Il y a un peu plus d'un mois, Steve Jobs, affaibli par la maladie, annonçait par un mail au personnel d'Apple sa démission du poste de CEO, qu'il occupait depuis 14 ans. Cette nuit, c'est un mail bien plus triste que son remplaçant Tim Cook a envoyé, pour annoncer à tous le décès du co-fondateur de la pomme. Il avait 56 ans.
Team,
J'ai une très triste nouvelle à partager avec vous tous. Steve Jobs est décédé tôt dans la journée.
Apple a perdu un visionnaire et un génie créatif. Et le monde un être d'exception. Ceux d'entre nous qui ont eu la chance de connaître Steve et de travailler avec lui ont perdu un être cher et un mentor qui fut pour tous une source d'inspiration. Steve laisse derrière lui une entreprise qu'il était le seul à pouvoir bâtir. Son esprit restera à jamais l'esprit d'Apple.
Nous avons prévu une célébration de la vie extraordinaire de Steve pour les employés d'Apple, qui se tiendra prochainement. Dans l'attente, si vous souhaitez partager vos pensées, souvenirs ou condoléances, vous pouvez simplement envoyer un e-mail à rememberingsteve@apple.com
Aucun mot ne peut exprimer de manière adéquate notre tristesse à la mort de Steve ou notre gratitude pour l'opportunité d'avoir travaillé avec lui. Nous allons honorer sa mémoire en nous consacrant à la poursuite du travail qu'il aimait tant.
Pour finir, laissons la parole à Steve Jobs, avec un son célèbre discours à l'Université de Stanford en 2005, où il évoquait déjà sa mort :
Ma troisième histoire concerne la mort. À l'âge de 17 ans, j’ai lu une citation qui disait à peu près : « si vous vivez chaque jour comme si c'était le dernier, vous finirez un jour par avoir raison. » Elle est restée gravée dans ma mémoire, et pendant les 33 années qui se sont depuis écoulées, je me suis regardé dans la glace chaque matin en me demandant : « si aujourd'hui était mon dernier jour, est-ce que j'aimerais ce que je vais faire aujourd'hui ? » Si la réponse est négative plusieurs jours de suite, je sais que j'ai besoin de changer quelque chose.
Garder à l'esprit que je mourrais bientôt est ce que j'ai trouvé de plus radical pour m'aider à prendre des décisions importantes. Parce presque tout — ce que l'on attend des autres, notre fierté, notre peur de l'échec — s'efface devant la mort. Ne reste que l'essentiel. Ne jamais oublier que la mort viendra un jour est la meilleure façon d'éviter le faux pas qui consister à croire que l'on a quelque chose à perdre. Vous êtes déjà nu. Il n'y a aucune raison de ne pas suivre son cœur.
Il y a environ un an, on découvrait que j'avais un cancer. À 7h du matin, le scanner montrait que j'étais atteint d'une tumeur au pancréas. Je ne savais même pas ce qu'était un pancréas ! Les médecins m'annoncèrent qu'il s'agissait sans doute d'un type de cancer incurable, et qu'il ne me restait que trois à six mois. Mon docteur me conseilla de rentrer chez moi et de mettre de l'ordre dans mes affaires — un euphémisme pour « préparez-vous à mourir ». Cela signifie d'avoir à dire à ses enfants en quelques mois tout ce que l'on pensait pouvoir leur dire ces dix prochaines années. Cela signifie essayer de faciliter les choses pour votre famille. Bref, faire vos adieux.
J'ai porté ce diagnostic toute la journée. Plus tard dans l'après-midi, on m'a fait une biopsie, introduit un endoscope dans la gorge, à travers l'estomac et l'intestin, pour m'enfoncer une aiguille dans le pancréas. J'étais inconscient, mais ma femme, qui était présente, m'a raconté qu'en examinant les prélèvements au microscope, les médecins ont fondu en larmes, car j'avais une forme très rare de cancer du pancréas curable par chirurgie. On m'a opéré et, heureusement, je vais bien maintenant.
