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Prévu depuis plus de cinq ans mais jamais validé par l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, l'organisme qui gère l'espace de nommage des sites Internet et l'attribution des adresses IP), l'extension de domaine .xxx, destinée aux sites pornographiques a finalement été acceptée par l'ICANN.

Le but de l'introduction de cette extension est d'améliorer la sécurité des transactions, en limitant les usurpations, mais aussi d'améliorer le filtrage, et en particulier le contrôle parental. ICM, qui administre le registre .xxx, indique aussi que l'adoption d'un tel nom de domaine sera un bon moyens pour les acteurs de l'industrie du porno d'améliorer leur image, en montrant qu'ils assument bien leurs responsabilités.

Ce registre sera de plus réglementé par l'IFFOR (International Foundation For Online Responsibility), un groupe à but non lucratif composé de représentants de la protection de l'enfance, d'experts informatiques, de défenseurs de la liberté d'expression et de représentants de l'industrie du porno. L'IFFOR veillera notamment à ce que cette extension ne soit utilisée qu'à des sites rattachés officiellement à l'industrie du porno. Le fonctionnement de l'IFFOR sera financé directement par les titulaires de domaines en .xxx, qui verseront une contribution annuelle de 10$ par domaine, en plus de 60$ annuels facturés par ICM pour l'enregistrement du domaine.

Malgré les réticences de l'industrie du porno, qui craignait qu'une identification trop claire des sites pornographique ne soit pas bonne pour leurs affaires, ICM a déjà enregistré plus de 280 000 réservations de domaines en .xxx.

Posté par Matt le 20/03/2011 à 20h30
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Source : PCInpact

Dans le domaine de la téléphonie mobile, outre le développement des réseaux de quatrième génération, la prochaine évolution majeure devrait être la généralisation des fonctionnalités NFC (Near Field Communication), permettant d'utiliser le téléphone comme moyen de paiement ou comme titre de transport et qui équipent déjà certains modèles. Dans ce domaine, Apple et Google pourrait s'affronter...

En effet, alors que Google va expérimenter des services basés sur le NFC des cet été dans différentes villes américaines, notamment grâce au récent Nexus S, disposant d'une puce NFC, il se murmure qu'Apple préparerait sa propre "norme" NFC, incompatible avec les solutions existantes et s'appuyant sur iTunes pour la gestion des paiements. eBay serait également intéressé par cette technologie, via sa filiale PayPal.

Si plusieurs normes incompatibles venaient à émerger, nous assisterons probablement à une rude bataille entre les différents acteurs, pour tenter de s'attribuer ce marché, dont les analystes estiment qu'il gérera pour 110 milliards de dollars de transaction en 2015. Si la pomme se lance dans un système propriétaire, elle risque toutefois d'avoir du mal à l'imposer, sa part de marché étant désormais insuffisante par rapport à celle d'Android.

Posté par Matt le 17/03/2011 à 12h30
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Sources : The Independent et Silicon.fr

Reporters Sans Frontières a profité de la journée mondiale contre la cybercensure pour mettre à jour sa peu glorieuse liste des pays ennemis d'Internet. Mauvaise nouvelle pour les français : notre pays fait son entrée dans la liste des pays sous surveillance.

C'est le première fois que la France se retrouve sur cette liste. Elle y rejoint notamment l'Australie et la Corée du Sud, mais aussi la Tunisie et l'Égypte, deux pays qui étaient connus pour leur Internet fortement filtrés, mais qui rejoignent cette année la liste des pays simplement sous surveillance, après la chute de leurs régimes dictatoriaux. Les pays considérés comme ennemis d'Internet sont désormais au nombre de 10 : Arabie Saoudite, Birmanie, Chine, Corée du Nord, Cuba, Iran, Ouzbékistan, Syrie, Turkménistan et Viêt-nam.

