Proposée depuis quelques temps par certains navigateurs, la fonction "Do Not Track", qui permet de spécifier aux sites web que l'utilisateur ne souhaite pas que ses habitudes soient tracées, pourrait bientôt être standardisée par le W3C, qui a commencé à travailler sur le sujet.
Le W3C a constitué il y a deux mois un groupe de travail sur le sujet, constitué notamment de représentants d'Apple, Microsoft, Mozilla, Opera, Google et Facebook. Le groupe a publié il y a peu un premier brouillon de ce standard, baptisé "Tracking Preference Expression". La version finale devrait être publiée dans le courant de l'année prochaine.
Une fois le standard en place, il permettra à l'utilisateur de désactiver le tracking de façon globale, et n'aura donc plus à le faire au cas par cas pour tous les sites qu'il fréquente. Le respect de ce choix de l'utilisateur par les sites web restera malheureusement du ressort de leur bonne volonté, mais le standard prévoit tout de même que les navigateurs soit dotés d'un dispositif d'alerte pour prévenir l'utilisateur lorsqu'il visite un site ne respectant pas la norme.
Posté par Matt le 16/11/2011 à 10h42
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Source : Numerama
Les laboratoires de recherche et développement des grandes multinationales sont souvent des endroits très secrets. Mais il y en a parfois qui sont encore plus secrets. Ainsi, selon le New York Times, Google disposerait en Californie d'un labo secret baptisé Google X, dont l'existence même serait ignorée de la plupart des employés.
Ce laboratoire travaillerait sur une centaine de projets, touchant en partie au domaine de l'informatique (intelligence artificielle, Internet des objets...), mais pas seulement, puisque la robotique par exemple y occuperait également une part importante (il est vrai que Google a déjà démontré publiquement son intérêt pour ce domaine, par exemple avec sa voiture automatique), mais aussi d'autres technologies futures, liées par exemple à l'exploration spatiale.
Google X serait supervisé directement par Sergey Brin, un des deux fondateurs du groupe, qui a travaillé avec Larry Page, l'autre fondateur de Google. Les équipes projet sont pour leur part constitués de divers spécialistes des domaines concernés. Le New York Times indique par ailleurs qu'une partie de ces derniers auraient été débauchés chez d'autres grands noms de la R&D en informatique et électronique, notamment Microsoft et Nokia Research Labs.
Posté par Matt le 15/11/2011 à 10h20
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Source : Génération NT
Depuis quelques années déjà, la puissance de calcul individuelle des processeurs progresse beaucoup moins vite. Ce n'est pas la sortie aujourd'hui du nouveau fleuron d'Intel qui prouvera le contraire : le Core i7 3960X n'est en moyenne pas plus de 20% plus rapide que le 980X sorti il y a 18 mois... Il est loin le temps où la puissance doublait tous les deux ans, voir moins. Il semblerait que les supercalculateurs commencent eux aussi à être affectés par ce ralentissement...
En effet, alors que jusqu'à présent le tassement des performances des processeurs était compensé par une multiplication du nombre de cœurs, qui peut dépasser les 100 000 dans certaines machines (le record étant à 584 352 cœurs), cette course à la puissance connait un impressionnant coup d'arrêt au regarde de la liste Top 500 de novembre 2011, qui vient d'être publiée. S'il n'est pas surprenant que le K Computer japonais reste en tête, tant il avait creusé l'écart avec ses concurrents, les changements se font rares également dans les premières places du classement. Pour la première fois en 19 ans d'existence de ce classement bi-annuel, le Top 10 est totalement inchangé.
Bien entendu, les causes de cette stagnation ne sont probablement pas les mêmes que dans le domaine des processeurs. Si les processeurs progressent peu, c'est avant tout à cause de limites physiques qui plafonnent la puissance de traitement par cœur, et de limites logicielles qui font qu'il est peu utile de pousser au delà de quatre cœurs pour une machine individuelle. Deux limites qui concernent beaucoup moins les supercalculateurs, "habitués" à gérer des milliers de cœurs. Il y a des chances que la vraie raison de cette stagnation est plutôt ici une réduction des investissement pour des raisons économiques, ou encore une temporisation des principaux acteurs du marché le temps de réussir à construire une machine capable de surpasser le K Computer.
Posté par Matt le 15/11/2011 à 09h02
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Source : Tom's Hardware
Les jours du précieux papier rose sont comptés. Chassé par le numérique, le permis de conduire papier sera en effet très prochainement remplacé par une version électronique, comme la future carte d'identité.
