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Google

Depuis quelques temps déjà, Google joue au FAI à Kansas City, en y expérimentant une offre d'accès Internet via un réseau fibre optique à 1 Gbit/s (les veinards...). Mais le géant de la recherche pourrait bien pousser l'expérimentation un peu plus loin, en se lançant dans le triple-play (Internet, téléphone, TV).

Selon le Wall Street Journal, Disney, Time Warner et Discovery Communications seraient déjà en négociation avec Google pour la diffusion de leurs contenus sur ce nouveau réseau. Pour Google, le but de cette offre serait de venir se placer en concurrent des gros cablo-opérateurs américains, pour relancer l'intérêt de sa Google TV, actuellement plombée par le manque de contenu, NBC, CBS et ABC ayant par exemple refusé la diffusion de leurs contenus sur la set-top box de Google. Google pourrait également en profiter pour étendre son offre publicitaire à la diffusion télévisée.

Mais plus que jamais, une telle offre risque de relancer le débat sur la neutralité des réseaux. En effet, en étant fournisseur de contenus, opérateur réseau, éditeur de navigateur et de systèmes d'exploitation, Google se retrouverait sur tous les front, et on peut se demander s'il ne sera pas tenté par exemple de favoriser ses contenus sur son réseau et de pousser ses abonnés à opter pour son offre logicielle...

Posté par Matt le 07/11/2011 à 12h36
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Source : Clubic

Free Mobile

À quelques semaines du lancement commercial de Free Mobile, les rumeurs vont bon train, tant sur la date effective de ce lancement que sur le contenu et le prix des offres. Certains se demandent notamment si, maintenant que les autres opérateurs ont lancés leurs nouvelles offres, Free Mobile saura se démarquer...

Si l'on en croit Xavier Niel, cela devrait être le cas. Le fondateur du groupe Iliad a en effet réaffirmé dans une récente interview que le "révolution du mobile" passera par une division des prix par deux et que Free Mobile sera "l’offre la plus complète, la moins chère et qui nous assurera la viabilité pour vingt ans". Qu'on se le tienne pour dit, Free Mobile n'a donc pas l'intention de faire de la figuration, et compte faire partie du paysage mobile pour longtemps (en même temps, vu l'investissement, on s'en serait douté...).

Pour couper court aux rumeurs sur les offres, qui refont régulièrement surface depuis cet été, Niel a rappelé qu'en plus de lui, seules quatre personnes haut placé chez Iliad connaissent le détail des offres qui seront proposés. Même les managers qui gèrent les 150 membres de l'équipe Free Mobile n'ont qu'une vision partielle des offres, sans doute pas plus que le strict minimum dont ils ont besoin pour faire leur part du travail.

Enfin, pour ceux qui s'inquiéteraient de la capacité de Free Mobile à monter en charge du fait de leur plage de fréquences plus étroites que celles de ses concurrents. Xavier Niel précise qu'en fait, en cas d'inadéquation entre la part de marché d'un opérateur et le nombre de fréquences dont il dispose, l'ARCEP a la possibilité de modifier l'affectation des fréquences. De quoi garantir que Free Mobile pourra atteindre sans souci technique les 25% de part de marché visés.

Mais pour ça, encore faudra-t-il que l'offre soit lancée. La date de lancement reste aujourd'hui une grosse inconnue. Officiellement, Free Mobile n'a jamais communiqué sur une ouverture avant le début de l'année 2012. Mais l'opérateur est en droit d'ouvrir son offre dès qu'il aura atteint les 27% de couverture initiale sur lesquels il s'est engagé. Un taux qui pourrait être atteint dès la fin du mois de novembre selon de nombreux observateurs. Même Orange, SFR et Bouygues Télécom commenceraient d'ailleurs à envisager un lancement de Free Mobile avant la fin de l'année...

Posté par Matt le 07/11/2011 à 09h01
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Source : Univers Freebox

Motorola

Dans la guerre des brevets qui agite le monde des smartphones et des tablettes, le vent soufflait jusqu'à présent plutôt dans le sens d'Apple. Mais la firme à la pomme a connu cette semaine deux revers en Europe, dont un qui pourrait être lourd de conséquences.