Reporters Sans Frontières a au total placé 16 pays sous surveillance : Australie, Bahreïn, Bélarus, Corée du Sud, Égypte, Émirats Arabes Unis, Érythrée, France, Libye, Malaisie, Russie, Sri Lanka, Thaïlande, Tunisie, Turquie et Venezuela. Il est assez inquiétant de voir le pays des droits de l'homme côtoyer celui de Kadhafi...

C'est "grâce" à la loi LOPSSI 2 que la France a pris place dans cette liste. Sous couvert de lutte contre la pédopornographie, cette loi a mis en place une procédure de filtrage des sites Internet. Si en soit, le filtrage de tels sites n'est bien entendu pas contesté par Reporters Sans Frontières, l'organisme n'approuve par contre pas le fait que la filtrage puisse être mis en place sans contrôle par un juge indépendant. RSF craint également que ce filtrage ne soit détourné pour censurer d'autres types de contenus, et notamment certains contenus qui ne seraient pas au goût du chef de l'État.

Posté par Matt le 16/03/2011 à 08h41
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Source : Génération NT

Vendredi dernier, la Japon subissait un tremblement de terre particulièrement violent, suivi d'un tsunami dévastateur, causant de nombreuses pertes humaines et des dégâts matériels considérables. Les associations humanitaires se sont donc rapidement mises à pied d'œuvre, et collectent donc des dons pour financer leurs actions. Les escrocs ont malheureusement réagit tout aussi vite...

En effet, selon l'Internet Crime Complaint Center, près de 2 millions de pages frauduleuses, plus de 420 scams et 50 nom de domaines comportant les mots "japan", "tsunami" et "earthquake" ont déjà été lancés par des escrocs. Le but : collecter des dons, qui tomberont directement dans la poche des escrocs au lieu de contribuer à la reconstruction du Japon.

Si vous souhaitez effectuer un don pour cette cause, nous ne pouvons donc que vous conseiller de vous rendre directement sur les sites des associations humanitaires et ONG reconnues, avec lesquels vous aurez la quasi certitude que les sommes versées seront utilisées à bon escient.

Quelques exemples :

Posté par Matt le 16/03/2011 à 01h10
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Source : Übergizmo

ARCEP

La procédure d'attribution des licences 4G pour les opérateurs français devrait être lancée par le Conseil d'État cette année. Il devrait suivre la recommandation de l'ARCEP d'imposer une très large couverture (99.6% de la population), en contrepartie d'une licence vendue à un tarif relativement modéré.

En effet, l'ARCEP souhaite imposer une telle couverture pour limiter la fracture numérique, en imposant ainsi aux opérateurs un même niveau de service dans les zones de faible densité, peu rentables, que dans les grands centres urbains à forte rentabilité. D'où le tarif réduit, pour compenser la rentabilité amoindrie.

Si la nouvelle ne va pas arranger l'État, qui souhaitait vendre les licences à un tarif élevé pour renflouer ses caisses, elle devrait faire plaisir aux opérateurs, et en particulier les plus petits, comme Bouygues Télécom et Free Mobile, qui craignaient qu'un tarif de licence trop élevé n'engendre une distorsion de la concurrence en faveur de Orange et SFR, qui disposent d'une assise financière bien plus solide.

La décision du Conseil d'État devrait rapidement être officialisée, pour que les opérateurs puissent monter leur dossier de candidature pour postuler à l'attribution d'une licence. Il devrait vraisemblablement y avoir quatre licences en jeu, deux "grosses" dotées d'une bande de dix MHz et deux "petites" de 5 MHz. On peut donc logiquement s'attendre à l'attribution d'une licence à chacun des quatre opérateurs 3G, avec 10 MHz pour Orange et SFR et 5 MHz pour Bouygues Télécom et Free Mobile.

Posté par Matt le 15/03/2011 à 11h00
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Source : PCInpact

Hadopi

Un an après le décret du 5 mars 2010 sur le fichier électronique de l'HADOPI, le ministère de la Culture vient de publier un Journal Officiel un nouveau décret, daté du 11 mars 2011, qui met à jour le décret du 5 mars 2010 pour prendre en compte la transmission électronique des dossiers de l'HADOPI vers les procureurs. Il s'agit donc de la préparation de la troisième étape de la riposte gradué, la répression.