Ce fut mon contact le plus proche avec la mort, et j'espère que ce sera le cas pendant encore quelques décennies.
Après cette expérience, je peux vous dire avec plus de certitude que lorsque la mort n'était à mes yeux qu'un concept vaguement intellectuel : personne ne veut mourir. Même ceux qui veulent aller au paradis ne veulent pas mourir pour y parvenir. Pourtant, la mort est notre destinée commune. Personne n'y a jamais échappé. C'est pour le mieux, car la mort est probablement la plus belle invention de la vie.
Elle débarrasse de l'ancien pour faire place au nouveau. En ce moment, vous représentez le neuf, mais un jour vous deviendrez le vieux, et vous laisserez la place aux autres. Désolé d'être aussi théâtral, mais c'est la vérité.
Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant la vie d'un autre. Ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d'un autre. Ne laissez pas le bruit du dehors étouffer votre voix intérieure. Ayez le courage de suivre votre cœur et votre instinct. L'un et l'autre savent déjà ce que vous voulez vraiment être. Tout le reste est secondaire.
Dans ma jeunesse existait une publication extraordinaire, The Whole Earth Catalog, l'une des bibles de ma génération. Elle avait été fondée par un certain Stewart Brand, non loin d'ici, à Menlo Park, et il l'avait animé de sa veine poétique. C'était à la fin des années 1960, avant les ordinateurs et la publication assistée par ordinateur. Elle était réalisée intégralement avec des machines à écrire, des ciseaux et des appareils Polaroid. C'était une sorte de Google au format livre de poche, 35 ans avant la naissance de Google. Un ouvrage idéaliste, fourmillant de recettes et d'idées formidables.
Stewart et son équipe ont publié plusieurs exemplaires du Whole Earth Catalog. Quand ils eurent épuisé les ressorts de la formule, ils publièrent un dernier numéro. C'était au milieu des années 70, et j'avais votre âge. La quatrième de couverture montrait la photo d'une route de campagne au petit matin, le genre de routes sur laquelle vous pourriez faire du stop si vous étiez aventurier.
Dessous, on pouvait lire : « soyez insatiables. Soyez fous. » C'était leur message d'adieu. Soyez insatiables. Soyez fous. C'est un vœu que j'ai toujours formulé pour moi. Aujourd'hui, au moment où vous recevez votre diplôme qui marque le début d'une nouvelle vie, c'est ce que je vous souhaite.
Soyez insatiables. Soyez fous.
Posté par Matt le 06/10/2011 à 09h42
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Dans environ trois mois, Free Mobile devrait lancer ses offres de téléphonie mobile, avec la promesse de tarifs très agressifs. Les opérateurs en place anticipent tous cette arrivée, en lançant de nouvelles offres low-cost. Après Bouyges Telecom et sa gamme B&You, Orange et ses forfaits Sosh, c'est désormais à SFR d'annoncer son offre, Red.
Franck Esser, PDG de SFR, a en effet profité d'une interview au Figaro pour indiquer que l'opérateur prépare lui aussi des offres low-cost, sans engagement, sans mobile subventionné et accessibles uniquement via la boutique Internet de SFR. S'il n'a pas donné les détails des offres, il a annoncé une plage tarifaire encore plus agressive que celle de ses deux principaux concurrents, avec des offres qui iront de 12 à 34€ par mois, contre 20 à 40€ chez Orange et 25 à 40€ chez Bouygues Telecom.
Vu la multiplication de ses offres agressives chez les opérateurs et les MVNO, on peut d'ores et déjà considérer que Free a gagner son pari, en chamboulant fortement le marché français de la téléphonie mobile. Le nouvel entrant risque par contre d'avoir du mal à frapper un grand coup, les baisses de tarifs de ses concurrents limitant forcément sa marge de manœuvre et sa capacité à proposer beaucoup moins cher.
