
Samsung était jusqu'à présent le seul constructeur de SSD à s'être lancé sérieusement sur le marché des SSD. Ils devront désormais compter sur la présence d'un de leurs principaux concurrents : l'américain Western Digital vient en effet d'annoncer sa première gamme de SSD.
Fruits du rachat de SiliconSystem il y a un peu moins de trois mois, ces SSD ne devraient toutefois pour l'instant pas inquiéter le coréen outre mesure. En effet, la gamme SiliconDrive III de Western Digital n'offrira que des performances plutôt modeste, avec seulement 100 Mo/s en lecture et 80 Mo/s en écriture, alors que les derniers modèles Samsung dépassent sans problème les 200 Mo/s, tant en lecture qu'en écriture.
En contrepartie, Western Digital met l'accent sur la fiabilité, avec notamment un circuit de régulation de l'alimentation visant à éliminer les anomalies électriques, causes potentielles de corruption de données, ainsi que la technologie SiSMART qui permettra de calculer en temps réel la durée de vie restante du SSD.
Par ailleurs, les SiliconDrive III seront déclinés en de nombreuses interfaces, du SATA au PATA en passant par l'IDE, l'USB et le Compact Flash, dans des capacités allant jusqu'à 120 Go. Les prix et la date de disponibilité n'ont par contre pas encore été annoncés mais, compte tenu des performances, on peut s'attendre à des tarifs se situant entre ceux des SSD à base de contrôleurs Jmicron JMF602 et ceux des SSD construits autour du contrôleur Indilinx Barefoot.
Posté par Matt le 16/06/2009 à 23h33
Aucun commentaire
Source : Tom's Hardware
Avec la popularité croissante des SSD et leur évolution très rapide, on aurait pu croire que les supports d'enregistrement magnétiques étaient enterrés pour de bon, tout du moins dans le domaine des performances. C'était sans compter sur l'idée originale de DataSlide, une start-up d'outre-Manche.
Les anglais ont en effet trouvé un moyen tout simple pour s'affranchir du principal défaut des disques durs, à savoir la lenteur d'accès induite par la rotation des plateaux et le déplacement des têtes. Pour ce faire, ils ont opté pour un plateau rectangulaire, sur lequel les données sont rangées sous forme de matrice. De chaque côté de ce plateau prennent place des milliers de têtes de lecteur, couvrant toute la surface. Ainsi, les mouvements nécessaires pour accéder aux données sont bien plus réduits : animé par de minuscules moteurs piezzo-électriques, le plateau ne se déplace que sur un seul axe et sur une distance de seulement 250 µm (un quart de millimètre), à raison de 800 aller-retour par seconde.
Le contrôleur de ce "Hard Rectangular Drive" est de plus capable de contrôler jusqu'à 64 tête en parallèle, ce qui permet d'atteindre des débits de l'ordre de 500 Mo/s. Du côté des temps d'accès, avec 800 osciallations par seconde, on devrait en toute logique tomber à une moyenne de 0.625ms. C'est plus que les SSD, mais par contre, le fait de lire sur 64 têtes en simultané permet de booster le nombre d'entrées/sorties par seconde, qui atteindrait 160 000 requêtes/seconde, soit bien mieux que les meilleurs SSD PCI-Express, qui dépassent à peine les 100 000, tandis que les modèles SATA affichent des performances dix fois inférieures.
Ces déplacements réduits permettent également une consommation bien inférieure à celle des disques durs, même si elle reste supérieure à celle des SSD, à environ 4W. La très faible amplitude des mouvements devrait également permettre un fonctionnement silencieux et une plus grande résistance que les disques durs classique, tandis que l'utilisation de technologies déjà éprouvées à grande échelle (plateau et têtes magnétiques) devrait permettre une mise en production rapide. Reste à voir le prix par rapport à des solutions à base de mémoire flash...
Si de telles performances n'ont pas forcément grand intérêt pour monsieur tout le monde, le nombre de requêtes traitées par seconde pourrait faire la différence dans le cas de la gestion de grosses bases de données, ce qui intéresserait tout particulièrement Oracle, DataSlide ayant annoncé un partenariat avec le géant américain pour la fourniture d'unités HRD destinés à des solutions de stockage pour bases BerkeleyDB.
