
OpenMoko, le fabricant du FreeRunner, un téléphone entièrement open-source, y compris au niveau du matériel, vient de présenter un nouveau produit assez original : le WikiReader.
Sous ce nom se cache un produit qui rappellera les dictionnaires électroniques d'il y a quelques années, mais en version boostée. Il s'agit en effet d'un petit appareil électronique doté d'un écran LCD tactile monochrome et contenant trois millions d'articles issus de la version anglaise de Wikipedia.
N'embarquant aucune connexion réseau, il n'offre donc malheureusement qu'un contenu statique, tandis qu'un abonnement à 30$ par an permettra de recevoir des mises à jour semestrielles sur carte SD. L'appareil est facturé un peu moins de 100$ et fonctionne avec deux piles AAA, lui conférant une très longue autonomie.
Mais à ce prix et avec un contenu mis à jour seulement deux fois par an, le WikiReader risque d'avoir de la peine à lutter contre les lecteurs de livres électroniques, comme les Sony Reader Pocket et Reader Touch dont nous vous parlions il y a quelques mois et les smartphones et PDA connectés qui, bien que plus chers, offrent bien plus de souplesse et un contenu actualisé très régulièrement, voir en temps réel.
Posté par Matt le 14/10/2009 à 22h40
1 commentaire
Source : Clubic

SanDisk, l'un des principaux constructeurs de mémoires flash, a lancé aujourd'hui une nouvelle génération de puces flash, qui pourrait contribuer à une nette baisse des prix, en doublant la densité de stockage : les MLC X4.
Alors que les MLC classiques stockent deux bits par cellule, contre un seul pour les SLC, les MLC X4 montent comme leur nom l'indique à quatre bits par cellule. Une technologie qui a coûté à SanDisk cinq ans de recherche en collaboration avec l'université de Tel Aviv. Ceci permet à SanDisk d'être le premier constructeur à proposer des puces de 64 Gbits (8 Go) sans pour autant avoir basculé vers un processus de gravure de dernière génération, puisqu'elles sont encore gravée en 43nm, alors qu'Intel/Micron travaille actuellement en 34nm et que Samsung est sur le point de se lancer sur le 32nm. Ce petit retard sur la finesse de gravure empêche d'ailleurs SanDisk de revendiquer le titre de mémoire la plus dense (la MLC X3 d'Intel/Micron la dépasse de peu), mais leur permettra de produire ces puces haute densité à moindre coût, en utilisant les chaines de production existantes.
Dans un premier temps, ces puces seront utilisées dans des cartes mémoire et dans des clés USB de 8 et 16 Go, embarquant donc une ou deux puces. Intel/Micron avait également fait ce choix pour ses puces X3, en expliquant qu'elles n'étaient pas suffisamment rapides et fiable pour être utilisées dans les SSD. Il est donc permis de supposer que SanDisk se retrouve face à la même problématique.
Ces nouvelles puces pourraient toutefois avoir un impact à la baisse sur le prix des SSD, en faisant réduire légèrement la demande sur les puces MLC classiques, alors que le marché de la mémoire MLC est actuellement saturé par la demande.
Posté par Matt le 13/10/2009 à 21h43
Aucun commentaire
Source : EETimes via Ptit_boeuf

Ceux qui ont suivi le marché des SSD ont sans doute entendu parler de Jmicron et de son contrôleur JMF602, qui a fait couler beaucoup d'encre à cause de ses performances inconsistantes et très éloignées de ce qu'on attend d'un SSD. Mais le constructeur pourrait faire un retour un peu plus glorieux en cette fin d'année.
En effet, des SSD basés sur le nouveau contrôleur Jmicron, le JMF612, commencent à arriver sur le marché avec une évolution importante par rapport au JMF602 : le support d'un cache à base de mémoire DDR2, dans des capacités de 64 à 128 Mo. Sachant que l'absence de cache était pointée du doigt comme principale responsable des piètres performances du JMF602, il est donc permis d'espérer qu'elles ne soient plus qu'un mauvais souvenir. Et c'est ce que les premiers tests semblent confirmer.