Posté par Matt le 03/10/2011 à 13h00
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Source : PCInpact
Depuis quelques années, les étudiants ont droits à des offres d'ordinateurs portables à 1€ par jour. Le ministère de l'Enseignement supérieur a annoncé en partenariat avec Orange de nouvelles offres à 1€ par jour pour les étudiants, avec cette fois une tablette tactile et un abonnement 3G.
Pour 30€ par mois sur deux ans, l'offre permettra de profiter d'un iPad 2 16 Go ou d'une Galaxy Tab 8.9" 16 Go pour 1€ et un forfait Let's Go Proxima Étudiant, qui propose 1 Go de données en cellulaire par mois (extensible pour 3€/100 Mo) avec les e-mails illimités et l'accès en illimité au hot-spots Orange, soit un total sur deux ans de 721€. L'offre est également proposée sur 12 mois pour 34€ par mois avec une mise initiale de 199€, soit un total de 607€ (c'est 2€ de moins que l'iPad nu chez Apple...). Attention, il s'agit d'une série limitée à 10 000 souscriptions, mais d'autres opérateurs pourraient également proposer des offres équivalentes.
À titre de comparaison, le forfait iPad équivalent est proposé à 18€ sur deux ans, 22€ par mois sur un an en cas de souscription par Internet (3€ de plus dans le cas contraire), avec dans les deux cas un iPad 2 16 Go facturé 399€, soit un total de 831€ sur deux ans ou 663€ sur un an. L'économie pour l'offre étudiant va donc de 56 à 110€, tout en permettant d'alléger fortement la facture initiale.
Si le geste en intéressera sans doute plus d'un, on peut quand même s’interroger sur sa pertinence. En effet, pour un étudiant, une tablette est loin d'être indispensable, et elle pourra difficilement remplacer un ordinateur, et les étudiants qui ont les moyens d'investir une telle somme dans un produit accessoire ne sont pas forcément ceux qui ont le plus besoin de tarifs réduits...
Il est dommage également que le gouvernement n'ait pas profité de cette offre pour pousser en faveur d'un fabricant français de tablettes, comme Archos.
Posté par Matt le 03/10/2011 à 09h47
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Sources : Generation NT
Comme dans toute procédure de rachat de cette envergure, les autorités américaines ont leur mot à dire dans le rachat de Motorola Mobility par Google, qui ne pourra se faire sans leur aval. Après une première enquête sur le sujet, le département américain de la Justice a réclamé une enquête complémentaire.
Ce rachat soulève en effet de nombreuses questions sur l'impact qu'il pourra avoir sur le marché de la téléphonie mobile. On pourrait en effet supposer que Google va désormais privilégier artificiellement Motorola par rapport aux autres constructeurs de mobiles Android, même si Eric Schmidt affirme le contraire. La plupart des constructeurs partenaires de Google avaient accueilli positivement la nouvelle lors de son annonce, mais certains, comme Samsung, ont depuis manifesté leur envie de devenir moins dépendant d'Android, ce qui montre qu'ils ont quelques craintes sur son avenir.
Cette nouvelle enquête pourrait donc retarder l'acquisition effective, qui pourrait finalement n'avoir lieu qu'en début d'année prochaine, même si Google et Motorola Mobility ont annoncé qu'ils allaient coopérer au mieux avec les enquêteurs, probablement pour régler au plus vite ce contre temps.
Posté par Matt le 30/09/2011 à 14h41
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Source : Génération NT
Depuis le début de l'année, et la fin de la TVA à 5.5% sur une partie du montant des abonnements Internet avec TV, Free n'a pas changé le tarif de base de son offre, mais à transformé la TV inclue en TV en option à 1€99 par mois. Une astuce qui va bientôt perdre son intérêt pour l'opérateur...
En effet, le véritable but de cette bidouille commerciale n'était pas de permettre à ceux qui ne veulent pas de la TV de conserver un abonnement au même prix, mais de réduire les taxes payées par Free. En effet, avec cette option, Free ne paie certaines taxes destinées au financement de l'audiovisuel que sur la base du tarif de cette option, et non sur la base du total de l'abonnement. Mais une future modification de cette taxe va rendre cette astuce caduque. En effet, le ministère des finances envisagerait désormais d'assoir cette taxe sur le chiffre d'affaire des opérateurs, avec un abattement de 55%, et non plus sur la part de l'abonnement qui correspond au service de TV.