Posté par Matt le 15/06/2009 à 23h43
Aucun commentaire
Source : Tom's Hardware

Il y a quelques jours, nous vous parlions de la possibilité de l'inclusion de navigateurs alternatifs dans la version européenne de Windows 7, pour satisfaire les demandes de l'Union Européenne, Microsoft ayant été reconnu coupable de distorsion de la concurrence sur le marché des navigateurs, suite à une plainte d'Opera Software. Microsoft a finalement opté pour une solution radicalement différente...
En effet, plutôt que d'inclure Firefox, Opera et compagnie dans Windows 7, l'éditeur a décidé que la version européenne de Windows (qui sera baptisée Windows 7 E) serait finalement totalement dépourvue de navigateur. Une grande première donc, puisque cela fait plus de dix ans qu'Internet Explorer était livré d'office avec Windows, et présenté par Microsoft comme un composant inamovible et indispensable au fonctionnement de Windows.
Par le passé, Microsoft avait déjà opté pour la suppression de Windows Media Player dans les versions N de Windows, également suite à des décisions de l'Union Européenne. Toutefois, jusqu'à présent, on trouvait en Europe à la fois les versions standard et les versions N, tandis que pour Windows 7, seule la version E sera proposée. Les constructeurs de PC auront la possibilité d'installer le navigateur de leur choix sur les machines qu'ils vendront, tandis que les acheteurs des versions boîte de Windows devront se procurer par leurs propres moyen le navigateur de leur choix... et risqueront donc de se tourner en premier lieu vers Internet Explorer qui sera téléchargeable directement et pourra ensuite servir à télécharger un autre navigateur...
Une fois que Windows 7 sera lancé, il pourra être intéressant de surveiller les parts de marché respectives des différents navigateurs sur les machines Windows 7 et de les comparer aux parts de marché sur le reste du parc Windows, pour voir si la mesure de l'Union Européenne aura réellement permis de favoriser les navigateurs alternatifs.
Posté par Matt le 14/06/2009 à 18h40
Aucun commentaire
Source : Macbidouille
Quelques nouveautés sur Infobidouille ce WE :
- intégration de la syndication des blogs directement dans le site principal, plutôt que sur un site à part,
- mise à jour de la présentation des trucs à la con, pour plus de cohérence avec le reste du site.
Concernant les blogs, vous pouvez désormais ouvrir votre propre blog sur Infobidouille ! Vous pouvez consulter les informations sur ce service ici et passer par le formulaire de contact pour demander l'ouverture de votre blog.
Posté par Matt le 14/06/2009 à 17h49
Aucun commentaire

C'est aujourd'hui que le Conseil Constitutionnel se réunissait pour étudier la requête émise par de nombreux députés de l'opposition au sujet de la loi HADOPI, supposée anticonstitutionnelle par bon nombre de ses opposants.
Onze des douze "sages" qui forment le Conseil se sont donc réunis, ont discuté, ont délibéré et ont finalement rendu leur verdict : la loi HADOPI est effectivement considérée comme anticonstitutionnelle, et en particulier sur le point qui faisait le plus débat, la coupure de la connexion Internet à la demande de l'HADOPI. Le Conseil Constitutionnel a en effet jugé que cette sanction ne peut pas être prononcée par l'HADOPI, mais doit l'être par un juge, à l'issu d'un procès équitable. Voilà qui risque de rendre difficile à tenir l'objectif des 1000 coupures par jours promises par notre chère ministre de la Culture.
Dans un communiqué modèle de langue de bois politicienne, Christine Albanel a affirmé se féliciter de la décision du Conseil, qui selon elle serait une validation du dispositif HADOPI...
La Quadrature du Net a également réagit rapidement, et en image :

"HADOPI RIP LOL", voilà qui traduit bien l'état des choses, car même si la loi n'est pas enterrée et sera promulguée sous peu, elle est désormais totalement vidée de sa substance, puisque son but était d'accélérer les procédures de sanctions en les automatisant, ce qui est rendu impossible par l'intervention de la justice dans la décision finale.