Le Journal Officiel de la République Française du 10 novembre 2011 contient en effet le décret de transposition pour la directive européenne 2006/126/CE, qui vise à l'harmonisation des permis de conduire au sein des pays membres de l'Union Européenne. Outre une modification des catégories de véhicules et des critères d'accession, le permis se présentera à partir du 19 janvier 2013 sous la forme d'une carte à puce.
Permettant aux forces de l'ordre de vérifier plus facilement si le document est original, la puce permettra également en cas de contrôle de vérifier si le titulaire est à jour sur le paiement de ses amendes, et ce dans l'ensemble des pays de l'Union, ce qui limitera fortement la quasi impunité dont profitaient les conducteurs étrangers. Un site Internet dédié permettra également au titulaire disposant d'un lecteur de cartes à puces de consulter en ligne son solde de point et de procéder au paiement de ses amendes.
Autre nouveauté importante, le permis de conduire aura désormais une durée de validité. Alors qu'il était jusqu'à présent valide à vie, il faudra le renouveler tous les quinze ans. Il s'agira par contre d'une opération purement administrative, comme un renouvellement de carte d'identité, et non d'un examen à repasser.
Le permis papier tel que nous le connaissons actuellement disparaitra définitivement à partir de 2033, ce qui laissera vingt ans aux titulaires pour demander son renouvellement par une version électronique.
Finira-t-on aussi par avoir des véhicules nécessitant l'insertion d'un permis à puce pour démarrer ?
Posté par Matt le 11/11/2011 à 16h20
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Source : Tom's Guide
La socialiste Françoise Casteix, eurodéputée du Sud-Ouest de la France a déposé auprès de la Commission Européenne une question prioritaire sur la légalité de Facebook au regard du droit européen sur la conservation des données personnelles.
Expliquant que "Facebook conserve sur le long terme les données de ses utilisateurs sans que ces derniers ne puissent donner leur consentement explicite à cette utilisation de leurs données, contrairement à ce que prévoit la directive européenne sur la protection de la vie privée", la députée demande à la Commission de vérifier si Facebook respecte la législation européenne sur la conservation de données personnelles.
Il semblerait au moins que Facebook ne respecte pas la réglementation française sur ce point. En effet, la loi prévoit que la durée de conservation des données personnelles soit limitée dans le temps à une durée "qui n'excède pas celle nécessaire aux finalités pour lesquelles elles sont collectées et traitées". Le non-respect de cette disposition peut mener à 5 ans de prison et 300 000 euros d'amende.
La Commission Européenne a maintenant un délai de trois semaines pour répondre à la question.
Posté par Matt le 11/11/2011 à 12h41
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Source : Clubic
Dans les nombreuses batailles judiciaires qui l'opposent à Samsung, Apple vient de subir deux nouveaux revers mineurs, des juges ayant décidé de donner suite à certaines demandes d'informations de Samsung. Des demandes portant sur des informations qu'Apple ne voulait bien entendu pas divulguer...
La première demande concerne la plainte d'Apple contre Samsung en Australie pour l'interdiction de la Galaxy Tab 10.1. Si la tablette Samsung est effectivement déjà interdite à titre préliminaire, l'affaire est toujours en cours d'instruction. Samsung y a choisi une stratégie basée sur la contre-attaque, en accusant Apple de pratiques déloyales : selon Samsung, Apple obligerait les trois opérateurs australiens à pratiquer un subventionnement plus élevé sur les iPhone, les avantageant ainsi artificiellement sur le marché. À la demande de Samsung, Apple va donc devoir dévoiler les contrats passés avec les opérateurs, afin de vérifier si les soupçons de Samsung sont valides.
Pendant ce temps là, du côté de la Californie, où Samsung a attaqué Apple pour la violation de certains de ses brevets relatives à la 3G, le Coréen a obtenu l'accès à des informations encore plus sensibles : 220 pages du code source du firmware de l'iPhone 4S, probablement essentiellement issus de la partie baseband. Ceci permettra à Samsung d'analyser le code en détail pour déterminer si ou ou non il viole certains de ses brevets. Si Apple a bien communiqué ces informations, Samsung se plaint déjà de l'absence du code d'un fichier essentiel...
Rendez-vous dans quelques jours pour les prochains épisodes...
Posté par Matt le 10/11/2011 à 14h00
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Depuis plusieurs années, Google publie régulièrement son Transparency Report, dans lequel il indique pour chaque pays le nombre de requêtes de suppression de contenu ou de renseignements sur des utilisateurs qu'il a reçu de la part des autorités.
Dans le classement par nombre de demandes de renseignements, la France est "bien" placée, puisqu'elle est sur la première moitié de l'année 2011 le troisième pays le plus demandeur, avec 1300 requêtes (en hausse de 28% sur un an) concernant 1622 utilisateurs, derrière l'Inde (1739/2439) et les États-Unis (5950/11 057). Google avait répondu favorablement à 48% de ces demandes, ce qui laisse entendre que beaucoup n'étaient pas légitimes...