Ce décret donne notamment plus de détails sur la durée de conservaftion des informations personnelles de l'abonné contrevenant. Ces données seront par exemple conservées pendant un an après la transmission du dossier à un procureur, puis pendant un an après la saisine du tribunal et, le cas échéant, au maximum pendant deux ans après la condamnation à une suspension d'accès et au minimum jusqu'à ce que la sanction soit exécutée.

Le décret prévoit aussi de nouvelles infractions pour lesquelles l'HADOPI peut intervenir. Outre la "négligence caractérisée" pour non sécurisation de la connexion Internet, que l'on connaissait déjà, l'HADOPI pourra stocker des données dans le cadre de délits de "contrefaçon par édition", "contrefaçon par reproduction, représentation ou diffusion d'œuvres protégées" et "contrefaçon par fixation, reproduction, communication ou mise à disposition du public d'une œuvre". L'intervention de l'HADOPI reste par contre bornée aux cas où ces délits seraient commis par le biais d'un réseau P2P.

Posté par Matt le 15/03/2011 à 08h41
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Source : Numerama

République Française

Comme le rappelait Xavier Niel lors de la présentation de la Freebox Révolution, les opérateurs de télécommunications français sont soumis à un nombre croissant de taxes, leur succès aiguisant de nombreux appétits, en particulier dans l'industrie audiovisuelle. L'Union Européenne pourrait toutefois les aider à ce débarrasser de l'une d'elles.

En effet, les règles européennes dans le domaine des télécommunications stipulent que les opérateurs ne doivent pas supporter de taxes autres que celles nécessaires au financement de la régulation du secteur des télécommunications. En septembre 2010, la Commission Européenne avait donc notifié à la France que la taxe Copé imposée au FAI pour compenser la suppression de la publicité sur le service public audiovisuel n'est pas conforme à ces dispositions.

Malgré cette notification de Bruxelles, l'État a maintenu la taxe, qui s'élève à 0.9% du chiffre d'affaire des opérateurs dépassant 5 millions d'euros de chiffre d'affaire annuel. La Commission Européenne passe donc à la vitesse supérieure : l'État va être traduit devant la Cour de Justice de l'Union Européenne.

La opérateurs pourraient donc prochainement faire l'économie de cette taxe, tandis que l'État devra trouver une autre vache à traire pour récupérer les 400 millions d'euros que devaient rapporter la taxe Copé.

Posté par Matt le 14/03/2011 à 22h20
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Source : PCInpact

Free Mobile

À environ un an du lancement des offres de Free Mobile, le quatrième opérateur 3G n'a bien entendu pas encore dévoilé ses offres, qui ne le seront sans doute qu'au dernier moment pour créer la surprise. Ce qui n'empêche pas l'ADUF de proposer son estimation des futures offres en s'appuyant sur les déclarations faites par Iliad et sur quelques sources internes...

La proposition de l'ADUF comporte quatre forfaits, tous très compétitifs par rapport aux offres actuelles :

  • forfait haut de gamme tout compris à 30€ : illimité fixes et mobiles en France 24h/24, data illimitée en 3G avec "fair use" à 3 Go, usage modem autorisé, 2 cartes SIM,
  • forfait 5h à 20€ : 5h d'appels, data illimitée en 3G avec "fair use" à 2 Go,
  • forfait 2h à 15€ : 2h d'appels, data illimitée en 3G avec "fair use" à 1 Go,
  • forfait "mini" à 10€ : 2h d'appels, data à 1ct/Mo en 3G.

Tous ces forfaits incluraient en plus :

  • appels illimités vers les fixe en France et Free Mobile,
  • appels internationaux illimités, aux mêmes conditions qu'avec la Freebox,
  • SMS et MMS illimités,
  • Free WiFi illimité.