Posté par Matt le 10/06/2009 à 22h32
Aucun commentaire
Source : n'1for-matik

Dans la foulée de la présentation des nouveaux Mac portables, Apple a présenté la septième mouture de Mac OS X, baptisée "Snow Leopard". Elle sortira en septembre prochain, Apple grillant ainsi la politesse à Microsoft, qui sortira le nouveau Windows en octobre.
Cette nouvelle version offrira relativement peu de nouvelles fonctionnalités, car elle a été essentiellement axée sur la réduction de l'empreinte système via diverses optimisations ainsi que l'abandon du support de la plateforme PowerPC. Le support du 64 bits a également été largement étendu, avec notamment un Finder entièrement réécrit et désormais bien plus réactif, tandis que le nouveau scheduler "Grand Central Dispatch" devrait permettre de mieux profiter des machines multi-cœurs, y compris les cœurs graphiques, via Open CL. Côté espace disque, la suppression du code dédié aux PowerPC permet d'économiser 6 Go d'espace disque, soit plus de la moitié de l'espace qui était nécessaire pour installer Leopard. Une bonne nouvelle pour les utilisateurs de SSD, vu le prix au Go !
Du côté des nouveautés, on citera entre autres :
- un nouvel Exposé, intégré directement au dock,
- QuickTime X remplace QuickTime, avec une interface plus sobre et plus moderne et offre désormais des possibilités d'édition et de partage (YouTube, MobileMe...),
- plus original, il sera désormais possible de saisir des caractères chinois en les dessinant du doigt sur le trackpad des Macbook, grâce à un sysème de reconnaissance et de saisie intuitive,
- iChat supportera les conférences vidéo en 640x480 au lieu de 320x240, grâce à une compression optimisée,
- Safari passe en version 4 (version également disponible pour Leopard, dès à présent),
Vous pouvez retrouver ces nouveautés en image sur le site d'Apple :
- principales nouveautées (en français),
- toutes les nouveautées (en anglais).
En raison de l'abandon de la plateforme PowerPC, il faudra obligatoirement un Mac à processeur Intel pour exploiter Snow Leopard. Il faudra également 1 Go de RAM et 5 Go d'espace sur le disque dur, ce qui devrait être le cas sur quasiment tous les Mac Intel.
Mais la plus grosse surprise de cette annonce est en fait le tarif, Apple proposant désormais un tarif réduit dans le cas d'une mise à jour depuis la version précédente, ce qui n'est pas dans leurs habitudes... Snow Leopard coûtera donc 129€ en version normale, mais seulement 29€ (oui oui, 29€...) en cas de mise à jour depuis Leopard. Afin que les ventes de Mac ne ralentissent pas en attendant Snow Leopard, ceux qui achèteront un Mac sous Leopard à partir d'aujourd'hui pourront effectuer la mise à jour pour moins de 10€, en ne payant en fait que les frais de port du DVD. Une politique tarifaire dont Redmond ferait bien de s'inspirer...
Posté par Matt le 09/06/2009 à 11h38
2 commentaires

La WWDC, grande messe annuelle des développeurs sur plateforme Apple a ouvert ses portes aujourd'hui à San Francisco. Comme d'habitude, elle a débuté par une présentation des nouveaux produits Apple, l'occasion pour la pomme de présenter une refonte de sa gamme d'ordinateurs portables.
Le premier modèle présenté était le nouveau MacBook Pro 15". Il adopte désormais la même batterie que le 17", qui lui permet d'afficher 7h d'autonomie, mais en contrepartie d'une batterie fixe, qui ne peut être remplacée qu'avec des outils adaptée. Les amateurs de photos apprécieront la présence d'un lecteur de cartes SD, qui remplace le slot ExpressCard. Trois modèles seront proposés, tous dotés de 4 Go de RAM : C2D 2.53 GHz / disque dur 250 Go pour 1699$, C2D 2.66 GHz / DD 320 Go pour 1999$ et C2D 2.8 GHz / DD 500 Go pour 2299$. Dernière mesquinerie de la part d'Apple, le modèle à 1699$ n'embarque plus de carte graphique dédiée, il faudra se contenter de la 9400M. Les deux autres modèles gardent par contre leur 9600M GT.
Le MacBook Pro 17" disposera pour sa part désormais d'un processeur à 2.8 GHz et de 500 Go de disque dur. Il n'a pas droit au slot SD, mais conserve du coup le slot Express Card, et il passe de 2699$ à 2499$.