S'interrogeant sur les raisons de toutes ces demandes, le débuté Hervé Féron (Parti Socialiste) s'est adressé au ministre de l'Intérieur pour réclamer plus de transparence sur le sujet. Il demande à savoir "qui est habilité à faire de telles demandes à Google, quelles raisons justifient une demande d'informations privées, comment l'entreprise envoie-t-elle ces informations aux autorités françaises, sous quelle forme et à quel prix". Bien entendu, il souhaite aussi savoir quel est l'usage qui est ensuite fait des données obtenues en cas de réponse favorable, ainsi que la durée pendant laquelle les données sont conservées.
Officiellement, Google indique ne communiquer des renseignements sur un utilisateur que dans le cadre d'enquêtes criminelles. Il y a donc effectivement de quoi se demander à quels cas correspondent les 52% de demandes restées sans réponse...
Posté par Matt le 09/11/2011 à 14h10
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Source : Clubic
Canal+ vient de lancer CanalPlay Infinity en exclusivité pour les abonnés Internet de SFR. Ce nouveau service de vidéo à la demande fera le bonheur des boulimiques de cinéma : pour 9€99 par mois, CanalPlay Infinity donne accès en illimité à un catalogue de milliers de films et de centaines de séries.
Que ceux qui ne sont pas abonnés SFR se rassurent, cette exclusivité ne sera que de courtes durées. L'offre de Canal+ devrait en effet également être accessibles sur les Freebox avant la fin de l'année, puis sera déployé chez d'autres opérateurs. Elle sera également disponible indépendament du fournisseurs d'accès via la Xbox 360 et certains téléviseurs Samsung Smart TV.
Des offres de VOD illimitée concurrentes devraient également être lancées dans les prochaines mois, notamment chez Allociné.
Posté par Matt le 09/11/2011 à 11h51
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Source : Univers Freebox
Lorsque Google+ a été lancé, Google avait annoncé qu'il serait réservé aux personnes physiques inscrites sous leur véritable identité. Un choix qui avait fait râler côté grand public, certains préférant garder un minimum d'anonymat, mais aussi du côté des entreprises, déçues d'être ainsi écartées par le réseau... Elles y auront désormais leur place grâce aux Pages, comme sur Facebook.
Promises par Google depuis quelques temps, ces pages vont permettre aux entreprises de créer leur espace sur le réseau social et d'y exploiter toutes les fonctions de Google+ pour intéragir avec leurs clients : conversations vidéo, cercles, +1... Les entreprises auront de plus accès à des outils de statistiques pour suivre l'impact de leur page, mais aussi la possibilité d'acheter des campagnes AdWords pour en assurer la promotion sur tous les sites ayant confié leurs espaces publicitaires à Google.
Google a également mis à jour son moteur de recherche pour mieux prendre en compte ces pages Google+ d'entreprises. Avec la fonction Direct Connect, il devient ainsi possible d'ajouter automatiquement une page à ses cercles, en effectuant simplement une recherche Google sur +<Nom de l'entreprise>.
Attention tout de même avec cette fonction (désactivable), qui pourrait faire quelques mauvaises blagues à ceux qui avaient l'habitude d'effectuer des recherches complexes utilisant le + comme opérateur booléen ;-)
Posté par Matt le 08/11/2011 à 11h40
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Source : PCInpact
Alors que les trois opérateurs de réseau mobile français fourbissent leurs armes pour se préparer à affronter Free Mobile, dont le lancement est imminent, ils sont également attaqués de toutes parts par les MVNO, qui ne cessent de voir leurs part de marche progresser.
Ainsi, alors que le nombre total de cartes SIM en circulation à progressé de 6.4% sur un an, pour atteindre les 67 millions d'unités, les MVNO ont pour leur part progressé de 64%, en passant de 4.1 millions d'abonnements à 6.8 millions. Ils atteignent ainsi 10.1% du marché, contre 6.5% il y a un an. La croissance a du coup été bien plus faibles chez les trois opérateurs de réseau, qui n'ont gagné que 1.33 millions de clients, soit une croissance annuelle de seulement 2%.
Maintenant que les opérateurs ont tous lancés leurs offres "low-cost", il sera intéressant de voir comment ces chiffres évolueront dans les mois à venir. Il faudra aussi observer de près l'impact de l'arrivée de Free Mobile, pour voir si le quatrième opérateur récupérera plutôt ses clients du côté des MNVO ou des opérateurs en place.