Selon les estimations, cette réforme devrait permettre à l'État de lever 180 millions d'euros. 110 millions seront reversés au Centre National du Cinéma, tandis que l'État gardera pour lui le reste des sommes perçus... Ce dernier point provoque d'ailleurs la colère chez certains opérateurs, qui invitent le CNC a protester lui aussi : "C’est scandaleux. Si on a vraiment besoin de cet argent pour la culture, le CNC devrait protester.".
Posté par Matt le 30/09/2011 à 12h00
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Source : Univers Freebox
Un an et demi après le début des hostilités, l'Hadopi a présenté son bilan d'activité sur la période de janvier 2010 à juin 2011, mais aussi évoqué ses pistes pour l'avenir de son activité.
Depuis septembre 2010, l'Hadopi indique avoir traité en moyenne 71 613 saisines par jour. D'octobre 2010 à juin 2011, le total de constats transmis à l'Hadopi atteint 18.4 millions. Environ 1 million de demandes d'authentification ont été envoyées aux FAI, qui y ont répondu favorablement dans 89% des cas. Sur cette même période d'octobre à juin, 470 935 premières recommandations ont été envoyées, et 20 598 récidivistes ont été rappelés à l'ordre. Seuls 35 000 échanges de communications auraient eu lieu avec les internautes avertis, dont les trois quarts pour réclamer à l'Hadopi des détails sur les fichiers téléchargés. Enfin, 60 dossiers sont aujourd'hui en cours d'instruction auprès de la Commission de la protection des droits, mais tous ne devraient pas être transmis au parquet...
L'Hadopi a également publié quelques chiffres sur le reste de ses activités :
- 19 offres légales sont labellisées,
- la hotline a traité 26 400 appels en dix-huit mois, dont 80% provenant d'internautes avertis,
- le site Hadopi.fr reçoit en moyenne 42 300 visiteurs uniques par mois (la honte, Infobidouille fait moins :'( ), contre 15 000 pour le site Pur.fr recensant les offres labellisées,
- le budget 2011 de l'Hadopi s'élève à 12 millions d'euros (10 millions en 2010) dont 1.4 millions en charges de personnel, 1.6 millions de frais de fonctionnement et 463 000 euros de loyer pour les 1000m² du siège de l'Hadopi à Paris... Où sont passés les 8.5 millions restants ?
Parlons maintenant de l'avenir... L'Hadopi souhaiterait étendre son action au delà du P2P, en ciblant les sites manifestement destinés au piratage. Ce sont en particulier les sites de streaming et de téléchargement direct qui sont ciblés, avec l'ambition de les faire bloquer par la justice. Un traitement qui devra probablement se faire au cas par cas, en analysant le contenu de chaque site pour vérifier s'il est à dominante illicite. Mais face à des sites quasiment toujours basés à l'étranger et qui pourront changer de nom et d'adresse au fil des blocage, on peut s'attendre à ce que ce combat soit perdu d'avance... Bien sûr, il faudra aussi que l'Hadopi survive à la présidentielle de 2012...
Posté par Matt le 30/09/2011 à 08h30
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Sources : 01Net, Univers Freebox et Numerama
À partir d'aujourd'hui, les députés français vont entamer de nouvelles discussions sur le projet de loi sur la consommation, et ce pour une dizaine de journées, jusqu'au 11 octobre prochain. Ratissant large, cette loi aborde de nombreux sujets relatifs à la défense des consommateurs. En voici un petit résumé.