Enfin, le MacBook 13" Unibody devient le MacBook Pro 13". Il adopte un écran de meilleur qualité, le port SD et une nouvelle batterie haute capacité, affichant elle aussi 7h d'autonomie. Le clavier rétro-éclairé est désormais disponible même sur le modèle d'entrée de gamme, et le Firewire fait son retour, avec un port 800 Mbits/s. Le prix baisse également, à 1199$ pour l'entrée de gamme et 1499$ pour le haut de gamme.
Pour finir, le MacBook Air a aussi droit à sa petite mise à jour et à une baisse du tarif d'entrée : C2D 1.86 GHz pour 1499$ et C2D 2.13 GHz / SSD 128 Go pour 1799$.
Apple a également présenté son nouveau système d'exploitation, Snow Leopard et des nouveautés du côté de l'iPhone, nous y reviendrons plus tard.
Posté par Matt le 08/06/2009 à 20h03
Aucun commentaire
Source : Macbidouille
Commençons par les modèles les plus classiques, tout d'abord chez OCZ. Le fabricant du Vertex a lancé une nouvelle gamme, toujours basée sur le contrôleur Indilinx Barefoot : les Agility. Tout comme les Vertex, ils embarquent 64 Mo de mémoire cache, mais utilisent par contre des mémoires d'avant dernière génération, ce qui permet de les proposer pour moins cher, mais au prix de performances inférieures en écriture, puisqu'il faudra se contenter de 135 Mo/s pour le plus rapide.
Du côté de Sandisk, c'est les G3 qui ont été présentés. Selon son constructeur, ces SSD à base de mémoire MLC aurait pour principal atout son contrôleur propriétaire doté de la technologie ExtremeFFS, qui devrait garantir la stabilité des performances dans le temps et supportant la commande TRIM telle qu'elle est implémentée dans Windows 7. Ils seront proposés en 2.5" et en 1.8" avec des capacités de 32 à 256 Go et des débits de l'ordre de 200 Mo/s en lecture et 140 Mo/s en écriture.
Très critiqué pour son contrôleur JMF602, Jmicron est également présent sur ce Computex, avec des bonnes nouvelles : le constructeur travaille sur un nouveau contrôleur, le JMF612. Celui-ci adressera la mémoire flash sur 8 canaux, mais surtout, il pourra gérer un cache, point qui faisait cruellement défaut au JMF602 et était à l'origine de ses performances déplorables. Comme son prédécesseur, il aura l'avantage d'être exploitable indifféremment via SATA ou via USB.
Chez Chaintech, c'est l'APOGΣΣ Mars SSD qui a été présenté. Classique au premier abord, il se distingue toutefois de ses concurrents par un point particulier : la quantité de mémoire cache. En effet, là où la plupart des SSD se contentent de 64 ou, plus rarement 128 Mo de cache, l'Apogee Mars embarque 512 Mo de mémoire cache. Côté performances, il promet 250 Mo/s en lecture et 180 Mo/s en écriture, de quoi supposer la présence d'un contrôleur Indilinx Barefoot. Les capacités iront de 30 à 250 Go.
Plus original, innoDisk présentait un modèle doté de divers cavalier permettant de mettre le volume en lecture seule, mais aussi de commander un effacement du contenu, soit en mode rapide, soit en mode sécurisé (respectant les normes militaires).
La Japonais PhotoFast a pour sa part ramené deux modèles originaux. Tout d'abord, le G-Monster Workstation Edition. Au format 3.5", ce SSD est en fait composé de quatre SSD 1.8" montés en RAID5, pour une plus grande fiabilité des données.
Photo : Matbe.com
Moins innovant mais plus impressionnant, le G-Monster Promise V2 succédera au G-Monster Promise premier du nom, avec des performances nettement améliorer en lecture, puisqu'il atteindra 1.5 Go/s, mais sans réel progrès en écriture, au contraire, puisqu'il n'atteint pour l'instant pas la barre des 500 Mo/s. Comme le Promise, il se présente sous la forme d'une carte PCI-Express 8x, embarquant un contrôleur RAID Promise et quatre SSD configurés en RAID0. La capacité pourra monter jusqu'à 2 To.
