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Depuis les débats sur la loi HADOPI et sur des lois équivalentes dans plusieurs autres pays, la problématique du filtrage d'Internet est de plus en plus présente, tant pour lutter contre la pédophilie que pour lutter contre le piratage. Un filtrage qui est globalement très mal accueilli par la communauté, qui craint énormément pour le respect des libertés individuelles et de la vie privée.

C'est dans ce contexte qu'un intéressant rapport a été rédigé fin 2009 par quatre juristes experts en Internet européens : l'irlandais Cormac Callanan, membre du conseil consultatif Irlandais sur la sûreté d'Internet et directeur d'une société d'expertise en cybercriminalité, l'allemand Marco Gercke, directeur de l'institut du droit de la cybercriminalité et professeur de droit à l'Université de Cologne, le néerlandais Hein Dries-Ziekenheimer, PDG d'un cabinet de juriste spécialisés dans le droit d'Internet et la française Estelle de Marco, ex-consultante de l'Association des Fournisseurs d'Accès.

Comparatif des solutions de filtrage d'Internet

Ce rapport analyse notamment les différentes solutions de filtrage et leur efficacité, avec un verdict sans appel : les solutions de filtrage sont pour la plupart inefficaces, et de la pire des façon qui soit (filtrage très probables de contenus qui ne devraient pas l'être, non-filtrage de contenus qui devraient l'être), nécessitent souvent des ressources considérables, et sont pour la plupart contournables.

Proposé initialement en anglais, ce rapport est désormais disponible en français, traduit par Estelle de Marco, co-auteur du rapport. Vous pourrez le trouver sur le site Juriscom.net.

Posté par Matt le 26/05/2010 à 00h28
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Source : PCInpact

Le vénérable ancêtre du jeu vidéo fête ses 30 ans ! Pour l'occasion, Google a adopté un logo de circonstance pour sa page d'accueil : un logo Google sous forme de niveau Pac Man. Une habitude chez Google pour commémorer certains événements, mais avec cette fois un petit bonus...

Google Pac Man

En effet, pour la première fois, ce logo n'est pas une simple image. Pac Man oblige, c'est un véritable jeu (en Javascript) qui est proposé aux visiteurs de Google. Pour l'essayer, rendez-vous sur Google puis cliquez sur le bouton "Insérer Pièce(s)" qui remplace le bouton "J'ai de la chance" et utilisez les flèches du clavier pour diriger Pac Man.

Mais dépêchez vous : d'après le blog de Google le jeu ne sera accessible que pendant 48h.

Mise à jour le 25/05 : la version Pac-Man du logo Google a connu un énorme succès (certaines entreprises ont même temporairement bloqué l'accès à Google sur leur réseau, pour éviter une baisse de productivité !). Google a donc décidé de le rendre accessible de façon définitive, via l'URL suivante : http://www.google.com/pacman/. Enjoy !

Actu originale : 22/05/2010 à 10h49

Posté par Matt le 25/05/2010 à 19h49
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Free Mobile

Moins de six mois après que l'opérateur ait obtenu sa licence 3G, il fait face aux premières difficultés pour la mise en place de son offre, difficultés qui pourraient la rendre bien peu intéressante, au moins pendant les premières années...

En effet, selon les termes des engagement pris par Free Mobile pour l'obtention de la licence 3G, celui-ci devait assurer la couverture de 25% de la population pour le lancement de son offre en 2012, le reste de la couverture devant être assuré par des accords de roaming avec les trois autres opérateurs. Et c'est justement là que le bât blesse : si les trois opérateurs ont bien une obligation de proposer des accords de roaming, cette obligation ne couvre à l'heure actuelle que la 2G. Orange, SFR et Bouygues Telecom sont donc peu enclins à proposer le roaming 3G à leur nouveau concurrent...

Sans un tel accord, l'offre de Free Mobile deviendrait donc particulièrement peu compétitive, puisque seule 25% de la population aurait droit à la 3G au lancement, et 90% huit ans plus tard. Heureusement, l'ARCEP ne devrait pas laisser faire, puisqu'il est de son devoir de s'assurer que Free Mobile puisse arriver sur le marché dans des conditions acceptables.

Posté par Matt le 17/05/2010 à 22h02
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Source : Clubic

AppleAdobe

Autrefois meilleurs amis du monde, du temps où Apple était avant tout un constructeur d'ordinateurs privilégiant les créatifs, Adobe et Apple sont aujourd'hui dans une guerre ouverte à coups de communiqué de presse.

EN effet, Apple reprocherait à Adobe de ne plus assez optimiser les versions Mac de ses produits, et ce serait l'une des raisons du banissement de Flash sur l'iPhone, le déclencheur de la bataille. Adobe avait alors trouvé une alternative permettant tout de même aux développeurs Flash de travailler pour l'iPhone, avec un kit de développement Flash compilant les applications Flash en applications natives iPhone. Ce à quoi Apple a répondu en interdisant ce genre de choses via la nouvelle licence de son SDK pour iPhone OS 4.0.