Utilisation du terme "illimité"
C'est un grand classique de nos opérateurs mobiles : les forfaits Internet 3G "illimités" qui sont illimités uniquement en temps, mais qui imposent souvent des restrictions sur les services utilisables et sur les débits. Sur ce point, la position du ministère des Finances est claire, mais pas en faveur du consommateur : le projet stipule que les termes "illimités" et "24h/24" peuvent être employés dans les publicités comme mention principale dès lors que les éventuelles restrictions sont précisées dans une "mention rectificative" clairement identifiée, visible et formulée avec précision.
Le groupe socialiste, radical, citoyen est divers gauche n'est pas du même avis et a déposé un amendement bien moins alambiqué, stipulant que les offres "définies par des expressions telles qu’« illimitées », "vingt-quatre heure sur vingt quatre" ou équivalentes, ne peuvent contenir des restrictions d’usage". Clair, net et précis. Bien que la gauche ne soit pas majoritaire à l'assemblé, cet amendement a tout de même une chance de passer, car il est soutenu par certains députés de l'UMP et du centre.
Jean Dionis du Séjour (Nouveau Centre) a également déposé un amendement complémentaire, précisant que la mention du nom "Internet" doit impliquer que l'accès ne comporte aucune restriction sur les services (les offres 3G interdisent généralement la VoIP, les newsgroup...) : "Les fournisseurs de services de communications électroniques ne peuvent utiliser le terme « Internet » pour qualifier une offre permettant l’échange de donnés lorsque cette dernière est assortie d’une limitation d’un ou plusieurs usages spécifiques."
Vente liée ordinateur et OS
Voilà un sujet qui revient régulièrement sur le devant de la scène, mais sans que la situation en magasin évolue réellement : l'interdiction de la vente liée d'un ordinateur avec un système d'exploitation. Deux amendements en ce sens ont été déposé. Dans le premier, le député UMP Lionel Tardy, qui s'était déjà distingué par son opposition à l'Hadopi, demande ainsi que "la vente d'un ordinateur, de son logiciel d'exploitation et des logiciels applicatifs doit être découplée" au motif qu'elle "comporte de nombreux inconvénients pour les consommateurs, en modifiant substantiellement leur comportement". Il tacle au passage le gouvernement pour non respect de sa promesse en ce sens, faite en 2008... Il propose même des solutions techniques permettant aisément de mettre en œuvre cette séparation, via un système de code d'activation pour les logiciels livrés avec la machine.
Déposé par des députés de gauche, le second amendement va dans le même sens, signalant que "les consommateurs maîtrisent de mieux en mieux les technologies informatiques et expriment de façon croissante le souhait de pouvoir choisir les caractéristiques essentielles de leur équipement, dont le système d'exploitation" et considérant cette vente liée comme une "pratique déloyale". Eux aussi rappellent au gouvernement les engagements pris en 2008 et non tenus...
Facturation de la vente en ligne
La Fédération du e-commerce et de la vente à distance invite ses membres à ne facturer leurs clients que lors de l'expédition de la commande, et non plus dès la prise de commande. Une demande que la plupart des sites ne respectent pas et que le ministère du Commerce, de l'artisanat et de la consommation ne compte pas faire passer comme une obligation légale.
Là encore, les députés socialistes ne sont pas du même avis et proposent que "en cas de paiement par carte de paiement (...), le professionnel soit tenu d’attendre l’expédition des marchandises commandées pour encaisser le paiement correspondant effectué par le consommateur". Ceci devrait en particulier éviter des problèmes lorsqu'une entreprise fait faillite après avoir encaissé la commande et avant de l'avoir expédiée. En l'état actuel, la loi ne prévoit en effet pas que le consommateur soit remboursé dans ce cas : lors d'une faillite, les créanciers sont remboursés dans la limite des fonds dégagés par la liquidation, et l'État (impôts, TVA, URSSAF...), les salariés et les créanciers professionnels sont prioritaires sur les particuliers, à qui il ne reste généralement plus rien.
Les commerçants pourront toutefois continuer à prélever dès la commande s'ils ont souscrit à un fond de garantie couvrant intégralement les sommes prélevées en attente d'expédition.
