
Après l'annonce de son accord avec Microsoft pour la production de smartphones sous Windows 7, Nokia avait précisé que Symbian ne serait pas abandonné à court terme. Le finlandais vient de le prouver avec le lancement de deux nouveaux smartphones, accompagnés d'une nouvelle version de Symbian.
Baptisé E6, le premier est smartphone destiné au marché professionnel, reprenant un design façon BlackBerry, avec un écran en mode paysage et un clavier complet sur la partie inférieure de la façade. Avec son processeur à 680 MHz, ses 8 Go de stockage et son écran de 2.5", il risque toutefois de souffrir de la comparaison avec les smartphones d'autres marques, même s'il se distingue avec son APN de 8MP. Il pourrait par contre profiter de son tarif contenu (430€ TTC), de son port USB hôte et de son excellente autonomie (annoncée à 5 jours en utilisation normale) pour se faire sa place sur le marché.
Nettement plus orienté grand public, le X7 embarque la même base matérielle que le E6, mais troque l'écran paysage et le clavier contre un écran portrait AMOLED 640x360 couvrant la façade de l'appareil. Il sera vendu 450€ TTC. Comme le E6, il risque de souffrir du manque de puissance de son processeur, mais Nokia se défend en indiquant qu'une puce à 680 MHz suffit pour un appareil sous Symbian, le système étant peu gourmand et capable de tirer parti de l'accélération matérielle. Cette fréquence réduite est aussi un plus pour l'autonomie.
Côté système, des nouveaux Nokia embarqueront la toute nouvelle version de Symbian, baptisée Anna. Dotée d'une ergonomie améliorée, d'un navigateur web plus rapide et de la nouvelle version d'Ovi Cartes gérant les transports en commun, cette nouvelle version du système vise également les professionnels, avec la prise en charge du chiffrement matériel et de nouvelles fonctions collaboratives au niveau de la messagerie.
Cette version de Symbian ne sera pas réservée aux nouveaux appareils. Les actuels N8, E7, C7 et C6-01 auront droit à une mise à jour dans les mois à venir.
Posté par Matt le 13/04/2011 à 11h00
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Source : Business Mobile

Lancée par Apple et Intel il y a six semaines, cette interface est très intéressante sur le papier, mais souffre pour l'instant de l'absence de périphériques l'exploitant, même si LaCie et Promise ont déjà annoncé des solutions de stockage à cette norme. Avec le NAB 2011, la situation commence toutefois à évoluer...
Constructeur d'accessoires pour Mac, principalement dans le domaine du stockage et des cartes d'extensions, Sonnet a ainsi dévoilé une nouvelle gamme de produits, qui sera présentée en détail au NAB 2011.
La gamme commence avec du très classique, trois périphériques de stockage externe. Le premier embarque deux SSD en RAID0, le second offre quatre baies pour disque dur 3.5" SATA et le troisième en propose huit. Sonnet commercialisera également deux adaptateurs, l'un offrant une connectique Gigabit Ethernet, le second offrant un port Firewire 800.
Mais les deux produits les plus originaux et les plus intéressants sont probablement deux boîtiers permettant de connecter une carte PCI-Express via Thunderbolt. Le premier est destiné à des cartes de petite taille (pas plus longue que le port PCI-E 16x) et ne consommant pas plus de 75W, tandis que le second pourra accepter des cartes deux fois plus longues et consommant jusqu'à 150W. Dans les deux cas, le connecteur interne est un connecteur au format 16x, mais câblé seulement en 4x. Ces boîtiers permettront par exemple d'ajouter une carte graphique à un ordinateur portable.
Le NAB 2011 a également être l'occasion de présenter des périphériques Thunderbolt pour d'autres constructeurs spécialisés dans les solutions audio/vidéo. Par exemple, Matrox y a montré un adaptateur Thunderbolt pour ses boîtiers MXO2 (qui se connectent actuellement via une interface PCI-Express externe dans un format propriétaire), tandis que Blackmagic Design a présenté l'UltraStudio 3D, un boîtier d'acquisition vidéo haut de gamme.