Photo : Matbe.com
Terminons par OCZ et son Colossus. Ce SSD au format 2.5" est en fait un boîtier embarquant deux Vertex montés en RAID0, pour une capacité totale de 512 Go à 1 To. Malheureusement, le contrôleur RAID Jmicron utilisé ici se limite au SATA, ce qui bride terriblement les performances du Colossus : malgré le RAID0, il plafonne à 265 Mo/s, aussi bien en lecture qu'en écriture. Combiné à un tarif très élevé, de 2000 à 3000$, un montage "manuel" de deux Vertex en RAID0 sur deux ports SATA distinct restera probablement une solution bien plus intéressante.
Posté par Matt le 05/06/2009 à 22h54
Aucun commentaire
Source : Matbe.com

À l'occasion du Computex, qui se tient en ce moment à Taipei, Microsoft a donné quelques nouvelles de Windows 7, et notamment une information très attendue par le monde de l'informatique : la date de sortie officielle du nouvel OS de Microsoft.
Mettons fin tout de suite au suspens : il s'agira du 22 octobre 2009, soit dans un peu moins de cinq mois. En attendant, il faudra se contenter de la Release Candidate, toujours proposée gratuitement au téléchargement, mais peut-être également d'une RC2, comme l'annoncent certaines rumeurs. Toutefois, il semblerait plus probable que cette prétendue RC2 soit en fait plutôt une des premières versions de Windows 7 SP1, puisque Microsoft a annoncé que la RTM (Release To Manufacturer, la version finale) devrait être prête pour juillet, une date qui semble très peu compatible avec la possibilité d'avoir une seconde Release Candidate.
Combinée avec les retours très positifs des testeurs, la date du 22 octobre devrait permettre à Windows 7 un démarrage plus rapide que celui de Vista, puisqu'il bénéficiera des ventes de Noël, alors que Vista avait été lancé après les fêtes.
Il ne reste donc plus qu'une inconnue, mais elle est de taille : les tarifs de Windows 7 sont encore inconnus, et pourraient éventuellement révéler de mauvaises surprises, Dell ayant récemment évoqué la possibilité d'un tarif supérieur à celui de Vista...
Posté par Matt le 04/06/2009 à 10h10
Aucun commentaire
Source : Matbe


Le Flash est aujourd'hui quasi omni-présent sur le web, le format d'animation d'Adobe s'étant imposé comme un véritable standard, utilisé par quasiment tous les sites de streaming vidéo, par les régies publicitaires pour réaliser des publicités animées, et parfois même pour réaliser des sites interactifs complet... Toutefois, on lui reproche souvent sa lourdeur...
Pour remédier à ce problème, Adobe a conclu un partenariat avec nVidia, dans le but d'optimiser Flash en exploitant les capacités de calcul du GPU en lieu et place de celles du CPU. Ainsi optimisées, les applications Flash libéreraient le CPU, tout en bénéficiant d'une puissance de traitement bien supérieure, qui pourrait être particulièrement utile pour les players vidéos, qui pourraient proposer des vidéos de bien meilleur qualité.
Voilà donc une utilisation originale du GPGPU, qui n'était pour l'instant utilisé quasiment que pour des applications de calcul intensif. On peut toutefois se poser des questions sur ce choix. Tout d'abord, le choix d'un partenariat avec nVidia laisse supposer l'utilisation de l'API CUDA, ce qui risque de rendre ces optimisations accessibles uniquement aux GPU du caméléon.
Pire, on peut s'inquiéter sur les répercussions d'un tel choix à plus long terme... En effet, l'utilisation du GPU pour accélérer le Flash risque de pousser les développeurs Flash à moins optimiser leur code, puisqu'ils ont plus de puissance à leur disposition. À la longue, cela pourrait rendre certains applications Flash inaccessibles au machines modestes. De plus, les GPU sont des puces très gourmandes en énergie, et les utiliser ainsi pour du simple surf pourrait engendrer une importante surconsommation, particulièrement handicapante pour les ordinateurs portables...
Il serait donc peut-être préférable qu'Adobe se concentre sur l'optimisation de la consommation de ressources de son interpréteur Flash plutôt que sur son accélération par GPU, qui devrait se limiter au cas des vidéos en très haute qualité...