En effet, quelques résultats de benchs commencent à circuler, et ils sont plus que corrects. Ainsi, sous CrystalDiskMark, un SSD de marque CFD, embarquant un JMF612 et 64 Mo de RAM atteint 255 Mo/s en lecture séquentielle, 168 Mo/s en écriture séquentielle, 160/60 Mo/s en lecture/écriture aléatoire par blocs de 512 Ko, mais surtout, atteint 12 Mo/s sur des accès aléatoire de 4 Ko, aussi bien en lecture qu'un écriture. Un exercice où le JMF602 était particulièrement mal à l'aise. Photofast a pour sa part lancé le G-Monster V5j, qui embarque 128 Mo de cache, donc devrait offrir des performances légèrement supérieures.
Ces résultats restent tout de même inférieurs à ceux des meilleurs du marché, mais, s'ils se confirment dans la durée (nous ne savons pas encore si ce contrôleur supporte le TRIM et dispose d'un "garbage collector"), les SSD utilisant ce contrôleur pourraient largement contribuer à la démocratisation de ce type de supports, car ils devraient être commercialisés à des tarifs très concurrentiels. Des modèles à 64 Mo de cache sont par exemple proposés au Japon pour à peine 230€ en version 128 Go.
Posté par Matt le 13/10/2009 à 11h17
7 commentaires
Source : PCWorld
![]()
![]()
Il y a quelques temps, nous évoquions les craintes de l'Union Européenne vis à vis du rachat de Sun par Oracle, qui pourrait entraver la concurrence en éliminant les produits Sun concurrençant les produits Oracle. Mais les dirigeants des deux entreprises ont profité de l'Oracle Open World 2009 pour tenir des propos qui devraient rassurer à la fois les clients de Sun et l'Union Européenne.
En effet, il en ressort que non seulement, les principaux produits de Sun ne seront pas abandonnés, mais en plus, qu'Oracle compte bien continuer à les développer, à un rythme encore plus rapide qu'actuellement, afin de renforcer leur position sur le marché. Ainsi, les auditeurs du discours d'ouverture ont eu l'occasion d'entendre Larry Ellison (PDG d'Oracle) faire l'éloge de trois produits phares de Sun : le processeur SPARC (en taclant au passage IBM et ses Power, concurrents historiques de Sun), le système d'exploitation Solaris (en rappelant que c'est le système de prédilection des clients d'Oracle) mais aussi, et c'est plus surprenant, la base de donnée MySQL.
Les apports financiers d'Oracle devraient donc se concrétiser par un niveau d'investissement plus élevé qu'auparavant pour le développement de Solaris, une R&D axée vers la réduction de la consommation, l'amélioration de la fiabilité et l'augmentation des performances pour le SPARC et enfin, une contribution plus importante au projet MySQL, qui restera un projet open source.
De quoi envisager un avenir radieux pour les deux entreprises, sans que le marché des serveurs ne perde un concurrent majeur. Reste à voir s'il s'agit là de véritables objectifs stratégiques sur le long terme ou de simples promesses visant simplement à calmer les ardeurs de l'Union Européenne et à rassurer les clients...
Posté par Matt le 12/10/2009 à 23h35
Aucun commentaire
Source : Presence-PC

Pour Windows 7, Microsoft a promis des améliorations de performances par rapport à Windows Vista. Notre confrère Hardware.fr a décidé de vérifier si ces promesses sont tenues dans un domaine bien particulier : les jeux vidéos.
Pour ce faire, notre confrère a testé six jeux DirectX (Race Driver GRID, ArmA 2, World In Conflict, S.T.A.L.K.E.R. Clear Sky, Far Cry 2 et Crysis Warhead) et un jeu OpenGL (Quake Wars) dans trois résolutions (640x480 pour tester en situation limitée par le CPU, 1920x1200 pour une situation classique et 2560x1600 AA 4x pour saturer la mémoire vidéo) avec quatre cartes graphiques (Radeon 4890, Radeon 4870 X2, GeForce GTX 285 et GeForce GTX 295), le tout sous cinq Windows différents (XP, Vista 32 & 64, 7 32 & 74).
Résultat des courses ? Avant même d'être disponible dans le commerce, Windows 7 est déjà en tête des performances. Le gain est toutefois relativement faible (moins de 5% en moyenne) et les gains les plus importants concernent le mode DirectX 10 lorsque la mémoire vidéo est saturée, une situation qui est de toute façon le plus souvent injouable.