Posté par Matt le 13/04/2011 à 08h21
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Source : Tom's Hardware

Après avoir fait ses armes sur le marché des smartphones et lancé une offensive sur celui des tablettes, Android va prochainement faire son entrée sur celui des autoradio, mais de manière officieuse.
L'initiative ne vient en effet pas de Google, mais du français Parrot, qui va lancer le mois prochain un autoradio sous Android. Sous le nom Asteroid, il regroupera les fonctionnalités classiques d'un autoradio, mais aussi d'un GPS. Couplé à une clé 3G, il permettra également d'accéder à Internet, notamment pour des services de cartographie (Google Maps), de musique en streaming (Deezer) ou encore d'alertes GPS (Coyote).
Il coûtera un peu moins de 300€ et pourra être commandé par la voix, aussi bien pour le système de base que pour les applications additionnelles, si elles sont adaptées à un tel contrôle. Reste à convaincre les utilisateurs de l'utilité d'un tel système, par rapport à un smartphone doté d'un kit automobile, certes moins intégré, mais qui peut aussi servir en dehors de la voiture...
Posté par Matt le 12/04/2011 à 08h41
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Source : Numerama

Profitant de l'arrivée des nouveaux processeurs Intel Xeon E7-4800 embarquant dix cœurs, HP a annoncé la sortie prochaine d'un nouveau monstre, le ProLiant DL980 G7, embarquant pas moins de 80 cœurs et pouvant être doté de 4 To de RAM !
Si ces 80 cœurs restent "peu" comparé aux serveurs 512 cœurs proposés par Seamicro, il s'agit là de cœurs Nehalem à 2.4 GHz, bien plus performants que les cœurs Atom des serveurs de Seamicro. Les dix processeurs prennent place dans un châssis rackable 8U, doté de 128 slots mémoire DDR3L fonctionnant à tension réduite (selon HP, le gain atteindrait près de 2500W pour une configuration dotée de 4 To de RAM). Le stockage est limité à seulement 8 disques durs, au format SAS, mais ce genre de machines est généralement couplé à un stockage SAN, qui pourra être connecté via les 4 ports Gigabit Ethernet de la bête.
Elle risque par contre de ne pas être accessible à toutes les bourses, le processeur Xeon E7-4800 à lui tout seul étant déjà facturé près de 4400$ par Intel... Ce serveur sera disponible en juin. En attendant, j’accepte les dons pour le renouvellement du serveur d'Infobidouille :-)
Posté par Matt le 11/04/2011 à 10h50
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Source : PCWorld
Avec l'arrivée sur le marché de nombreux nouveaux acteurs, l'année 2011 devrait être une année importante pour le marché des tablettes tactiles, qui devrait progressivement passer d'un quasi monopole de l'iPad d'Apple à une offre plus diversifiée. Mais pas forcément facile à décoder pour l'acheteur potentiel...
En effet, les tablettes vont se décliner sur une large gamme de prix (80 à 800€ !), avec des tailles d'écran variables (7" à 10", voir 12"), des résolutions allant du 800x480 au 1280x800, de gros écarts de performances en fonction du processeur (du ARM simple cœur à quelques centaines de MHz jusqu'à des solutions double cœur à plus d'1 GHz), des quantités de stockage très variées, différentes technologies de communications sans fil, une connectique plus ou moins riche, etc...
Et bien sûr, il faudra aussi compter sur le choix du système d'exploitation, avec au moins cinq systèmes différents (iOS, Android, Windows 7, Web OS, BlackBerry OS)... Et ce sans compter les différentes déclinaisons d'Android, qui peuvent encore compliquer le choix, certaines tablettes embarquant la version 3.0, spécialement adaptée à ce type d'appareils, tandis que d'autres se contentent d'un vieillissant Android 2, plutôt conçu pour les smartphones...
Pour vous aider à vous retrouver, notre confrère PCWorld a mis en ligne un tableau comparatif, permettant de vérifier en un coup d'œil les caractéristiques de 6 modèles déjà disponibles sur le marché et de dix modèles à venir.