Le premier revers concerne la plainte d'Apple contre le (petit) constructeur espagnol NT-K. Accusé par Apple de contrefaire l'iPad avec sa tablette NT-K Pad, le constructeur était interdit d'importation de son produit depuis novembre 2010, et avait même été ajouté à une liste noire européenne des entreprises importatrices de produits contrefaits... Il a obtenu en début de semaine un non-lieu, après un an de procédure. En plus d'être blanchi, le constructeur est en droit de réclamer à Apple un dédommagement pour le manque à gagner durant cette année de blocage. Mais compte tenu de la faible notoriété du constructeur, cette décision de justice ne devrait pas beaucoup impacter Apple en pratique.

Il en est autrement pour la décision de justice obtenue par Motorola Mobility en Allemagne... L'américain avait attaqué son compatriote pour la violation de deux brevets, dont un concernant les technologies radio GSM, UMTS et HSPA. La justice allemande a tranché en faveur de Motorola, et en l'absence d'Apple, qui n'a pas répondu à la plainte. Motorola a obtenu le droit de réclamer un dédommagement pour tous les produits Apple violant ces brevets depuis le 19 avril 2003, mais aussi, est c'est sans doute là le point le plus important, le droit de faire interdire la commercialisation des produits concernés en Allemagne. Parmi eux, l'iPhone et l'iPad, les deux machines à cash d'Apple (rappelons au passage que le marché allemand est le plus gros marché européen...).

Apple a encore la possibilité de faire appel, puis éventuellement de se pourvoir en cassation, mais toutes ces procédures prendront du temps, et la cour de Mannheim qui a rendu le jugement en faveur de Motorola a précisé dans son verdict qu'il est applicable sans délai, et que les procédures d'appel et de cassation seront donc non suspensives. De plus, l'interdiction provenant d'un jugement classique et non d'un référé, si Apple gagne en appel ou en cassation, Motorola ne pourra pas être tenu de dédommager Apple pour le manque à gagner pendant la période d'interdiction.

Il est intéressant de noter que la justice a choisi de ne pas interdire directement la vente de ces produits, mais de laisser la décision finale à Motorola. L'américain se retrouve ainsi en position de force sur Apple grâce à cette épé de Damoclès, qui pourrait par exemple être utilisée pour négocier avec Apple la fin de toutes les poursuites en cours contre Motorola...

Posté par Matt le 05/11/2011 à 21h00
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Source : FOSS Patents

Oracle

Depuis plusieurs mois, Oracle est engagé dans une bataille judiciaire contre Google, à qui il reproche d'avoir violé des brevets relatifs à Java dans Android, mais aussi d'avoir repris du code qui n'était pas sous licence libre. Le procès devrait avoir lieu en 2012.

Après avoir essayé sans succès de faire s'entendre les deux sociétés sur un accord à l'amiable, le juge avait décidé de tenir un procès en cette fin d'année. Face au risque de procès s'éternisant dans le temps, le juge à finalement décidé de le reporter à 2012, pour éviter d'imposer trop de contraintes aux jurés durant la période des fêtes de fin d'année.

Aux dernières nouvelles, Oracle réclamerait à Google une somme de 2.6 milliards de dollars au titre des dommages et intérêt. Une somme nettement revue à la baisse par rapport aux prétentions initiales d'Oracle (7 milliards de dollars), mais que Google s'efforcera tout de même de faire diminuer au cours du procès.

Posté par Matt le 01/11/2011 à 11h00
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Source : PCWorld

Free

L'année dernière, l'iPhone a défrayé plusieurs fois la chronique à cause de bugs affectant la fonction réveil, lors des changements d'heure été/hiver et au changement d'année. Ce week-end, tout a l'air de s'être bien passé côté Apple pour le passage à l'heure d'hiver. Mais on ne peut pas en dire autant chez Free...

En effet, certains utilisateurs de la Freebox Révolution ont eu la mauvaise surprise de constater que leurs enregistrement récurrents ont été décalés d'une heure... Les enregistrements non récurrents ne sont par contre pas affectés.

En attendant que Free corrige le problème, il suffit de supprimer les enregistrements récurrents et de les recréer, le problème ne touchant que les enregistrements programmés avant le passage à l'heure d'hiver.

Posté par Matt le 01/11/2011 à 08h42
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Source : Univers Freebox

Parmi les nombreuses propositions émises par les députés, il y en a parfois qui sont assez inattendues. C'est le cas de la dernière proposition déposée par le député UMP Denis Jacquat. Celui-ci propose en effet d'imposer la diffusion des films et séries télévisées en VOST, en plus de la version française.