Les offres seraient sans aucun engagement et n'inclueraient pas le subventionnement du mobile, qui pourra être acheté à crédit sur 6, 12, 18 ou 24 mois.

Bien entendu, il ne s'agit là que de suppositions, et certains points paraissent difficiles à réaliser en passant par l'itinérance Orange (peut-être que les portions illimitées des offres ne seront accessibles qu'en zone couverte par le réseau 3G de Free ?), mais si ces offres prenaient vie, elles risquent de faire très mal à la concurrence.

Posté par Matt le 13/03/2011 à 19h10
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Source : Univers Freebox

Free Mobile

Invité par BFM pour évoquer les résultats annuels d'Iliad, publiés mercredi, Maxime Lombardini, directeur général du groupe, a aussi évoqué l'avenir, en confirmant que Free Mobile sera certainement candidat pour obtenir une licence 4G.

En effet, bien que les conditions d'acquisition et les critères d'attribution ne soient pas encore connus, Lombardini a rappelé l'importance pour tous les opérateurs mobiles de disposer de leurs propres fréquences, pour garantir une concurrence saine et équitable. Il invite donc l'État à ne pas être trop gourmand en vendant les licences à des tarifs exorbitants pour renflouer ses caisses.

Des tarifs trop élevés créeraient en effet une distorsion entre les deux principaux opérateurs (Orange et SFR) et les autres, qui risquent d'avoir du mal à dépenser une trop grosse somme.

Par ailleurs, pour accélérer le déploiement de la 4G une fois la licence acquise, le directeur général d'Iliad n'exclue pas une extension de l'accord d'itinérance conclu avec Orange pour la 2G et la 3G, même s'il précise que l'accord actuel ne le prévoit pas. Orange envisage le lancement commercial de la 4G dès 2013 dans les principales agglomérations.

Enfin, Xavier Niel a annoncé l'ouverture très prochaines des premières boutiques Free. Au nombre de six, elles seront dans un premier temps ouvertes dans des villes situées entre 50 et 200 km de la capitale et disposeront de surfaces comprises entre 50 et 300m². Free prend donc un peu d'avance sur le réseau de boutique que l'opérateur avait promis d'ouvrir pour vendre ses offres de téléphonie mobile. Ces boutiques devraient aider Free a se relancer dans la course au recrutement d'abonnés, où le FAI a été très à la traine au 4ème trimestre 2010.

Posté par Matt le 11/03/2011 à 11h12
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Sources : Numerama et Freenews

Gmail

L'été dernier, Google introduisait dans Gmail un système de "Boîte de réception prioritaire", détectant automatiquement les mails considérés comme les plus importants pour les mettre en évidence. Gmail Labs propose désormais une version encore plus poussée de ce système, avec l'extension "Libellés intelligents" (SmartLabels).

Libellés intelligents dans Gmail

Une fois activé, cette fonctionnalité expérimentale crée trois nouveaux libellés : Bulk, Forums et Notifications. La première catégorie accueillera autotmatiquement les e-mails identifiés comme étant un envoi de masse dont vous faites partie des destinataires (newsletters, publicités sollicitées, etc...)... La seconde servira pour les mails issus de groupes de discussion dont vous faites partie. Enfin, la catégorie Notifications regroupera tous les messages de notifications qui vous sont adressés directement (confirmations d'inscription, notifications d'expédition de commandes, etc...).

L'extension peut par ailleurs être personnalisés via les onglets Libellés (édition des noms de libellés, affichage ou non dans la barre latérale) et Filtres (pour créer un filtrage plus complexe ou pour utiliser le filtrage automatique avec vos libellés existants) des options de Gmail.

Comme d'habitude, cette fonction n'est pour l'instant disponible que pour les utilisateurs anglophones, mais il est possible de rebasculer en français une fois l'option activée. Son arrivée sur la version française est d'ores et déjà prévue, la description s'affichant en français une fois Gmail rebasculé dans la langue de Molière.

Posté par Matt le 11/03/2011 à 08h14
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Source : Le Journal du Geek