peu plus lourd que la plupart des autres tablettes et sera sensiblement plus épais.
Enfin une troisième station d'accueil, plus simple, améliorera simplement l'ergonomie du smartphone dans les jeux vidéos, en le transformant en petite console portable, avec une crois directionnelle à gauche, quatre boutons à droite et deux gâchettes.