Posté par Matt le 08/04/2011 à 12h20
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Source : PCWorld

Commodore USA vient d'ouvrir les commandes pour le... Commodore 64 ! Mais cette fois, le 64 fait référence à son processeur 64 bits, et non à 64 Ko de RAM, comme pour son vénérable ancêtre, lancé en 1982.
Le Commodore 64 de 1982...
Il avait à l'époque été la star des débuts de l'informatique personnelle, en étant le premier ordinateur vendu à plus d'un million d'exemplaire. Et il reste aujourd'hui l'ordinateur le plus vendu, avec 17 à 25 millions d'exemplaires écoulées selon les sources. En plus de 64 Ko de RAM qui lui ont donné son nom, il embarquait un processeur MOS 6510 à 0.985 ou 1.023 MHz selon les modèles, 20 Ko de ROM pour le système, et un "GPU" surpuissant, capable d'afficher en 320x200 monochrome ou 160x200 en 16 couleurs !
... et son petit frère de 2011
Reprenant le design du modèle original, le Commodore 64 de 2011 est reconnaissable à sa face arrière, dotée de connectiques modernes, tandis que ses faces latérales sont ornées d'un lecteur DVD (à gauche) et d'un lecteur de cartes mémoire (à droite). À l'intérieur, on trouve un processeur Intel Atom D525 double cœur à 1.8 GHz accompagné de 2 à 4 Go de RAM et d'une puce graphique nVidia ION 2 doté de 512 Mo de mémoire dédiée. Il gère es connexions sans-fil Bluetooth et Wi-Fi et un disque dur de 160 Go à 1 To.
Côté logiciel, Commodore livrera sa machine sous Ubuntu 10.04, mais fournira aussi Commodore OS 1.0 et un lot de jeux tirés de la machine originale, qui fonctionneront probablement via un émulateur. Selon la configuration, il faudra compter entre 250 et 900 dollars, et les livraisons devraient débuter au moins de juin.
Posté par Matt le 08/04/2011 à 08h20
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Source : Clubic
Viking Modula Solution vient de présenter des SSD dans un format très original, qu'ils ont baptisé SATADIMM. Oui, DIMM, comme les barrettes de RAM, ces SSD étant faits pour s'installer dans des slots pour RAM DDR3 !
Bien entendu, il ne s'agit toutefois pas d'utiliser des SSD comme de la RAM, les performances seraient catastrophiques. Ces SSD se branchent à un port DIMM uniquement pour en tirer leur alimentation électrique, et ils proposent un port SATA pour les raccorder à la carte mère, comme un SSD classique.
Malgré ce format exotique, le constructeur n'a pas lésiné sur les performances, puisque ces SSD embarquent un contrôleur SandForce SF-2000 de toute dernière génération, capable de dépasser les 500 Mo/s en accès séquentielle via une interface SATA 6 Gbit/s et promettant 60 000 IOPS en accès aléatoire.
Proposé en format standard (25mm de hauteur) et en "Very Low Profile" (18.75mm), ces SSD originaux ont toutefois peu de chances de se retrouver un jour dans les boutiques traditionnelles, leur constructeur visant une toute petite niche de marché : les serveurs rackables 1U, où l'espace très exigu peut justifier de payer très cher un produit plus compact que ses concurrents...
Posté par Matt le 07/04/2011 à 14h11
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Source : Le Comptoir du Hardware
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Ces dernières années, la stratégie d'Acer était claire : rogner sur la qualité et sur les marges pour faire de gros volumes (et donc des économies d'échelle) et tenter de devenir le premier constructeur mondial d'ordinateurs. Un objectif qui devrait être atteint cette année sur les portables et l'année prochaines sur les machines de bureau. Mais le taiwanais s'apprêterait à changer de stratégie...
En effet, si la stratégie a été efficace sur les volumes, elle ne l'est pas sur les marges, trop faibles au goût des investisseurs. La situation a mené au départ du PDG du groupe, l'italien Gianfranco Lanci. Le groupe semble désormais vouloir suivre les conseils de son fondateur, Stan Shih, qui suggérait il y a quelques jours qu'Acer devrait suivre l'exemple d'Apple.