Les deux sociétés ont également échangé quelques lettres ouvertes, critiquant parfois de façon très cinglante les produits de l'autre. C'est dans ce contexte que Adobe lance une nouvelle attaque, sous la forme d'une campagne publicitaire, diffusée sur Internet : Campagne publicitaire Adobe "We heart Apple"

En résumé, Adobe aime Apple, mais Adobe n'aime pas la façon dont Apple traite ses utilisateurs, en prenant trop de décision pour eux. Adobe a également lancé une page "We ♥ choice" sur son site web, et une version plus complète de cette publicité a également été publiée en version papier, notamment dans le Washington Post : Campagne publicitaire Adobe "We heart Apple"

Il ne reste maintenant plus qu'à attendre la réponse d'Apple pour continuer à compter les points. En attendant, certains ont déjà fait des parodies de réponse : We love Adobe (le petit cube bleu est affiché par l'iPhone à la place des animations Flash)

Posté par Matt le 15/05/2010 à 12h43
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Source : Macbidouille

En ce mardi 4 mai, la Free Software Foundation a lancé le concept de la journée sans DRM, pour agir contre ces systèmes qui brident les usages numériques et favorisent les solution propriétaires verrouillées, au détriment du logiciel libre. Des DRM qui pourraient par ailleurs n'être plus qu'un mauvais souvenir si le projet de loi déposé par Michel Zumkeller était voté.

En effet, ce député du groupe UMP a déposé le 29 avril dernier une proposition de loi (proposition n°2476) qui rendrait définitivement caduques les systèmes de DRM sur le territoire français, en instaurant la fameuse licence globale qui a été tant de fois évoquée. Mais il s'agit là à ma connaissance de la première fois que la chose sera débattue devant l'assemblée.

La proposition de Michel Zumkeller a de plus l'avantage de résoudre un des problèmes souvent évoqués à propos de la licence globale : il serait injuste de faire payer tous les internautes, alors que certains ne téléchargent pas d'œuvres protégées. Pour contourner cette injustice, le député propose tout simplement d'instaurer une licence globale permettant de télécharger légalement des contenus audiovisuels, mais dont le montant serait variable, chaque internaute payant un montant dépendant de son volume de téléchargement.

Selon le député, pour compenser l'impact économique du téléchargement, il suffirait que le montant moyen de cette licence soit de 5€ par internaute, avec un prix variant de 0€ pour ceux qui ne téléchargent pas à 10€ pour les plus gros consommateurs.

Sachant que certains internautes n'hésitent pas à payer des sommes supérieures à 10€ pour des accès VPN et Newsgroup sécurisés, leur permettant de télécharger sans risquer les foudres de l'HADOPI, une telle loi aurait l'énorme avantage de récupérer ces sommes au profit de la création, sans pour autant représenter un surcoût pour les abonnés.

Malheureusement, il est fort probable que cette proposition de loi reçoive un accueil glacial à l'assemblée et soit rapidement rejetée. Mais elle aura le mérite de mettre une fois de plus le projecteur sur le concept de licence globale, qui devrait bien finir par s'imposer, face à des mesures anti-piratage toujours plus coûteuses, sans pour autant faire preuve d'une efficacité croissante...

Posté par Matt le 04/05/2010 à 12h49
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Source : Clubic

À l'heure ou les blogs et réseaux sociaux se multiplient, alimentant en données privées et parfois très personnelles les nombreux moteurs de recherche, le respect de la vie privée fait de plus en plus souvent débat, et donne naissance à des projets de loi dans différents pays, et notamment en France. L'occasion pour notre confrère Tom's Guide de réaliser un dossier sur le sujet.

Ce dossier présente les principes de base à respecter pour éviter que votre vie privée ne s'étale trop sur Internet. Et en particulier, se méfier des réseaux sociaux, sur lesquels on a vite fait de partager sa vie avec la terre entière... Tom's Guide rappelle d'ailleurs un exemple qui devrait en marquer plus d'un, le cas de Marc L, choisi au hasard par un journaliste, qui en a dressé un portrait détaillé à partir d'informations trouvées sur Internet.

Et si le mal est déjà fait ? Le dossier vous donnera quelques pistes pour limiter la casse. Tout d'abord en identifiant les informations qui ont été diffusées, puis en tentant de les effacer ou, lorsque ce n'est plus possible, en diffusant de nouvelles informations de façon plus contrôlée, tout en y mettant suffisamment en avant son nom, pour noyer les informations non contrôlées dans la masse, et donc les rendre moins visibles : l'écrasante majorité des personnes cherchant des informations sur Google ne vont pas au delà tu troisième lien dans les résultats, donc il "suffit" de réussir à contrôler le contenu de ces trois premiers résultats.

Un article dont la lecture ne devrait faire de mal à personne, et en particulier à tous ceux qui ne se sont jamais posé la question de la trace qu'ils laissent derrière eux sur Internet...

Posté par Matt le 03/05/2010 à 23h35
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HP

La nouvelle vient tout juste de tomber sur le site de Hewlett-Packard : le constructeur américain vient de racheter Palm pour 1.2 milliards de dollars en cash. Palm était annoncé comme étant en vente depuis quelques temps, mais les rumeurs évoquaient plutôt un rachat par Lenovo, le groupe chinois qui avait déjà acheté l'activité PC d'IBM il y a quelques années.