Même si ces écarts ne sont pas vraiment significatifs, le point intéressant est en fait la tendance qui s'en dégage : alors que, à son lancement, Windows Vista était sensiblement plus lent que son prédécesseur en 3D, probablement par manque d'optimisation des drivers (puisqu'on voit qu'aujourd'hui, Vista est un cheveu devant XP), Windows 7 va commencer sa carrière sans handicape dans ce domaine. Il est vrai que Microsoft a eu le bon goût de conserver le même modèle de driver que dans Vista, à deux-trois détails près, ce qui a dû grandement faciliter le travail d'nVidia et ATI, mais réduit par contre le potentiel d'optimisation, le gros du travail ayant déjà été fait pour Vista.
Posté par Matt le 12/10/2009 à 23h07
Aucun commentaire
Source : Hardware.fr

La technologie OLED est l'une des plus prometteuses pour les écrans plats, en offrant un taux de contraste excellent (théoriquement infini), une rémanence nulle, des temps de réaction très courts, une consommation réduite... mais elle est aussi un peu l'arlésienne, la disponibilité des écrans OLED étant sans cesse repoussée à cause de grosse difficultés à monter dans les tailles. Mais chez Mistu', ils n'ont peur de rien et ont fait la présentation d'un écran OLED de... 155 pouces !
Pour arriver à ce résultat, alors que personne n'arrive à produire convenablement des dalles OLED de plus d'une dizaine de pouces, les ingénieurs de Mitsubishi ont en fait rusé un peu : leur dalle 155 pouces est en fait un assemblage de 720 petites dalles carrées d'une dizaine de centimètre de côté. Vu de loin, l'illusion est parfaite, on a l'impression de voir un écran constitué d'une dalle unique. Et ça tombe bien, il est prévu pour être vu de loin, puisque le marché auquel il est destiné est celui des écrans publicitaires. Dans cette optique, il présente d'ailleurs un autre atout : l'assemblage des dalles n'est pas totalement figé, ce qui permet par exemple de courber l'écran pour lui faire suivre la courbe d'une façade.
Par contre, vu la destination de la bête, Mitsubishi n'a pas fait d'efforts sur la résolution, ce qui rend cet écran inutilisable pour se faire un super home cinéma (à condition d'avoir une pièce assez grande). En effet, chaque dalle est constituée d'une matrice de 16x16 pixels, soit à peine plus de 180 000 pixels pour l'ensemble de la dalle. Ceci permet de réduire grandement le coût de fabrication, mais limite la résolution à quelque chose de l'ordre de 640x288... Pour la quad HD, on repassera.
Reste à voir si ce procédé pourrait aussi être appliqué à des écrans de taille plus raisonnable et à des résolutions plus élevées. La principale difficulté sera alors probablement le masquage de la jonction entre les dalles, bien plus difficile à rendre invisible avec des pixels de moins d'un mm qu'avec des pixels de l'ordre du cm.
Posté par Matt le 10/10/2009 à 10h17
Aucun commentaire
Source : Le Journal du Geek

Hier, nVidia annonçait sa décision de mettre en standby sa division chipsets, qui se trouve dans une impasse, faute de licences. Cette mise en standby pourrait toutefois être précédée par la sortie d'un dernier chipset, baptisé ION2.
Comme l'ION premier du nom, il sera destiné principalement aux processeurs Atom, mais pourra également fonctionner avec des Core 2 Duo, en remplacement du 9400M, qui était déjà un ION vendu sous un nom différent. La principale différence sera à chercher du côté des performances graphiques, qui devraient être nettement améliorés, grâce à un cœur graphique à 32 shaders au lieu de 16 actuellement.
Sauf changement de dernière minute dans les relations entre nVidia, et AMD et Intel, l'ION2 devrait être le dernier chipset du caméléon, puisqu'aucun des deux fabricants de processeur n'a accordé de licence à nVidia pour les processeurs de nouvelle génération. Une bien mauvaise nouvelle pour les aficionados du nForce et de l'ION, mais aussi pour Apple, qui avait choisi le 9400M pour équiper l'intégralité de sa gamme d'ordinateurs grand public...
Posté par Matt le 09/10/2009 à 22h00
Aucun commentaire
Sources : PCWorld et Cowcotland
![]()
Ceux qui ont déjà eu l'occasion de changer d'ordinateur savent sans doute que l'opération n'est pas toujours simple, puisqu'il faut reconfigurer la nouvelle machine selon ses préférences, réinstaller les applications, transférer les fichiers... Avec l'arrivée prochaine de Windows 7, Belkin va proposer le Easy Transfer Cable, un périphérique permettant de simplifier la migration d'une machine à l'autre.