Ainsi, JT Wang, le nouveau PDG par interim a-t-il annoncé que la stratégie d'Acer a été chamboulée par l'arrivée des tablettes, obligeant le groupe à s'adapter. Acer va donc désormais viser un peu moins les volumes, mais plutôt proposer des produits plus haut de gamme, sur lesquels le constructeur pourra faire plus de marges, tout en se donnant les moyens d'investir dans les secteurs porteurs actuels, les smartphones et les tablettes. Le taiwanais vise ainsi 10% du marché des tablettes en 2011, mais reste moins ambitieux sur les smartphones, dont il se contenterait de 2%.
Posté par Matt le 06/04/2011 à 08h30
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Source : PCInpact

Depuis qu'AMD s'est séparé de ses usines en les confiant à GlobalFoundries, une société créée pour l'occasion, cette dernière reste le principal fournisseur d'AMD pour la fabrication de ses processeurs. Mais AMD devient un client de plus en plus exigeant...
En effet, AMD ne serait pas du tout satisfait des faibles rendements offerts par GlobalFoundries sur la gravure en 32nm, d'autant plus que ces problèmes l'ont forcé à retarder le lancement de sa nouvelle gamme de processeurs à GPU intégré Llano, au profit de la gamme Ontario, gravée en 40nm chez un autre fondeur (TSMC).
Pour l'année 2011, AMD a donc décidé de renégocier son contrat avec le fondeur, pour lui mettre un peu plus la pression. Traditionnellement, les clients des fondeurs achètent les wafers à un tarif prédéterminé, quelque soit le nombre de puces fonctionnelles sur le wafer. AMD accepte de rester sur ce modèle pour les wafers 45nm, mais va par contre payer les wafers 32nm en fonction du taux de puces défectueuses. GlobalFoundries a donc intérêt à faire progresser son processus de gravure 32nm, les rebuts étant désormais à sa charge.
Ce différend est également l'occasion de constater l'avance prise par Intel sur son concurrent dans ce domaine... En effet, alors qu'AMD se bat pour obtenir un taux acceptable de puces fonctionnelles en 32nm et sortir son premier processeur de cette finesse, Intel distribue des Core i en 32nm depuis plus d'un an, et s'apprête déjà à passer au 22nm pour la fin de l'année... AMD pour ça part n'envisage pas mieux que du 28nm pour début 2012, et vise la commercialisation de ses premières puces 20nm fin 2013...
Posté par Matt le 05/04/2011 à 12h11
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Source : Tom's Hardware

Jusqu'à présente, la plateforme Android était une plateforme très ouverte, que n'importe quel constructeur pouvait adopter pour n'importe quel appareil, quasiment sans condition. De plus, les constructeurs avaient la possibilité de modifier plus ou moins le système. Il semblerait que Google veuille mettre un terme à tout ça...
En effet, alors que Google avait annoncé il y a quelques jours que les sources d'Android 3.0 ne seraient pas disponibles immédiatement, pour éviter que n'importe qui puisse sortir un appareil sous cette version du système, ceci ne serait pas la seule mesure de Google. En effet, pour faciliter le développement d'applications et le déploiement des mises à jour du système, Google voudrait une plus grande uniformité du parc d'appareils Android.
Et cette uniformisation ne passera pas que par une limitation des modifications logicielles, puisque Google serait également en négociation avec ARM pour la définition d'une architecture matérielle standardisée pour les appareils Android. Ainsi, Google pourrait s'affranchir des constructeurs et diffuser directement les mises à jour du système.
Ce ne serait pas forcément une mauvaise chose, tant certains constructeurs trainent la patte pour fournir des mises à jour compatibles avec leur matériel, mais on peut par contre craindre qu'une telle solution soit un frein à l'évolution des appareils Android, en l'absence d'une vraie concurrence sur le matériel.