Pour justifier cette proposition, le député explique que la maitrise de l'anglais est de plus en plus souvent nécessaire à l'obtention d'un emploi, et que le visionnage de films et de séries en VO permet de faciliter l'apprentissage des langues étrangères, en pratiquant les acquis théoriques et en s'imprégnant des sonorités de la langue. Il indique d'ailleurs qu'il y a une demande de la part des étudiants pour plus de contenus en VO.

Il propose donc un texte de loi on ne peut plis simple, rédigé en un seul article d'une seule phrase : "Pour tous les films, téléfilms, séries et feuilletons étrangers, les chaînes de télévision françaises, diffusées sur le câble ou l’adsl, doivent proposer l’alternative entre la version originale sous-titrée ou la version en français.".

L'initiative est fort louable, et pourrait effectivement aider à relever un peu le niveau des français en langues étrangères, et en particulier en anglais. Les français ont en effet la réputation de n'être pas très à l'aise avec la pratique de la langue de Shakespeare. Nos voisins du nord de l'Europe sont par contre plutôt doués avec l'anglais. Et justement, il s'agit de pays où les œuvres étrangères sont souvent diffusées en VO, sans même la possibilité de choisir une version traduite. Ce n'est bien sûr pas le seul facteur qui entre en compte, la façon d'enseigner les langues étant probablement aussi différente, mais un peu plus de contact avec les langues étrangères ne peut pas faire de mal. Si en plus ça pouvait nous éviter les doublage de qualité parfois très douteuse...

On peut par contre s'interroger sur un détail technique de cette proposition : pourquoi la limiter aux chaînes diffusées sur le câble et l'ADSL, alors que c'est probablement la TNT qui est la plus visionnée ? Techniquement, la TNT permet la diffusion de plusieurs canaux audio et plusieurs canaux de sous-titre pour une même chaîne, ce qui permettrait donc aussi de systématiser la diffusion simultanée VF/VO, comme le font d'ailleurs déjà certaines chaînes sur la TNT. Mais peut-être le député n'est-il pas au courant de cette nouvelle possibilité apportée par la TNT ?

Posté par Matt le 28/10/2011 à 12h40
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Source : Freenews

SandForce

L'explosion du marché des SSD avait permis l'émergence de deux fabricants de contrôleurs, qui ont connu le succès avec leurs produits, damant le pion aux géants historiques de l'électronique : Indilinx, avec son contrôleur Barefoot, star de 2009, et SandForce, dont les contrôleurs ont marqué le début de l'année 2010. Mais ils ne seront pas restés indépendants bien longtemps...

En effet, après Indilinx racheté en mars dernier par OCZ, c'est aujourd'hui au tour de SandForce de se faire croquer. Cette fois l'acheteur est un constructeur électronique peu connu du grand public : LSI Logic.

Présent depuis une trentaine d'années, LSI Logic est spécialisé dans le stockage pour entreprises. Il produit notamment des cartes contrôleurs (SCSI, SAS...), des produits RAID, des produits réseau... Dans le secteur des SSD, LSI Logic n'est pour l'instant pas très présent. Le constructeur a à son actif quelques références de SSD PCI-Express, couplant des contrôleurs RAID LSI à des contrôleurs SSD SandForce, mais ne propose par contre aucun SSD classique au format SAS ou SATA.

L'opération coûtera 370 millions de dollars à LSI Logic, dont 322 millions en cash et 48 millions en actions.

Posté par Matt le 28/10/2011 à 08h07
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Source : Hardware.fr

ARCEP

Quelques semaines après avoir attribué la bande 2.6 GHz aux quatres futurs opérateurs 4G, l'ARCEP s'apprête à partager les fréquences de la la bande 800 MHz entre les quatre mêmes opérateurs. Mais la procédure ne garanti pas que tout le monde sera servi...

En effet, alors que pour les 70 MHz à partager de la bande 2.6 GHz, l'ARCEP avait limité l'achat à 20 MHz par opérateur, garantissant ainsi au moins 10 MHz à chaque demandeur, l'ARCEP a divisé les fréquences disponibles de la bande 800 MHz en quatre lot, tout en autorisant un opérateur à en acheter plusieurs. Avec quatre opérateurs candidats, il se pourrait donc qu'un ou deux opérateurs reste sur le carreau et n'obtienne pas de fréquences dans la bande des 800 MHz. Ces fréquences sont pourtant précieuses pour la couverture, car elle ont une meilleur porté, et permettent donc une couverture à moindre coût.