Posté par Matt le 28/09/2011 à 14h22
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Sources : Freenews et Numérama
Oracle a saisi il y a quelques mois la justice américaine à l'encontre de Google, qu'il accuse de violer dans Android certains de ses brevets relatifs à la technologie Java. Oracle réclamait initialement 6.1 milliards de dollars, mais a finalement revu ses prétentions nettement à la baisse.
Après deux rencontres sans succès entre les CEO des deux groupes imposées par la justice le 19 et le 21 septembre pour négocier et éventuellement parvenir à un accord à l'amiable, l'affaire va être portée devant un tribunal, avec un procès qui débutera le 31 octobre prochain. Mais Oracle ne réclamerait désormais plus "que" 1.16 milliards de dollars, soit plus de cinq fois moins que les 6.1 milliards demandés initialement.
De son côté, Google estime que s'il y a eu un préjudice pour Oracle, il ne dépasse pas les 100 millions de dollars. Verdict dans quelques mois.
Posté par Matt le 28/09/2011 à 11h21
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Source : Tom's Hardware
Depuis plusieurs années, Yahoo! traverse régulièrement des zones de turbulence, et semble s'enfoncer de plus en plus. Appelée à la rescousse début 2009 au poste de CEO, Carol Bartz n'a pas réussi à redresser la barre, et a récemment été débarquée avec une grande classe par le conseil d’administration. Toujours à la recherche d'un nouveau CEO, les décideurs du groupe envisageraient également la revente...
En effet, suite aux récentes rumeurs de revente, les principaux dirigeants (Jerry Yang et David Filo, les deux fondateurs, Roy Bostock, le président du conseil d'administration et Tim Morse, le CEO par intérim) n'ont pas démenti et on annoncé avoir chargé la bande d'affaires Allen & Company d'analyser toutes les pistes possibles pour assurer l'avenir du groupe. Jerry Yang a même laissé entendre que les demandes d'acheteurs potentiels allaient être étudiées : "Il y eu différentes demandes émanant de plusieurs parties qui ont exprimé leurs intérêts sur un certains nombre d'options. Nous allons prendre le temps nécessaire pour structurer la meilleure approche pour la société, les actionnaires et les employés".
Parmi les acheteurs potentiels, sont notamment cités Marc Andreessen, fondateur de Netscape, et Digital Sky Technologies, une entreprise russe qui s'est déjà fait connaitre en rachetant la messagerie instantanée ICQ et en investissant dans Facebook et Spotify.
Posté par Matt le 27/09/2011 à 13h10
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Source : Clubic
Si les principaux candidats à la primaire socialiste semblent plutôt d'accord sur l'idée de supprimer l'Hadopi et de revoir la façon dont sont rémunérés les artistes, leurs positions divergent sur le choix d'un nouveau mode de financement. Après la licence globale à 1€ proposée par Martine Aubry, on a désormais un peu plus d'informations sur la position de François Hollande.
On savait déjà que l'ancien premier secrétaire du parti socialiste n'était pas très favorable à la mise en place d'une licence globale, qu'il considère comme un "concept dépassé". Grâce à Aurélie Filippetti, proche de François Hollande, on sait maintenant que le candidat s'orienterait plutôt vers une extension des mécanismes en place, et notamment celui de la très décriée redevance copie privée.
François Hollande envisagerait donc d'étendre cette redevance aux FAI, mais aussi éventuellement d'en revoir à la hausse les montants sur les supports d'enregistrement. Une taxe sur la publicité et les moteurs de recherche pourrait venir compléter le dispositif, avec comme objectif de lever environ un milliard d'euros par an au profit de la création.
En contrepartie de ces mesures, Aurélie Filippetti parle de "cesser la criminalisation de la jeunesse dans son accès à la culture". Une position qui n'est pas aussi forte que celle de Martine Aubry, qui parle clairement de dépénaliser le téléchargement, mais qui semble tout de même aller dans la même direction, c'est-à-dire une réduction des peines et amendes encourues pour le téléchargement d'œuvres.