Palm Pre

Pionnier des PDA, Palm avait connu son heure de gloire à la fin des années 1990, avant de rater le virage des PDA vers les smartphones, précipitant l'entreprise dans une mauvaise passe. Elle avait tenté récemment de se relancer avec son smartphone Pre et son système d'exploitation webOS, mais sans succès, les ventes n'ayant pas décollé, malgré le capital sympathie dont disposait encore l'entreprise auprès du public.

La fusion entre Palm et HP devrait débuter en juillet prochain, et on devrait d'ici là en savoir un peu plus sur les projets du géant américain.

Posté par Matt le 28/04/2010 à 23h24
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Source : PCInpact

Si vous avez fréquenté Internet ces dernières années, vous êtes quasi forcément tombés plus d'une fois sur des codes captchas, ces systèmes qui vous demandent de recopier un texte parfois quasiment illisible. Leur but est de tromper les logiciels de reconnaissance de caractère, pour empêcher les inscriptions automatisées, souvent utilisées par les spammeurs...

Exemples de captchas

L'intérêt de ces systèmes de plus en plus complexes est que, même si la reconnaissance de caractères reste éventuellement possible, elle nécessite une certaine puissance de calcul, qui peut rendre le cassage peu rentable, en devenant plus coûteux que ce que peut rapporter le compte utilisateur ainsi créé...

Mais les spammeurs auraient finalement trouvé une parade à ces problèmes, en exploitant la pauvreté de certains pays : puisque les captchas sont censés être facilement déchiffrables pour un humain, ils les font déchiffrer par des humains, payés pour le faire... Ainsi, en Chine ou en Inde, des gens sont prêts à passer leur temps à déchiffrer des captchas pour toucher quelques dollars.

Selon le New York Times, les captchas déchiffrés se négocieraient ainsi entre 80cts et 1$20 les mille sur des sites spécialisés dans la mise en relation de travailleurs freelance avec des clients potentiels. Certains auraient même créé des entreprises spécialisées dans le domaine, mais sans grand succès pour l'instant.

Mais loin de remettre en cause l'efficacité des captchas, ces pratiques seraient au contraire la preuve de leur efficacité selon un ingénieur de chez Google : le but des captchas est de rendre la création automatisée de comptes moins rentable pour les spammeurs, ce qui est forcément le cas dans la mesure où ils doivent payer pour pouvoir créer ces comptes.

Posté par Matt le 28/04/2010 à 16h40
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Source : Generation NT

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Depuis plusieurs années, les fournisseurs d'accès Internet français proposant des offres TV payent une taxe pour contribuer à l'industrie audiovisuelle, taxe en contrepartie de laquelle ils sont autorisés à ne payer la TVA qu'à 5.5% au lieu de 19.6% sur la moitié de leur chiffre d'affaire. Une réduction qui n'est pas au goût de la Commission Européenne...

En effet, la commission a mis la France en demeure de supprimer cet avantage fiscal, qui contreviendrait selon elle à sept articles de la directive européenne sur la TVA. En particulier, la commission critique le fait que certains FAI appliquent ce taux réduit à tous leurs abonnés, y compris ceux qui ne sont techniquement pas en mesure de profiter d'une offre TV.

Cette missive européenne pourrait donc déclencher le mouvement haussier des tarifs d'abonnements Internet, dont l'arrivée prochaine avait déjà été évoquée par Xavier Niel. À noter que, même sans celà, les abonnements auraient probablement augmentés, puisque Nicolas Sarkozy avait déjà évoqué une modification des tranches (45% à 5.5% et 55% à 19.6%) dans le but de financer la Carte musique jeunes.

Posté par Matt le 26/04/2010 à 22h30
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Source : Generation NT

Oui oui, vous avez bien lu : une partie d'Infobidouille est désormais archivée à la bibliothèque nationale du Congrès, bibliothèque nationale des États-Unis et plus grande bibliothèque du monde.

Pourquoi ? Comment ? La bibliothèque du Congrès vient tout simplement d'annoncer qu'elle allait archiver l'intégralité des messages postés sur Twitter, passés et à venir. Ce qui inclus donc les quelques tweets de notre compte Twitter. La tâche s'annonce lourde pour la bibliothèque, puisqu'elle devra archiver pas moins de 55 millions de message par jour. Et ce, quelque soit la qualité ou la pertinence du contenu... Dans les archives numériques du congrès les "wesh je tweet 2pui mé chiotte" côtoieront donc les messages des twiters officiels des grands de ce monde ! De quoi faire rigoler les historiens dans quelques générations.

Cette décision d'archiver Twitter viendra compléter l'impressionnant dispositif d'archivage numérique de la bibliothèque du Congrès, qui sauvegarde inlassablement depuis une décennie des millions de pages web, qui représentent aujourd'hui pas moins de 167 To de données.

Posté par Matt le 15/04/2010 à 23h04
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Source : PCInpact