Pour ces éventuels perdants, l'ARCEP a toutefois pensé à une solution de secours, pour qu'ils ne soient pas trop handicapés par rapport à leurs concurrents disposant de ses fréquences en or. En effet, alors que pour les fréquences 2.6 GHz, l'ARCEP avait déjà suggéré aux opérateurs de s'engager à accueillir des MVNO sur leur réseau, l'ARCEP demande un engagement encore plus fort aux opérateurs qui voudraient deux lots de la bande des 800 MHz : ils devront s'engager à offrir l'itinérance sur son réseau 800 MHz aux opérateurs 2.6 GHz n'ayant pas obtenu de licence 800 MHz.

À court terme, cette solution devrait être gagnante pour tout le monde. L'opérateur titulaire de la licence pourra financer plus rapidement l'extension de son réseau, grâce à la manne financière de l'accord d'itinérance, tandis que l'opérateur client pourra bénéficier de la couverture 800 MHz sans investir lourdement dans un réseau. À long terme par contre, il n'est pas certain que l'opérateur client y trouve son compte, la facture pouvant devenir plus élevée que celle de la construction d'un réseau...

Posté par Matt le 27/10/2011 à 12h10
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Source : Univers Freebox

Free Mobile

Depuis plusieurs années, le tarif des terminaisons d'appel mobiles (c'est-à-dire le prix facturé par l'opérateur du destinataire à l'opérateur de l'émetteur) sont strictement encadrés par l'ARCEP, qui oblige régulièrement les opérateurs à les revoir à la baisse. Il est aujourd'hui de 2cts/min pour tous les opérateurs, mais Free Mobile réclame un peu plus...

Expliquant que pendant les dix dernières années, le montant moyen à la minute était de 12 centimes, et que les trois opérateurs en place ont ainsi pu largement financer leur réseau, avec une manne financière estimée à 10 milliards d'euros payée par le opérateurs fixes, y compris Free, l'opérateur demande un traitement de faveur et souhaite être autorisé à réclamer un tarif de terminaison légèrement supérieur à celui de ses concurrents. L'opérateur estime en effet qu'il serait disproportionné d'aligner les tarifs de terminaison de Free sur ceux des opérateurs qui ont déjà largement amorti leur réseau.

Le tarif que réclame Free Mobile est de 3.4cts/min. Ce montant n'est pas anodin : c'est le prix que Bouygues Télécom était autorisé à demander jusqu'au premier juillet dernier (contre 3cts pour Orange et SFR). Comme l'ARCEP acceptait ce tarif il y a encore moins de 6 mois chez Bouygues, Free estime donc qu'il ne peut pas être considéré comme déraisonnable pour un nouvel entrant. De plus, comme les opérateurs incluaient déjà dans leurs offres les appels vers Bouygues, il ne devraient selon Free pas avoir de problème à inclure les appels vers Free Mobile.

La demande de Free Mobile concernerait uniquement l'année 2012. Pour la suite, Free estime que l'ARCEP sera en mesure de déterminer le tarif adéquat en fonction des indicateurs du marché, et notamment les volumes d'appels entrants et sortants.

Posté par Matt le 25/10/2011 à 10h30
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Source : Univers Freebox

Microsoft

Pendant qu'Apple s'attaque aux gros acteurs du marché Android pour violation de brevets via les tribunaux, Microsoft a choisi une toute autre stratégie : réclamer des royalties pour les brevets prétendument volés. Une stratégie qui rapporte gros...

Microsoft contre Android

En effet, plutôt que de risquer un affrontement en justice à l'issu incertaine, bon nombre de ces constructeurs préfèrent accepter un accord de licence. Les plus petits le font pour éviter un procès dont il sortiront forcément perdant, même en cas de victoire sur le fond, tandis que les plus gros négocient des accords croisés, acceptant de payer pour Android, tout en développant en parallèle des partenariats avec Microsoft autour de Windows Phone 7.

Avec la signature de Compal, qui a accepté un accord de licence pour un montant non précisé, Microsoft vient de passer une étape symbolique : désormais, plus d'un appareil Android sur deux rapport edes royalties à Microsoft (plus précisément, 55%). Ces accords lui rapportent aujourd'hui plus que les ventes de son propre système mobile, Windows Phone 7, qui peine toujours à trouver son public.

Posté par Matt le 25/10/2011 à 08h30
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Source : Numerama