Initialement fixée à 2.5W, la puissance fournie par un port USB s'est vite trouvée insuffisante avec la multiplication des appareils alimentés ou rechargeables sur ce type de ports. Diverses solutions, officielles ou non, ont donc été développées pour fournir plus de puissance.
On peut citer par exemple l'USB Battery Charging Specification, une extension de la norme USB 2.0, qui permet de pousser la puissance jusqu'à 7.5W (1.5A) sur des ports dédiés à la recharge, la norme USB 3.0 qui permet d'atteindre 4.5W (900mA), le Power USB qui fournit une alimentation 12V de forte puissance, etc... Des solutions parfois pratiques, mais qui peinent encore à fournir des puissances vraiment intéressantes par rapport à certains autres ports (notamment le Firewire, pouvant théoriquement monter jusqu'à 45W) et sont insuffisante pour charger rapidement certains appareils modernes, par exemple les tablettes.
L'USB Implementers Forum travaille donc à une nouvelle norme USB à forte puissance, qui permettrait de satisfaire quasiment tous les besoins, puisque la puissance fournie atteindrait alors pas moins de 100W ! De quoi alimenter sans problèmes tous types de disques durs externes USB, y compris des ensembles RAID de plusieurs disques, mais aussi des écrans, des tablettes, des enceintes, etc... Voilà qui pourrait donner un peu plus d'intérêt aux alimentations de 500W et plus.
Prévue pour début 2012, cette nouvelle norme devrait être compatible avec les versions existantes de l'USB, aussi bien pour connecter d'anciens périphériques aux nouveaux ports que pour connecter de nouveaux périphériques sur d'anciens ports (en compensant le manque de puissance par une alimentation dédiée).
Posté par Matt le 11/08/2011 à 13h00
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Source : 01Net
LG vient d'annoncer la commercialisation prochaine d'un nouveau type de disque optique, le M-Disc, développé par l'américain Millenniata. D'une capacité de 4.7 Go, de disque enregistrable promet une durée de vie de 1000 ans, soit "un peu" plus qu'un DVD-R classique.
Pour arriver à ce résultat, Millenniata à tout d'abord changé radicalement la couche de stockage des données. Plutôt qu'un composé organique, qui peut s'altérer avec le temps et l'exposition à la lumière, Millenniata a développé un composé minéral annoncé comme aussi dur que de la pierre. Le nombre de couches constituant le disque a également été réduit, en supprimant la couche relectrice, elle aussi très fragile sur un DVD-R classique. Grâce à ces modifications, le M-Disc est extrêmement résistant, même s'il est exposé à des conditions extrêmes de température.
Compte tenu des caractéristiques, le prix de vente de ces disques est plutôt raisonnable, annoncé à seulement 3$ la galette. Il faudra par contre passer par un graver spécifique, fabriqué par LG et doté d'un laser plus puissant qu'un graveur classique. Actuellement capable d'écrire à une vitesse de 4x, il devrait être remplacé à terme par un modèle 8x.
Pour la lecture, Millenniata indique que ses disques sont compatibles avec quasiment tous les lecteurs DVD, avec une simple mise à jour du firmware. Encore faudra-t-il que les fabricants veuillent bien en proposer une...
Posté par Matt le 11/08/2011 à 10h23
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Source : Tom's Guide
Alors que le SATA 6 Gbit/s commence à s'imposer, le groupe de travail SATA-IO prépare déjà une nouvelle norme, qui promet des débits pouvant monter jusqu'à 16 Gbit/s. De quoi booster encore un peu plus les SSD, dont les modèles les plus performants saturent largement les 6 Gbit/s.
Pour arriver à de telles débits, cette nouvelle norme reprendra la couche logicielle du SATA 3.1 (validée le mois dernier), mais avec une couche matérielle s'appuyant directement sur le PCI-Express, en version 3.0.
Cette norme, baptisée pour l'instant SATA Express, devrait être finalisée avant la fin de l'année, et devrait donc débarquer dans nos machines en 2012 ou 2013.
Posté par Matt le 11/08/2011 à 09h00
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Source : Génération NT
Même si Amazon n'a toujours pas annoncé officiellement ses futures tablettes Android, l'imminence de leur sortie est un secret de polichinelle, déjà largement éventé sur Internet. On en sait même désormais un peu plus sur les ambitions du VPCiste américain. Et elles sont plutôt élevées...
C'est à Quanta Computer que l'on doit la dernière fuite sur le sujet. Selon une source interne, l'assembleur chinois, qui fabrique déjà la PlayBook de RIM et les Kindle d'Amazon, prévoirait de livrer à Amazon pas moins de 3 millions d'exemplaires de la tablette "Coyotte", un modèle d'entrée de gamme de 7". Amazon n'étant pas du genre à faire de gros stocks, l'américain prévoit donc sans doute d'écouler rapidement ces trois millions d'unités, probablement pour les fêtes de fin d'année.