Ce câble permettra de relier les deux machines via USB, pour automatiser le transfert entre les deux machines via le logiciel Microsoft Windows Easy Transfer. Celui-ci prendra en charge le transfert des comptes utilisateurs et des documents associés, des paramètres de Windows, des mails, de la musique, des photos, des vidéos, des paramètres et des fichiers de données de vos applications, etc... Le tout s'effectuera à un débit de l'ordre de 20 Go par heure.
Le Easy Transfer Cable sera vendu un peu moins de 40$, tandis que Microsoft Windows Easy Transfer sera inclus dans Windows 7. Notez toutefois que ce dernier saura aussi faire son travail sans câble USB dédié, en passant par un réseau, un disque dur externe, ou encore des disques optiques...
Posté par Matt le 08/10/2009 à 23h46
Aucun commentaire
Source : Le Journal du Geek
Depuis plusieurs années, le Royaume-Uni est à la pointe dans le domaine de la vidéo-surveillance, avec plus de 4 millions de caméra surveillant les faits et gestes des citoyens, dont un bon quart dans la capitale. Mais comment exploiter à moindre coût toutes ces images ? En donnant des yeux à Internet !
C'est en effet l'idée que propose la société Internet Eyes : plutôt que d'embaucher des agents chargés de scruter les écrans à la recherche du moindre crime, l'entreprise propose tout simplement aux internautes de devenir des agents de sécurité en herbe, moyennant rémunération. Ainsi, n'importe quel internaute pour s'inscrire et recevoir les flux des caméras de vidéo surveillance des clients d'Internet Eyes (qui payeront pour leur part un abonnement de 20£ par mois pour que leurs caméras soient diffusés sur le web).
Là où ce système devient intéressant (pour Internet Eyes et ses clients...), c'est que, contrairement à un vrai agent de sécurité, l'internaute ne sera pas rémunéré en fonction du temps passé devant les images de la caméra, mais en fonction du nombre de délits qu'il aura signalé à temps, via un système d'alertes par SMS. Chaque délit signalé créditera quelques points sur le compte de l'internaute, et chaque mois des rémunérations pouvant aller jusqu'à 1000£ seront attribuées aux mieux classés.
Un système original, mais qui peut faire craindre de grosses dérives, en exposant ainsi la vie privée de nombreux citoyens britanniques sur Internet. Les participants des émissions de TV réalité ont fait le choix de s'exposer à la TV et sur Internet, pas le citoyen moyen...
Posté par Matt le 07/10/2009 à 23h59
5 commentaires
Source : PCInpact

À 14 jours de la sortie de Windows 7, Microsoft a lancé aujourd'hui une nouvelle version de la déclinaison mobile de son système d'exploitation, Windows Mobile 6.5. L'occasion pour l'éditeur de lancer Windows Phone.
Sous ce nom se cache non pas un téléphone fabriqué et vendu par Microsoft, mais simplement une nouvelle marque, qui désignera en fait l'ensemble des smartphones fonctionnant sous la nouvelle mouture de Windows Mobile. Rien de bien révolutionnaire donc.
Du côté du système, les nouveautés restent relativement modestes, et visent probablement simplement à réduire l'hémorragie de part de marchés (-25% en un an) dont souffre le vieillissant Windows Mobile, en attendant une nouvelle version plus avancée, le très attendu Windows Mobile 7, qui n'arrivera pas avant plusieurs mois. Les deux principales nouveautés de cette version sont le Marketplace, une boutique en ligne pour la distribution d'applications payantes ou gratuites (10 000 applications seront disponibles pour le lancement) et le service MyPhone, un service de synchronisation et de sauvegarde en ligne. En clair, les réponses de Microsoft à l'App Store et à Mobile Me. MyPhone aura toutefois l'avantage d'être gratuit... À part ça, les changements sont plus subtils, avec des améliorations de la réactivité de l'interface graphique, une mise à jour du navigateur Internet, de nouvelles possibilités de personnalisation...
Pour accompagner le lancement de Windows Mobile 6.5, plusieurs dizaines de Windows Phones seront proposés par Acer, Samsung, LG, HTC, Sony-Ericsson et couvriront une large gamme de prix. De quoi permettre à Microsoft de toucher un large public. Reste toutefois à voir si ces quelques améliorations suffiront à temporiser en attendant Windows Mobile 7... Sachant que Steve Ballmer lui même s'est dit déçu par Windows Mobile 6.5 et estime que Windows Mobile 7 devrait déjà être disponible, il est permis de douter du succès des premiers Windows Phones.