Si c'est le cas, Amazon pourrait bien ravir la seconde place du marché des tablettes à Asus, d'autant plus que l'américain a également dans ses cartons une seconde tablette plus haut de gamme, la "Hollywood", dotée d'un écran 10", mais peut-être également un smartphone ou un baladeur multimédia, comme le laissent entendre certaines illustrations émanant d'Amazon.
Posté par Matt le 08/08/2011 à 14h40
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Source : Le Journal du Geek
Lorsqu'Asus a lancé son premier Eee PC, en 2007, le concept du netbook était alors claire : une machine compacte et pas chère, essentiellement faite pour le surf. Mais rapidement, les netbooks sont montés en gamme, ont pris de l’embonpoint, et n'ont donc aujourd'hui plus grand chose à voir avec le concept de base. Avec sa nouvelle gamme X101, Asus semble faire un retour aux sources...
Si ces machines conservent tout de même le format 10", plutôt que le peu confortable 7" des Eee PC 701, et un classique processeur Intel Atom (N435 à 1.33 GHz, elles se démarquent des netbooks actuels sur pas mal de points. Ainsi, on retrouve par exemple un petit SSD (8 à 16 Go) à la place du disque dur, comme au bon vieux temps, et du coup, un poids qui repasse sous la barre du kg, avec seulement 920g sur la balance. La machine est également particulièrement fine, avec moins de 18mm d'épaisseur. En contrepartie, la connectique est limitée, avec seulement deux ports USB, une sortie jack et un slot micro-SD. Exit donc la sortie vidéo et le RJ-45. Les liaisons sans-fil sont par contre bien présentes, avec le Wi-Fi 802.11n et le Bluetooth 3.0.
Autre retour aux source, Asus revient... à l'open-source ! En effet, alors que les netbooks sous Linux avaient quasiment disparu, faute de demande de la part des utilisateurs, la version de base du X101 est proposée sous MeeGo, l'OS mobile développé par Intel et Nokia sur une base Linux. Et le prix dans tout ça ? 169€ seulement ! Un prix plancher, qui signe véritablement le retour au vrai concept du netbook.
Pour les réfractaires à MeeGo, Asus proposera également une déclinaison X101H sous Windows 7 Familiale, mais celle-ci se rapprochera sans doute beaucoup des modèles déjà sur le marché : plus lourde, plus épaisse, plus de connectique, plus chère... Mais avec par contre un processeur plus puissant (N455 à 1.66 GHz) et un peu plus d'autonomie, probablement grâce à une batterie de plus grande capacité : 6h pour le X101H, 4h pour le X101.
Posté par Matt le 08/08/2011 à 10h37
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Source : PCInpact
Loin de la léthargie dans laquelle est plongée le marché du x86, très largement dominé par Intel, le marché des processeurs ARM connait une forte concurrence entre les constructeurs de processeurs, principalement Samsung, nVidia, Qualcomm et Texas Instruments. Ce dernier semble vouloir se distinguer par la faible consommation de ses futures puces OMAP.
En effet, alors que la plupart des tablettes ARM actuelles offrent entre 8 et 10h d'autonomie en usage basique (surf, bureautique...), TI promet que dans deux ans, sa nouvelle génération de puces OMAP gravée en 20nm permettra de mettre au point des appareils capable de tenir une journée sur la batterie, même dans des usages plus intensifs, notamment la lecture vidéo.
Le texan semble donc prendre une direction très différente de celle de nVidia, en optant pour une optimisation de la consommation là où son concurrent préfère se concentrer sur les performances. Une stratégie qui pourrait se révéler payante, d'autant plus que Google aurait décidé de choisir l'OMAP4 comme plateforme de référence pour Android 4.0, en lieu et place de la plateforme Tegra 2 d'nVidia qui était la référence pour Android 3.0. Ceci devrait mener à un Android mieux optimisé pour les solutions Texas Instruments, ce qui pourrait aider la plateforme TI à réduire son retard de performances, tout en conservant sa plus grande efficacité énergétique.
Posté par Matt le 08/08/2011 à 08h31
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Source : TechCrunch via Ptit_boeuf
Présentée lors du CES, la tablette Eee Pad Slider d'Asus, une tablette Android avec clavier coulissant, était annoncée pour le mois de mai. Retardée, peut-être à cause du succès inattendu de l'Eee Pad Transformer, elle devrait finalement être disponible en septembre.
Elle sera lancée sous Android 3.1, mais devrait rapidement profiter d'une mise à jour vers Android 3.2 (la mise à jour devrait arriver aujourd'hui même pour l'Eee Pad Transformer) et la configuration est la même que celle prévue lors du CES, malgré les rumeurs évoquant un passage au x86 : plateforme nVidia Tegra 2, caméras 5MP et 1.2MP, 16 ou 32 Go de mémoire flash, écran IPS, port USB, micro-HDMI, lecteur microSD...
En bonus, Asus a annoncé un modèle équipé de la 3G, qui arrivera en 2012. Peut-être que ce sera aussi le cas pour la Transformer, dont la 3G optionnelle est annoncée depuis le lancement, mais toujours pas disponible...
Posté par Matt le 02/08/2011 à 11h00
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Source : Tom's Hardware
Le fabricant de cartes RAID LSI vient d'annoncer une nouveauté originale pour ses produits : certaines de ses cartes RAID vont désormais intégrer un petit SSD en complément de la mémoire RAM qui fait d'habitude office de cache.
Pour assurer d'excellentes performances en écriture, les cartes RAID haut de gamme embarquent en effet généralement une grande quantité de RAM (parfois plusieurs centaines de Mo) faisant office de cache en écriture. Pour éviter les pertes de données en cas de panne d'alimentation, ces cartes sont dotées de batteries permettant d'assurer le maintien des données en RAM pendant de longues coupures, mais ces batteries doivent régulièrement être changées.
C'est pour remplacer ces batteries coûteuses et polluantes que LSI va installer des SSD sur ses cartes. En cas de coupure de courant, un supercondensateur prendra le relais le temps de recopier la RAM vers le SSD, qui pourra ensuite conserver les données pendant une durée largement supérieure à celle permise par des batteries, et sans aucun maintenance, puisqu'il n'y aura plus de pièces à remplacer à intervalles réguliers.
Posté par Matt le 28/07/2011 à 13h01
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Source : Tom's Hardware
Bouygues Telecom vient de lancer un nouveau service original pour ses abonnés Internet Bbox : un "service de pilotage, de maîtrise de l'énergie et de protection du foyer". La Bbox devient ainsi une centrale domotique, moyennant la souscription d'une des deux options dédiées à ce service.
Facturée 4€90 par mois, le "pack classique" permet de constituer un système domotique de base destiné à surveiller la consommation électrique du capteur et à contrôler à distance l'alimentation de certains appareils électriques, grâce à un capteur à placer sur le compteur électrique et trois prises commandées par la Bbox.
Pour 5€ de plus (par mois), le "pack confort" propose trois capteurs supplémentaires : un pour surveiller le niveau d'humidité, un détecteur de mouvement, et un détecteur d'ouverture de portes. De quoi assurer à distance un minimum de surveillance contre les intrusions.
La plateforme technique nécessaire au contrôle de ces capteurs est fournie par Ijenko, spécialiste français du contrôle intelligent de l'énergie domestique.
Posté par Matt le 25/07/2011 à 10h22
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Source : Génération NT
Lancé en 1982 par les PTT, le Minitel a été un symbole de l'avance de la France en matière de télécommunications, en étant le premier réseau interactif. Destiné essentiellement à accéder à l'annuaire téléphonique, à des services d'informations et à des services de ventes par correspondance, le Minitel a ensuite perdu beaucoup de sa superbe...
Et pour cause, certains l'accusent aujourd'hui d'être en partie responsable du retard de la France en matière d'Internet : déjà bien implanté dans les foyers français dès le début des années 1990, il a ralentit l'arrivée d'Internet, qui, à ces débuts, n'apportait pas forcément grand chose de plus aux yeux des consommateurs... Certains grands noms de l'Internet, comme Yahoo! et Altavista avaient d'ailleurs ouvert des services Minitel pour répondre aux spécificités du marché français...
Mais n'ayant pas su évoluer pour s'adapter à de nouveaux usages, le Minitel a petit à petit perdu du terrain. Après avoir culminé à un parc de plus de 9 millions d'appareils, engendrant un chiffre d'affaire annuel de l'ordre du milliard d'euros via plus de 25 000 services, le parc et le chiffre d'affaire ont décliné. Il ne resterait aujourd'hui plus que 810 000 terminaux en circulation, permettant d'accéder à 1880 services, pour un chiffre d'affaire de 30 millions d'euros.
C'est désormais suffisamment peu pour que France Telecom décide de mettre un terme à l'aventure Minitel : le 30 juin prochain, les derniers services Minitel seront déconnectés définitivement. L'année 2012 devrait aussi marquer la fin du nom France Telecom, après plus de 20 ans d'existence, remplacée par Orange.